So Vince On Tour

Voici quelques chiffres résumant notre voyage au Cambodge.

-24 jours (21/09-14/10)
-25-40 degrés
-80% d'humidité
-6 bus
-1 minibus entre Sihanoukville et Kampot. Une arnaque. Tous entassés, sacs sous les pieds, pour un prix exorbitant.
-1 bateau (et un de trop dira Vincent)
-quelques tuktuk
-un certain nombre de motodop
-3 vélos
-9 guesthouses
-1 hôtel
-60ml d'antimoustique DEET 50 (n'ayant pas empêché une nombre incalculable de piqûres!)
-20g de caladryl* sur toutes les piqûres
-3 hamburgers (énoooorme)
-0 KFC
-une bonne bière quand le tps le permettait (à noter que la beerlao est meilleure que la Angkorbeer)
-de nombreuses espèces animales :
-insectes: indénombrables
-chats: pas aussi beaux que notre Myosis
-chiens: par bandes
-vaches: non pas par troupeaux mais plutôt isolées
-poule(t)s et coqs: maigrichons
-papillons: géants
-mille-pattes: monstrueusement grands
-libellules: de toutes les couleurs
-escargots: 5x comme chez nous
-singes: sauvages
-éléphants: touristiques
-grenouilles: voyantes
-chauves-souris: volantes
-étoile de mer: perdue sur la plage
-poissons: tournoyant autour de nous
-crabes: délicieusement bons
-méduses: qu'on aurait préféré ne pas voir
-lézards: partout, surtout près des lampes
-très nombreuses découvertes culinaires dont certaines un peu piquantes
-1 nombre incalculable de sourires d'enfants et de 'hello'

12-14/10

Dernier passage par la capitale avant le Vietnam.
La ville commence à nous plaire. On s'y sent de mieux en mieux. Il faut dire qu'il y fait nettement moins chaud qu'à notre arrivée il y a trois semaines.

Nous avons visité le Choeung Ek et le S-21 (Tuol Sleng).
Ce dernier était une école avant l'arrivée des khmers rouges. Ceux-ci l'ont transformée en une prison de haute sécurité qui deviendra vite le plus grand centre de torture du pays.
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Entre 75 et 78, plus de 17000 détenus du S-21 ont été massacrés au camp de Choeung Ek.
Les khmers rouges étant très méticuleux, il existe de vrais témoignages de leurs atrocités notamment grâce à des photos des gens prises avant et après torture.
La barbarie dont ils faisaient preuve est incroyable. Ils ont organisé un vrai génocide... contre leur propre peuple!
Après avoir séparé les familles, ils torturaient et tuaient tous les cultivés et gens importants. De nombreux hauts fonctionnaires, médecins, avocats, professeurs, etc ont péri. Les plus âgés étaient tués également. Le but était de transformer la population en moutons qui suivraient les ordres des dirigeants sans protester et qui travailleraient sans relâche.
A Choeung Ek, on a pu voir les fosses dans lesquelles les cadavres étaient entassé. Ils étaient ligotés et matraqués à mort (les munitions étant trop précieuses). Les bébés et enfants étaient tenus par les pieds et leur tête fracassée contre un arbre...
De la barbarie pure et simple et incompréhensible! Finalement les khmers rouges s'entretuaient entre eux! Des générations de bourreaux se sont ensuite fait massacrer par leurs successeurs...

Un dernier séjour à Phnom Penh riche en émotions!

Nb: nous avons résidé à la ok guesthouse. La meilleure qu'on ait fait à PP. Plein de routards avec qui bavarder dont bon nombre de francophones.[img

6-12/10

L'arrivée à Siem Reap est aussi cahotique que celle à Battambang, la pluie en moins.
Tous les touristes viennent dans cette ville de 800000 habitants pour visiter les temples. Et 99% le font en tuktuk vu que les temples sont séparés de plusieurs kilomètres (voire plusieurs dizaines si on prend les plus reculés), et qu'il est interdit aux touristes de louer des motos.
A l'arrivée, chaque chauffeur de tuktuk espère donc que tu lui donneras un job... Et c'est bien légitime!
Malheureusement pour eux, cette fois encore, on avait d'autres plans.

Siem Reap est jolie, paisible, agréable. Le centre ville est petit et on en fait facilement le tour à pied.
Évidemment, le tourisme est la principale resource de la ville qui contient des centaines d'hôtels, de guesthouses, de restaurants, etc.

Nous avons posé nos valises dans la Happy Guesthouse. Elle est peu chère, confortable, dans une ruelle toute tranquille. Le personnel est cependant parfois un peu distrait.

Nous avons choisi de visiter les temples en vélo et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, c'est nettement moins cher (et tout le monde sait qu'on est radin ), mais surtout, ça offre une liberté qu'aucun autre moyen de locomotion ne peut proposer. Tous les touristes suivent à peu près le même itinéraire et se retrouvent en même temps dans les principaux temples. Nous avions envie de les avoir pour nous et seul le vélo nous le permettait!

Nous avons opté pour une visite en une journée des principaux temples. Le billet acheté à 16h45 permet d'entrer sur le site le jour même et le lendemain. Nous avons choisi cette formule pour déjà faire un premier temple et admirer un coucher de soleil.

La visite fut magique, la journée magnifique! C'est grandiose!
Des dizaines de temples gigantesques remplis de gravures et de détails,... représentant la fusion parfaite de l'ambition créatrice des dieux-rois et de leur dévotion spirituelle.
Les temples ont été construits entre 802 et 1432, époque où l'empire khmer était une grande puissance du Sud-Est asiatique. Chaque dieu-roi a voulu faire mieux que le précédent, en faisant faire des temples de plus en plus grands.

Notre périple dans les temples en chiffres:
-lever à 4h
-retour à 19h
-14h30 de visite
-65km à vélo (80 si on compte la veille)
-une dizaine de km à pied
-des centaines de marches grimpées
-11 temples visités en détail dont le plus grand : Angkor Vat
-des litres de perspiration
-quasi 4l d'eau par personne
-2 cannettes de fanta
-1 paquet de 'petits écoliers de LU' pour petit déjeuner devant le lever de soleil

-1 paquet de cacahuètes devant le coucher de soleil

Liste des temples visités et ordre pour éviter la foule (ceci implique quelques retours en arrière et quelques détours) :
Premier jour soir :
-Phnom Bakheng



Deuxième jour :
Avant midi :
-Sra Srang

-Angkor Vat

-Preah Khan


-Preah Neak Pean


Après midi :
-Angkor Thom (Baphuon, Phimeakanas et enceinte royale, terrasse du roi lépreux, terrasse des éléphants, Bayon)



-Ta Prohm


-Pre Rup



De retour de cette journée extraordinaire, nous avons englouti un hamburger bien mérité avant de sombré dans un sommeil profond.

Le lendemain, on a eu droit à une bonne séance de massage à l'huile, nettement plus agréable et relaxant qu'un massage khmer! (Grande pensée aux Doc de la S31, merci!)

On reste encore deux jours sur Siem Reap histoire de passer du temps à ne rien faire... Juste lire, se promener, trier nos photos, faire du shopping, manger des glaces, boire un cocktail pour fêter les noces de coton de Greg&Vi (Félicitations les amis, on pense bien a vous et merci pour le verre et pour la gourmandise!), etc.



On a même vu un spectacle de marionnettes et de danse.

Ensuite, on repart sur Phnom Penh avant le Vietnam.

6/10

Pour relier Battambang à Siem Reap, Sophie a eu la très bonne idée de proposer le voyage en bateau, décrit comme étant le plus beau parcours fluvial du pays.
Nous allions donc être victime de notre première arnaque locale.

Nous avons acheté les billets au port, pensant qu'ils seraient moins chers et en fin de compte, nous les avons payés quatre dollars plus chers que certains dans leur guesthouse.

Après un lever à 5h45, nous arrivons au port et découvrons un vieux bateau ne ressemblant en rien à celui de la photo.
Nous nous retrouvons entassés avec une quinzaine d'autres touristes et une quinzaine de cambodgiens accompagnés de nombreux sacs de riz et autres caisses de nourriture prenant un bon tiers du bateau.




A ce moment, on rit jaune, sachant qu'on est parti pour une durée estimée à six heures.

Le début du voyage ne se passe pas trop mal : une partie des touristes monte sur le toit ce qui nous donne un peu plus d'aise et les paysages sont magnifiques. Nous croisons de nombreux villages flottants.
Un seul bémol, le bateau n'avance pas très vite.





Après deux heures de trajet, Vincent commence à en avoir marre (il faut dire qu'il n'aime pas trop le bateau et qu'il était un peu stressé).

Une heure après, on fait une petite pause pour manger un bout sur une maison flottante (et faire un petit pipi dans des toilettes rudimentaires : quatres murs, deux planches au sol pour mettre ses pieds et un trou entre les planches laissant voir l'eau du fleuve).



A ce moment, Vincent demande au 'capitaine' du bateau, qui ne devait pas avoir 20 ans, le temps restant et oh, surprise, on ajoute déjà 1h!

Vers 11h30, soit après 4h de route, les premiers ennuis commencent : le moteur fait des siennes! Apparemment, il s'agit d'un problème de courroie.
Vincent fulminait. Il se voyait déjà passer la nuit sur ce put*** de bateau au milieu de nulle part!!
Le temps de résoudre le souci et de redémarrer, on avait encore perdu une heure.

Finalement, Sophie a reussi a rassurer Vincent qui a pu profiter des magnifiques paysages qui s'offraient à lui.






Le voyage aura finalement duré 8h30. Beaucoup trop long pour Vincent qui n'en gardera qu'un souvenir mitigé, dommage.

Pour couronner l'arnaque, le tuktuk -compris dans le prix du bateau- qui devait nous attendre pour nous conduire à la guesthouse n'est jamais arrivé et nous avons dû débourser 4$ de plus pour ce trajet.

A posteriori, ce fut quand même une chouette experience -dixit Vincent-.

4-5/10

Comme prévu, on quitte Phnom Penh en bus pour Battambang où on arrive enfin après plus de 6h de route et deux pauses pipi&miam.

La ville compte environ 150000 habitants dont bcp vivent dans la périphérie. Toujours pas d'immeuble ni de bâtiment dépassant trois étages.
Le centre ville s'étend sur plus ou moins 1km de diamètre. Il comprend plusieurs écoles primaires et secondaires dont une de français.

Il n'y a quasi pas de guesthouse donc nous avons dormi dans notre premier hôtel. En Belgique, ça serait un Hôtel**. Tout ça pour 6$!

L'arrivée a été assez cahotique. Pour ne pas changer, il pleuvait. A notre sortie du bus, des dizaines de chauffeurs de tuktuk nous attendaient et nous ont sauté dessus avant même qu'on ne récupère nos bagages. Comme on était les seuls touristes dans le bus, on n'a pas pu les partager avec d'autres...
En fait, les activités touristiques sont en périphérie de la ville et tous les chauffeurs veulent devenir notre guide d'un jour pour les visites...
Pas de bol pour eux, on avait d'autres plans.

A part ces quelques chauffeurs, les gens sont accueillants ici. Tous les enfants crient 'hello' et font des signes de mains. Les gens sont prêts à t'aider et bcp parlent très bien anglais et certains même français, sans doute grâce à l'école de français!

Nous avons commencé la journée par des cours de cuisine. En route vers le marché pour faire les courses avec notre chef.






Ensuite, nous avons cuisiné trois plats locaux que nous avons mangé : un poisson Amok,

un bœuf Luk Lak

et une soupe de poulet à la citronnelle et au basilic frais.

Un régal! Mais trois plats entre 10h et 12h, c'est beaucoup. Heureusement qu'on n'avait pas déjeuné!

Après ce festin, nous avons loué une moto (une semi-automatique cette fois, pas simplement un scooter ) et nous sommes partis voir un des temples, le Vat Ek Phnom. Il date du XIe siècle et est en bonne partie effondré.


Sur la route vers ce temple, nous avons pu croiser une ancienne usine d'embouteillage Pepsi. Elle date de 1960 et a été brutalement fermée en 1975, a l'arrivée des khmers rouges. Elle est maintenant squattée mais il reste encore de nombreuses bouteilles vides et toutes poussièreuses!


On est aussi passé par le village de Pheam Ek, spécialisé dans la fabrication du papier de riz qui entoure les rouleaux de printemps. Nous avons vu ces fines pâtes de riz disposées sur des cadres en bambou et séchant au soleil. Le fruit de ce fastidieux travail est maigre puisque 100 feuilles de riz rapportent seulement 2500 riels soit 0,5€!

Le soir, nous avons mangé à la white rose. C'est un petit resto très typique avec une carte variée à des prix tous petits, fréquenté par autant de touristes que d'autochtones.

Après ce nouveau festin, en route vers nos lits car demain, on se lève tôt pour relier en bateau Battambang à Siem Reap, ville de départ des visites des temples d'Angkor.

Nous voulions illustrer nos posts sur le blog avec quelques photos et aussi ajouter plein de nouvelles photos mais ce site plante...
Dommage car bcp de perte de temps pour nous et pas de photos pour vous...
On retente plus tard...

29/9-3/10

Nous sommes arrivés à Kep, petite ville côtière de 4500 habitants, en début d'après midi sous une pluie battante -il faut croire qu'à chaque changement de ville c'est normal de se faire accueillir par une drache.

On est descendu à la Guesthouse Botanica, tenue par des flamands.



Une fois la pluie passée, on a enfourché un vélo pour nous ballader dans cette ancienne station balnéaire fondée en 1908 pour accueillir l'élite de la société coloniale française. Les riches cambodgiens ont perpétué le haut standing de cette ville où sports nautiques et jeux étaient les maîtres mots.
Les khmers rouges, communistes extrêmes, ont toujours eu une aversion contre cette ville et, lorqu'ils ont pris le pouvoir fin des années 70 et lancé une guerre civile, ont tout anéanti.
Il y a de nombreuses villas que l'on imaginait jadis somptueuses réduites à des carcasses noircies par l'humidité, totalement pillées, envahies par la végétation et, pour certaines, squattées... C'est un spectacle interpelant.

Actuellement, la ville se reprend tout doucement. Il y a bcp de pêcheurs. Et les familles aisées de Phnom Penh y viennent volontier le weekend.

En plus des villas en ruine, un autre héritage laissé par les français c'est le Jeu de Boules. Il y a en effet des terrains de pétanque un peu partout... C'est marrant.

Le soir, arrêt sur le marché aux crabes. Nous y avons goûté le crabe au poivre vert. Un pur régal. Des bêtes arrivant quasi de l'océan à notre assiette dans une sauce au poivre vert de Kampot... Un vrai délice... On en a encore l'eau à la bouche!


Le lendemain, en route vers Koh Tonsay (l'île du lapin).Nous avons fait la traversée à bord d'une espèce de barque de +\- 8 mètres de long et ce pendant 25 minutes! L'île est un endroit paradisiaque... Des plages vièrges, quasi pas de touriste, des palmiers, et l'eau du golfe de Thaïlande avoisinant les trente degrés... Le pied!


On y est resté une nuit dans un bungalow -certes très rudimentaire- à quelques mètres des vagues. Quel agréable réveil le lendemain!


On a tenté le tour de l'île où vivent quelques pêcheurs dans des maisons précaires mais la végétation a envahi le chemin et nous n'étions pas équipé pour un safari dans la jungle!

Il y a fort à parier que d'ici une dizaine d'année tant Kep que Koh Tonsay seront envahis par les hôtels de luxe... Elles perdront leur cachet...

Le 2/10, nous avons loué un scooter pour nous promener dans les alentours. Vincent nous a conduit durant une centaine de kilomètres à travers les champs de riz et les petits villages.
On a vu des plantations du fameux poivre de Kampot. Pour le moment il est jeune, vert et très doux. Vers février, il est à maturité. Certains grains, sur le même arbre, sont rouges et certains sont jaunes. Ces derniers, une fois récoltés, sont sèchés au soleil durant une semaine et deviennent noirs. Les grains rouges sont bien nettoyés et certains d'entre eux sont ensuite évidés pour faire sortir le grain blanc. On a ainsi toutes les sortes de poivre de Kampot.


On a aussi -enfin- testé les massages khmers. C'est comment dire... Atroce! Super douloureux, aucune douceur... Et ce pendant une heure! On a testé mais on est d'accord tous les deux pour dire que ça sera la seule fois! Vive le bon vieux massage à l'huile!

Pour notre dernier souper à Kep, on est retourné manger... Du crabe au poivre vert! Ben oui, on n'en mangera plus jamais alors pourquoi se priver?

Après Kep, en route vers Phnom Penh avant Battambang. On n'avait pas envie de faire 10h de bus d'un coup donc on coupe en 2.

A Phnom Penh, notre principal moyen de transport à part nos pieds était le Tuk-tuk, sorte de moto tirant une nacelle décorée de façon kitch et pouvant a priori transporter quatre personnes.


Je dis a priori car les cambodgiens sont étonnants de par leur manière de caser toujours plus de choses ou gens sur des petites surfaces. On a par exemple croisé à Phnom Penh une moto transportant au minimum 7 télés ou une autre avec une machine à laver ou encore une à Kampot transportant six cochons! On a même vu un scooter transportant six personnes! Toute une famille! Il est temps d'être sûr de sa conduite!


A Sihanoukville, nous avons testé le Moto-dop. Il s'agit tout simplement d'un scooter dont le conducteur charge deux personnes derrière lui. Nous nous balladons donc à trois sur un seul scooter et ce pour la moitié du prix du tuk-tuk. En gros, tout le monde peut s'improviser chauffeur de moto-dop et te charger à tout moment!

A Kep, la guesthouse choisie étant à 2km de la plage et louant gratuitement des vélos, nous avons usé d'huile de jambe pour nous déplacer. C'est très agréable comme moyen de locomotion, surtout dans cette ville ou toutes les choses à faire sont 'très' loin les unes des autres. Le seul problème c'est l'absence de phare... Et comme le soleil se couche tôt, ça peut être embêtant. Heureusement que nous sommes équipés de lampes!

Pour les voyages entre deux villes, nous utilisons le bus. C'est en fait plutôt un car qui nous transporte et on a droit a une tele avec karaoke local... Que du bonheur!

Après la station balnéaire de Sihanoukville et ses 155000 habitants, en route vers la petite ville tranquille de Kampot et ses 30000 habitants. Nous y posons nos valises ce 27/9.
Juste à notre arrivée, quelques minutes avant la sortie du bus, nous sommes accueillis par une drache comme on en n'a jamais en Belgique. On est arrivé à la guesthouse trempé jusqu'aux os! Sur la route, les 'égouts' ne suivaient pas et on marchait en fait dans 5-6 parfois 15cm d'eau! La cape de pluie a bien servi!

Arrivé à la Blissful guesthouse, on a eu la dernière chambre! Heureusement car nous n'avions pas vraiment envie de repartir en quête d'une autre chambre...

Les bagages à peine déposés, nous avons sympathisé avec deux Allemands et programmé de faire ensemble la visite des alentours dès le lendemain, en espérant un peu plus de périodes sèches.

Le lendemain, après un milkshake cacahuètes-bananes, spécialité cambodgienne, et une bonne tartine de confiture, nous avons trouvé un Tuk-tuk qui accepte de nous conduire la journée pour pas trop cher (12$ à partager en 4).

Première étape : les grottes de Phnom Chhnock.
Après une bonne demi heure de zigzag entre les flaques sur un chemin de terre rouge à travers les campagnes, nous sommes arrivés aux grottes. Là, cinq enfants nous attendaient pour nous servir de guide. Ils parlaient un bon anglais et même un peu de français.
On a pu voir l'éléphant blanc formé par les stalactites et un temple datant du VII siècle et bien conservé par la grotte.



Sur la route de Kampot à la grotte, nous avons croisé bons nombres de champs de riz entourés de sorte de fermettes sur pilotis. Les gens vivant dans ces campagnes ont tous leurs vaches, cochons et poulets courant partout... On peut se rendre compte du dur travail de ces paysans. Nous avons entendu dire que les femmes travaillent environ 16h par jour alors que pendant ce temps les hommes font la sieste sur un hamac pendu à l'ombre de deux arbres...
La culture du riz est fort dépendante de la pluie. S'il ne pleut pas assez, la croissance du riz est mauvaise. Voilà pourquoi ils sont contents ici quand on a droit à une belle drache



Après les grottes, petite pause dans un 'resto' local pour dîner. On a mangé toutes sortes de bonnes petites choses pas trop piquantes avec plein de saveurs, de la citronnelle aux tomates fraiches vertes en passant par des petites crevettes dans une sauce indescriptible mais délicieuse.
Comme dessert on a eu droit à des espèces de cigarettes russes à base de riz, de sucre de palme et de sésame... Un délice! J'en ai d'ailleurs retrouvé le lendemain sur le marché et je me suis empressée de les acheter.

L'estomac bien rempli, nous avons repris le Tuk-tuk vers Tek Chhouu.
Il s'agit de sorte de rapides sur une rivière dont nous n'avons vu qu'une minime partie car la route pour s'y rendre était, d'après notre chauffeur, fermée par des chinois. Un peu frustré, nous avons quand même profité de la rivière pour nous baigner un peu et nager contre le courant avant de rentrer à la guesthouse.


Nous avons fait le tour de la ville à pieds et constaté que la place est ici aussi un lieu de rassemblement. Il y avait encore une séance de gymnastique de groupe ouverte à tous!

On est allé souper avec Suzanne et Tom, les deux Allemands et avec Toon, un autre belge. Ce dernier nous a fait testé les desserts locaux, sortes de gelées à différents gouts avec de la glace et une sorte de crème anglaise. Il fallait tester mais on n'y goûtera plus...

Voilà notre première journée bien chargée qui se termine. Demain, en route pour Kep et son île du Lapin.

Nous sommes finalement resté quatre jours à Sihanoukville et les mots d'ordre ont été 'détente et farniente'.

En effet, à part profiter de la plage et lire ou jouer au billard en attendant que la pluie passe, on n'a pas fait grand chose...
On aurait bien poussé le vice jusqu'à se faire masser en sirotant un bon cocktail mais les coups de soleil nous en ont empêché...

La journée, les plages de Sihanoukville sont bondées de transats où il fait bon de prendre le soleil ou de se reposer à l'ombre d'un parasol. Vers 16h30, parfois 17h30, les transats sont remplacés par des fauteuils confortables et l'happy hour commence.
Il y a des 'happy hour' partout et en fait ce sont plutôt des happy hourS puisqu'elles durent au moins quatre heures! Les bières y sont à 0,5$ et il y a aussi différents cocktails pour 1,5$. C'est l'occasion de s'affaler dans un fauteuil et de regarder le coucher de soleil les pieds quasi dans l'eau tiède de la mer. Le soleil se couche en effet aux alentours de 18h.
A ce moment, les barbecues sortent et on peut déguster des succulents fruits de mer ou poissons fraichement pêchés, accompagnés d'une bonne salade et de riz collant ou patates.

Un petit mot sur les locaux, que nous n'avons vraiment fréquenté qu'à la plage. Il semble que tout le monde travaille de l'aube à la nuit, du plus jeune au plus vieux. Les enfants vont à l'école le matin puis vendent des bracelets sur la plage. Les femmes cuisinent, certaines vendent des massages et parfois plus... Les hommes conduisent les tuktuk et sont souvent sur des chantiers. Il y a plein de nouveaux bâtiments, sûrement futurs guesthouse ou hôtel, en construction.
Il y a aussi pas mal de mendiants et nous avons été frappés, lors d'une de nos promenades, par le contraste entre un bel hôtel**** et le bidon ville situé juste derrière...
Sihanoukville est une ville de 155000 habitants environ et ceux que nous avons cotoyé près des plages ne sont évidemment qu'une petite partie...

Ils vont aussi à la plage mais à l'écart des parties touristiques. Le weekend passé à Sihanoukville était un weekend de trois jours pour les autochtones, ils étaient donc assez nombreux -la plupart sûrement venu de Phnom Penh- a profiter de l'eau transparente. Les enfants se baignent nus et les plus grands et adultes ont tous short et t-shirt... Aucun maillot de bain! Et quand ils sortent de l'eau, ils restent dans leur tenue toute mouillée pour reprendre la route!

Quelques photos en plus sur : http://picasaweb.google.com/110249765413012145335

Apres 48h dans une capitale trop chaude et trop bruyante, surtout avec la fatigue liee au decalage horaire, nous avons mis le cap vers Sihanoukville, 'la' station balneaire du sud du Cambodge.

Nous dormons dans un chouette bungalow entoure de bananiers dans une guesthouse tenue par 4 anglais (des vieux 68ards).

On se sent enfin en vacances : du soleil (entrecoupe de quelques orages, c'est qd même la mousson!), une belle plage de sable fin, de l'eau bleue et transparante avoisinant les 30 degres, des transats, des cocktails, ...
Le point negatif de cette station touristique, c'est le harcellement constant. Pas cinq minutes sans qu'on ne vienne nous vendre bracelets, massages, pedicure ou autre nourriture... C'est vite fatigant!

En parlant de nourriture, nous avons deja gouté quelques spécialités locales : le poulet ou le poisson á la facon Amok ou Luh Lak servi avec du délicieux riz, les soupes de nouilles, les nombreux fruits tels les mangues, la moix de coco, le pitaya, l'ananas, les petites babanes, etc... le tout accompagné d'une bonne biere Angkor!
Malgré toutes ces découvertes culinaires, aucun souci intestinal n'est a déplorer! Nous avons pourtant mangé du tres piquant alors qu'il était renseigné 'sweet chili'sur le menu

Le mode de transport local, c'est la moto. Il y en a plein partout. Elles roulent dans tous les sens sans tenir des feux (pourtant existants). Traverser la route est parfois tres périlleux. Heureusement qu'ils ne savent pas rouler tres vite!

Nous avons bien profité de la plage jeudi apres midi et vendredi et il y avait bcp de soleil. Aujourd'hui, nous avions prévu la visite du centre-ville et il pleut. On s'est donc rabattu sur le marché couvert aux milles senteurs (poissons et fruits de mer en tous genres sur des étals non couverts et non réfrigérés, fruits, épices, légumes, sucreries...) et couleurs (bijoux, chaussures et tenues a brillants -Vincent y a d'ailleurs trouvé de magnifiques tongues-, ...)

Apres une heure et demie de telechargement des photos de Phnom Penh, nous vous invitons a aller les voir et a les commenter!
Celles de Sihanoukville arriveront plus tard...

A vos commentaires et a bientôt!

biZettes

So&Vince

ps : la gestion du qwerty n'est pas encore au point... merci de votre indulgence

Vos pseudo ne nous renseignent pas tjs sur vous...

ebecos, on suppose que c'est Eric et Bernadette...
Par contre, on sèche sur Galak377.

Pensez à signer Et continuez d'écrire! C'est gai!

Première impression à la sortie de l'avion : Waw, il fait chaud. En effet, malgré l'heure matinale, on avoisine les 30 degrés! Mais surtout, il fait très lourd et donc étouffant!
Avec la nuit cahotique et cette chaleur, difficile de s'activer pour profiter de notre premier jour de vacances!
Après 30 minutes de 'balade' en Tuk tuk dans le trafic local (routes bondées où le code de la route ne semble pas d'application et où le klaxon est roi), on a posé les sacs dans une guesthouse correcte et pas trop chère, on a englouti une omelette et hop, en route pour une sieste!
Ensuite, en route pour une petite visite de la ville dans le noir. Ben oui, à 18h il fait tout noir... Mais surement pas moins chaud ni lourd.
On a mangé de la nourriture khmères après une ballade au bord du Mekong. Vince a pris du bœuf dans une sauce au poivre et Sophie du poisson cuisiné au sucre de palme.
Petit verre en terrasse puis retour à la guesthouse pour une bonne nuit.
La Belgique et vous tous nous manquez déjà!

Un premier vol entre Amsterdam et Hong Kong en boing 747 où on a eu la chance de n'avoir personne devant et donc plein de place pour les jambes! On avait nos télés individuelles avec plein de films chouettes! Et -pour Gregory- il n'y avait que quatre sièges au centre.
Le vol entre Hong Kong et Phnom Penh était plus modeste et ressemblait plutôt à un vol Ryanair avec repas compris et moins de monde!