Le 12/02/12, 14:17
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10/02- Un monde parallèle- Ronda
La vie est intemporelle sur El Chorro. Une vie simple où les gens prennent le temps d'exister. Aucune pression (quoique, ça dépend laquelle...). La convivialité est de rigueur sur cette colline troglodytes de 5/6 habitations. Bières pour tout ceux ayant la bonne idée de passer devant la cour. Barbecue pour tous ceux ayant faim. Bonne humeur pour tous.
Il y a un joli potager pour toute la communauté.
Au programme du jour: El camino del Rey. C'est une via ferrata passant d'une falaise à l'autre du canyon. Le tout à 300m du sol. Un harnais, 2 mousquetons et 2 lanières plus tard, me voilà prête à défier le vide et braver l'hostilité du lieu. Adrenaline, me voila ! Je pars accompagnée de 2 compères rencontrés la veille. Ni l'un, ni l'autre ne parle anglais ou français... Fâcheux.
Quoique une chose positive avec l'adrénaline: tu sais parler Espagnol ! Quand tu vois que tu glisses, que tu n'as aucune prise et que le sol est minuscule, ton cerveau ne cherche pas à comprendre et devient bilingue ! Pratique.
Le début était assez difficile. Tu arrives par un chemin (de fer...) à mi-hauteur de la falaise. Des tiges en fer d'une 20aine de cm de long sur 3 de large, scellées horizontalement au mur lisse, sont les seuls appuis possible pour tes pieds. Le problème, c'est qu'elles sont espacés de plus d'un 1m50 entres-elles. Un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour Fanny !! Pour les mains, démerdes-toi... 20min et quelques cris plus tard, première étape Ok !
La seconde est étape, cette fois-ci, permet de se déplacer verticalement sur la falaise. Encore une fois, ce n'est pas tout simple puisqu'il faut escalader des rochers ("rocher" est un bien grand mot pour quelque chose qui ne fait que 20cm de large) de plus d'un mètre de haut... Ils n'ont vraiment pas pensé aux petites personnes. La récompense: une vue magnifique sur le canyon. Ça valait vraiment l'effort. En contre bas une sorte de petite rivière, serpentant entre des rochers de toutes tailles et formes, coule entre les 2 falaises et se jette dans un grand lac. On approche du fameux pont !
L'étape suivante fut la plus terrifiante. Une barre de fer de plusieurs mètres de long est scellée parallèlement à la paroi de la falaise. Un bon mètre et demi sépare les 2. La barre de fer ne fait pas plus de 10cm de large. Défiant la gravité, j'avance mon corps à l'oblique pour réussir à m'accrocher à la paroi tout en déplaçant mes pieds. Pendant cette étape, la rivière apparaît entre tes pieds et tes mains, ce qui te donne une vue plongeante (et magnifique) sur la rivière 300m plus bas.
Me voilà enfin sur le pont. Une vision magique pendant la traversée du vide laissé entre les 2 falaises. Waouh ! L'écho d'un GrooGroo lancé parcours le canyon...
La suite, à l'exception de 2 ou 3 passages, fut plus simple.
S'en suit une petite marche d'une heure pour faire redescendre l'adrénaline.
En tout cas, cette escapade m'aura appris une chose: le vertige, ce n'est pas pour moi !
De retour dans le village troglodyte, un barbecue et des bières nous attendent en guise de récompense. La bonne humeur également.
Un petit tour au bar alternatif Le Refuse avant de reprendre la route...
Direction Ronda. Arrivée de nuit, donc la découverte de la ville se fera demain.
J'ai pris la décision de continuer mon bout de chemin seule. Apres une semaine et 1000km passée avec Michael, c'est donc à Ronda que nos chemins se sépareront.
Par contre, le voyage va se corsifier: ayant pris plus de temps que prévu lors de mes différentes étapes, je n'ai plus aucun Couchsurfing de programmé...
Me voilà donc vraiment seule. À voir...
Pour le moment, première nuit seul en compagnie de mon énorme nounours dans ma p'tite 106...
Et demain direction l'Angleterre !
La vie est intemporelle sur El Chorro. Une vie simple où les gens prennent le temps d'exister. Aucune pression (quoique, ça dépend laquelle...). La convivialité est de rigueur sur cette colline troglodytes de 5/6 habitations. Bières pour tout ceux ayant la bonne idée de passer devant la cour. Barbecue pour tous ceux ayant faim. Bonne humeur pour tous.
Il y a un joli potager pour toute la communauté.
Au programme du jour: El camino del Rey. C'est une via ferrata passant d'une falaise à l'autre du canyon. Le tout à 300m du sol. Un harnais, 2 mousquetons et 2 lanières plus tard, me voilà prête à défier le vide et braver l'hostilité du lieu. Adrenaline, me voila ! Je pars accompagnée de 2 compères rencontrés la veille. Ni l'un, ni l'autre ne parle anglais ou français... Fâcheux.
Quoique une chose positive avec l'adrénaline: tu sais parler Espagnol ! Quand tu vois que tu glisses, que tu n'as aucune prise et que le sol est minuscule, ton cerveau ne cherche pas à comprendre et devient bilingue ! Pratique.
Le début était assez difficile. Tu arrives par un chemin (de fer...) à mi-hauteur de la falaise. Des tiges en fer d'une 20aine de cm de long sur 3 de large, scellées horizontalement au mur lisse, sont les seuls appuis possible pour tes pieds. Le problème, c'est qu'elles sont espacés de plus d'un 1m50 entres-elles. Un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour Fanny !! Pour les mains, démerdes-toi... 20min et quelques cris plus tard, première étape Ok !
La seconde est étape, cette fois-ci, permet de se déplacer verticalement sur la falaise. Encore une fois, ce n'est pas tout simple puisqu'il faut escalader des rochers ("rocher" est un bien grand mot pour quelque chose qui ne fait que 20cm de large) de plus d'un mètre de haut... Ils n'ont vraiment pas pensé aux petites personnes. La récompense: une vue magnifique sur le canyon. Ça valait vraiment l'effort. En contre bas une sorte de petite rivière, serpentant entre des rochers de toutes tailles et formes, coule entre les 2 falaises et se jette dans un grand lac. On approche du fameux pont !
L'étape suivante fut la plus terrifiante. Une barre de fer de plusieurs mètres de long est scellée parallèlement à la paroi de la falaise. Un bon mètre et demi sépare les 2. La barre de fer ne fait pas plus de 10cm de large. Défiant la gravité, j'avance mon corps à l'oblique pour réussir à m'accrocher à la paroi tout en déplaçant mes pieds. Pendant cette étape, la rivière apparaît entre tes pieds et tes mains, ce qui te donne une vue plongeante (et magnifique) sur la rivière 300m plus bas.
Me voilà enfin sur le pont. Une vision magique pendant la traversée du vide laissé entre les 2 falaises. Waouh ! L'écho d'un GrooGroo lancé parcours le canyon...
La suite, à l'exception de 2 ou 3 passages, fut plus simple.
S'en suit une petite marche d'une heure pour faire redescendre l'adrénaline.
En tout cas, cette escapade m'aura appris une chose: le vertige, ce n'est pas pour moi !
De retour dans le village troglodyte, un barbecue et des bières nous attendent en guise de récompense. La bonne humeur également.
Un petit tour au bar alternatif Le Refuse avant de reprendre la route...
Direction Ronda. Arrivée de nuit, donc la découverte de la ville se fera demain.
J'ai pris la décision de continuer mon bout de chemin seule. Apres une semaine et 1000km passée avec Michael, c'est donc à Ronda que nos chemins se sépareront.
Par contre, le voyage va se corsifier: ayant pris plus de temps que prévu lors de mes différentes étapes, je n'ai plus aucun Couchsurfing de programmé...
Me voilà donc vraiment seule. À voir...
Pour le moment, première nuit seul en compagnie de mon énorme nounours dans ma p'tite 106...
Et demain direction l'Angleterre !