So Vince On Tour

Merci LAN! :)

Le 19/03/11, 11:28

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On aurait du quitter Salta le 19 févier en fin d'après midi pour arriver à Buenos Aires le soir mais il y a eu du changement... Choqu

En effet, arrivés au guichet pour apporter nos bagages, le bruit court qu'il n'y a pas d'avion... Nous avons pourtant fait le check in on-line sans aucun message d'annulation et le vol apparaît bien sur les écrans d'affichage... bizarre! Mais les gens ont bien l'air de repartir avec leurs bagages...

Finalement, c'est notre tour et l'hôtesse confirme bien l'absence de vol... Mad Quand on lui demande pourquoi, elle nous répond 'parce qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion' (véridique!). Vincent lui proposé de devenir le pilote mais elle trouvait que ses notions de flight simulator étaient trop vieilles... Razz

On est un peu embêté car le lendemain, c'est le jour du match de River Plate et il n'est pas question pour Vincent de le louper! D'ailleurs, il l'ai dit, s'il faut combiner cinq vols et faire le tour de l'Argentine pour aller à Buenos Aires, on le fera! Mmmh Mais heureusement, on n'aura pas besoin de faire ça!
L'hôtesse nous a proposé de passer la nuit au Sheraton de Salta, aux frais de LAN qui nous offre aussi le souper et le petit déjeuner du lendemain... On nous a remis sur un vol d'une autre compagnie (Aérolineas Argentina - qui n'est surement pas la meilleure mais bon...) à 9h20 le dimanche 20 avec transport vers l'aéroport et tout le bazar. Avec ce vol, on est censé arriver à Buenos Aies vers 11h30, ce qui nous laisse une marge pour arriver au RDV pour le foot à 15h30.
Bien entendu, on accepte l'offre! Se marre Une nuit au Sheraton après toutes ces nuits sous tente ou en auberge aux lits défoncés... Et tant pis si on n'aime pas Aérolinéas... On accepte! Roulement des yeux

Et nous voilà transférés vers l'hôtel le plus chicos de la ville. Smile
Évidemment, il faut payer le WiFi une fortune (alors qu'il est gratuit dans toutes les auberges!!) et ça n'est pas compris mais on le fait car les parents vont stresser si on ne les prévient pas!
On a eu un souper délicieux, TV5 dans la chambre (enfin!) et un petit déjeuner de compétition! Le lit était géant, avec des draps tout doux et on a passé une super bonne nuit! On n'a malheureusement pas eu le temps de profiter de la piscine... Dommage Smile

Le lendemain, l'avion a du retard... Quasi deux heures! Aïe aïe aïe... En plus, il a l'air vieillot! Et on voit même le pilote dans sa cabine (au moins cette fois, on est sûr qu'il y en a un!)... C'est un MD-80... Vous croyez qu'on n'aurait pas du le prendre ? Cool

Finalement, on arrivera tout entier et sans une égratignure à Buenos Aires où le soleil brille et le ciel est tout bleu! On sera à temps à l'auberge et au rendez-vous pour le match de River Plate! Ouf Smile Se marre

Posté par So Vince On Tour

Salta et les merveilleuses vallées Calchaquies

Le 25/02/11, 20:42

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14-19/2

Toutes les photos :
Salta : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineSalta?feat=directlink
Vallées Calchaquies J1 : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ1?feat=directlink
Vallées Calchaquies J2 et 3 : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ2EtJ3?feat=directlink
Vallées Calchaquies J4 :
https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineVallesCalchaquiesJ4?feat=directlink


Les longs voyages en bus argentins, c'est pas trop mal à condition de tomber sur une bonne compagnie! Et malheureusement, pour notre plus long voyage, nous n'avons pas vraiment eu la meilleure compagnie... Crying or Very sad
Nous avons embarqué dans un bus de chez Flecha. Ici aussi, couverture et coussin, comme dans le bus Crucero del Norte entre Buenos Aires et Iguazu, sauf que cette fois, ça n'est pas emballé et ça ne sent pas le propre... La couverture est même carrément sale! Et le pire est à venir!
Dès l'entrée dans le bus, nous avons droit à de la musique locale qui hurle (et ce n'est pas peu dire) dans les baffles... L'Allemande dernière nous qui maîtrise parfaitement l'espagnol demande à l'hôtesse si on peut mettre un peu moins fort. Celle-ci aquièce, mais rien ne se passe. L'Allemande refait une tentative mais toujours pas de changement...
Après les 20 chansons de musiques locales, nous avons eu droit à un enchaînement de films, sans une pause ne serait-ce que de 20 minutes... Pas bien grave, on n'a qu'à pas regarder... Mais impossible d'oublier cette télévision tellement le volume est puissant. On ne s'entendait même pas parler entre nous... Evil or Very Mad
Sophie a fait aussi quelques tentatives pour diminuer le volume, expliquant qu'elle avait mal à la tête, etc... L'hôtesse et les chauffeurs ont proposé des anti-douleurs... Zen
Et quand par miracle on nous écoutait, le volume était tellement diminué qu'on entendait plus rien et que d'autres allaient à leur tour se plaindre qu'ils ne pouvaient plus suivre le film... et le volume se remettait à hurler... A devenir sot!
On a bien usé de stratagèmes en collant les coussins sur le baffle avec du sparadrap et en mettant nos boules Quies... Ça n'y a malheureusement pas changé grand chose...
Ces 23h de voyage en bus furent donc longues, très longues! Neutre


Trêve de plainte, parlons un peu de Salta et de sa région. Nous avons quitté le Nord-Est, plat et humide, pour le Nord-Ouest, sec et aride, juste au pied de la cordillère des Andes.
Contrairement aux autres partie de la cordillères que nous avons visitées, plus au Sud, les Incas sont passés par ici et y ont laissé des traces. De plus, la culture est bien plus dépaysante qu'ailleurs et se rapproche de la Bolivie ou du Pérou, de par la présence de nombreux indiens Quechuas, de leur artisanats et des lamas Smile. L'occidentalisation est présente mais beaucoup moins que partout ailleurs en Argentine.

Salta est une ville d'environ 500000 habitants qui offre les avantages de la grande ville tout en gardant un cachet de village. L'architecture coloniale est très présente, notamment aux alentours du centre, autour de la place 9 de Julio. La ville, située à 1200m d'altitude, fut fondée en 1582 par les Espagnols qui envahirent les lieux en venant de la Bolivie mais qui ont eu un peu de mal à s'implanter ici face à la résistance des indiens. Salta est entourée de collines toutes vertes et de montagnes.


Nous avons passé la première nuit au camping municipal, décrit par le Lonely Planet comme le plus beau d'Argentine mais décrit par nous comme le pire jamais rencontré! Douches plus ou moins potables mais toilettes vraiment sales, pour la plupart sans porte, toutes sans planche... Un calvaire qui ferait se constiper un bébé paludique! Mmmh

Nous y avons rencontré une très sympathique famille de français. Les parents ont vécu 5 ans en Belgique près de Anvers puis 4 ans en Égypte et ils ont maintenant décidé d'embarquer leur marmaille pour un voyage de deux ans : un an pour remonter d'Ushuaia au Canada et puis un an pour remonter d'Afrique du Sud en France... Tout ce voyage à bord d'un gros 4x4 sur lequel une tente se déplie pour accueillir les cinq enfants (oui oui, vous avez bien lu cinq -5-!!) tandis que les parents dorment dans le 4x4... Une fameuse aventure pour ces enfants âgés de cinq à onze ans et leur parent! On les admire! Roulement des yeux



Le 15 février, nous nous sommes levés de bonne heure pour partir à bord de notre super voiture de location : une Chevrolet Corsa rouge, absolument pas équipée si ce n'est d'air conditionné! Ici, pas d'Opel, mais les mêmes voitures (Zafira, Corsa, etc) avec la croix dorée américaine...

La première partie de route était goudronnée et s'est faite sans encombre avec des paysages faits de prairies et de collines vertes. Progressivement, les passages asphaltés se font rares et les rivières de plus en plus fréquentes. Et ici, on ne construit pas des ponts pour passer au dessus des rivières... On les laisse venir sur la route! Wink Heureusement, il n'avait pas trop plu les derniers jours et elles ne dépassaient pas les cinquante centimètres de profondeur, avec un courant moyen mais bien trop faible pour emporter notre super Corsa rouge! Wink

Nous sommes passés par la Quebrada de Escoipe où nous avons découvert des variantes de couleurs assez extraordinaires : les montagnes étaient rouges, grises ou vertes, recouvertes par endroit par de nombreux cactus. La route serpentait entre différentes vallées et à chaque virage nous nous retrouvions dans un paysage différent mais toujours aussi coloré.

Nous avons ensuite pris la Cuesta Del Obispo, une côte qui nous a mené à la Piedra de Molino, un col à 3348m.

Peu après, traversant encore des paysages incroyables, fait d'un altiplano coloré où vaches, vigognes et ânes se baladent en liberté, nous sommes entrés dans le Parque Nacional de Los Cardones, du nom du cactus qu'on peut y voir, le cardon. Ça parc s'étend sur 65000 ha, et les cactus ont longtemps été la seule source de bois pour les populations andines du coin. Choqu
Ici, les montagnes sont faites de superposition de différents types de roches de différentes couleurs, qu'on aurait pu regarder des heures durant si le soleil ne tapait pas si fort!


Le voyage aurait pu ne durer que trois heures... Mais il nous en a fallut sept pour finalement arriver à destination, dans le petit village de Cachi, à 2230m d'altitude. Ben oui, c'était tellement superbe que nous avons fait de nombreuses pauses photos et balades dans les cactus! Razz

La ville de Cachi est entourée de sommets dont les plus hauts culminent à plus de 6000m! Et beaucoup sont des volcans éteints depuis longtemps.
Ici, nous avons dormi dans le plus chouette camping municipal jamais rencontré en Argentine, pour un pris vraiment dérisoire. Nous y avons rencontré deux québécois de 60 ans en voyage durant deux ans avec leur van, dans toute l'Amérique du Sud.


Le 16, nous avons repris la route en direction de San Carlos. Au programme, pas un seul mètre de route asphaltée! Uniquement de la piste! Youpie Se marre
Nous sommes passé par la route des artisans où les villageois font des ponchos et des écharpes qui partent à Buenos Aires. Un des artisans du coin à même fait un poncho pour Jean Paul II! Autant vous dire qu'ici, il est considéré comme un (demi-)dieu Se marre

Nous avons traversé les villages très paisibles de Seclantas et Molinos, toujours en passant dans des vallées spectaculaires. Mais le plus beau tronçon, c'est la Quebrada de Las Flechas, où nous avions l'impression de voyager sur Mars en traversant ces canyons aux multiples couleurs.

Cette fois encore et pour les mêmes raisons, nous avons mis le double du temps prévu avant d'arriver à destination. Celle-ci s'appelait la Vaca Tranquila, une ferme tenue par Alain et Anne, deux liégeois qui ont aussi six chambres d'hôtes. L'accueil fut bien sympathique avec de la bière faite artisanalement par Alain. Il en fait sept différentes que nous avons bien entendu gouté Smile


Nous avons passé la journée du lendemain à nous balader dans l'énorme domaine, près des vaches, chevaux et moutons, et à profiter de la superbe piscine.

Nous n'oublions pas de mentionner le petit déjeuner, entièrement fait de produits frais préparés par Anne : pain, lait, yahourt et fromage faits dans la maison, confiture maison, raison des vignes, cake, ... Un vrai régal! Wink


Après un peu de détente à la Vaca Tranquila, nous avons à nouveau embarqué la Corsa pour la suite des aventures. Cette fois, la route est goudronnée du début à la fin! Cool
Les trois premières heures de voyage sont à nouveau incroyables! Nous sommes passés par la Quebrada de Cafayate faite de formations rocheuses surréalistes dans des tons rouges et de vallées vertes. Tant de splendeur implique encore des arrêts fréquents pour des séances photos de tant de beauté! Surtout qu'il y a moyen par endroit de pénétrer dans les strates scupltées par le Rio. Roulement des yeux


De retour à Salta, nous nous sommes posé dans l'auberge Salta Por Siempre, à recommander aussi!
Nous avons encore couru entre l'agence et internet pour organiser notre semaine de détente en Uruguay mais ça ne semble décidément pas évident! Cela fait des semaines qu'on essaie de se faire un truc chouette à des prix décents pour la situation mais c'est vraiment difficile! Voilà qu'on nous propose 7 nuits pour 1700 euros, et sans avion... Croyez-vous que les agences s'en mettent vraiment plein les poches ?
Enfin, finalement, en y passant encore une journée, on se trouvera quelque chose de bien sympathique pour bien moins cher! Smile


A Salta, nous avons croisé Jérémy et Céline, un chouette couple de français (du Sud) rencontré à Buenos Aires. On a fait la découverte des environs avec eux avant de les laisser à l'organisation de leur location de voiture.


Nous avons visité le MAAM (Museo de Archeologia de Alta Montaña), qui explique comment les archéologues alpinistes ont fait pour retrouver des vestiges incas à plus de 6000m d'altitude.

Afin d'assurer au peuple fécondité et à la terre fertilité, les incas offraient des enfants à la montagne. Les enfants étaient choisis selon leur beauté et leur rang puis allaient à Cuzco où une grande fête était organisée en leur honneur. De Cuzco, ils devaient rentrer chez eux dans un voyage qui pouvaient prendre plusieurs mois. Une fois chez eux, on organisait une nouvelle grande fête en leur honneur et les enfants étaient ensuite conduit dans la montagne. Les enfants et les villageois formant un cortège chantant et dansant montaient à plus de six milles mètres d'altitude! Là, les enfants buvaient de la chicha (alcool local à base de maïs fermenté) jusqu'à en perdre connaissance. Ils étaient ensuite placé dans des trous avec différents objets, de la nourriture, des cadeaux etc. De par le froid et l'altitude, ils ne se réveillaient jamais.

Ce froid et cette altitude sont la clé de la conservation des trois enfants découverts en 1999 dans les environs de Salta, sur le volcan Llullaillaco à 6739m. Les corps étant gelés, leur état est intact! Etonn

Un des corps est visible au MAAM où il est conservé à -20 degrés dans une chambre froide. C'est étrange de se dire que ce corps a plus de 500 ans... Les sentiments en passant devant sont difficiles à décrire mais quoi qu'il en soit, ceci permet un aperçu incroyable des croyances incas!

Posté par So Vince On Tour

Nouvelles vidéos : vallées Calchaquies autour de Salta

Le 20/02/11, 4:35

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Voici quelques liens vers les vidéos faites dans les vallées Calchaquies aux alentours de Salta, Nord Ouest Argentin.

http://www.youtube.com/watch?v=PtBup51itx0
http://www.youtube.com/watch?v=-EXh39suRcE
http://www.youtube.com/watch?v=lXg4Rqb0HpY
http://www.youtube.com/watch?v=6zQOgtZosmo

Si vous revenez au post précédent, vous y trouverez aussi les liens vers les vidéos des chutes d'Iguazu. Allez-y, c'est vraiment grandiose!

Posté par So Vince On Tour

Les impressionantes chutes d'Iguazu

Le 19/02/11, 3:58

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10-12/2

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineEtBresilIguazu?feat=directlink

Quelques vidéos :
Côté Brésilien :
http://www.youtube.com/watch?v=acZA_XrjcIk
http://www.youtube.com/watch?v=Pdj0WrC9sxM
http://www.youtube.com/watch?v=9NWpEujt-Q8

Côté Argentin :
http://www.youtube.com/watch?v=aJ2k4kjoOWI
http://www.youtube.com/watch?v=zYpHGEfrALA
http://www.youtube.com/watch?v=rFoaoEZyVZA
http://www.youtube.com/watch?v=u98UwSGf3YY
http://www.youtube.com/watch?v=q2gfeNVS4pA


Les 20 heures de bus reliant Buenos Aires à Iguazu ne se sont pas trop mal déroulées. On a eu à manger et à boire comme dans un avion et on avait des sièges larges et s’inclinant suffisamment pour nous permettre de piquer un somme durant la nuit. On ne peut pas dire qu’on a super bien dormi, le bus étant passé par des routes ne devant pas avoir été goudronnée, on s’est souvent réveillé secoué comme des pruniers...

Iguazu est une ville de plus ou moins 32000 habitants, située à quelques kilomètres des fameuses chutes du même nom. Il n’y a pas grand-chose à y faire, la ville étant vraiment vouée au tourisme des chutes : hôtels plus ou moins luxueux, restaurants et magasins de souvenirs y affluent !
Nous y avions réservé une auberge, le sweet hostel sweet, mais à notre arrivée, notre chambre n’était plus disponible et on nous en proposait une autre au double du prix... Et comme par hasard, ce n’était pas la faute du gars présent mais d’un autre et blabla et blabla... Grrrrr ! Ils ne sont vraiment pas fiables ! Incroyable le manque de sérieux dans les auberges parfois !
On a donc dû se rabattre sur une autre auberge probablement mois bien et pleine d’israéliens-qui-ne-font-pas-la-vaisselle-et-sont-vraiment-bruyants ! Ouèèèèèè  Enfin, il y avait un jardin avec une piscine et avec cette chaleur, on prend !

Comme on ne les verra plus jamais, nous avons décidé de voir les chutes sous toutes leurs formes. Réveil matinal le vendredi 11 et embarquement à 8h à bord du bus qui allait nous conduire, après le passage de la frontière et un nouveau cachet dans le passeport, à l’entrée du Parc National Iguazu côté Brésilien.
Argentins, Chiliens, Brésiliens, Américains, Européens, Japonais, ... Le monde entier est représenté ici par un nombre impressionnant de touristes... Ben oui, faut pas le nier, il y a du monde dans les bus et dans la file pour les tickets... Mais si tous ces gens sont là, on suppose que ce n’est pas pour rien !

La légende guarani raconte la formation de ce fabuleux endroit. Afin de vénérer le dieu de la forêt, le peuple vivant à cet endroit offrait chaque année une fille en offrande. Naipur devait être la prochaine à se faire sacrifier pour contenter le dieu. Mais Caroba, un guerrier indien amoureux de Naipur, l’enleva juste avant son sacrifice et les amoureux s’enfuirent sur le fleuve. Fou de rage, le dieu de la forêt fit s’effondrer le lit du cours d’eau devant eux, formant les chutes abruptes où Naipur tomba, se transformant en un rocher à leur base. Caroba survécu quant à lui sous la forme d’un arbre, se dressant au pied de sa dulcinée pétrifiée.

La balade qui nous emmena à travers ces merveilleux paysages est toute tracée par des passerelles auxquelles on accède via un bus qui arrive toutes les 15 minutes. A la sortie du bus, tout le monde se suit plus ou moins à la queue-leu-leu. Mais les gens font leurs photos puis avancent et il est finalement facile de profiter des lieux tranquillement durant dix minutes avant l’arrivée du prochain bus où le même schéma va se reproduire. C’est quelque chose qui nous aura surpris durant les deux jours de visite : la plupart des gens viennent, font une photo et partent. Ils ne s’arrêtent pas pour profiter des vues panoramiques, pour s’imprégner du bruit, pour réfléchir au débit d’eau passant devant eux... Comme si le seul but était de dire ‘on y est allé’. Tant mieux pour nous ! On en profitera d’autant plus qu’on aura vraiment l’occasion de se retrouver seul quelques instants devant ces merveilles de la nature.

Parce que ces chutes sont réellement merveilleuses ! Elles s’étendent en largeur sur plus de deux kilomètres. Le Rio Iguazu se sépare en deux juste avant de former les différentes cataratas (cascades) alimentées toutes les secondes par des milliers de mètres cubes d’eau tombant d’une hauteur de 80m.

Tout au long du chemin -1,5km-, on a une vue panoramique sur le côté argentin des chutes, sur la jungle et sur le fleuve. Le paysage est égayé par les centaines de papillons qui virevoltent autour de nous et les rayons de soleil se reflétant sur la vapeur d’eau dégagée par les chutes amènent leur lot d’arc-en-ciel rendant le spectacle fabuleux ! A la fin de la balade, on se retrouve sur une plateforme qui conduit au centre (enfin, pas vraiment, mais suffisamment près pour ressentir la force et la puissance de l’eau et pour être trempé par les vapeurs d’eau) de la Garganta del Diablo (la ‘gorge du diable’), un site vraiment spectaculaire.

Et plus que les chutes, c’est aussi la forêt tropicale humide qui les entoure qui est impressionnante. Elle possède plus de 2000 espèces de plantes, 400 espèces d’oiseaux, des insectes géants, des mammifères et des reptiles.
En nous baladant dans la jungle, nous avons d’abord croisé des toucans, avec leur énorme bec jaune et orange et leurs couleurs. Superbes ! Les perroquets non moins colorés se sont aussi montrés ainsi que quelques rapaces. Nous avons aussi croisé des coatis, cousins des ratons-laveurs, en famille avec plein de petits. Les singes ont aussi fait de la gymnastique dans les arbres à notre passage ! Un vrai régal pour les yeux toutes ces petites bêtes ! Sauf les araignées énooooormes, qui faisaient peur ! Par contre, on n’a pas vu les tigres, les pumas, les serpents et les crocodiles... Et c’est sûrement mieux ainsi !

Le lendemain, le réveil fut encore plus matinal car nous voulions prendre le bus de 7h20 pour arriver pile poil à l’ouverture du parc, côté argentin cette fois. Et l’idée d’arriver les premiers était judicieuse car nous étions les premiers sur les sentiers ! Nous avons ainsi surpris plusieurs animaux que nous avons vu s’éclipser dans les arbres.
Il y a plusieurs balades différentes du côté argentin : le paseo inferior (1.4km), le paseo superior (650m), l’Isla Grande San Martin (qui était malheureusement fermée à cause du très haut niveau du Rio) et la balade menant au sommet de la Garganta del Diablo. Nous avons commencé par le chemin inférieur qui donne une superbe vue sur les cataratas et qui permet de s’approcher vraiment très près du pied de l’une d’elle où en 10 secondes, on est complètement trempé, malgré la cape de pluie ! On est au cœur d’une cascade en gardant la vue panoramique sur le reste des cascades... Incroyable ! Et par notre arrivée bien matinale, nous avons eu la chance de rester seul tout au long de cette balade, en pouvant vraiment profiter durant de longues minutes de la force et de la puissance de cette eau !
Pour la ballade supérieure, fini la quiétude... Il est 10h30 et tous les touristes sont arrivés... On ne peut pas leur en vouloir d’avoir aussi envie de voir ces merveilles mais quand même, on regrette nos deux premières heures et demie de tranquillité !
La vue des chutes de leur sommet est spectaculaire également ! Dommage que la météo n’ait pas été un peu plus clémente... Parce que le ciel gris ne permet pas à l’appareil photo de faire le contraste entre le ciel et la vapeur d’eau qui s’émane des chutes et qui monte dans le ciel sur plusieurs dizaines de mètres... Les photos ne seront donc pas à la mesure du spectacle réellement vu.

Le clou du spectacle, nous l’avons gardé pour la fin... Et nous avons bien fait ! Un voyage d’un quart d’heure en train nous a mené au pied du sentier menant au-dessus de la Garganta del Diablo. Les trains sont toutes les demi-heures, nous avons donc pris notre temps avant de commencer la balade, afin de laisser les gens de notre train prendre de l’avance et partir. Nous avons d’abord traversé le paisible Rio sur de longues passerelles, et ce pendant un peu plus de 1km. C’est déjà impressionnant de voir la largeur de ce fleuve passer sous nos pieds... Espérons que les passerelles seront assez solides et qu’on ne va pas se faire emporter ! 
Au loin, on aperçoit déjà un nuage de vapeur d’eau. En s’en approchant, on arrive au sommet de la Garganta del Diablo. La passerelle surplombe la chute d’eau qui s’enfonce 80m plus bas avec une force terrible. Le fond est impossible à voir étant donné les vapeurs qui émanent d’autant de puissance. C’est vraiment incroyable, surprenant et spectaculaire ! Cet endroit est décrit comme l’un des plus beaux sites du monde... Et nous on y croit ! On est resté presque une heure ébahi devant ce spectacle et on a profité. Le bruit est assourdissant, les gouttes d’eau remontent de la gorge et éclaboussent, l’eau qui s’écoule offre un spectacle toujours nouveau, ... Encore un grand moment que ce voyage nous aura fait vivre !

Après coup, on se dit qu’on a bien fait de visiter les deux côtés des chutes d’Iguazu... Ils offrent un aperçu différent. Le côté Brésilien est plutôt panoramique alors que le côté Argentin offre la proximité et permet de rendre compte de la puissance de cette nature. La Garganta del Diablo est vraiment le meilleur moment !

Le soir, nous sommes allés au restaurant pour gouter le Surubi, un des poissons vivants dans la partie basse du Rio. Il pèse jusqu’à 50kg et mesure jusqu’à 170cm ! Et il était bien bon !

Après tant de force et de beauté dans la partie tropicale du pays, en route maintenant vers les montagnes. On retourne en effet au pied de la cordillère des Andes, à Salta. Pour ce faire, nous prenons le plus long bus de notre périple : 23h d’affilée ! Départ le 13 à 11h et arrivée le 14 à 10h, si tout se passe bien !

Posté par So Vince On Tour

Ushuaia, Fin du Monde

Le 12/02/11, 23:33

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4-7/2

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineUshuaia?feat=directlink

La journée du 4 fut consacrée au voyage en bus entre Puerto Natales et Ushuaia, soit environ 13h de bus. A Punta Arenas, le bus a embarqué sur un ferry pour la traversée du détroit de Magellan. Il pleuvait et il n'y avait pas grand chose à voir d'autre que de l'eau entre deux rives mais ce n'est pas tous les jours qu'on traverse le détroit de Magellan! La route fut ensuite complètement chaotique car non goudronnée et ce fut un peu pénible!
Rappelez-vous, nous étions au Chili... et Ushuaia c'est en Argentine... Ce qui signifie encore un passage de frontière et donc encore une fois plus d'une heure et demie de perdue dans des files à attendre pour un tampon de plus dans le passeport. On en a maintenant des tampons 'argentine' et 'chili'!

Nous voilà donc enfin sur l'archipel le plus au Sud, séparé du continent par le détroit de Magellan et constitué de la grande Isla de Terra del Fuego et de multiples petites îles partagées entre Chili et Argentine.
Nous voilà sur cette partie de la Terre qui en a fasciné plus d'un, et non des moindres... Magellan, Charles Darwin, Robert FitzRoy, Nicolas Hulot et bien d'autres ont marché sur ce sol avant nous...
Nous voilà dans un autre monde, un peu sauvage, où la nature est reine, où les vents balayent les arbres et sculptent le paysage.
Nous nous posons à Ushuaia, ville portuaire de 58000 habitants considérée comme la plus au Sud du monde (bien que Puerto William au Chili mériterait plutôt le titre), qui n'est pas vraiment belle... Mais qui a la chance d'être encastrée entre les montagnes de la cordillère des Andes, dans une cuvette ouverte sur une baie, dans le canal de Beagle.

Le samedi 5, nous nous sommes rendus dans le Parque Nacional Terra Del Fuego, dont une partie seulement est ouverte au public, le reste étant une réserve naturelle stricte. Ce parc possède plusieurs chemins de randonnées dans des paysages assez impressionnants.

Nous avons eu de la chance avec le temps, c'est à dire que les nuages étaient assez hauts pour nous laisser voir le sommet des montagnes, qu'il ne pleuvait pas -chose assez rare ici!-, que le vent soufflait de façon raisonnable et que par moment, on voyait même le ciel bleu et le soleil! Nous avons donc décidé de nous lancer à l'assaut du Cerro Guanaco, un sommet de mille mètres permettant une vue splendide à 360° -comme si on en avait pas encore eu assez de marcher et de monter après le Torres del Paine!

http://www.youtube.com/watch?v=Akd-tW-im7Y

La montée fut raide : 4km de chemin pour monter à mille mètres, on vous laisse faire un peu de physique et calculer la pente mais on peut vous dire que ça grimpait pas mal. Pendant la première heure de grimpette, on a traversé une forêt avec des lapins et des orchidées. Au fur et à mesure qu'on montait, les arbres étant de plus en plus exposés au vent, ils avaient une forme de plus en plus bizarre. Comme s'ils avaient poussé à l'horizontale avant de repasser à la verticale, tous dans le même sens.
La dernière heure de montée, on était sur de la roche, sans aucun arbre pour nous protéger des rafales de vent qui étaient par moment assez déstabilisantes! Mais la vue lors de cette dernière partie de montée était incroyable! On apercevait déjà le canal de Beagle, les lacs turquoises des alentours et les îles...
Mais le plus merveilleux fut l'arrivée au sommet, même s'il y faisait vraiment froid avec quelques flocons de neige! On avait réellement la vue à 360° sur la cordillère des Andes aux sommets enneigés, sur les lacs, sur les forêts, les îles, Ushuaia, le canal de Beagle... On était tout petit devant cette immensité... Pas bien loin, il y avait l'antarctique...
C'est un moment qui nous a marqué et que l'on retiendra toute notre vie!

http://www.youtube.com/watch?v=AOSq5ekDnUs

Lors de la descente, nous avons eu la chance de voir un Fuegian Red Fox, un renard local. Il était peu farouche et est resté pas mal de temps pas très loin de nous, si bien qu'on a même pu le filmer!

http://www.youtube.com/watch?v=qDIwfte9CTs

Nous avons continué notre randonnée le long du lago Roca puis de la baie de Lapataia. Nous y avons croisé de nombreux rapaces, ainsi que pas mal d'oiseaux plein de couleurs.
La flore du parc est également impressionnante. Plein d'espèces qu'on n'avait jamais vu (ok, c'est vrai qu'on est loin d'être des experts mais quand même) et qu'on ne verra surement plus jamais!

Les deux jours suivants, nous sommes restés dans la ville de Ushuaia, à nous balader dans la rue commerçante ou le long du port, et à nous reposer dans notre chouette auberge (Hostel Yakush, également un bon conseil de Julie!).
Nous sommes allé au restaurant Volver pour déguster le fruit de mer local : le King Crab, un crabe géant! Le resto était vraiment sympa, avec vue sur la baie et le port et le crabe était bien bon! Smile

Le lundi 7 en soirée, nous avons embarqué à bord d'un A320 de chez LAN pour retourner à Buenos Aires où nous sommes arrivés -sous la pluie, puisqu'elle nous suit- vers 23h30.

Posté par So Vince On Tour

Quelques vidéos d'Argentine

Le 07/02/11, 2:10

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Voici quelques vidéos faites en Argentine :

http://www.youtube.com/my_playlists?p=0A5F97D7C8B757C9

Amusez-vous à voir danser les pingouins de Magellan avec Sophie, découvrez le glacier Perito Moreno et ses chutes de glace, baladez-vous en notre compagnie dans le Parque Nacional Terra del Fuego, le parc le plus au Sud du monde (excepté l'Antarctique) et vivez notre rencontre avec un renard de la fin du monde!

Amusez-vous Smile

Posté par So Vince On Tour

Le glacier Perito Moreno et le magnifique massif du Fitz Roy

Le 02/02/11, 22:43

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24-27/1

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElChalten?feat=directlink pour El Chalten et https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElCalafateEtLePeritoMoreno?feat=directlink pour le Perito Moreno

Après nos péripéties nocturnes, nous sommes enfin arrivés à El Calafate, avec environ trois heures et demie de retard...
Le bus était en retard à San Julian car il a fait un accident avant d'y arriver : il s'est pris une piétonne avec son rétroviseur... Heureusement, rien de grave, ses jours ne sont pas en dangers, merci pour elle!

La première soirée à El Calafate fut consacrée à la recherche d'un logement, à l'organisation de notre expédition vers le fameux glacier Perito Moreno et à la réservation du bus vers El Chalten.

El Calafate n'est pas bien grande et est principalement constituée d'hôtels (tous remplis en cette saison), d'agences de voyage (environ un bâtiment sur deux) et de magasins de souvenirs... Bref, l'entreprise à touristes pour aller vers le glacier Perito Moreno. On a même croisé des japonnais avec appareils photos, chose qu'on avait pas encore vu sur ce continent.
Nous avons fait le tour de quelques agences de voyage avant de nous rendre compte qu'elles proposaient toutes la même chose : des randonnées sur la glace à des prix exorbitants -incroyable, les treks sur glace en Nouvelle Zélande valaient la moitié du prix! -, des ballades en bateaux, ou juste un bus pour se rendre au glacier qui est à 80km de El Calafate.

Nous avons profité du fait que nous étions quatre (avec los londoños) pour finalement choisir l'option de la location de voiture pour une journée.
Plusieurs raisons nous ont motivé : d'abord c'est moins cher (170 pesos par couple alors que le bus est à 100 par personne), ensuite ça permet de partir tôt le matin et d'arriver avant les autocars de touristes qui se pointent tous entre 10h et 11h et puis ça nous laisse totalement indépendants... On a donc eu la possibilité de rester le temps qu'on voulait sur le glacier.

Le Perito Moreno est un des trois glaciers de Patagonie qui n'est pas en régression. Ce qui signifie que sa formation est au moins aussi rapide que sa fonte. Ce n'est plus le cas de la majorité des glaciers du monde, la faute au réchauffement climatique dont vous avez sans doute tous entendu parler;-)
Le front du glacier, là où nous le regardions, fait environ 5km de large et son épaisseur 170m dont environ 100m immergés. Il mesure 30km de long et peut par endroit atteindre une profondeur de 700m! Un fameux paquet de glace!
Il avance d'environ deux mètres par jour, ce qui fait plus de 700m par an! Les morceaux de glace se brisent donc et tombent dans l'eau dans un bruit fracassant, bruit que l'on entend résonner assez régulièrement.
Nous sommes arrivés là assez tôt pour être quasi seuls et pour profiter pleinement de cette immensité. C'était impressionnant, envoutant, époustouflant!
Nous avons tenté de faire photos et vidéos de ces chutes de glace mais une seconde d'inattention et c'est loupé...

Après plusieurs heures passées devant le morceau de glace, et un peu envahis par tous les touristes, nous avons choisi de prendre un bateau qui se rapproche du glacier.
À première vue, cette histoire de bateau fait un peu attrape-touristes... Mais en fait, c'était superbe! On se rapproche étonnement de la glace et on se rend compte de sa hauteur, de sa grandeur! Et même si le ciel s'est assombri et qu'on a eu quelques gouttes de pluie, cela n'a pas gâché le charme du moment!

Le soir même, vers 18h30, nous avons pris le bus vers El Chalten où nous sommes arrivés vers 21h30. Le temps de trouver un logement n'affichant pas complet -une denrée rare!- et de manger un morceau et hop, au lit!

Le 26, le soleil était radieux et le vent inexistant. Bref, des conditions climatiques idéales pour faire la ballade de six heures qui mène au Lago Torre avec vue imprenable sur le Cerro Torre, un ensemble de tours culminant à 3118m.

Après la ballade et quelques courses, on est retourné au camping pour se faire une super parilla (barbecue) avec Los Londoños. Un régal arrosé de bon vin du pays!

Le lendemain, on est reparti pour une ballade montant au Lago de Los Tres. Bien plus éprouvante que la 'petite' mise en jambe de la veille, cette ballade de 8h30 nous menait au pied du Fitz Roy, le point culminant du coin avec 3405m. Malheureusement, le coco est resté dans les nuages et n'a daigné se montrer que furtivement entre deux voiles. Heureusement qu'on avait aussi une superbe vue sur deux énormes glaciers et sur les lacs de Los Tres et Sacia parce que les dernières cinquante minutes pour arriver au sommet étaient vraiment éprouvantes!

Le soir, on s'est refait une parilla de compétition bien méritée après quasi 50km de randonnée en deux jours! Toujours de la bonne viande, toujours autant arrosée de délicieux vin du pays et toujours en compagnie de Grit et Fran (avec qui on a d'ailleurs gambadé).

Le jeudi 27, nous avons repris le bus vers El Calafate d'où nous partons vers Puerto Natales dans le sud chilien.

Posté par So Vince On Tour

Dauphins, pingouins et lions de mer à Puerto San Julian

Le 29/01/11, 16:45

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21-23/1

Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentinePuertoSanJulian?feat=directlink

Départ à 11h et en route pour les dix-sept heures de bus qui allaient nous mener à Puerto San Julian, le long de la côte atlantique. Les paysages andins ont progressivement cédé leur place à des dunes de toutes les couleurs puis à l'océan.

Nous avons fait la route avec Grit et Fran dans un bus cama (grands sièges larges, s'inclinant assez bas et espaces suffisants pour les jambes), nettement plus confortable que les semi cama et sommes arrivés à bon port vers 4h du matin! Nous avons alors installé notre campement dans la gare des bus et avons dormi quelques heures sur nos sacs en attendant l'ouverture de l'office du tourisme.

Nous avons ensuite passé la matinée à organiser nos deux jours sur place puis avons planté la tente dans le camping municipal.
Enfin un camping à prix dérisoire (1€/personne/nuit) et personnel super sympathique! Ça fait plaisir.
En plus, la pluie ne nous importune pas et les nuages vont même progressivement se dissiper.

L'après midi, nous avons fait une ballade en bateau sur la Bahia San Julian pour voir des pingouins, des cormorans et autres oiseaux marins et des dauphins de Commerson (petits dauphins noirs et blancs que l'on ne voit nulle part ailleurs).
On s'est retrouvé sur une île avec des milliers de pingouins tout autour de nous dont des centaines de petits encore couverts de leur duvet. Superbe!
Les dauphins de Commerson furent plus furtifs et bien que nous les ayons bien vus, nous avons loupé les photos.

Après ces aventures maritimes, nous sommes rentrés au camping pour préparer les légumes, la viande et faire le feu pour la parilla (barbecue) que nous avons prévu pour fêter l'anniversaire de Grit. Ce fut un festin arrosé de bon vin. Un régal!

Le lendemain, nous avions prévu de randonner sur le Circuito Costero, un chemin de pierres de 27 km le long de la côte, passant par une colonie de lions de mer. Nous avons donc pris un taxi qui nous a conduit au bout du chemin et nous avons commencé la randonnée, seuls (enfin, à quatre) perdus au milieu de nulle part entre l'océan et une terre désertique. Nous avons vu les lions de mer faire bronzette que les rochers.

Ce jour là, il y avait un vent à décorner un bœuf rendant la ballade plus difficile que prévue... Après deux heures et seulement six kilomètres à essayer de rester sur le chemin sans se faire emporter dans l'océan, nous avons rejoint la route afin de trouver un moyen plus rapide de rentrer et où finalement, une voiture nous chargera.

Le soir, ce fut pizza puis dodo car à 2h30, on s'est réveillé pour démonter les tentes et attraper le bus de 4h vers El Calafate... Bus qui n'est finalement arrivé qu'à 6h30, soit deux heures et demie d'attente et de stress car personne pour nous dire ce qu'il se passait, pas d'autres passagers que nous et un seul bus par jour...
Enfin, finalement il est arrivé et nous avons pu bien dormir dedans...

Posté par So Vince On Tour

Bariloche en coup de vent et El Bolson

Le 23/01/11, 3:43

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17-20/1

Toutes les photos : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineElBolson?feat=directlink

Après nos aventures humides le long de la route des sept lacs, nous sommes arrivés à Bariloche où nous comptions faire quelques randonnées.

Haute saison étant, la plupart des auberges à bas prix étaient remplies et l'office du tourisme ne fut pas d'une grande aide...
De plus, la météo ne s'annonçait pas meilleure.
Nous sommes donc retourné à la gare des bus en quête d'un billet pour El Bolson un peu plus au sud, en espérant laisser la pluie derrière nous.

Nous n'aurons finalement passé que deux heures dans la grande Bariloche, ville de presque 100000 habitants et capitale du chocolat que Sophie n'aura pas eu le temps de goûter... Quelle frustration! Wink

Plus modeste, El Bolson compte quant à elle 18000 habitants et pas un seul morceau de chocolat (on exagère un peu évidemment Smile). Elle est située dans une cuvette entourée de montagnes dont les sommets sont constamment restés dans les nuages.

Nous savions que les deux londoniens rencontrés à Mendoza, Grit et Fran s'y trouvaient. Mais, entre les six campings et innombrables auberges, difficile de les retrouver sans rendez-vous. Et pourtant, en arrivant dans notre camping, nous sommes tombés sur Fran fumant sa cigarette dans le jardin de l'auberge voisine (où nous avons d'ailleurs migré après la nuit au camping vu les précipitations persistantes). Il aurait pu être dehors 5 minutes plus tard et nous aurions pu passer 10 minutes plus tôt... Mais non! Le hasard des rencontres ;D

Comme la météo n'a toujours pas eu envie de se montrer clémente, nous n'avons pas fait grand chose à El Bolson (qui compte pourtant quelques beaux sentiers de randonnée).
L'exploration de la ville, une ballade sur le cerro Amigo et la visite de la féria, un marché artisanal de plus de 320 stands donc un stand de gaufres de Bruxelles (!) occupèrent quelque peu nos journées!
Nous avons aussi goûté aux bières locales, 3/4 de la production nationale de houblon se faisant dans les chacras -fermettes- locales.
Et nous avons assisté à une manifestation dans les rues et devant les bâtiments de la police (une histoire de bavure policière et le décès d'un jeune de 18 ans).

Nous avons profité de la pluie (merci la pluie de nous avoir permis de passer des heures devant l'ordi et dans les agences de voyage) pour planifier la suite de notre visite de la Patagonie et pour réserver notre avion entre Ushuaia et Buenos Aires.
Quelle affaire cette réservation : les agences ici n'acceptent pas les cartes de crédit (pourtant ils proposent des voyages à Disneyland Paris, absolument véridique!), nous avons donc dû aller faire la file au bancontact pour retirer la somme. On ne peut retirer que des sommes équivalant à un peu moins de 200€, donc il a fallut faire plusieurs transactions... Mais après la première, la machine est tombée en panne... On est allé au guichet mais ils ne font pas les retraits au guichet... On a donc traversé la ville pour trouver un autre banque avant de retourner à l'agence de voyage pour acheter ce billet d'avion. Cela aura pris plus de deux heures en tout... ou l'art de perdre son temps!

Notre prochaine étape, c'est Puerto San Julian, un patelin de 6000 habitants le long de la côte atlantique où nous arriverons en pleine nuit après 17 nouvelles heures de bus.

Posté par So Vince On Tour

San Martin de Los Andes y la Rota de Los Siete Lagos

Le 19/01/11, 0:24

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14-17/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineSanMartinYRotaDeLosSieteLagos?feat=directlink

Nous avons débarqué à San Martin de Los Andes en début de soirée. Nous avions prévu d'y dormir en auberge mais tous les établissements peu chers étaient remplis et on comprendra vite pourquoi! Heureusement qu'on avait notre bonne vieille tente néo-zélandaise!
Du coup en route vers le camping, puis cuisine rapide d'un délicieux riz lyophilisé aux quatre fromages avec saucisses de Francfort, puis dodo!

San Martin de Los Andes est une petite ville de 26000 habitants qui a tout pour plaire, et on comprend donc mieux pourquoi tout était complet. Avec ses petits chalets, au pied des montagnes, elle ressemble à une petite station de ski comme celles qu'on connait (elle en est d'ailleurs une en hiver). Elle est située au bord d'un superbe lac bordé de plages dans lequel les plus résistants au froid jouent. Et il y en avait pas mal! Avec même des lifegards pour les sauver en cas d'hypothermie! Ben oui, c'est la montagne ici et l'eau des lacs, c'est pas les Canaries!

On ne comptait rester qu'une nuit, mais les bus en ont décidé autrement... Notre prochaine étape, c'est Bariloche et pour y arriver, il y a une route normale toute belle et goudronnée et la fameuse 'Rota de Los Siete Lagos' ou route des sept lacs qui porte bien son nom puisqu'elle serpente entre différents lacs.
Nous, on voulait passer par cette route et, pour pouvoir profiter un peu des lieux pas seulement à travers la vitre du bus, on voulait aussi s'y arrêter. Pour que tout s'organise selon nos désirs, il fallait attendre un jour de plus à San Martin ce que nous fîmes non sans trouver en prime une nuit pas trop chère à l'hôtel!

L'heure du premier steak argentin est arrivée. Nous l'avons dégusté au resto, accompagné d'un très bon verre de Malbec (un Reserva de la bodega Santa Julia), et il a tenu ses promesses! Ce fut un pur délice!

Le 15, nous sommes donc parti sur la Rota de Los siete Lagos. Malheureusement, on a encore voulu nous rappeler combien notre Belgique nous manque puisque lorsque le bus nous a déposé, ce fut sous une drache à faire se noyer un canard!

Vu l'état du ciel, fait de nombreux nuages très gris et très bas, nous nous sommes abstenu d'espérer une accalmie et nous avons monté la tente. Bon ok, le ciel nous cachait les montagnes mais la tente était au bord du lac, sur une petite plage. Positivons!

Après une petite siesta (que faire d'autre par ce temps?), nous avons rejoint une bonne partie des autres occupants du camping sous un abris de fortune avec un grand feu. Là, nous avons croisé argentins, espagnols, londoniens, australiens... Bref, un beau melting pot.
Parmi eux, une bande de copains de Neuquen qui était là pour quatre jours, et le papa de deux des filles qui avait débarqué le même jour que nous avec son cousin espagnol et de la viande fraiche pour tout le camping. Comme c'est la coutume ici, ils ont commencé à cuisiner vers 21h -c'est tellement plus simple quand la nuit tombe et qu'il fait tout noir Wink. Ils ont fait un festin! Super sympa, on se connaissait depuis quelques heures qu'ils nous invitaient déjà chez eux! Dommage que ça ne soit pas notre route...

Le 16, réveil au bord de notre lac avec un semblant d'éclaircie... On y croit! Sauf que 30 minutes plus tard, c'est de nouveau le déluge! Et toujours pas de sommets en vue...

Du coup, on profite d'une éclaircie pour démonter la tente et randonner une petite heure dans les alentours.

Nous retournons ensuite près du feu où nous rencontrons à nouveau plein de gens. La francophonie était bien représentée avec un québécois, un français et nous. Les argentins étaient impressionnés et du coup, ils tentaient le français. C'était marrant Wink.

Nous avons ensuite repris la route vers Villa (se dit bicha avec leur super accent) la Angostura où nous nous sommes installés entre deux gouttes de pluie dans un très chouette camping. La route était chaotique, non goudronnée, traversant d'immenses lacs, des rivières, des montagnes enneigées, ... Bref, un spectacle surprenant, même sous la pluie!

Le 17, nous avons randonné toute la matinée à Villa la Angostura près du lago Nahuel Huapi. Nous avons rencontré Perro, notre ami chien qui nous aura suivi pas mal de temps Wink.


[Les liens vers les photos de Mendoza, les bodegas, Junin de Los Andes et le volcan Lanin sont rajoutées dans les posts correspondants. Jetez un oeil, ça vaut le détour Smile]

Posté par So Vince On Tour

Junin de Los Andes et le Parc National Lanin

Le 16/01/11, 0:17

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11-13/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineJuninDeLosAndesYParqueNacionalLanin?feat=directlink

Un long périple en bus fut nécessaire pour arriver à Junin depuis Mendoza.
Nous avons quitté cette dernière à 19h le 10 pour arriver à destination après 19h de voyage en compagnie de nos amis londoniens.
La nuit à bord du bus ne fut pas tellement bonne malgré le partage d'une petite bouteille de vin achetée le jour même dans une des bodegas.
Le matin, on avait tous des oedèmes des membres inférieurs!
Un point positif quand même : la fin de la route fut superbe, avec une vue imprenable sur le volcan Lanin.

L'arrivée à Junin se fit sous un beau soleil. Le temps est venu de faire nos adieux (ou juste au revoir, sait-on jamais!) à nos deux amis Grit et Francisco qui continuent jusqu'à San Martin... et d'entendre râler le chauffeur car on le retarde Smile

Après tout ça, nous sommes partis à la rencontre du camping de Junin pour notre première nuit à bord de notre tente néo-zélandaise.
Et là, après les superbes campings de l'Océanie, on ne peut être que déçu...
En effet, malgré des prix presque équivalents à ceux payés en Nouvelle Zélande (!!!) où les douches étaient impeccables avec sèche cheveux et où on avait des superbes cuisines équipées avec four, frigo et micro-onde, ici on n'a juste qu'un bout de verdure avec des toilettes sans planches et rien d'autre pour la cuisine que de quoi faire un feu de bois...
Un peu dépités de payer cinq voire six fois les prix indiqués dans notre Lonely Planet (on s'en fout du manque de confort mais là on retrouve le confort asiatique au prix du néo-zélandais...) mais quand même super contents d'essayer notre nouveau logement, nous montons notre tente et déroulons les sacs de couchage. Ensuite direction l'office du tourisme pour organiser -c'est un grand mot- nos randonnées dans le Parc National Lanin. Les gens sont sympathiques et souriants mais ne savent pas grands choses sur leur parc (sauf que comme on est pas argentin on payera un droit d'entrée de 50 pesos au lieu de 10 soit 10€ au lieu de 2)...
Qu'à cela ne tienne, on veut monter jusqu'au Volcan Lanin et dormir dans le parc alors en route! On verra!

Le parc est à deux heures en bus et le premier bus n'est qu'à 8h... On n'arrive donc pas avant 10h... Pratique pour les randonnées de 7-8h... Surtout qu'il faut s'enregistrer avant d'y aller et qu'après 11h on ne te laisse plus partir pour les longues ballade...

Avant de trouver un camping, nous avons donc décidé de laisser nos sacs au point d'information de Puerto Canoa et de partir pour 7h30 de randonnée, du Lac Huechulafquen à la base de la face Sud du Volcan Lanin. Ce dernier culmine à 3776m et son sommet est enneigé.

Si on met de côté le fait que les taons nous ont attaqué sans relâche durant toute la montée (on n'oubliera plus jamais le répulsif, croyez-nous!) et qu'on s'est quelques fois perdus par manque de flèches, la ballade était charmante Wink La vue au sommet (de la ballade, pas du volcan Wink) était gratifiante! Superbe. Et nous avons fait quelques pas dans la neige Smile

Après la descente, il a fallut se trouver un camping. Et là, on est tombé sur un truc excellent.
On a marché un petit kilomètre avec nos énormes sacs avant d'arriver sur la rive du lac. Là, il y avait un drapeau blanc à agiter. Ceci fait, un homme s'est pointé sur sa barque et nous a emmené sur l'autre rive du lac. Il y avait là une maison de Mapuche (une minorité locale.d'origine chilienne) et quelques terrains de campings entre lac et montagne, pour bien moins cher qu'ailleurs!
On a bien vite planté la tente dans ce cadre idyllique et on a ouvert la deuxième et dernière bouteille de vin achetée dans les bodegas de Mendoza (c'est lourd à porter mine de rien donc autant la boire!).

Le réveil fut couvert, limite pluvieux... On avait prévu cinq heures de ballade mais vu le temps qui s'est progressivement aggravé, on a revu nos plans et gambadé seulement une heure avant de reprendre le bus vers Junin de Los Andes puis directement vers San Martin de Los Andes.

Posté par So Vince On Tour

Mendoza et les bodegas

Le 15/01/11, 0:14

42.20014755-10.784857525

7-10/1

Toutes les photos sur : http://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineMendoza?feat=directlink

Après la superbe traversée des Andes et la longue heure et demie d'attente à la frontière chili-argentine -ils fouillent tous les bus et voitures- nous arrivons à Mendoza.

Mendoza, c'est une ville de 110000 habitants perdue à 700m d'altitude, en plein désert. C'est difficile à croire quand on sait que c'est LA ville du vin en Argentine!

Comment font les argentins pour avoir leur bon vin ?
Il fait sec mais ils maîtrisent l'irrigation de la fonte des neiges des montagnes environnantes, permettant un bon apport d'eau sans une goutte de pluie pour détruire les récoltes.
Les vignes sont entre 900 et 1800m d'altitude, soit un endroit idéal pour le malbec, le trempanilla, le bonarda, le syrah, le chardonnay et le sauvignon blanc.
Le grand écart de température entre le jour et la nuit est important. La chaleur favorise la production de sucre et d'une belle peau et la fraicheur de la nuit permet un bon taux d'acidité.
Enfin, le faible taux d'humidité empêche la prolifération des champignons et autres nuisibles.
En plus, la quasi totalité des récoltes se fait à la main.

Nous avons dormi dans l'auberge HI Suites Mendoza dans une chambre exigüe partagée avec trois autres personnes dont un vieux belge du nord frustré d'avoir raté l'ascension de l'Aconcagua et un couple de londonien. Ces deux derniers deviendront vite nos compagnons de route durant les jours qui suivirent.
Il s'agit en fait d'une allemande, Grit, et d'un espagnol, Francesco, vivants à Londres depuis 6 ans.
Nous avons aussi rencontré pas mal de français.

Nous sommes allés à Maipu en bus où nous avons loué des vélos pour nous balader dans les bodegas avec nos compagnons londoniens. Nous avons dégusté quelques bons vins et fait quelques visites pour en apprendre un peu plus sur le sujet. Du coup, en rentrant, on se dit qu'on ferait bien quelques cours d'œnologie. Smile

au niveau culinaire, nous avons voulu tester les parillas, sortes de grillades de plusieurs viandes. Malheureusement, on n'a pas eu de chance avec le resto et on s'est retrouvé avec un tout petit peu de bonne viande, des saucisses toutes grasses et des tripes... Bref une première expérience peu convaincante mais on réessayera! Et on tentera aussi le fameux steak argentin.

Mendoza possède cinq places disposées comme sur un dé. Elles ont été construites après que la ville ait été victime d'un terrible tremblement de terre afin d'avoir des espaces où caser les gens si cela devait se renouveler. Il y a aussi un énorme parc construit par un français que nous n'avons malheureusement pas pu visiter, la faute aux heures de fermeture très précoces le dimanche!

Après ces premières aventures argentines, il est temps de reprendre. La route vers Junin de Los Andes, petit village de 11000 habitants.

Posté par So Vince On Tour
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