Alice & Vincent

Nous revoilà en Californie ! Les plages de "Alerte à Malibu" en tête, nous cherchons un camping près de la mer pour en profiter.

On vous disait que les américains aimaient la voiture : ils ont même des plages dédiées ! Ici, on ne pose pas sa serviette : on gare son 4x4 !



Personne ne se baigne, l'eau est un peu trop froide, mais nous profitons d'un joli coucher de soleil sur une petite dune à l'écart de la route de sable.



Sur la côte, on atteint à peine les 20 degrés et un brouillard gris jaune recouvre le ciel... Un ranger nous explique que la belle météo californienne est un mythe ici et que quand il n'y a pas de nuage, c'est le vent qui souffle !

Un peu dans les terres, on visite une ville créée par les Hollandais pour les Hollandais en 1800 (accueil des immigrants, intégration dans la vie américaine, tout en conservant les traditions et la langue). Aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de Hollandais, mais les habitants ont voulu reproduire le style. Ça fait un peu faux (les briques sont dessinées). Malgré tout, les vieux moulins ont bien été construits par des Hollandais, mais seulement par nostalgie !



Los Angeles ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Après une balade dans le Downtown...



...nous partons à la course aux étoiles d'Hollywood (qui a des airs de Las Vegas !).



Nous trouvons les empreintes de Marylin Monroe, Fred Astaire, Quentin Tarantino et bien d'autres !





C'est aussi l'occasion de profiter d'un dernier burger. Puis, après un saut à la plage, direction l'aéroport : nous quittons les États-Unis pour Madagascar !



En quelques chiffres, les Etats-Unis pour nous, ca aura été :
- 9000km parcourus
- 2 voitures
- 12 parcs très différents les uns des autres
- 31 nuits en camping
- 1 plein de carburant à moins de 22€
- Une petite dizaine de fastfood différents, mais un seul burger sans stéroïde et sans hormone (glurp) !
- Des températures inférieures à 0°C et supérieures à 40°C
- 15$ gagnés à la machine à sous (et à peu près autant de perdus)
- Et 1000 souvenirs qui nous marqueront à vie !

Section bande dessinée !
Notre passage à Hollywood a réveillé des vocations Nos stars préférées sont sur la piste!

En arrivant à Yosemite, nous avions prévu de dormir ici...



Puis nous nous sommes ravisés : le camping près d’une rivière un peu plus bas n’était pas si mal !

Une bonne partie du parc est encore sous la neige, mais le soleil brille et les températures sont très agréables. Nous partons nous promener dans la vallée où ici, la neige a cédé sa place aux touristes. Le printemps est la période idéale pour les cascades : la plus haute d’Amérique du Nord (Yosemite fall) et la cascade Vernal, qui est l’aboutissement d’un long toboggan de granit. Il y a tellement d’eau que la rivière déborde de son lit.

Les dômes de granit et les toboggans nous rappellent Cochamo, au Chili, qui était très justement comparé à Yosemite.





Le lendemain, nous faisons une randonnée dans une partie un peu plus sauvage et moins fréquentée.



Elle est aussi plus en altitude et, malgré les avertissements du ranger, nous avons été surpris par la quantité de neige. Sans marque sur les arbres et avec seulement quelques personnes avant nous pour marquer les traces, nous nous sommes perdus plusieurs fois. Heureusement la technologie est venue à notre rescousse et le GPS nous a sorti de là ! Le chemin suit un bout du John Muir Trail, une randonnée d’une dizaine de jours que nous aurions faite si nous avions eu plus de temps. Mais avec tant de neige, nous avons plaint les quelques intrépides qui se lançaient dans l’aventure avec juste une boussole et un sac de 15 kg.



Pour arriver au lac au bout du chemin, nous passons une heure à essayer de contourner les rivières sans effondrer les ponts de neige un peu incertains. Nous finissons par traverser pieds nus pour atteindre le lac gelé. Le retour est heureusement plus simple et nous sommes très contents d’avoir fait cette randonnée (et de ne pas camper là-haut).

Il nous a fallu deux jours pour rejoindre Yellowstone (précisons que nous sommes passés par Paris et Montpelier).



C'est sous une pluie battante que nous arrivons au camping du parc, il reste même encore de la neige au pied des arbres. Voilà qui va mettre à l'épreuve nos duvets zéro degrés et notre enthousiasme !
Heureusement notre moral remonte en flèche quand nous croisons des bisons au bord de la route le lendemain (dommage, pas d'élan en vue, mais il ne faut pas trop en demander) !





La plus grande zone de geysers au monde est-elle à la hauteur de sa réputation ? La réponse est oui !
Ce n'est pas la pluie, la neige ou les grêlons qui nous empêchent de profiter de l'Old Faithful geyser, de la Morning Glory pool et des autres curiosités du parc (enfin un peu quand même, mais restons positifs, on a eu de beaux rayons de soleil !).





Nous avons aimé en particulier les Canary terraces, la Doublet pool, le Vixen geyser (qui ressemble à une chasse d'eau)...





... le grand prismatic spring (qui serait mieux vu d'hélicoptère ),



et le canyon coloré de Yellowstone.



Pour nous réchauffer, nous prenons un bon thé chaud à l’historique Old Faithful Inn



Nous faisons aussi une jolie randonnée à la journée, qui traverse forêts et prairies où serpentent des rivières. Comme nous l'ont conseillé les rangers, nous portons un spray anti-ours et une casserole pour faire du bruit. Alice a aussi en extra un bâton en cas d'attaque du grizzly, c'est du sérieux !
Tout ça est peut-être un peu exagéré, surtout quand on croise une guide du parc qui ne semble rien porter du tout... On laisse tomber notre quincaillerie, Alice garde quand même le bâton, qui est plutôt utile pour traverser les ruisseaux et les mares de boue.



Une rivière barrant le sentier nous force à faire un gros détour par la forêt, nous ne sommes pas mécontents d'être tombés sur une guide, qui est d'ailleurs accompagnée d'une biologiste (spécialisée dans les poissons du lac Yellowstone). Cette incursion en pleine forêt nous permet de trouver de beaux trésors : des crânes de bison et de wapiti !



Deux jours de route nous attendent pour atteindre Yosemite (précisons que nous prévoyons de passer par Lyon et Toulon).

Section bande dessinée !

Et voici quelques news de Bob et Roc
Ils sont vraiment, ils sont vraiment... phénoménales lalala
Ils mériteraient, ils mériteraient...

Il porte bien son nom, le Grand Canyon, c'est bien grand ! Très grand même, voire trop grand ! Difficile de s'imaginer, en voyant l'autre versant blanchi par la distance, que tout cela a été creusé par le Colorado. On est loin des falaises abruptes et resserrées du Zion Canyon pourtant pas si ridicules.



Les différents types de roches qui se sont déposés avant la formation du canyon (il y a 6 millions d'années) dessinent des lignes colorées que l'on retrouve à l’identique un peu partout : sur l’autre rive, sur les « buttes »... Il est facile d’imaginer le plateau de couches sédimentaires qui existait avant.

Ses 1600m de profondeur retracent quasiment deux milliards d'années d'histoire. Lorsque nous descendons à l'intérieur, en remontant progressivement le temps, nous réalisons que la roche n'a quasiment pas bougé depuis... les dinosaures... les premiers animaux... et même l'apparition de la vie ! Nous sommes descendus un peu plus bas, mais n'avons pas atteint le Colorado dans la journée.

L'apparition de l'animal :


L'apparition des premières plantes :


L'apparition de l'eau :


Pour nos dix ans, nous nous sommes offert un petit tour en hélicoptère !



Nous décollons à quelques kilomètres, là où le paysage n'est qu'une vaste forêt de pins. Sur une musique de film (du genre Jurassic Park), la forêt s'arrête brusquement pour laisser place à un profond précipice, le Grand Canyon. Ce paysage grandiose donne les larmes aux yeux à Alice, assise à l'avant à côté du pilote.





Nous volons jusqu'à l'autre rive, en passant au-dessus du Colorado, avant de revenir vers l'aéroport. Quelle expérience, ça valait vraiment le coup (c'est surtout le porte-monnaie qui l'a encaissé)!



Au camping, on improvise une partie de pétanque-pommes de pin. Mais il ne fait pas bien chaud à 2200m d'altitude. On monte même à 2500m lorsque nous arrivons sur l'autre rive du Grand Canyon après quelques 300 km de route.

Pendant que nous remontons le Colorado, nous nous arrêtons à la Desert View et sa tour d'inspiration indienne, puis au Horseshoe Bend où la rivière prend la forme d'un fer à cheval.





En arrivant au North Rim, nous sommes frappés par le calme (il y a dix fois moins de touristes ici) et nous en profitons pour faire une petite balade dans la forêt vers des points de vue sur l'est du canyon.

Au retour, sur la route de nuit, nous croisons des dizaines de wapitis et de biches qui s'enfuient à notre passage. C'est impressionnant d'en voir autant ! (mais nous n'avons pas de photos... )

Inspirés par un article de nos amis lyonnais Charlène et Arnaud, qui ont continué leurs aventures en Amérique du sud, nous vous parlons aujourd’hui non pas d’un endroit fantastique, ni d’une activité exceptionnelle, mais d’un truc complètement banal : notre quotidien.

Car oui, même au pays des merveilles, nous avons encore quelques besoins primaires à satisfaire, tels que manger, dormir, se laver ou... passons les détails.

Une journée typique commence par un réveil avec le soleil. Quand la nuit a été trop mauvaise, on tire notre bonnet sur nos yeux et on se rendort illico. Mais ça devient de plus en plus rare et, vers 7h00 du matin, on émerge de notre tente.

(bon, là, il était un peu plus de 7h...)

Après un petit déjeuner classique (accompagné quand même de beurre de cacahuète et, quand on a le courage, de pancakes), on plie la tente (sans la vider) qu’on enfourne à l’arrière de la voiture.

Régulateur enclenché, c’est parti pour quelques kilomètres sur des routes majoritairement droites. On se déplace en moyenne tous les deux jours, pour des étapes de 200 à 700km (9000km parcourus !).



Un peu avant midi, nous cherchons un Walmart, hypermarché sans concurrent répliqué à l’identique aux quatre coins du pays. Ça ressemble à chez nous, à quelques particularités :
- le rayon saucisse est impressionnant
- il est impossible de trouver une pièce de viande de moins de 600g
- s’il manque de la place, le stand fruits et légumes est réduit à quelques mètres carrés
- difficile de trouver d’autres gâteaux que des cookies
- les chamallows sont au rayon pâtisserie.

Nous faisons le plein de notre coffre tous les cinq jours environ. Le petit sac à dos isotherme conçu pour stocker les bières et qui nous fait office de frigo n’est pas complètement inutile, mais on compte surtout sur le froid ambiant pour conserver nos produits frais.



Il est maintenant l’heure de manger. Nous repérons un petit parc public sur le GPS, nous prenons quelques légumes pour faire une salade, des chips et des fruits et nous allons nous poser sur l’herbe pour manger. Believe it or not, nous avons rarement mangé autant de fruits et légumes que depuis que nous sommes aux Etats-Unis !

Aujourd’hui, quand on parle de besoins primaires, on pense tout de suite à Internet ! Les courses au Walmart ou les journées de transit sont l’occasion de nous rattacher au monde. Debout sur le parking du McDo pour trouver le meilleur réseau ou dans les offices du tourisme, nous envoyons les mails rédigés pendant nos longues heures de voiture et prenons des nouvelles. Mettre à jour le blog est un luxe qui nécessite d’acheter un McFleury pour être plus confortablement installé.

Au début, nous avions aussi le problème de l’électricité. Nous rechargions la tablette dans les toilettes des campings (quand c’était possible) pendant que nous nous lavions les dents. 5 minutes par-ci, 5 minutes par-là, nous limitions son utilisation au stricte nécessaire. Autant dire que l’achat d’un adaptateur allume-cigare a révolutionné notre vie !

Déjeuner avalé, il n’est plus question de traîner : il nous faut un camping pour ce soir ! Comme nous ne réservons pas, il y a toujours le stress de ne rien trouver. Heureusement, les campings publics sont très bien développés et la plupart sont « premier arrivé, premier servi ».

Malheureusement, s’ils sont très développés, c’est parce que les américains en sont fanas ! A côté d’un parc national, il faut généralement arriver avant midi pour trouver de la place. Dès qu’on s’éloigne des zones touristiques, on peut se permettre d’arriver jusqu’à 18h. Il nous est quand même arrivé une fois de faire une petite dizaine de campings avant de trouver une place... (C’est pourquoi nous voyageons toujours le matin)

Ici, pas de réception, on paye dans une petite enveloppe qu’on glisse dans une boite.



Forcément, le service est minimum. Un camping sur deux est sans eau potable (toilette sèche et pas de douche), mais les emplacements sont immenses (100-200 m²) et tous équipés d’une table de camping et d’un barbecue (même souvent deux : un pour le feu, l’autre pour les grillades).

Situés en plein milieu de la nature, il n’est pas rare d’y observer des biches et différentes espèces d’écureuils.



Lui, il a fini au barbecue :



Avec l’habitude, la tente est installée en deux secondes (même Décathlon n’a pas encore inventé la tente avec tapis de sol, duvet et pyjama intégrés). Il en faut un peu plus pour démarrer le feu (on n’est pas encore experts).



Si nous venons de faire les courses, c’est l’occasion de faire cuire de bonnes saucisses, des légumes grillés, des bananes au chocolat en papillote et des chamalows . Nous avons parfois dû improviser des grilles de barbecue...



Mais sans eau, difficile de se laver et comme nous n’avons pas beaucoup de tenues différentes, dans un sens, ça nous arrange bien (faire des lessives est encore plus compliqué...).
Néanmoins, les parcs nationaux ont quasiment tous des douches où l’on paie pour 5 minutes d’eau. C’est un plaisir que l’on s’offre de temps en temps

Le camping a d’autres inconvénients. D’abord, il fait froid. Avec l’expérience, nous savons exactement combien de couches de vêtements nous devons mettre avant de dormir pour passer une nuit correcte (au début, c’était dur, on se réveillait toujours plusieurs fois au milieu de la nuit en ayant trop chaud ou trop froid). La tente a quand même une fois gelé à l’intérieur...



Au nord du Grand Canyon, il faut dégeler l'eau le matin pour se faire un café :



Ensuite, il pleut ou il grêle (pas trop souvent heureusement).



Du coup, il nous arrive de préparer le repas dans les boites à ours (qui servent à l’origine à stocker la nourriture, mais qui est suffisamment grande pour se cacher si un ours attaque).



Puis on mange dans la voiture et on profite pour se regarder un petit film au chaud et au sec. Notre voiture, vous l’aurez compris, c’est notre meilleure amie.


Elle nous sert de garde-manger, de dressing, de salle à manger, de cinéma, de bureau pour qu’Alice dessine, de buanderie pour faire sécher le linge et plus rarement de chambre. Tout ça dans 4m² ! *



C’est pourquoi, nous avons été très tristes de nous en séparer il y a quelques jours quand un pneu a lâché... Heureusement, la remplaçante a été rapidement apprivoisée, nous nous sommes sentis à nouveau comme chez nous !

Les américains aiment aussi beaucoup leur voiture dont ils personnalisent la plaque :

* Si des parisiens veulent des conseils d’aménagement, qu’ils n’hésitent pas !

Pour fêter nos 10 ans de rencontre, nous faisons une pause dans notre course aux parcs nationaux dans une petite bourgade du Far West : Durango. Au programme, pas grand-chose, si ce n’est de prendre du bon temps et de bien manger : burgers accompagnés des meilleures frites du monde au Steamwork Brewery, bières au saloon Diamond Belle (avec une jolie serveuse toute en en résille, satin et plumes rose fuchsia) et restaurant en amoureux au Ken ‘n Sue, le tout dans un hôtel bien à l’américaine.





Nous avons quand même visité le musée local, un vrai bric-à-brac avec de belles locomotives à vapeur.



Avant de quitter le Colorado, nous nous arrêtons au parc Mesa Verde, connu pour les villages des indiens Ute construits il y a 800 ans dans les renfoncements des falaises d’un canyon. Accompagnés d’un ranger, nous grimpons dans un de ces villages. C’est extraordinaire de marcher dans ces habitations à peine restaurées, qui témoignent d’un mode de vie préhistorique équivalent à l’âge de pierre.





Nous nous rendons ensuite à Monument Valley où nous nous attendons à voir surgir à tout moment une diligence à fond la caisse attaquée par des indiens !!! Mais le seul « cowboy » à l’horizon demande 5$ pour qu’on le prenne en photo. Il n’empêche, ces « buttes » (à prononcer bioute) suffisent d’elles-mêmes à nous plonger dans l’ambiance des Westerns.

Nous quittons Las Vegas, cette bulle au milieu du désert, pour aller visiter les parcs nationaux de l'Utah.

Avec notre belle voiture encore blanche, notre tente et le plein de courses fait chez Walmart, nous voilà repartis sur les routes du Far West. Des routes toutes droites sur plusieurs dizaines de kilomètres avec quelques montagnes en toile de fond qui nous obligent à tourner le volant de temps en temps.

En chemin pour aller au Zion National Park, nous nous arrêtons à Valley of Fire où nous découvrons des pétroglyphes, gravés par les indiens il y a 4000 ans.



Ce parc pourtant peu connu nous a beaucoup plu avec ses montagnes roses chamalo et sa belle vague de sable rayée.



Ces paysages sont sûrement l'oeuvre d'une sorcière...




Zion est beaucoup plus fréquenté, et les campings du parc sont pleins dès 8h du matin. Nous avons fini en free camping dans un champ à quelques kilomètres de là (merci au ranger pour le tuyau).



Le lendemain, nous empruntons un sentier plutôt vertigineux qui nous mène à Angel's landing, un magnifique point de vue sur le canyon. La première partie du chemin est bien goudronnée et nous nous moquons des américains qui font du "trekking". Mais nous faisons bien moins les malins sur la deuxième partie où le chemin est en corniche au dessus d'une falaise à pic et où il faut se tenir à des chaînes lorsque les pieds zippent sur la roche glissante (6 morts depuis 2004...). Cela refroidit Alice qui s'arrête à mi-chemin, mais ne décourage pas Vincent qui grimpe jusqu'en haut.



La vue est magnifique sur le canyon mais nous espérions quelque chose de plus exotique vue la réputation de ce parc auprès des américains.




Le Bryce Canyon, pour le coup, fut bien au delà de nos attentes !



Nous qui pensions ne faire qu'un arrêt photo avons été époustouflés par ces paysages.



Après un pique nique pendant lequel nos yeux se sont régalés, nous partons randonner dans cette forêt de "hoodoos" dont les couleurs vont du blanc au rouge en passant par des jolies couleurs pastels.





Même les arbres s'y mettent en égayant le paysage de rayures jaune et marron !



Au camping, une malencontreuse erreur administrative nous fait rencontrer un couple franco-américain de New York, avec qui nous partageons le petit déjeuner après une nuit bien froide ! (le canyon est à 2500m d'altitude et le neige n'est pas loin !).


Notre voyage en Utah s'achève avec le parc Arches constitué de 2000 arches de grès (seulement une grosse dizaine est visible).



Celle qui nous a particulièrement plu est la "delicate arche" qui semble posée là par erreur au-dessus d'un paysage enneigé. Nous sommes restés longtemps à regarder le soleil changer ses ombres, mais n'avons pas eu le courage d'attendre qu'il se couche.



Section Bande dessinée !

On a déjà testé 3 nouvelles chaînes de burgers ! In-n-out, Wendy's et Carl's Jr

Las Vegas, la ville de la démesure où tout est permis et où tout ce qui se passe reste à Las Vegas. Vous avez compris, on ne vous raconte que ce qui est racontable

À Las Vegas, on peut faire le tour du monde en 24h : Paris, sa tour Eiffel et ses stations de métro, Venise et Rome, l'Égypte et son sphinx, l'Inde et New York !







On peut voir le plus gros morceau d'or brut du monde, un lustre de trois étages, faire du toboggan au milieu des requins, du surf et sauter en apesanteur. Croiser chubaka, voir un volcan en éruption et des jets d'eau danser sur Michael Jackson.





On peut aussi jouer aux machines à sous en buvant des cocktails gratuits, et même gagner 15$ mais pour ça il faut être vraiment chanceux !





Mais ça permet quand même de payer une partie du ticket pour aller voir le cirque du Soleil !

Nous voilà arrivés dans la Death Valley, le désert le plus chaud du monde où il ne fait aujourd'hui que 35°C, des températures vraiment printanières comparées aux 57°C qu'il peut faire en été !





Nous ne sommes pas gâtés pour notre première nuit, le vent se déchaîne et nous envoie des nuages de sable dans la tente.. On finit la nuit dans la voiture !



Le lendemain, nous partons explorer le parc: Vincent tombe amoureux des dunes de sable façonnées par les vents où nous croisons un petit fennec et un gros lézard.







Et Alice révise les couleurs de l'arc en ciel ondulant dans les canyons.





À notre grande surprise, nous tombons nez à nez avec le salar d'Atacama, renommé Badwater, qui se trouve ici à 86m sous le niveau de la mer.



Nos nuits en camping s'améliorent dans l'oasis de Furnace creek, mais la Death Valley n'a pas dit son dernier mot: les corbeaux virvoltent au-dessus de nos têtes et on entend le sifflement du vent dans les arbres.. De quoi nous donner quelques frissons dans le dos !

Le coffre de la voiture rempli de provisions, nous nous rendons au...


... Séquoia national Park, pour randonner au milieu des arbres millénaires de plusieurs mètres de diamètre !





On apprend l'histoire du parc, pourquoi les feux de forêt sont essentiels à la survie de l'espèce (pourquoi après un siècle de prévention des incendies, les rangers en déclenchent volontairement !) et comment les arbres y résistent. La brume qui nous entoure ajoute un peu de charme à la forêt, mais on est quand même très content quand le soleil se dévoile quelques minutes pour éclairer le Général Sherman, l'arbre le plus volumineux du monde (pas le plus large, malgré ses douze mètres de diamètre, ni le plus vieux de ses 2200 ans...).

En quittant les sentiers battus, la nature nous offre une biche et une sorte de marmotte, mais pas d'ours noir (ouf pour Alice, zut pour Vincent)...



Au camping, un petit barbecue pour nous réchauffer (on frôle les 0°).

Des maisons de toutes les couleurs sur des collines en bord de mer, des murs tagués et des gens qui parlent espagnol, ça vous dit quelque chose ? Non, nous n'avons pas fait 16h d'avion, 2 escales et 6 fuseaux horaires dans tous les sens pour revenir à Valparaiso !



Nous voilà à San Francisco, dans le quartier espagnol (la plupart des gens ne parlent vraiment pas anglais), la crazy town where you "wear some flowers in your hair".

Nous parcourons les rues quadrillées en visitant d'abord le centre et ses grands buildings (on commence à se sentir dans une ville américaine) puis le quartier chinois et enfin les quais où nous testons notre premier Burger.



C'est de là que nous partons le lendemain pour une balade à vélo. Première étape, le Golden Gate. Comme deux bons touristes, nous le prenons en photo sous toutes les coutures : de près, de loin, du dessus, du dessous, du sommet d'un fort, d'une rive et de l'autre... On y passe une bonne partie de la journée ! Le reste du temps, on flâne dans le Golden Gate Park, qui s'étend sur plusieurs kilomètres.

Avant de quitter San Francisco, nous allons visiter Alcatraz. C'est comme dans les films américains, mais on réalise un peu plus ce que ça signifie de finir sa vie ici.

Alice commence à en avoir marre de Vincent


Les habitants étaient plutôt bien lotis, mais la présence de la ville de San Francisco à seulement 2km était une torture pour les prisonniers enfermés sur l'île.