Le 28/05/12, 2:59
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El 22 de Febrero del 2011 hubo un terremoto de 6,3 según la escala de Richter que afectó principalmente al centro de la ciudad de Christchurch, destruyendo o dañando prácticamente todos los edificios, entre ellos la Catedral. En este seísmo murieron 185 personas y desde entonces Christchurch va registrando replicas todas las semanas, unas más fuertes y otras que no se perciben.
Certaines villes sont réputées pour être de bons spots de surf... Christchurch, c’est un « bon » spot de tremblements de terre ! Le dernier important a eu lieu le 22 février 2011 (6,3 sur l’échelle de Richter) et a complètement détruit le centre ville... 185 personnes y ont laissé la vie, une cathédrale est tombée, la cicatrice est impressionnante...
Cuando llegamos allí no pensamos que fuéramos a sentir ninguno, para un mes que íbamos a estar allí...Si si, no llevábamos ni 24h instalados que el primero nos despertó a las 4 de la mañana. Lógicamente como estas adormilado no te enteras muy bien de lo que pasa, yo me desperté y le dije a Adri: ¡Joer que viento mas fuerte!... y el me dijo: No Ali, ¡es un terremoto! . Ahí es cuando te haces caca. Este fue el primero pero no el ultimo, en total habremos sentido unos 10, y siempre nos ha pillado en la cama, fuera por la noche o por la mañana, pero siempre tumbados, así que no sabemos lo que es vivir un terremoto cuando estas de pie.
On ne pensait pas vivre de tremblements de terre, mais le fait est qu’il y a des répliques plus ou moins fortes toutes les semaines. Et on n’a pas attendu longtemps pour vivre notre 1er « earthquake ». 1ère nuit, 1ère secousse. Il est 4h du mat, on est réveillé par un grondement sourd, le lit qui vibre et les murs qui ondulent. Alicia ne réalise pas trop et me dit « pfffff, il est fort ce vent ! » « euh... comment te dire... c’est pas trop le vent, c’est un peu plus sérieux ! ». Vous imaginez bien que même si ça ne dure que quelques secondes, pas facile de retrouver le sommeil ! Le lendemain, comme on parlerait d’un orage qui a eu lieu la veille, ils parlent du tremblement de terre... banal, la routine. En un mois, on aura ressenti environ 10 tremblements de terre, tous pendant la nuit ou au petit matin, donc bien callés dans notre lit... ça doit être une sensation encore plus étrange si on est debout ou au volant de sa voiture...
El primer día quisimos ir a dar una vueltecilla por el centro, cuando todavía no nos hacíamos a la idea de cómo había sido afectada esta ciudad. ¡Madre mía! ¡Qué penita! Sin duda Christchurch seria la ciudad que más nos habría gustado en Nueva Zelanda, ¡Pero el centro está destruido, ya no hay nada! Se pueden ver los restaurantes, tiendas, la Catedral, un Little India con edificios de colores... Todo acordonado para que la gente no entre por riesgo a los derrumbes, parece una ciudad fantasma, que en realidad lo es.
Hablamos de este tema con la gente originaria de allí, pero no les puedes preguntar mucho porque rápidamente se les empiezan a llenar los ojos de lagrimas al hablar de su ciudad y de lo que era antes, y lo peor de todo es que la cosa continua. Paseando ese día nos topamos con una escultura hecha con 185 sillas blancas, representando a las víctimas del terremoto, muy bonito y emotivo. Nos pusimos en la piel de esta gente al imaginar que de un día para otro Guadalajara o Toulouse quedan reducidas a cero, a un recuerdo, ¡buf! No quiero ni pensarlo.
À peine installés, on décide d’aller faire un tour dans le centre de Christchurch. On s’attendait à voir quelques dégâts, mais on voulait un peu prendre la température de la ville. Une fois sur place, c’est le choc ! Le centre est complètement détruit, l’accès est bloqué par des barrières, on devine juste les carcasses de bâtiments vides... une vrai ville fantôme... ça fait froid dans le dos de voir ça. On se projette forcement en imaginant que la même chose se soit passée dans notre ville, pfffff, quelle horreur ils ont du vivre ! Quand on essaye de parler de la ville avec les locaux, il n’est pas rare que les larmes commencent à monter aux yeux, on comprend pourquoi. Le traumatisme est encore très récent, et les commémorations sont nombreuses. Par exemple, au détour d’une rue, on a trouvé un coin de terrain sur lequel ils ont installé 185 chaises blanches, toutes différentes, en mémoire des 185 personnes décédées. Leur problématique maintenant est de savoir comment reconstruire le centre ville, voire même de se demander s’il faut reconstruire quelque chose sachant que du jour au lendemain, une nouvelle secousse peut tout faire tomber comme un château de carte. Ce qui est sûr, c’est que ça va prendre des années...
A&A.
Certaines villes sont réputées pour être de bons spots de surf... Christchurch, c’est un « bon » spot de tremblements de terre ! Le dernier important a eu lieu le 22 février 2011 (6,3 sur l’échelle de Richter) et a complètement détruit le centre ville... 185 personnes y ont laissé la vie, une cathédrale est tombée, la cicatrice est impressionnante...
Cuando llegamos allí no pensamos que fuéramos a sentir ninguno, para un mes que íbamos a estar allí...Si si, no llevábamos ni 24h instalados que el primero nos despertó a las 4 de la mañana. Lógicamente como estas adormilado no te enteras muy bien de lo que pasa, yo me desperté y le dije a Adri: ¡Joer que viento mas fuerte!... y el me dijo: No Ali, ¡es un terremoto! . Ahí es cuando te haces caca. Este fue el primero pero no el ultimo, en total habremos sentido unos 10, y siempre nos ha pillado en la cama, fuera por la noche o por la mañana, pero siempre tumbados, así que no sabemos lo que es vivir un terremoto cuando estas de pie.
On ne pensait pas vivre de tremblements de terre, mais le fait est qu’il y a des répliques plus ou moins fortes toutes les semaines. Et on n’a pas attendu longtemps pour vivre notre 1er « earthquake ». 1ère nuit, 1ère secousse. Il est 4h du mat, on est réveillé par un grondement sourd, le lit qui vibre et les murs qui ondulent. Alicia ne réalise pas trop et me dit « pfffff, il est fort ce vent ! » « euh... comment te dire... c’est pas trop le vent, c’est un peu plus sérieux ! ». Vous imaginez bien que même si ça ne dure que quelques secondes, pas facile de retrouver le sommeil ! Le lendemain, comme on parlerait d’un orage qui a eu lieu la veille, ils parlent du tremblement de terre... banal, la routine. En un mois, on aura ressenti environ 10 tremblements de terre, tous pendant la nuit ou au petit matin, donc bien callés dans notre lit... ça doit être une sensation encore plus étrange si on est debout ou au volant de sa voiture...
El primer día quisimos ir a dar una vueltecilla por el centro, cuando todavía no nos hacíamos a la idea de cómo había sido afectada esta ciudad. ¡Madre mía! ¡Qué penita! Sin duda Christchurch seria la ciudad que más nos habría gustado en Nueva Zelanda, ¡Pero el centro está destruido, ya no hay nada! Se pueden ver los restaurantes, tiendas, la Catedral, un Little India con edificios de colores... Todo acordonado para que la gente no entre por riesgo a los derrumbes, parece una ciudad fantasma, que en realidad lo es.
Hablamos de este tema con la gente originaria de allí, pero no les puedes preguntar mucho porque rápidamente se les empiezan a llenar los ojos de lagrimas al hablar de su ciudad y de lo que era antes, y lo peor de todo es que la cosa continua. Paseando ese día nos topamos con una escultura hecha con 185 sillas blancas, representando a las víctimas del terremoto, muy bonito y emotivo. Nos pusimos en la piel de esta gente al imaginar que de un día para otro Guadalajara o Toulouse quedan reducidas a cero, a un recuerdo, ¡buf! No quiero ni pensarlo.
À peine installés, on décide d’aller faire un tour dans le centre de Christchurch. On s’attendait à voir quelques dégâts, mais on voulait un peu prendre la température de la ville. Une fois sur place, c’est le choc ! Le centre est complètement détruit, l’accès est bloqué par des barrières, on devine juste les carcasses de bâtiments vides... une vrai ville fantôme... ça fait froid dans le dos de voir ça. On se projette forcement en imaginant que la même chose se soit passée dans notre ville, pfffff, quelle horreur ils ont du vivre ! Quand on essaye de parler de la ville avec les locaux, il n’est pas rare que les larmes commencent à monter aux yeux, on comprend pourquoi. Le traumatisme est encore très récent, et les commémorations sont nombreuses. Par exemple, au détour d’une rue, on a trouvé un coin de terrain sur lequel ils ont installé 185 chaises blanches, toutes différentes, en mémoire des 185 personnes décédées. Leur problématique maintenant est de savoir comment reconstruire le centre ville, voire même de se demander s’il faut reconstruire quelque chose sachant que du jour au lendemain, une nouvelle secousse peut tout faire tomber comme un château de carte. Ce qui est sûr, c’est que ça va prendre des années...
A&A.