Le 08/02/12, 11:16
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06/02: Almaria- Grenade
Réveil au doux bruit des cloches qui se répondent aux 4 coins de la ville. Naturellement tu ouvres tes yeux et la première chose que tu vois est le magnifique château illuminé par le levé de soleil pointant derrière et lui donnant une teinte orangé. Je pense, que c'est assez agréable comme réveil.
La nuit c'est bien passé, il a fait chaud et aucun bruit. Par contre au petit matin, des voitures se sont agglutiné autour de nous.
Pas de chance, le château est fermé le lundi... Entre les jours de fermetures, les horaires d'hivers, les intempéries et la nuit qui arrive genralement trop tôt, j'ai du mal en Espagne !
Direction le désert de tabernas. Les indiens et les cow boys en ont fait leur résidence. Des saloons, des écuries, des prisons, des moulins, des tipis sur les hauteurs... Bref de vrais faux décors à l'américaine.
Le désert quant à lui est désertique.
Des collines couleur sable, sans grande végétation. Et il fait chaud. Enfin !
Forest Gump avait pour habitude de dire "n'est stupide que la stupidité"... Et je crois qu'aujourd'hui j'ai mis en pratique ce dicton. Ne nous attardons pas sur les détails, mais j'ai enfin la preuve que je n'ai jamais été cow-girl dans une vie antérieure.
Sans prévenir, le paysage change totalement. On arrive sur une grande vallée où d'un côté on peut voir des vallons verdoyants. De l'autre, au contraire, des montagnes hautes sans réellement de végétation, plongées dans l'obscurité. Au sommet on peut apercevoir de la neige. Comme des flocons, des villages constitués uniquement de maisons blanches sont disséminés sur la montagne. Le contraste entre le noir et le blanc, et les vallons faisant face est magnifique. Nous avons là, d'un coté les Alpujarras et de l'autre la Sierra Navada. La route s'amuse à zigzagé entre ces 2 paysages sur une centaine de kilomètres...
Avec Michael, on s'est arrêté dans un petit village perdu sur la montagne. Le soleil tapant dessus. Profitant de cette chaleur, assise sur un banc sur la place du village, je deviens en l'espace de 5min, le centre d'attention. Un petit papy, profitant également du soleil à mes côtés tente par tout les moyens de dialoguer avec moi. L'écrit, le mime, les amis... Un petit rassemblement se crée rapidement. Un vrai moment de partage comme je les aime. 1 banc, 2 personnes puis un petit groupe, 2 cultures, 2 langues et la même envie de partager. C'est ce genre d'instant qui me font vibrer. Vivre l'Espagne, loin des touristes, perdu dans les montagnes, proche des habitants.
Les villages défilent le long des lacets que forme la route. Première halte pour respirer l'air pur de la montagne et faire un peu d'escalade pour se dégourdir les jambes, attraper quelques oranges et tomates au passage.
Un instant magique a suivi cet escapade: un animal venu de nul part (bon en faite si, il venait de la forêt) est passé à 2 mètres de la voiture. Animal majestueux, couleur sable (comme quoi il n'y a pas que les montagnes), d'environ 1m50 de haut, le ventre blanc et une ligne noir sur le dos. Et des cornes simples. Je n'avais jamais vu cet animal (voilà pourquoi j'en fais une description plutôt que de donner tout simplement son nom). Il est resté là, à nous regarder quelques instants avant de retourner auprès des siens...
Petite halte à Pampaneira. Un flocon de neige parmi tant d'autres. Très sympathique avec ses maisons blanches, ses rues étroites, des galets au sol. Des boutiques étalent leurs marchandises colorées donnant un joli contraste avec les façades.
Enfin, direction Grenade. Arrivée en soirée. Un petit tour rapide en ville, pour avoir un premier aperçu. Ville vivante, ça vadrouille de partout. Mais aucun stress comme à Barcelone.
Mon hôte du soir: Carlos. Étudiant de 23ans, super sympa et aimant sortir et boire de la bière. Ça nous fait donc déjà 4 points en commun (dont un non négligeable, allez savoir lequel) ! Il vit dans une coloc avec 4 autres personnes, tous étudiants Erasmus avec un sens de l'hospitalité incroyable.
On est parti avec Carlos à la rencontre de la vie nocturne et des bars à tapas. Il y en a de partout. Et un bar à tapas en Espagne n'a rien à voir avec ceux qu'on a en France. C'est avant tout, comme son nom l'indique un bar. Puis ce sont des tapas. Tu commandes une bière, et ensuite tu peux choisir des tapas qui te sont offertes. Donc pour 2 ou 3 euros tu as une bière et des tapas. Et là encore une fois, il y a une grande différence entre la France et l'Espagne: les tapas sont de vrais plats. Comme par exemple un hamburger ou un grec !! Si ce n'est pas le top bonheur ça !
Demain, visite diurne de la ville.
Réveil au doux bruit des cloches qui se répondent aux 4 coins de la ville. Naturellement tu ouvres tes yeux et la première chose que tu vois est le magnifique château illuminé par le levé de soleil pointant derrière et lui donnant une teinte orangé. Je pense, que c'est assez agréable comme réveil.
La nuit c'est bien passé, il a fait chaud et aucun bruit. Par contre au petit matin, des voitures se sont agglutiné autour de nous.
Pas de chance, le château est fermé le lundi... Entre les jours de fermetures, les horaires d'hivers, les intempéries et la nuit qui arrive genralement trop tôt, j'ai du mal en Espagne !
Direction le désert de tabernas. Les indiens et les cow boys en ont fait leur résidence. Des saloons, des écuries, des prisons, des moulins, des tipis sur les hauteurs... Bref de vrais faux décors à l'américaine.
Le désert quant à lui est désertique.
Des collines couleur sable, sans grande végétation. Et il fait chaud. Enfin !
Forest Gump avait pour habitude de dire "n'est stupide que la stupidité"... Et je crois qu'aujourd'hui j'ai mis en pratique ce dicton. Ne nous attardons pas sur les détails, mais j'ai enfin la preuve que je n'ai jamais été cow-girl dans une vie antérieure.
Sans prévenir, le paysage change totalement. On arrive sur une grande vallée où d'un côté on peut voir des vallons verdoyants. De l'autre, au contraire, des montagnes hautes sans réellement de végétation, plongées dans l'obscurité. Au sommet on peut apercevoir de la neige. Comme des flocons, des villages constitués uniquement de maisons blanches sont disséminés sur la montagne. Le contraste entre le noir et le blanc, et les vallons faisant face est magnifique. Nous avons là, d'un coté les Alpujarras et de l'autre la Sierra Navada. La route s'amuse à zigzagé entre ces 2 paysages sur une centaine de kilomètres...
Avec Michael, on s'est arrêté dans un petit village perdu sur la montagne. Le soleil tapant dessus. Profitant de cette chaleur, assise sur un banc sur la place du village, je deviens en l'espace de 5min, le centre d'attention. Un petit papy, profitant également du soleil à mes côtés tente par tout les moyens de dialoguer avec moi. L'écrit, le mime, les amis... Un petit rassemblement se crée rapidement. Un vrai moment de partage comme je les aime. 1 banc, 2 personnes puis un petit groupe, 2 cultures, 2 langues et la même envie de partager. C'est ce genre d'instant qui me font vibrer. Vivre l'Espagne, loin des touristes, perdu dans les montagnes, proche des habitants.
Les villages défilent le long des lacets que forme la route. Première halte pour respirer l'air pur de la montagne et faire un peu d'escalade pour se dégourdir les jambes, attraper quelques oranges et tomates au passage.
Un instant magique a suivi cet escapade: un animal venu de nul part (bon en faite si, il venait de la forêt) est passé à 2 mètres de la voiture. Animal majestueux, couleur sable (comme quoi il n'y a pas que les montagnes), d'environ 1m50 de haut, le ventre blanc et une ligne noir sur le dos. Et des cornes simples. Je n'avais jamais vu cet animal (voilà pourquoi j'en fais une description plutôt que de donner tout simplement son nom). Il est resté là, à nous regarder quelques instants avant de retourner auprès des siens...
Petite halte à Pampaneira. Un flocon de neige parmi tant d'autres. Très sympathique avec ses maisons blanches, ses rues étroites, des galets au sol. Des boutiques étalent leurs marchandises colorées donnant un joli contraste avec les façades.
Enfin, direction Grenade. Arrivée en soirée. Un petit tour rapide en ville, pour avoir un premier aperçu. Ville vivante, ça vadrouille de partout. Mais aucun stress comme à Barcelone.
Mon hôte du soir: Carlos. Étudiant de 23ans, super sympa et aimant sortir et boire de la bière. Ça nous fait donc déjà 4 points en commun (dont un non négligeable, allez savoir lequel) ! Il vit dans une coloc avec 4 autres personnes, tous étudiants Erasmus avec un sens de l'hospitalité incroyable.
On est parti avec Carlos à la rencontre de la vie nocturne et des bars à tapas. Il y en a de partout. Et un bar à tapas en Espagne n'a rien à voir avec ceux qu'on a en France. C'est avant tout, comme son nom l'indique un bar. Puis ce sont des tapas. Tu commandes une bière, et ensuite tu peux choisir des tapas qui te sont offertes. Donc pour 2 ou 3 euros tu as une bière et des tapas. Et là encore une fois, il y a une grande différence entre la France et l'Espagne: les tapas sont de vrais plats. Comme par exemple un hamburger ou un grec !! Si ce n'est pas le top bonheur ça !
Demain, visite diurne de la ville.