Le 30/10/08, 1:33
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On hésitait à y aller et finalement on n’a pas été déçu ! On termine donc en beauté notre tour du monde avec les baleines de la Peninsula Valdès. Il faut avouer que le parc national de la péninsule est assez mal aménagé pour les touristes (en gros on peut rien faire sans louer une voiture) et que les excursions en mer ont un côté « colonie de vacances » un peu agaçant. Mais le spectacle que nous ont offert les baleines nous a bien vite fait oublier tous ces désagréments.
Tout commence vers midi au village de Puerto Pyramide d’où partent les excursions. On attend des nouvelles de la météo car la mer est très agitée et les bateaux sont restés à quai toute la journée d’hier à cause des vents trop violents. Aujourd’hui ça semble « le faire », même si ça souffle quand même pas mal. Du coup l’agence nous donne des cirés et des gilets de sauvetage qu’on enfile autour du cou. C’est très pratique et très seyant... mais apparemment indispensable. Vous comprenez peut être un peu mieux pourquoi je parlais d’une ambiance « colonie de vacance » ...
On finit par monter sur le bateau une heure plus tard, le capitaine nous donne ses dernières instructions. En gros ça va « secouer » : pas de mouvement de foule, tout le monde doit rester assis à sa place pour conserver l’équilibre du bateau et se lever quand le capitaine l’ordonne.
Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la côte les vagues et le vent se font plus forts. On prend quelques vagues dans la figure... jusqu’à être légèrement trempés quand même. Soudain, à 100 mètres, on aperçoit une baleine qui se retourne comme une crêpe du haut de ses 20 mètres (elle a tenté un double salto arrière qu’elle a un peu raté sur la réception, si si..., bon ok peut-être que c’était juste un « plat »... mais en tout cas elle est sortie toute entière de l’eau). Impressionnant... du coup tous les bateaux mettent le cap sur elle.
Arrivé dans le coin on s’aperçoit que ce sont en fait deux baleines qui jouent ensemble. Elles sont vraiment énormes (plus longues que le bateau) et surtout recouvertes de coquillages et de plancton. Commence alors un spectacle interminable des deux baleines, qui font les belles, nous montrent leurs nageoires pendant des minutes entières, s’approchent du bateau, soufflent des décilitres d’eau, plongent et replongent. Apparemment c’est tous les jours comme çà ! Elles adorent poser pour les photos et savent parfaitement comment attirer l’attention. Tout cela dure pas loin de 40 minutes. Finalement tous les passagers sont debout sur les sièges même si le bateau fait des bonds de 3 mètres et qu’on se fait arroser à chaque vague qui passe.
Passé l’excitation du début certains passagers commencent à avoir le mal de mer. On met finalement le cap sur le port. Le capitaine met le turbo, il nous demande de bien protéger nos affaires sous nos cirés... On se marre avec Frank (même si j’ai un peu l’estomac retourné aussi) parce que certains passagers se sont recroquevillés en position de survie (PLS) et tirent des têtes de morts-vivants : on a l’impression de passer le Cap Horn !
Finalement on arrive sains et saufs à terre et nos appareils photos sont encore en état de marche (après ce qu’ils ont pris sur la tête c’était pas gagné) ! En se retournant sur la péninsule on peut encore apercevoir les baleines qui sautent hors de l’eau, comme pour nous dire au revoir, çà en est presque émouvant.
Voilà une rencontre qu’on n’est pas près d’oublier pour nos derniers jours de voyage...
Tout commence vers midi au village de Puerto Pyramide d’où partent les excursions. On attend des nouvelles de la météo car la mer est très agitée et les bateaux sont restés à quai toute la journée d’hier à cause des vents trop violents. Aujourd’hui ça semble « le faire », même si ça souffle quand même pas mal. Du coup l’agence nous donne des cirés et des gilets de sauvetage qu’on enfile autour du cou. C’est très pratique et très seyant... mais apparemment indispensable. Vous comprenez peut être un peu mieux pourquoi je parlais d’une ambiance « colonie de vacance » ...
On finit par monter sur le bateau une heure plus tard, le capitaine nous donne ses dernières instructions. En gros ça va « secouer » : pas de mouvement de foule, tout le monde doit rester assis à sa place pour conserver l’équilibre du bateau et se lever quand le capitaine l’ordonne.
Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la côte les vagues et le vent se font plus forts. On prend quelques vagues dans la figure... jusqu’à être légèrement trempés quand même. Soudain, à 100 mètres, on aperçoit une baleine qui se retourne comme une crêpe du haut de ses 20 mètres (elle a tenté un double salto arrière qu’elle a un peu raté sur la réception, si si..., bon ok peut-être que c’était juste un « plat »... mais en tout cas elle est sortie toute entière de l’eau). Impressionnant... du coup tous les bateaux mettent le cap sur elle.
Arrivé dans le coin on s’aperçoit que ce sont en fait deux baleines qui jouent ensemble. Elles sont vraiment énormes (plus longues que le bateau) et surtout recouvertes de coquillages et de plancton. Commence alors un spectacle interminable des deux baleines, qui font les belles, nous montrent leurs nageoires pendant des minutes entières, s’approchent du bateau, soufflent des décilitres d’eau, plongent et replongent. Apparemment c’est tous les jours comme çà ! Elles adorent poser pour les photos et savent parfaitement comment attirer l’attention. Tout cela dure pas loin de 40 minutes. Finalement tous les passagers sont debout sur les sièges même si le bateau fait des bonds de 3 mètres et qu’on se fait arroser à chaque vague qui passe.
Passé l’excitation du début certains passagers commencent à avoir le mal de mer. On met finalement le cap sur le port. Le capitaine met le turbo, il nous demande de bien protéger nos affaires sous nos cirés... On se marre avec Frank (même si j’ai un peu l’estomac retourné aussi) parce que certains passagers se sont recroquevillés en position de survie (PLS) et tirent des têtes de morts-vivants : on a l’impression de passer le Cap Horn !
Finalement on arrive sains et saufs à terre et nos appareils photos sont encore en état de marche (après ce qu’ils ont pris sur la tête c’était pas gagné) ! En se retournant sur la péninsule on peut encore apercevoir les baleines qui sautent hors de l’eau, comme pour nous dire au revoir, çà en est presque émouvant.
Voilà une rencontre qu’on n’est pas près d’oublier pour nos derniers jours de voyage...