Le 19/02/11, 3:58
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10-12/2
Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineEtBresilIguazu?feat=directlink
Quelques vidéos :
Côté Brésilien :
http://www.youtube.com/watch?v=acZA_XrjcIk
http://www.youtube.com/watch?v=Pdj0WrC9sxM
http://www.youtube.com/watch?v=9NWpEujt-Q8
Côté Argentin :
http://www.youtube.com/watch?v=aJ2k4kjoOWI
http://www.youtube.com/watch?v=zYpHGEfrALA
http://www.youtube.com/watch?v=rFoaoEZyVZA
http://www.youtube.com/watch?v=u98UwSGf3YY
http://www.youtube.com/watch?v=q2gfeNVS4pA
Les 20 heures de bus reliant Buenos Aires à Iguazu ne se sont pas trop mal déroulées. On a eu à manger et à boire comme dans un avion et on avait des sièges larges et s’inclinant suffisamment pour nous permettre de piquer un somme durant la nuit. On ne peut pas dire qu’on a super bien dormi, le bus étant passé par des routes ne devant pas avoir été goudronnée, on s’est souvent réveillé secoué comme des pruniers...
Iguazu est une ville de plus ou moins 32000 habitants, située à quelques kilomètres des fameuses chutes du même nom. Il n’y a pas grand-chose à y faire, la ville étant vraiment vouée au tourisme des chutes : hôtels plus ou moins luxueux, restaurants et magasins de souvenirs y affluent !
Nous y avions réservé une auberge, le sweet hostel sweet, mais à notre arrivée, notre chambre n’était plus disponible et on nous en proposait une autre au double du prix... Et comme par hasard, ce n’était pas la faute du gars présent mais d’un autre et blabla et blabla... Grrrrr ! Ils ne sont vraiment pas fiables ! Incroyable le manque de sérieux dans les auberges parfois !
On a donc dû se rabattre sur une autre auberge probablement mois bien et pleine d’israéliens-qui-ne-font-pas-la-vaisselle-et-sont-vraiment-bruyants ! Ouèèèèèè Enfin, il y avait un jardin avec une piscine et avec cette chaleur, on prend !
Comme on ne les verra plus jamais, nous avons décidé de voir les chutes sous toutes leurs formes. Réveil matinal le vendredi 11 et embarquement à 8h à bord du bus qui allait nous conduire, après le passage de la frontière et un nouveau cachet dans le passeport, à l’entrée du Parc National Iguazu côté Brésilien.
Argentins, Chiliens, Brésiliens, Américains, Européens, Japonais, ... Le monde entier est représenté ici par un nombre impressionnant de touristes... Ben oui, faut pas le nier, il y a du monde dans les bus et dans la file pour les tickets... Mais si tous ces gens sont là, on suppose que ce n’est pas pour rien !
La légende guarani raconte la formation de ce fabuleux endroit. Afin de vénérer le dieu de la forêt, le peuple vivant à cet endroit offrait chaque année une fille en offrande. Naipur devait être la prochaine à se faire sacrifier pour contenter le dieu. Mais Caroba, un guerrier indien amoureux de Naipur, l’enleva juste avant son sacrifice et les amoureux s’enfuirent sur le fleuve. Fou de rage, le dieu de la forêt fit s’effondrer le lit du cours d’eau devant eux, formant les chutes abruptes où Naipur tomba, se transformant en un rocher à leur base. Caroba survécu quant à lui sous la forme d’un arbre, se dressant au pied de sa dulcinée pétrifiée.
La balade qui nous emmena à travers ces merveilleux paysages est toute tracée par des passerelles auxquelles on accède via un bus qui arrive toutes les 15 minutes. A la sortie du bus, tout le monde se suit plus ou moins à la queue-leu-leu. Mais les gens font leurs photos puis avancent et il est finalement facile de profiter des lieux tranquillement durant dix minutes avant l’arrivée du prochain bus où le même schéma va se reproduire. C’est quelque chose qui nous aura surpris durant les deux jours de visite : la plupart des gens viennent, font une photo et partent. Ils ne s’arrêtent pas pour profiter des vues panoramiques, pour s’imprégner du bruit, pour réfléchir au débit d’eau passant devant eux... Comme si le seul but était de dire ‘on y est allé’. Tant mieux pour nous ! On en profitera d’autant plus qu’on aura vraiment l’occasion de se retrouver seul quelques instants devant ces merveilles de la nature.
Parce que ces chutes sont réellement merveilleuses ! Elles s’étendent en largeur sur plus de deux kilomètres. Le Rio Iguazu se sépare en deux juste avant de former les différentes cataratas (cascades) alimentées toutes les secondes par des milliers de mètres cubes d’eau tombant d’une hauteur de 80m.
Tout au long du chemin -1,5km-, on a une vue panoramique sur le côté argentin des chutes, sur la jungle et sur le fleuve. Le paysage est égayé par les centaines de papillons qui virevoltent autour de nous et les rayons de soleil se reflétant sur la vapeur d’eau dégagée par les chutes amènent leur lot d’arc-en-ciel rendant le spectacle fabuleux ! A la fin de la balade, on se retrouve sur une plateforme qui conduit au centre (enfin, pas vraiment, mais suffisamment près pour ressentir la force et la puissance de l’eau et pour être trempé par les vapeurs d’eau) de la Garganta del Diablo (la ‘gorge du diable’), un site vraiment spectaculaire.
Et plus que les chutes, c’est aussi la forêt tropicale humide qui les entoure qui est impressionnante. Elle possède plus de 2000 espèces de plantes, 400 espèces d’oiseaux, des insectes géants, des mammifères et des reptiles.
En nous baladant dans la jungle, nous avons d’abord croisé des toucans, avec leur énorme bec jaune et orange et leurs couleurs. Superbes ! Les perroquets non moins colorés se sont aussi montrés ainsi que quelques rapaces. Nous avons aussi croisé des coatis, cousins des ratons-laveurs, en famille avec plein de petits. Les singes ont aussi fait de la gymnastique dans les arbres à notre passage ! Un vrai régal pour les yeux toutes ces petites bêtes ! Sauf les araignées énooooormes, qui faisaient peur ! Par contre, on n’a pas vu les tigres, les pumas, les serpents et les crocodiles... Et c’est sûrement mieux ainsi !
Le lendemain, le réveil fut encore plus matinal car nous voulions prendre le bus de 7h20 pour arriver pile poil à l’ouverture du parc, côté argentin cette fois. Et l’idée d’arriver les premiers était judicieuse car nous étions les premiers sur les sentiers ! Nous avons ainsi surpris plusieurs animaux que nous avons vu s’éclipser dans les arbres.
Il y a plusieurs balades différentes du côté argentin : le paseo inferior (1.4km), le paseo superior (650m), l’Isla Grande San Martin (qui était malheureusement fermée à cause du très haut niveau du Rio) et la balade menant au sommet de la Garganta del Diablo. Nous avons commencé par le chemin inférieur qui donne une superbe vue sur les cataratas et qui permet de s’approcher vraiment très près du pied de l’une d’elle où en 10 secondes, on est complètement trempé, malgré la cape de pluie ! On est au cœur d’une cascade en gardant la vue panoramique sur le reste des cascades... Incroyable ! Et par notre arrivée bien matinale, nous avons eu la chance de rester seul tout au long de cette balade, en pouvant vraiment profiter durant de longues minutes de la force et de la puissance de cette eau !
Pour la ballade supérieure, fini la quiétude... Il est 10h30 et tous les touristes sont arrivés... On ne peut pas leur en vouloir d’avoir aussi envie de voir ces merveilles mais quand même, on regrette nos deux premières heures et demie de tranquillité !
La vue des chutes de leur sommet est spectaculaire également ! Dommage que la météo n’ait pas été un peu plus clémente... Parce que le ciel gris ne permet pas à l’appareil photo de faire le contraste entre le ciel et la vapeur d’eau qui s’émane des chutes et qui monte dans le ciel sur plusieurs dizaines de mètres... Les photos ne seront donc pas à la mesure du spectacle réellement vu.
Le clou du spectacle, nous l’avons gardé pour la fin... Et nous avons bien fait ! Un voyage d’un quart d’heure en train nous a mené au pied du sentier menant au-dessus de la Garganta del Diablo. Les trains sont toutes les demi-heures, nous avons donc pris notre temps avant de commencer la balade, afin de laisser les gens de notre train prendre de l’avance et partir. Nous avons d’abord traversé le paisible Rio sur de longues passerelles, et ce pendant un peu plus de 1km. C’est déjà impressionnant de voir la largeur de ce fleuve passer sous nos pieds... Espérons que les passerelles seront assez solides et qu’on ne va pas se faire emporter !
Au loin, on aperçoit déjà un nuage de vapeur d’eau. En s’en approchant, on arrive au sommet de la Garganta del Diablo. La passerelle surplombe la chute d’eau qui s’enfonce 80m plus bas avec une force terrible. Le fond est impossible à voir étant donné les vapeurs qui émanent d’autant de puissance. C’est vraiment incroyable, surprenant et spectaculaire ! Cet endroit est décrit comme l’un des plus beaux sites du monde... Et nous on y croit ! On est resté presque une heure ébahi devant ce spectacle et on a profité. Le bruit est assourdissant, les gouttes d’eau remontent de la gorge et éclaboussent, l’eau qui s’écoule offre un spectacle toujours nouveau, ... Encore un grand moment que ce voyage nous aura fait vivre !
Après coup, on se dit qu’on a bien fait de visiter les deux côtés des chutes d’Iguazu... Ils offrent un aperçu différent. Le côté Brésilien est plutôt panoramique alors que le côté Argentin offre la proximité et permet de rendre compte de la puissance de cette nature. La Garganta del Diablo est vraiment le meilleur moment !
Le soir, nous sommes allés au restaurant pour gouter le Surubi, un des poissons vivants dans la partie basse du Rio. Il pèse jusqu’à 50kg et mesure jusqu’à 170cm ! Et il était bien bon !
Après tant de force et de beauté dans la partie tropicale du pays, en route maintenant vers les montagnes. On retourne en effet au pied de la cordillère des Andes, à Salta. Pour ce faire, nous prenons le plus long bus de notre périple : 23h d’affilée ! Départ le 13 à 11h et arrivée le 14 à 10h, si tout se passe bien !
Toutes les photos : https://picasaweb.google.com/s.christelbach/ArgentineEtBresilIguazu?feat=directlink
Quelques vidéos :
Côté Brésilien :
http://www.youtube.com/watch?v=acZA_XrjcIk
http://www.youtube.com/watch?v=Pdj0WrC9sxM
http://www.youtube.com/watch?v=9NWpEujt-Q8
Côté Argentin :
http://www.youtube.com/watch?v=aJ2k4kjoOWI
http://www.youtube.com/watch?v=zYpHGEfrALA
http://www.youtube.com/watch?v=rFoaoEZyVZA
http://www.youtube.com/watch?v=u98UwSGf3YY
http://www.youtube.com/watch?v=q2gfeNVS4pA
Les 20 heures de bus reliant Buenos Aires à Iguazu ne se sont pas trop mal déroulées. On a eu à manger et à boire comme dans un avion et on avait des sièges larges et s’inclinant suffisamment pour nous permettre de piquer un somme durant la nuit. On ne peut pas dire qu’on a super bien dormi, le bus étant passé par des routes ne devant pas avoir été goudronnée, on s’est souvent réveillé secoué comme des pruniers...
Iguazu est une ville de plus ou moins 32000 habitants, située à quelques kilomètres des fameuses chutes du même nom. Il n’y a pas grand-chose à y faire, la ville étant vraiment vouée au tourisme des chutes : hôtels plus ou moins luxueux, restaurants et magasins de souvenirs y affluent !
Nous y avions réservé une auberge, le sweet hostel sweet, mais à notre arrivée, notre chambre n’était plus disponible et on nous en proposait une autre au double du prix... Et comme par hasard, ce n’était pas la faute du gars présent mais d’un autre et blabla et blabla... Grrrrr ! Ils ne sont vraiment pas fiables ! Incroyable le manque de sérieux dans les auberges parfois !
On a donc dû se rabattre sur une autre auberge probablement mois bien et pleine d’israéliens-qui-ne-font-pas-la-vaisselle-et-sont-vraiment-bruyants ! Ouèèèèèè Enfin, il y avait un jardin avec une piscine et avec cette chaleur, on prend !
Comme on ne les verra plus jamais, nous avons décidé de voir les chutes sous toutes leurs formes. Réveil matinal le vendredi 11 et embarquement à 8h à bord du bus qui allait nous conduire, après le passage de la frontière et un nouveau cachet dans le passeport, à l’entrée du Parc National Iguazu côté Brésilien.
Argentins, Chiliens, Brésiliens, Américains, Européens, Japonais, ... Le monde entier est représenté ici par un nombre impressionnant de touristes... Ben oui, faut pas le nier, il y a du monde dans les bus et dans la file pour les tickets... Mais si tous ces gens sont là, on suppose que ce n’est pas pour rien !
La légende guarani raconte la formation de ce fabuleux endroit. Afin de vénérer le dieu de la forêt, le peuple vivant à cet endroit offrait chaque année une fille en offrande. Naipur devait être la prochaine à se faire sacrifier pour contenter le dieu. Mais Caroba, un guerrier indien amoureux de Naipur, l’enleva juste avant son sacrifice et les amoureux s’enfuirent sur le fleuve. Fou de rage, le dieu de la forêt fit s’effondrer le lit du cours d’eau devant eux, formant les chutes abruptes où Naipur tomba, se transformant en un rocher à leur base. Caroba survécu quant à lui sous la forme d’un arbre, se dressant au pied de sa dulcinée pétrifiée.
La balade qui nous emmena à travers ces merveilleux paysages est toute tracée par des passerelles auxquelles on accède via un bus qui arrive toutes les 15 minutes. A la sortie du bus, tout le monde se suit plus ou moins à la queue-leu-leu. Mais les gens font leurs photos puis avancent et il est finalement facile de profiter des lieux tranquillement durant dix minutes avant l’arrivée du prochain bus où le même schéma va se reproduire. C’est quelque chose qui nous aura surpris durant les deux jours de visite : la plupart des gens viennent, font une photo et partent. Ils ne s’arrêtent pas pour profiter des vues panoramiques, pour s’imprégner du bruit, pour réfléchir au débit d’eau passant devant eux... Comme si le seul but était de dire ‘on y est allé’. Tant mieux pour nous ! On en profitera d’autant plus qu’on aura vraiment l’occasion de se retrouver seul quelques instants devant ces merveilles de la nature.
Parce que ces chutes sont réellement merveilleuses ! Elles s’étendent en largeur sur plus de deux kilomètres. Le Rio Iguazu se sépare en deux juste avant de former les différentes cataratas (cascades) alimentées toutes les secondes par des milliers de mètres cubes d’eau tombant d’une hauteur de 80m.
Tout au long du chemin -1,5km-, on a une vue panoramique sur le côté argentin des chutes, sur la jungle et sur le fleuve. Le paysage est égayé par les centaines de papillons qui virevoltent autour de nous et les rayons de soleil se reflétant sur la vapeur d’eau dégagée par les chutes amènent leur lot d’arc-en-ciel rendant le spectacle fabuleux ! A la fin de la balade, on se retrouve sur une plateforme qui conduit au centre (enfin, pas vraiment, mais suffisamment près pour ressentir la force et la puissance de l’eau et pour être trempé par les vapeurs d’eau) de la Garganta del Diablo (la ‘gorge du diable’), un site vraiment spectaculaire.
Et plus que les chutes, c’est aussi la forêt tropicale humide qui les entoure qui est impressionnante. Elle possède plus de 2000 espèces de plantes, 400 espèces d’oiseaux, des insectes géants, des mammifères et des reptiles.
En nous baladant dans la jungle, nous avons d’abord croisé des toucans, avec leur énorme bec jaune et orange et leurs couleurs. Superbes ! Les perroquets non moins colorés se sont aussi montrés ainsi que quelques rapaces. Nous avons aussi croisé des coatis, cousins des ratons-laveurs, en famille avec plein de petits. Les singes ont aussi fait de la gymnastique dans les arbres à notre passage ! Un vrai régal pour les yeux toutes ces petites bêtes ! Sauf les araignées énooooormes, qui faisaient peur ! Par contre, on n’a pas vu les tigres, les pumas, les serpents et les crocodiles... Et c’est sûrement mieux ainsi !
Le lendemain, le réveil fut encore plus matinal car nous voulions prendre le bus de 7h20 pour arriver pile poil à l’ouverture du parc, côté argentin cette fois. Et l’idée d’arriver les premiers était judicieuse car nous étions les premiers sur les sentiers ! Nous avons ainsi surpris plusieurs animaux que nous avons vu s’éclipser dans les arbres.
Il y a plusieurs balades différentes du côté argentin : le paseo inferior (1.4km), le paseo superior (650m), l’Isla Grande San Martin (qui était malheureusement fermée à cause du très haut niveau du Rio) et la balade menant au sommet de la Garganta del Diablo. Nous avons commencé par le chemin inférieur qui donne une superbe vue sur les cataratas et qui permet de s’approcher vraiment très près du pied de l’une d’elle où en 10 secondes, on est complètement trempé, malgré la cape de pluie ! On est au cœur d’une cascade en gardant la vue panoramique sur le reste des cascades... Incroyable ! Et par notre arrivée bien matinale, nous avons eu la chance de rester seul tout au long de cette balade, en pouvant vraiment profiter durant de longues minutes de la force et de la puissance de cette eau !
Pour la ballade supérieure, fini la quiétude... Il est 10h30 et tous les touristes sont arrivés... On ne peut pas leur en vouloir d’avoir aussi envie de voir ces merveilles mais quand même, on regrette nos deux premières heures et demie de tranquillité !
La vue des chutes de leur sommet est spectaculaire également ! Dommage que la météo n’ait pas été un peu plus clémente... Parce que le ciel gris ne permet pas à l’appareil photo de faire le contraste entre le ciel et la vapeur d’eau qui s’émane des chutes et qui monte dans le ciel sur plusieurs dizaines de mètres... Les photos ne seront donc pas à la mesure du spectacle réellement vu.
Le clou du spectacle, nous l’avons gardé pour la fin... Et nous avons bien fait ! Un voyage d’un quart d’heure en train nous a mené au pied du sentier menant au-dessus de la Garganta del Diablo. Les trains sont toutes les demi-heures, nous avons donc pris notre temps avant de commencer la balade, afin de laisser les gens de notre train prendre de l’avance et partir. Nous avons d’abord traversé le paisible Rio sur de longues passerelles, et ce pendant un peu plus de 1km. C’est déjà impressionnant de voir la largeur de ce fleuve passer sous nos pieds... Espérons que les passerelles seront assez solides et qu’on ne va pas se faire emporter !
Au loin, on aperçoit déjà un nuage de vapeur d’eau. En s’en approchant, on arrive au sommet de la Garganta del Diablo. La passerelle surplombe la chute d’eau qui s’enfonce 80m plus bas avec une force terrible. Le fond est impossible à voir étant donné les vapeurs qui émanent d’autant de puissance. C’est vraiment incroyable, surprenant et spectaculaire ! Cet endroit est décrit comme l’un des plus beaux sites du monde... Et nous on y croit ! On est resté presque une heure ébahi devant ce spectacle et on a profité. Le bruit est assourdissant, les gouttes d’eau remontent de la gorge et éclaboussent, l’eau qui s’écoule offre un spectacle toujours nouveau, ... Encore un grand moment que ce voyage nous aura fait vivre !
Après coup, on se dit qu’on a bien fait de visiter les deux côtés des chutes d’Iguazu... Ils offrent un aperçu différent. Le côté Brésilien est plutôt panoramique alors que le côté Argentin offre la proximité et permet de rendre compte de la puissance de cette nature. La Garganta del Diablo est vraiment le meilleur moment !
Le soir, nous sommes allés au restaurant pour gouter le Surubi, un des poissons vivants dans la partie basse du Rio. Il pèse jusqu’à 50kg et mesure jusqu’à 170cm ! Et il était bien bon !
Après tant de force et de beauté dans la partie tropicale du pays, en route maintenant vers les montagnes. On retourne en effet au pied de la cordillère des Andes, à Salta. Pour ce faire, nous prenons le plus long bus de notre périple : 23h d’affilée ! Départ le 13 à 11h et arrivée le 14 à 10h, si tout se passe bien !