Le 19/07/16, 21:17
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Cette ville portuaire à côté de Sainte-Marie n’est heureusement pas dénuée d’intérêt
Nous passons une journée en pirogue sur le canal de Pangalane, un trois étoile du Routard qui nous a un peu déçus (il aurait fallu y passer plusieurs jours pour en profiter vraiment), mais la balade fut malgré tout très reposante.
Puis nous louons un scooter pour aller visiter un petit parc zoologique très bien aménagé où nous avons pu voir plusieurs espèces de lémuriens (saisies aux douanes, en réadaptation à la vie sauvage), quelques magnifiques caméléons et d’autres bestioles. Une jolie forêt d'arbres du voyageur entoure le parc.
Il est temps de retourner à Tana pour notre vol de retour. Sur la route, un camion accidenté nous bloque un petit moment. Il est tombé dans le ravin, laissant son container au milieu de la route. C’est triste, d’autant que c’est très fréquent... Nous passons notre dernière soirée en compagnie de Jean-Pierre et Olga.
Madagascar est un pays qui nous a beaucoup surpris. Nous avions une idée assez fausse des paysages que nous allions voir. Vantée pour sa faune et sa flore endémique et située sous les tropiques, nous pensions l’île beaucoup plus verte et peuplée d’animaux exotiques. Il y a bien les lémuriens et les baobabs, qui valent sans aucun doute le voyage, mais les autres populations endémiques doivent être réservées aux experts ou aux chanceux !
Quant à la végétation, l’île rouge porte bien son surnom ! Il n’y a plus beaucoup de forêts dans les zones que nous avons visitées et c’est la couleur rouge de la terre qui domine. Les paysages restent magnifiques donc pas de déception de ce côté-là !
Les rencontres avec la population ont été nombreuses, en particulier pendant notre mission à Majunga et dans les villages Zafimaniry, mais aussi avec les guides lors des excursions. Ils nous ont parlé assez librement de leur vie et plusieurs étaient très informés sur la vie politique. Sujet épineux où tout le monde est d’accord sur une chose : ils ne peuvent pas compter sur le gouvernement. Certains sont plus optimistes que d’autres, mais tous regorgent d’anecdotes plutôt déprimantes sur les agissements du gouvernement. La corruption est à tous les niveaux et nous en avons hélas été quelques fois témoins (heureusement jamais victime !). L’agent de police qui demande un montant plus élevé que l’amende qu’il s’apprête à donner (mais avec les lourdeurs administratives, il vaut mieux payer...), le taxi-brousse qui glisse un billet dans ses papiers à chaque contrôle de police, l’agent de douane qui demande, sans raison valable, un petit billet (bien sûr, c’est cadeau !)...
A plus haut niveau, ce sont les entreprises (chinoises ?) qui ne respectent pas leurs engagements et détruisent les routes en payant les salariés en-dessous du smic... Les élections jamais perdues par le président sortant (qui ne change qu’à force de manifestations)...
Nous passons une journée en pirogue sur le canal de Pangalane, un trois étoile du Routard qui nous a un peu déçus (il aurait fallu y passer plusieurs jours pour en profiter vraiment), mais la balade fut malgré tout très reposante.
Puis nous louons un scooter pour aller visiter un petit parc zoologique très bien aménagé où nous avons pu voir plusieurs espèces de lémuriens (saisies aux douanes, en réadaptation à la vie sauvage), quelques magnifiques caméléons et d’autres bestioles. Une jolie forêt d'arbres du voyageur entoure le parc.
Il est temps de retourner à Tana pour notre vol de retour. Sur la route, un camion accidenté nous bloque un petit moment. Il est tombé dans le ravin, laissant son container au milieu de la route. C’est triste, d’autant que c’est très fréquent... Nous passons notre dernière soirée en compagnie de Jean-Pierre et Olga.
Madagascar est un pays qui nous a beaucoup surpris. Nous avions une idée assez fausse des paysages que nous allions voir. Vantée pour sa faune et sa flore endémique et située sous les tropiques, nous pensions l’île beaucoup plus verte et peuplée d’animaux exotiques. Il y a bien les lémuriens et les baobabs, qui valent sans aucun doute le voyage, mais les autres populations endémiques doivent être réservées aux experts ou aux chanceux !
Quant à la végétation, l’île rouge porte bien son surnom ! Il n’y a plus beaucoup de forêts dans les zones que nous avons visitées et c’est la couleur rouge de la terre qui domine. Les paysages restent magnifiques donc pas de déception de ce côté-là !
Les rencontres avec la population ont été nombreuses, en particulier pendant notre mission à Majunga et dans les villages Zafimaniry, mais aussi avec les guides lors des excursions. Ils nous ont parlé assez librement de leur vie et plusieurs étaient très informés sur la vie politique. Sujet épineux où tout le monde est d’accord sur une chose : ils ne peuvent pas compter sur le gouvernement. Certains sont plus optimistes que d’autres, mais tous regorgent d’anecdotes plutôt déprimantes sur les agissements du gouvernement. La corruption est à tous les niveaux et nous en avons hélas été quelques fois témoins (heureusement jamais victime !). L’agent de police qui demande un montant plus élevé que l’amende qu’il s’apprête à donner (mais avec les lourdeurs administratives, il vaut mieux payer...), le taxi-brousse qui glisse un billet dans ses papiers à chaque contrôle de police, l’agent de douane qui demande, sans raison valable, un petit billet (bien sûr, c’est cadeau !)...
A plus haut niveau, ce sont les entreprises (chinoises ?) qui ne respectent pas leurs engagements et détruisent les routes en payant les salariés en-dessous du smic... Les élections jamais perdues par le président sortant (qui ne change qu’à force de manifestations)...