Le 28/03/13, 23:41
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Après la jungle et la pampa de Rurrenabaque, c'est pour faire une petite halte que nous nous arrêtons à Coroico. Malheureusement, nous n'aurons eu que du mauvais temps et n'aurons pas pu faire grand chose à part nous reposer !!!
C'est donc le lendemain que nous partons pour La Paz, capitale de la Bolivie et capitale économique la plus haute du monde. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre ayant eu beaucoup d'avis négatifs contre quelques avis positifs.
En premier lieu, nous sommes surpris !! La Paz est une ville impressionnante construite dans une cuvette entourée de montagnes et s'étendant sur environ 800m de dénivelé. C'est géant !
Les premiers jours sont consacrés à une petite visite du centre et aux emplettes ! Et oui, deux rues proches de notre hôtel concentrent un nombre impressionnant de boutiques artisanales de souvenirs, le marchandage est facile et du coup nous y allons bon train !!
Les gens ou voitures ne sont pas oppressants pour une ville de cette taille, il y fait assez beau et assez bon, et nous penchons pour un avis favorable de La Paz. Nous, nous nous y sentons plutôt bien, décidemmnt nous n'aurons pas de points négatifs concernant la Bolivie !!!
Différentes agences proposent des tas de tours ... La descente de la route de la mort en VTT, des treks, mais aussi l'ascension du Huayna Potosi à 6088m qui nous trottent dans la tête depuis quelques temps maintenant. Malheureusement le budget commence à se faire serrer et nous ne devons en choisir qu'une ... Faux problèmes, le choix sera vite fait, nous tenterons l'ascension !
Un rêve pour Rémi ... Pour Lalie, on ne sais pas trop ... De la folie ? Vouloir tester ses limites ? Le goût du défi ? Bref, après avoir fait plusieurs agences, nous optons pour l'agence « Huayna Potosi » dirigée par un médecin spécialiste des questions d'altitude.
Nous partons donc lundi 25 mars pour trois jours qui resteront gravés comme pour l'instant l'expérience la plus folle jamais vécue.
Le premier jour consistera d'abord à aller essayer et choisir notre super équipement d'alpiniste non loin de l'agence ... Veste, polaire, sur pantalon, gants, chaussures, guêtres, crampons, piolet, baudrier, frontale, nous sommes fins équipés ! Puis, c'est petit à petit que nous nous dirigeons vers ... LA BETE !!
Nous arrivons à notre premier refuge pour manger le repas de midi. Nous sommes à 4700m et pour l'instant tout se passe plutôt bien ! Après le repas, nous faisons nos sacs et allons faire une petite séance d'entraînement sur la glace à 4850m. Notre guide, Eduardo nous apprend alors le maniement du piolet et des crampons sur un glacier. Très crispés au début, nous finissons par bien nous régaler !!!
Mardi, le deuxième jour, nous passons la matinée au refuge, à se reposer, bien manger pour prendre des forces et préparer à nouveau notre sac que nous amènerons au deuxième et dernier refuge de l'agence : Duvets, trousse de toilette et tout le matériel cité plus haut qui nous sera utile le troisième jour. Nous hésitons à prendre un porteur, mais le problème est vite résolu ! N'ayant pas été prévenus de cette possibilité, nous n'avons pas d'argent sur nous. C'est pas grave, on est les plus forts !
C'est donc à midi que nous mettons notre sac sur le dos et que nous partons pour notre ultime refuge ! 3H30 de marche qui nous amèneront à 5300m ... Tiens, l'air est plus frais ici !!
La fin de la marche s'apparentait plus à de l'escalade dans de gros cailloux qu'à une randonnée. Difficile, glissant, mais doucement, un pied devant l'autre nous finissons par en venir à bout. Déjà dur pour Lalie, il faudra prendre des forces pour le troisième jour !!
N'ayant toujours pas mal à la tête, nous sommes plutôt dans de bonnes conditions pour passer la nuit ! Une soupe et des pâtes à 17h et nous nous mettons au lit à 17h30 !! Et oui, le réveil est prévu à minuit pour un départ à 1h du matin !
La nuit fut courte et nous n'avons pas l'impression d'avoir dormi ... peut être 1h ... Normal selon le guide et les gens avec qui nous en avons parlé.
A minuit, debout ! Nous ouvrons la porte du refuge et là ... SURPRIIISE ... de la neige de partout Environ 5 ou 7 cm de neige tombé pendant la nuit... et il continue de neiger ... Rémi se demande s'il faut partir mais ça n'a pas l'air d'inquiéter le guide... Après tout, c'est lui le pro ! Mais avec du recul nous n'aurions certainement pas du partir.
Nous avalons un thé, mettons notre équipement au complet et partons un peu après une heure pour 788m d'ascension et tenter d'atteindre le sommet pour y admirer le lever du soleil. Nous trouvons assez rapidement notre rythme, avançons à vitesse d'escargot pour ne pas trop nous fatiguer et mettre de nouveau toutes les chances de notre côté. Nous admirons rapidement les lumières de La Paz et El Alto endormis dans un silence total ... C'est magnifique.
Notre ascension ne se passera pas au mieux ... En effet, nous sommes en cordée et Eduardo notre guide, ne se met pas du tout à notre rythme. Rémi est obligé de tirer sur la corde le reliant à lui pour le faire ralentir ... Un peu étonnant quand on se dit que c'est quand même au guide de s'adapter au rythme des touristes ... Et au bout de deux heures, les réflexions commencent ... Nous sommes à son goût trop lents pour atteindre le sommet pour le lever du soleil et nous conseille même un peu après de faire demi tour ... Non mais on est où là ? Dès qu'il croise un collègue, il lui fait remarquer qu'on est que à cette altitude, que c'est lent, et il nous le dira clairement lorsqu'on fera une pose pour boire un coup ... Ce qui aura valu une bonne gueulante pousser par Rémi à 5500 m à environ 4h du matin ... A noter que en colère, Rémi peut très très bien parler espagnol ... :s
On lui dit alors qu'on veut aller au maximum, et que ce n'est pas une course ! Après tout, il le sait très bien, nous ne sommes pas des alpinistes !
Puis l'ascension continue ... Nous sommes à présents, tels des robots ne réfléchissant pas si ce n'est à mettre un pied devant l'autre. N'écoutant plus notre corps, nous voulons juste aller le plus loin possible. La neige tout fraîche fait qu'à certains moments, lorsque nous faisons un pas, nous reculons de 30cm. Pour la fatigue et le moral, nous ne sommes pas au top du top !
A 4h15 du matin, nous allons mettre les exercices appris lundi en pratique ! Nous voilà face à un mur ... Planter le piolet, puis bien planter les crampons, planter le piolet ... etc ... pour arriver en haut. Finalement beaucoup plus fatiguant que pour l'exercice ! En plus d'être plus haut nous sommes dans la neige toute fraîche et plus dans la glace, c'est donc très souvent que nos pieds glissent ou que le piolet n'est pas très rassurant ... Une belle frayeur pour Lalie ... Nous nous apercevons alors qu'à aucun moment Eduardo nous a montré les consignes de sécurité comme comment planter le piolet en cas de chute de l'un de nous pour l'assurer .... Heureusement, nous avions des notions suite au volcan grimpé à Pucon au Chili et à l'expérience « Mont Blanc » de Rémi il y a quelques années.
C'est quelques mètres plus loin que Lalie craque. Elle s'arrête une première fois, l'essouflement commence à être important, la poitrine se resserre, ses jambes tremblent. Sous les encouragement de Rémi (mais certainement pas ceux du guide), elle se relève une première fois. Deux pas, et c'est le nouvel arrêt. Ça commence à être très dur, les nerfs lâchent et elle commence à pleurer. Rémi lui dit de penser à la descente et lui demande si elle peut aller plus loin. Toujours aucun mot du guide qui regarde la scène comme il regarderait la télé. Le troisième arrêt permet à Rémi de prendre la décision, nous n'irons pas plus loin. Lalie est à bout de force et est allé jusqu'à son maximum. C'est donc à 5650m environ que nous faisons demi tour.
La descente dans la neige est éprouvante mais nous pouvons apercevoir de jolis crevasses, finalement impressionnantes ! Au premier refuge, nous insistons au près de notre guide pour attendre le lever du soleil avant d'entamer la descente vers le refuge situé à 4700m. Cela nous permet de souffler un peu et d'admirer les montagnes enneigés aux alentours sous des couleurs rouges et orangées magnifiques. Une belle récompense tout de même.
Etant donné qu'il avait neiger toute la nuit, la descente de la deuxième partie avec les pierres était très dangereuse et très glissante. Nous l'avons fait remarquer à notre guide qui nous a affirmer que ce n'était pas dangereux avant de glisser lui même et faire une chute ...
Après une belle chute de Lalie, qui c'est pris le piolet dans le menton (rien de grave, ce sera probablement juste un bleu ou une bosse, mais ça aurait pu être pire) ... Deuxième gueulante sur le guide pour lui dire que ce n'était vraiment pas normal. Sa réponse très drôle aura fini d'énerver Rémi .... "qu'est ce que je peux y faire maintenant" !!
Nous en voulons à l'agence et au guide qui nous ont quand même fait partir alors qu'ils connaissaient les conditions météo. Ils nous l'ont confirmé à notre retour quand ils nous ont dit « oui c'est vrai, mauvais temps prévu toute la semaine" ... Ce qu'ils nous n'avaient évidemment pas dit avant le départ !
Ce jour là, nous étions 5 à monter, 2 ont abandonnés avant nous, puis nous et le dernier nous ne savons même pas si il a réussi à atteindre le sommet ... D'habitude 80% des gens montent...
Bref, même si nous ne sommes pas sûr que nous aurions réussi à atteindre le sommet, et que Lalie ne sait pas si elle aurait eu la force d'aller plus loin, de meilleures conditions auraient rendu tout cela peut être un peu plus facile. De toute façon nous n'en saurons jamais rien et ne regrettons en rien cette belle expérience, qui nous a permis de jouer aux alpinistes, d'admirer de splendides paysages, de donner le maximum de nous même et de tester nos limites.
C'est donc le lendemain que nous partons pour La Paz, capitale de la Bolivie et capitale économique la plus haute du monde. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre ayant eu beaucoup d'avis négatifs contre quelques avis positifs.
En premier lieu, nous sommes surpris !! La Paz est une ville impressionnante construite dans une cuvette entourée de montagnes et s'étendant sur environ 800m de dénivelé. C'est géant !
Les premiers jours sont consacrés à une petite visite du centre et aux emplettes ! Et oui, deux rues proches de notre hôtel concentrent un nombre impressionnant de boutiques artisanales de souvenirs, le marchandage est facile et du coup nous y allons bon train !!
Les gens ou voitures ne sont pas oppressants pour une ville de cette taille, il y fait assez beau et assez bon, et nous penchons pour un avis favorable de La Paz. Nous, nous nous y sentons plutôt bien, décidemmnt nous n'aurons pas de points négatifs concernant la Bolivie !!!
Différentes agences proposent des tas de tours ... La descente de la route de la mort en VTT, des treks, mais aussi l'ascension du Huayna Potosi à 6088m qui nous trottent dans la tête depuis quelques temps maintenant. Malheureusement le budget commence à se faire serrer et nous ne devons en choisir qu'une ... Faux problèmes, le choix sera vite fait, nous tenterons l'ascension !
Un rêve pour Rémi ... Pour Lalie, on ne sais pas trop ... De la folie ? Vouloir tester ses limites ? Le goût du défi ? Bref, après avoir fait plusieurs agences, nous optons pour l'agence « Huayna Potosi » dirigée par un médecin spécialiste des questions d'altitude.
Nous partons donc lundi 25 mars pour trois jours qui resteront gravés comme pour l'instant l'expérience la plus folle jamais vécue.
Le premier jour consistera d'abord à aller essayer et choisir notre super équipement d'alpiniste non loin de l'agence ... Veste, polaire, sur pantalon, gants, chaussures, guêtres, crampons, piolet, baudrier, frontale, nous sommes fins équipés ! Puis, c'est petit à petit que nous nous dirigeons vers ... LA BETE !!
Nous arrivons à notre premier refuge pour manger le repas de midi. Nous sommes à 4700m et pour l'instant tout se passe plutôt bien ! Après le repas, nous faisons nos sacs et allons faire une petite séance d'entraînement sur la glace à 4850m. Notre guide, Eduardo nous apprend alors le maniement du piolet et des crampons sur un glacier. Très crispés au début, nous finissons par bien nous régaler !!!
Mardi, le deuxième jour, nous passons la matinée au refuge, à se reposer, bien manger pour prendre des forces et préparer à nouveau notre sac que nous amènerons au deuxième et dernier refuge de l'agence : Duvets, trousse de toilette et tout le matériel cité plus haut qui nous sera utile le troisième jour. Nous hésitons à prendre un porteur, mais le problème est vite résolu ! N'ayant pas été prévenus de cette possibilité, nous n'avons pas d'argent sur nous. C'est pas grave, on est les plus forts !
C'est donc à midi que nous mettons notre sac sur le dos et que nous partons pour notre ultime refuge ! 3H30 de marche qui nous amèneront à 5300m ... Tiens, l'air est plus frais ici !!
La fin de la marche s'apparentait plus à de l'escalade dans de gros cailloux qu'à une randonnée. Difficile, glissant, mais doucement, un pied devant l'autre nous finissons par en venir à bout. Déjà dur pour Lalie, il faudra prendre des forces pour le troisième jour !!
N'ayant toujours pas mal à la tête, nous sommes plutôt dans de bonnes conditions pour passer la nuit ! Une soupe et des pâtes à 17h et nous nous mettons au lit à 17h30 !! Et oui, le réveil est prévu à minuit pour un départ à 1h du matin !
La nuit fut courte et nous n'avons pas l'impression d'avoir dormi ... peut être 1h ... Normal selon le guide et les gens avec qui nous en avons parlé.
A minuit, debout ! Nous ouvrons la porte du refuge et là ... SURPRIIISE ... de la neige de partout Environ 5 ou 7 cm de neige tombé pendant la nuit... et il continue de neiger ... Rémi se demande s'il faut partir mais ça n'a pas l'air d'inquiéter le guide... Après tout, c'est lui le pro ! Mais avec du recul nous n'aurions certainement pas du partir.
Nous avalons un thé, mettons notre équipement au complet et partons un peu après une heure pour 788m d'ascension et tenter d'atteindre le sommet pour y admirer le lever du soleil. Nous trouvons assez rapidement notre rythme, avançons à vitesse d'escargot pour ne pas trop nous fatiguer et mettre de nouveau toutes les chances de notre côté. Nous admirons rapidement les lumières de La Paz et El Alto endormis dans un silence total ... C'est magnifique.
Notre ascension ne se passera pas au mieux ... En effet, nous sommes en cordée et Eduardo notre guide, ne se met pas du tout à notre rythme. Rémi est obligé de tirer sur la corde le reliant à lui pour le faire ralentir ... Un peu étonnant quand on se dit que c'est quand même au guide de s'adapter au rythme des touristes ... Et au bout de deux heures, les réflexions commencent ... Nous sommes à son goût trop lents pour atteindre le sommet pour le lever du soleil et nous conseille même un peu après de faire demi tour ... Non mais on est où là ? Dès qu'il croise un collègue, il lui fait remarquer qu'on est que à cette altitude, que c'est lent, et il nous le dira clairement lorsqu'on fera une pose pour boire un coup ... Ce qui aura valu une bonne gueulante pousser par Rémi à 5500 m à environ 4h du matin ... A noter que en colère, Rémi peut très très bien parler espagnol ... :s
On lui dit alors qu'on veut aller au maximum, et que ce n'est pas une course ! Après tout, il le sait très bien, nous ne sommes pas des alpinistes !
Puis l'ascension continue ... Nous sommes à présents, tels des robots ne réfléchissant pas si ce n'est à mettre un pied devant l'autre. N'écoutant plus notre corps, nous voulons juste aller le plus loin possible. La neige tout fraîche fait qu'à certains moments, lorsque nous faisons un pas, nous reculons de 30cm. Pour la fatigue et le moral, nous ne sommes pas au top du top !
A 4h15 du matin, nous allons mettre les exercices appris lundi en pratique ! Nous voilà face à un mur ... Planter le piolet, puis bien planter les crampons, planter le piolet ... etc ... pour arriver en haut. Finalement beaucoup plus fatiguant que pour l'exercice ! En plus d'être plus haut nous sommes dans la neige toute fraîche et plus dans la glace, c'est donc très souvent que nos pieds glissent ou que le piolet n'est pas très rassurant ... Une belle frayeur pour Lalie ... Nous nous apercevons alors qu'à aucun moment Eduardo nous a montré les consignes de sécurité comme comment planter le piolet en cas de chute de l'un de nous pour l'assurer .... Heureusement, nous avions des notions suite au volcan grimpé à Pucon au Chili et à l'expérience « Mont Blanc » de Rémi il y a quelques années.
C'est quelques mètres plus loin que Lalie craque. Elle s'arrête une première fois, l'essouflement commence à être important, la poitrine se resserre, ses jambes tremblent. Sous les encouragement de Rémi (mais certainement pas ceux du guide), elle se relève une première fois. Deux pas, et c'est le nouvel arrêt. Ça commence à être très dur, les nerfs lâchent et elle commence à pleurer. Rémi lui dit de penser à la descente et lui demande si elle peut aller plus loin. Toujours aucun mot du guide qui regarde la scène comme il regarderait la télé. Le troisième arrêt permet à Rémi de prendre la décision, nous n'irons pas plus loin. Lalie est à bout de force et est allé jusqu'à son maximum. C'est donc à 5650m environ que nous faisons demi tour.
La descente dans la neige est éprouvante mais nous pouvons apercevoir de jolis crevasses, finalement impressionnantes ! Au premier refuge, nous insistons au près de notre guide pour attendre le lever du soleil avant d'entamer la descente vers le refuge situé à 4700m. Cela nous permet de souffler un peu et d'admirer les montagnes enneigés aux alentours sous des couleurs rouges et orangées magnifiques. Une belle récompense tout de même.
Etant donné qu'il avait neiger toute la nuit, la descente de la deuxième partie avec les pierres était très dangereuse et très glissante. Nous l'avons fait remarquer à notre guide qui nous a affirmer que ce n'était pas dangereux avant de glisser lui même et faire une chute ...
Après une belle chute de Lalie, qui c'est pris le piolet dans le menton (rien de grave, ce sera probablement juste un bleu ou une bosse, mais ça aurait pu être pire) ... Deuxième gueulante sur le guide pour lui dire que ce n'était vraiment pas normal. Sa réponse très drôle aura fini d'énerver Rémi .... "qu'est ce que je peux y faire maintenant" !!
Nous en voulons à l'agence et au guide qui nous ont quand même fait partir alors qu'ils connaissaient les conditions météo. Ils nous l'ont confirmé à notre retour quand ils nous ont dit « oui c'est vrai, mauvais temps prévu toute la semaine" ... Ce qu'ils nous n'avaient évidemment pas dit avant le départ !
Ce jour là, nous étions 5 à monter, 2 ont abandonnés avant nous, puis nous et le dernier nous ne savons même pas si il a réussi à atteindre le sommet ... D'habitude 80% des gens montent...
Bref, même si nous ne sommes pas sûr que nous aurions réussi à atteindre le sommet, et que Lalie ne sait pas si elle aurait eu la force d'aller plus loin, de meilleures conditions auraient rendu tout cela peut être un peu plus facile. De toute façon nous n'en saurons jamais rien et ne regrettons en rien cette belle expérience, qui nous a permis de jouer aux alpinistes, d'admirer de splendides paysages, de donner le maximum de nous même et de tester nos limites.