Le 27/05/11, 3:05
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Sur les coups de 10h*, lors d’une sieste matinale au bord du lagon de Moorea, -hé oui on se lève tôt en Polynésie, désolés de décevoir les adeptes de la grasse mat’- nous nous sommes réveillé avec une sensation plutôt étrange, nous venons de faire tous les deux le même rêve...
Nous faisons la connaissance d’un homme grand, baraqué qui parle un peu français avec un accent étrange. Il est en voyage lui aussi. C’est un pascuan, il porte un t-shirt « Rapa Nui ». Il joue du yukulélé. Il nous propose de venir dans son camping à l’île de Pâques.
En fait, nous étions tous deux dans un état de « demi-sommeil », celui où l’on ne souvient plus très bien ce qui est réel ou non. Suivi d’un sentiment étrange qui vous pousse à vous demander « j’ai rêvé ou pas ? »
Ce grand monsieur baraqué à l’accent étrange n’était pas un rêve. C’était Benjamin, l’heureux propriétaire d’un camping dans le jardin de sa maison, joueur de yukulélé, fervent défenseur de l’identité Rapa Nui, de culture pascuan et non chilienne, sans pour autant être du côté des indépendantistes (une trentaine de personnes selon nos sources) parce que « franchement, t’as vu comment ça se passe à Tahiti ? les Français c’est n’importe quoi, ici c’est pas pareil mes enfants à l’école c’est Rapa Nui c’est pas Chili ».
Petite parenthèse polynésienne, c’est vrai que si là-bas aussi, on leur fait le coup de « nos ancêtres les Gaulois »...
Et puis en ces temps d’actualité nucléaire pour le moins chargée, on en profite pour rappeler que c’est en Polynésie que la France s’est fait la main. Pas d’histoire de bombes entre le Chili et Rapa Nui.
Bon bref, faudrait qu’on arrête les digressions. Mais, faut pas nous en vouloir, c’est qu’on aurait tellement de choses à raconter.
Benjamin était en vacances avec sa femme Jeni. Pourquoi en Polynésie ? Parce qu’il y a quelques années, deux de leurs amis sont venus s’y installer et qu’après avoir vu leurs photos, la Polynésie, c’était un peu le rêve de Jeni.
Lors d’une soirée barbecue bien arrosée au Pisco, nous nous sommes rendu compte que nous étions dans le même avion direction Rapa Nui, rdv fut donc pris à l’aéroport.
Courte nuit dans l’avion et nouveau sketch d’Aurélie. Peu après le décollage, elle voit un homme en uniforme de pilote s’allonger en 1ère pour dormir. Intriguée, elle demande à Fernando, le steward, le pourquoi du comment : « Mais pourquoi le pilote vient dormir en 1ère? Il n’est pas censé travailler ? ». Ce dernier lui répond : « Ne vous inquiétez pas il y a le pilote automatique... non je plaisante il y a tout simplement 3 pilotes». On a frôlé le scandale.
En arrivant sur l’île, nous avons tout d’abord partagé un bon repas avec la famille de Benjamin et Jeni. L’occasion pour nous de rencontrer leurs deux enfants et leurs parents.
Notre ami Benjamin (ne l’appelez surtout pas Ben il n’aime pas qu’on l’appelle comme ça car ça fait trop américain !) a tenu à nous accompagner faire quelques courses, parce qu’il était hors de question que nous fassions nos courses dans les « épiceries pour touristes ». C’est ainsi que nous avons découvert le « supermarché » où l’on vend du carrelage, des portes en bois, de la peinture, des chaine hifi, de la bouffe... On se croirait chez Brico Dépôt sauf que la nourriture se trouve derrière une vitrine à côté de la caisse, et pour la viande bah faut aller directement dans la chambre froide... Très drôle.
Tout ça pour vous dire qu’on a partagé un peu leur quotidien, entre les courses, les repas, les cours de danse rapa nui dans les bars locaux (on n’a pas la vidéo mais je vous jure qu’on s’est bien défendu), les apéros au camping, les barbecues polynésiens, et bien sûr les visites de sites historiques exceptionnels.
Nous faisons la connaissance d’un homme grand, baraqué qui parle un peu français avec un accent étrange. Il est en voyage lui aussi. C’est un pascuan, il porte un t-shirt « Rapa Nui ». Il joue du yukulélé. Il nous propose de venir dans son camping à l’île de Pâques.
En fait, nous étions tous deux dans un état de « demi-sommeil », celui où l’on ne souvient plus très bien ce qui est réel ou non. Suivi d’un sentiment étrange qui vous pousse à vous demander « j’ai rêvé ou pas ? »
Ce grand monsieur baraqué à l’accent étrange n’était pas un rêve. C’était Benjamin, l’heureux propriétaire d’un camping dans le jardin de sa maison, joueur de yukulélé, fervent défenseur de l’identité Rapa Nui, de culture pascuan et non chilienne, sans pour autant être du côté des indépendantistes (une trentaine de personnes selon nos sources) parce que « franchement, t’as vu comment ça se passe à Tahiti ? les Français c’est n’importe quoi, ici c’est pas pareil mes enfants à l’école c’est Rapa Nui c’est pas Chili ».
Petite parenthèse polynésienne, c’est vrai que si là-bas aussi, on leur fait le coup de « nos ancêtres les Gaulois »...
Et puis en ces temps d’actualité nucléaire pour le moins chargée, on en profite pour rappeler que c’est en Polynésie que la France s’est fait la main. Pas d’histoire de bombes entre le Chili et Rapa Nui.
Bon bref, faudrait qu’on arrête les digressions. Mais, faut pas nous en vouloir, c’est qu’on aurait tellement de choses à raconter.
Benjamin était en vacances avec sa femme Jeni. Pourquoi en Polynésie ? Parce qu’il y a quelques années, deux de leurs amis sont venus s’y installer et qu’après avoir vu leurs photos, la Polynésie, c’était un peu le rêve de Jeni.
Lors d’une soirée barbecue bien arrosée au Pisco, nous nous sommes rendu compte que nous étions dans le même avion direction Rapa Nui, rdv fut donc pris à l’aéroport.
Courte nuit dans l’avion et nouveau sketch d’Aurélie. Peu après le décollage, elle voit un homme en uniforme de pilote s’allonger en 1ère pour dormir. Intriguée, elle demande à Fernando, le steward, le pourquoi du comment : « Mais pourquoi le pilote vient dormir en 1ère? Il n’est pas censé travailler ? ». Ce dernier lui répond : « Ne vous inquiétez pas il y a le pilote automatique... non je plaisante il y a tout simplement 3 pilotes». On a frôlé le scandale.
En arrivant sur l’île, nous avons tout d’abord partagé un bon repas avec la famille de Benjamin et Jeni. L’occasion pour nous de rencontrer leurs deux enfants et leurs parents.
Notre ami Benjamin (ne l’appelez surtout pas Ben il n’aime pas qu’on l’appelle comme ça car ça fait trop américain !) a tenu à nous accompagner faire quelques courses, parce qu’il était hors de question que nous fassions nos courses dans les « épiceries pour touristes ». C’est ainsi que nous avons découvert le « supermarché » où l’on vend du carrelage, des portes en bois, de la peinture, des chaine hifi, de la bouffe... On se croirait chez Brico Dépôt sauf que la nourriture se trouve derrière une vitrine à côté de la caisse, et pour la viande bah faut aller directement dans la chambre froide... Très drôle.
Tout ça pour vous dire qu’on a partagé un peu leur quotidien, entre les courses, les repas, les cours de danse rapa nui dans les bars locaux (on n’a pas la vidéo mais je vous jure qu’on s’est bien défendu), les apéros au camping, les barbecues polynésiens, et bien sûr les visites de sites historiques exceptionnels.
Nous avons profité à fond de notre passage trop court sur cette île pour le moins mystérieuse et chargée d’histoire, de purs moments de bonheur et de découverte.
Nous serions bien restés plus longtemps, mais aucun changement de vol possible avant 3 semaines donc on s’est envolé vers le continent sud américain et la ville de Santiago, des étoiles plein les yeux...
Allo Soledad?