Le 05/04/11, 2:40
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Nous avons quitté Auckland à 15h35 le 10 février et sommes arrivés en Polynésie le 9 février à 22h30. Bizarre mais quand on voyage de Nouvelle Zélande jusqu’en Polynésie, il se passe un truc incroyable... on franchit la ligne de datation internationale. En Nouvelle Zélande, nous étions en avance sur l’Europe, tous les soirs le soleil partait vers vous. En Polynésie, nous sommes en retard sur l’Europe, cette fois c’est vous qui nous envoyez le soleil.
C’est ce qui a permis à Phileas Frog de gagner son pari dans le célèbre roman de Jules Verne. Mais pour nous aucune course, bien au contraire. Nous avons vécu deux fois la journée du 10 février et étions bien décidés à voir s’écouler lentement les jours suivants. Pour se faire et après une brève escale d’une journée à Papeete sur l’île de Tahiti, nous sommes partis vers l’île de Moorea, sa voisine.
C’est ce qui a permis à Phileas Frog de gagner son pari dans le célèbre roman de Jules Verne. Mais pour nous aucune course, bien au contraire. Nous avons vécu deux fois la journée du 10 février et étions bien décidés à voir s’écouler lentement les jours suivants. Pour se faire et après une brève escale d’une journée à Papeete sur l’île de Tahiti, nous sommes partis vers l’île de Moorea, sa voisine.
Petit conseil pratique à tous ceux qui veulent prendre le ferry, dîtes que vous êtes résident, vous paierez moins cher. Seulement 40 minutes de traversée (pendant lesquelles on a eu la chance d’observer des dauphins, on s’en lasse pas !) et on change de décor. Lagon, falaises abruptes, le contraste est grand avec la ville de Papeete. Nous étions logés au camping Nelson, sorte de repère pour voyageurs farfelus, on a adoré et on aurait aimé y rester plus longtemps.
Nous avons fait de belles rencontres et de belles soirées barbecue. Beaucoup de gens en vacances prolongées pour quelques semaines ou quelques mois parce qu’ils sont retraités ou ne travaillent pas toute l’année. Leur credo est « travailler moins pour profiter plus ». Certains s’arracheraient les cheveux.
Le lagon est magnifique et très vivant, des coraux, des poissons de toutes les couleurs, des anémones, des concombres de mer, des raies, des requins... On s’est fait un peu attaquer en snorkelling par un baliste, assez impressionnant mais rien de méchant.
Moorea est une île haute, nous avons donc passé une journée dans les terres pour aller voir plus de végétation... champs d’ananas, avocats, pamplemoussier, papaye, ramboutan... bref que des fruits de saison. En hauteur, on peut aussi admirer le lagon, vous verrez sur les photos. Baignade quotidienne obligatoire dès qu’on voit le lagon on ne peut pas résister.
Le lagon est magnifique et très vivant, des coraux, des poissons de toutes les couleurs, des anémones, des concombres de mer, des raies, des requins... On s’est fait un peu attaquer en snorkelling par un baliste, assez impressionnant mais rien de méchant.
Moorea est une île haute, nous avons donc passé une journée dans les terres pour aller voir plus de végétation... champs d’ananas, avocats, pamplemoussier, papaye, ramboutan... bref que des fruits de saison. En hauteur, on peut aussi admirer le lagon, vous verrez sur les photos. Baignade quotidienne obligatoire dès qu’on voit le lagon on ne peut pas résister.
L’eau est à 28° et la température extérieure varie entre 30 et 35. Signe que l’on s’est très vite adapté, à chaque fois que l’on rencontrait des locaux (parfois même des touristes), ils nous demandaient « vous êtes de Papeete ? ». Eh bien non « de Picardie » !
Après avoir passé une semaine à Moorea, nous sommes allés sur l’atoll de Rangiroa. Là c’est plus pareil tout est très plat, l’océan d’un côté et le lagon de l’autre. Pas de terre ni de caillou, juste du sable de corail et des coraux. La vue aérienne est assez spectaculaire.
Nous avons fait une belle ballade à vélo pendant laquelle on s’est baigné forcément, on en a aussi profité pour apprendre à pêcher avec des enfants (fil de nylon et hameçon, il faut avoir l’œil !) Nous avons également plongé. On a pu voir encore d’autres poissons, notamment des requins. Ben a passé son niveau 1 pour être plus autonome. Il a nagé avec des dauphins et pas que... murène, grand requin aileron blanc, requin gris, poisson trompette, napoléon, barracuda, perroquet à bosse, zande, turbo tropical, baliste à tête jaune, bécune... En seulement quelques jours son carnet de plongeur est déjà bien rempli ! Il était entouré de spécialistes de la photo sous marine. Super matos évidemment donc il en a profité pour parfaire ses connaissances.
On serait bien resté plus longtemps en Polynésie mais il était difficile de déplacer notre vol. Un seul vol par semaine pour l’île de Pâques et les prochains étaient complets. De plus, à Moorea nous avons rencontré un couple de pascuans possédant un camping. Avant de se quitter, on s’était donné rdv à l’aéroport car nous étions sur le même vol et on n’avait pas envie de leur faire faux bond. La suite de l’histoire nous a montré que nous avions raison car une rencontre en entraîne toujours une autre.
On serait bien resté plus longtemps en Polynésie mais il était difficile de déplacer notre vol. Un seul vol par semaine pour l’île de Pâques et les prochains étaient complets. De plus, à Moorea nous avons rencontré un couple de pascuans possédant un camping. Avant de se quitter, on s’était donné rdv à l’aéroport car nous étions sur le même vol et on n’avait pas envie de leur faire faux bond. La suite de l’histoire nous a montré que nous avions raison car une rencontre en entraîne toujours une autre.