Le 23/02/12, 9:25
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21/02: Bilbao- San Sébastien
Bilbao est une grande ville. Qui dit grande ville, dit des industries, des voitures, des grands boulevards et des ponts. Voilà ce qu'est en résumé Bilbao.
Les immeubles sont vieillots. Ils sont en briquette rouges ou grises. Dans le style nord de la France. Pourtant je ne suis qu'au nord de l'Espagne. Peut-être que tous les nords des pays ont des constructions en briquette ?...
On ajoute à cette horreur urbaine une rivière marron, bien vaseuse et odorante.
Dans la ville, il y a des policiers de partout. Mais quand je dis partout, cela signifie tous les 50m. Hallucinant. Les poubelles, à défaut d'avoir leurs sacs à l'intérieur ils les recouvrent. Un ruban de la police fixant l'ensemble. Si bien que toutes les poubelles sont inutilisables.
A croire que la ville se prepare à une attaque imminente de l'ETA. Comme si le terroriste existait au pays basque !
Je ne suis pas vraiment venue pour voir la ville, et heureusement, mais son célèbre musée Guggenheim. Extérieurement, son architecture est assez complexe à décrire. Ça part dans tous les sens. Le bâtiment est constitué de titane, de calcaire et de verre. Tous les murs en calcaire sont de formes conventionnelles. Ceux recouverts de titane, sont totalement courbus.
Intérieurement, son architecture est assez complexe à décrire. Également. De très grandes et très hautes pièces blanches. Sur 3 étages. Mais les pièces sont si vastes qu'il n'y a que 18salles. L'atrium, est le centre du musée. On repasse forcément par ce hall pour entrer dans une nouvelle salle du musée. Ce qui n'est pas déplaisant au vu de la beauté de celui-ci. Tout en hauteur (55m), il est composé de courbes et contre courbes blanches, de 2 ascenseurs en verre (des plaques superposées), et d'également un mur entier en verre rendant le lieux très lumineux.
Les salles accueillent des œuvres monumentales et contemporaines (mise à part les rares salles où il y a des tableaux, les œuvres prennent généralement une salle chacune).
Richard Serra a envahit une bonne moitié du musée avec des œuvres géantes. Toutes constituées de plaques de fer immenses et tordues. Il aime jouer avec la notion de poids et d'équilibre. D'ailleurs, on se demande toujours comment ses œuvres tiennent debout.
2 autres artistes notables exposent: Boltanski et Ernesto Neto. Le premier, toujours dans un registre rendant le spectateur mal à l'aise et le poussant à réfléchir sur l'homme et la mémoire. Pour cela, une toute petite pièce. Au mur environs mille portraits en noir et blanc qui nous observent, et des 10aines d'ampoules baisse luminosité suspendues à des câbles noirs descendent jusqu'aux spectateurs. Neto quand à lui expose dans ce musée l'une de ses structures de nylon. Des sortes des collants géants ne faisant qu'un seul bloc. Le tout rempli pour moitié de billes de polystyrène. Elles apparaissent comme lourde.
Bref, ce n'est que mon interprétation des choses, et ça ne passionne pas forcément tout le monde. Donc j'arrête là pour la description des œuvres. Et je conclurai en disant que ce musée est très agréable aussi bien pour la beauté du lieu (qui est une œuvre à lui seul) que pour les collections.
Dans le musée il y a des gardiens de partout. Très pointilleux et t'interdisant de prendre des photos. C'est ballot, le lieu est tellement exceptionnel.
Au vu du nombre de policiers dans la ville et de gardiens dans le musée, je pense qu'au moins 1 travailleurs sur 5 à Bilbao est dans la sécurité !
À la sortie du musée, le nombre de policiers a été doublé dans les rues. Des snipers ont investi les toits. Je pense que ce n'est tout de même pas ordinaire !
Après renseignements auprès des policiers, il y a bien une raison à tout cela. Le roi d'Espagne est en ville. Tout s'explique.
Direction San Sebastian.
Arrivée de nuit. Un petit tour rapide sur la plage puis dans la vieille ville.
Des bars à tapas de partout. On m'avait prévenu: ici les bars exposent leurs tapas tous plus appétissants les uns que les autres pour attirer les clients.
Apres 2 nuits passées dans ma voiture, j'ai décidé d'aller à l'hôtel cette nuit. La ville est pleine de pensions. Le problème, c'est que la moitié ne te répond pas lorsque tu sonnes et l'autre est complète. Après 1h de recherche une petite auberge de jeunesse a pu me recevoir. Une chambre de 6...ou je suis seule. Parfait. Une bonne douche chaude (ce qui est très agréable !) et dodo !
Bilbao est une grande ville. Qui dit grande ville, dit des industries, des voitures, des grands boulevards et des ponts. Voilà ce qu'est en résumé Bilbao.
Les immeubles sont vieillots. Ils sont en briquette rouges ou grises. Dans le style nord de la France. Pourtant je ne suis qu'au nord de l'Espagne. Peut-être que tous les nords des pays ont des constructions en briquette ?...
On ajoute à cette horreur urbaine une rivière marron, bien vaseuse et odorante.
Dans la ville, il y a des policiers de partout. Mais quand je dis partout, cela signifie tous les 50m. Hallucinant. Les poubelles, à défaut d'avoir leurs sacs à l'intérieur ils les recouvrent. Un ruban de la police fixant l'ensemble. Si bien que toutes les poubelles sont inutilisables.
A croire que la ville se prepare à une attaque imminente de l'ETA. Comme si le terroriste existait au pays basque !
Je ne suis pas vraiment venue pour voir la ville, et heureusement, mais son célèbre musée Guggenheim. Extérieurement, son architecture est assez complexe à décrire. Ça part dans tous les sens. Le bâtiment est constitué de titane, de calcaire et de verre. Tous les murs en calcaire sont de formes conventionnelles. Ceux recouverts de titane, sont totalement courbus.
Intérieurement, son architecture est assez complexe à décrire. Également. De très grandes et très hautes pièces blanches. Sur 3 étages. Mais les pièces sont si vastes qu'il n'y a que 18salles. L'atrium, est le centre du musée. On repasse forcément par ce hall pour entrer dans une nouvelle salle du musée. Ce qui n'est pas déplaisant au vu de la beauté de celui-ci. Tout en hauteur (55m), il est composé de courbes et contre courbes blanches, de 2 ascenseurs en verre (des plaques superposées), et d'également un mur entier en verre rendant le lieux très lumineux.
Les salles accueillent des œuvres monumentales et contemporaines (mise à part les rares salles où il y a des tableaux, les œuvres prennent généralement une salle chacune).
Richard Serra a envahit une bonne moitié du musée avec des œuvres géantes. Toutes constituées de plaques de fer immenses et tordues. Il aime jouer avec la notion de poids et d'équilibre. D'ailleurs, on se demande toujours comment ses œuvres tiennent debout.
2 autres artistes notables exposent: Boltanski et Ernesto Neto. Le premier, toujours dans un registre rendant le spectateur mal à l'aise et le poussant à réfléchir sur l'homme et la mémoire. Pour cela, une toute petite pièce. Au mur environs mille portraits en noir et blanc qui nous observent, et des 10aines d'ampoules baisse luminosité suspendues à des câbles noirs descendent jusqu'aux spectateurs. Neto quand à lui expose dans ce musée l'une de ses structures de nylon. Des sortes des collants géants ne faisant qu'un seul bloc. Le tout rempli pour moitié de billes de polystyrène. Elles apparaissent comme lourde.
Bref, ce n'est que mon interprétation des choses, et ça ne passionne pas forcément tout le monde. Donc j'arrête là pour la description des œuvres. Et je conclurai en disant que ce musée est très agréable aussi bien pour la beauté du lieu (qui est une œuvre à lui seul) que pour les collections.
Dans le musée il y a des gardiens de partout. Très pointilleux et t'interdisant de prendre des photos. C'est ballot, le lieu est tellement exceptionnel.
Au vu du nombre de policiers dans la ville et de gardiens dans le musée, je pense qu'au moins 1 travailleurs sur 5 à Bilbao est dans la sécurité !
À la sortie du musée, le nombre de policiers a été doublé dans les rues. Des snipers ont investi les toits. Je pense que ce n'est tout de même pas ordinaire !
Après renseignements auprès des policiers, il y a bien une raison à tout cela. Le roi d'Espagne est en ville. Tout s'explique.
Direction San Sebastian.
Arrivée de nuit. Un petit tour rapide sur la plage puis dans la vieille ville.
Des bars à tapas de partout. On m'avait prévenu: ici les bars exposent leurs tapas tous plus appétissants les uns que les autres pour attirer les clients.
Apres 2 nuits passées dans ma voiture, j'ai décidé d'aller à l'hôtel cette nuit. La ville est pleine de pensions. Le problème, c'est que la moitié ne te répond pas lorsque tu sonnes et l'autre est complète. Après 1h de recherche une petite auberge de jeunesse a pu me recevoir. Une chambre de 6...ou je suis seule. Parfait. Une bonne douche chaude (ce qui est très agréable !) et dodo !