Le 11/04/08, 17:08
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Dans le palmarès des plus belles îles que nous ayons visitées je crois que les Perhentian (côte est de la Malaisie) tiennent une place de choix...
Cela va bientôt faire une semaine que nous sommes là et on ne se lasse pas.
Mer cristalline, sable fin, .... Les Perhentian sont un spot réputé pour la plongé. D'ailleurs il suffit d’enfiler un masque et un tuba et de faire 50 mètres depuis la plage de l’hôtel pour se trouver nez à nez avec un tortue ou un bébé requin (1m50 quand même..)
Les Perhentian sont constituées de deux îles. On a choisi de séjourner sur la plus calme Pulau Besar dans un hôtel assez classe parce qu’il donne sur la meilleure plage de l’île. On voulait se faire « plaisir » et on doit dire qu’on est assez déçus de la prestation car à part son emplacement l’hôtel est vraiment lamentable et les employés nous traitent comme si on était des "moins que rien". Et je ne parle pas du chef cuistot, qui nous a éjecté du restaurant car « soit disant » des membres de la famille royale venaient déjeuner chez lui ... et sous entendu on ne correspondait pas au standing (je précise que nous nous rendons dans le restaurant exclusivement pour utiliser le wifi car la nourriture y est immangeable... alors « l’excuse » de la famille royale qui viendrait se délecter les babines dans ce bouiboui, on y croit à moitié). Bref tout ça pour dire qu’on ne recommande pas le Perhentian Island Resort.
Mais ça va pas nous gâcher nos vacances ! D’ailleurs à coté de ça il y a plein de restos et de resorts très simples et très sympas sur Pulau Besar et je maintiens que les Malaisiens sont vraiment très sympas et ouverts (à part ce c***... de chef cuistot).
Ce qu’on apprécie également sur cette île c’est la vie animale... qui n’est pas uniquement sous marine mais aussi terrestre. Pulau Besar est encore extrêmement sauvage et on y découvre tous les jours des insectes et des animaux que nous n’avons jamais vu ailleurs. Par exemple notre copain Victor (c’est Frank qui le surnomme comme çà), un lézard de 70 cm de long qui vient nous saluer tous les jours sous la terrasse. Il faut savoir que le père de Victor vit dans la mare d’à coté et qu’il fait pas loin de 1,50 mètre de long.
Curieux de toutes cette vie terrestre nous sommes partis en mini expédition avant-hier à travers la jungle. Objectif : traverser l’île de part et d’autre par ce qu’ils appellent ici le « jungle trek ». 1 heure de marche tranquille à travers la jungle. Le chemin est assez sauvage mais bien balisé avec des lambeaux de plastique rouge et blanc accrochés régulièrement aux arbres. On marche comme ça tranquillement jusqu’à la première plage. On croise en passant les plus grosses fourmis du monde (une espèce uniquement présente en Malaisie... elle font quand même 3 cm de long... on réfléchit à deux fois avant de les écraser )
Et une araignée pas mal non plus (j’ai déchiré sa toile avec mon chapeau en passant, heureusement je crois qu'elle ne s'en était pas encore aperçu au moment de la vidéo).
Le véritable problème s'est posé sur la deuxième partie du parcours donc... lorsqu’on s’est aperçu que les balises n'étaient plus au bord du chemin (bon ok on a peut être loupé un truc quelque part...). Qu’à cela ne tienne on décide de continuer tout doit... On a une boussole et Frank est persuadé que le chemin est là... si si juste derrière les rochers, tu vois... euh ouais ?
Bref on s’enfonce donc dans la jungle, la végétation est de plus en plus dense, les insectes de plus en plus curieux... et il y a ce bruit strident qui siffle depuis dix minutes comme une cocotte minute (en 10 fois plus fort) et qui se rapproche dangereusement... un insecte selon Frank... On commence à regretter de ne pas avoir emporté la machette de JP...
Frank prend les choses en main donc. On continue tout droit, direction plein Est qu’on suit avec la boussole. On escalade des rochers, on se prend les pieds dans des lianes, on glisse sur des feuilles mouillées, de la mousse (arg je ne préfère pas imaginer les fourmis géantes qui dorment la dessous).
On rejoint le point le plus haut de la foret en espérant avoir une assez bonne visibilité pour retrouve les balises... mais non... La végétation est extrêmement dense, pas moyen de voir à 5 mètres... Selon la boussole il faut descendre tout droit... On descend donc tout droit à travers les rochers (je pense que ça doit faire 10 ans qu’un « humain » n’a pas posé les pieds ici).
Un écureuil volant (si si ça existe) saute au dessus de nous d’arbres en arbres... il est trop mignon... mais ne nous réjouissons pas trop vite car au détour d’un rocher je tombe sur la créature la plus répugnante que j’ai jamais vue : un mille-pates de 30 cm de long... (on a eu le temps de le filmer... pas comme l’écureuil).
A force de persévérance (et de quelques chutes...) on parvient à se frayer un chemin jusqu’à la plage. On sort des bois, hagards, dégoulinants de sueur et la chemise en lambeaux.. On est sauvés ! Les vacanciers nous regardent bizarrement, on a l’air de deux extra-terrestres avec nos chaussures de randonnée et nos habits déchirés sur la plage...
Sacrée expédition... on a marché pendant plus d’une heure et demi alors que la deuxième partie du chemin ne faisait que 20 minutes.... Le pire c’est qu’on ne saura jamais si on a tourné en rond ou si on a fait un simple détour... le mystère reste entier.
Mais tout ceci n’est qu’un prélude à notre expédition de demain dan le Parc National du Teman Neggara. Je crois qu’on va prendre un guide cette fois-ci....
Cela va bientôt faire une semaine que nous sommes là et on ne se lasse pas.
Mer cristalline, sable fin, .... Les Perhentian sont un spot réputé pour la plongé. D'ailleurs il suffit d’enfiler un masque et un tuba et de faire 50 mètres depuis la plage de l’hôtel pour se trouver nez à nez avec un tortue ou un bébé requin (1m50 quand même..)
Les Perhentian sont constituées de deux îles. On a choisi de séjourner sur la plus calme Pulau Besar dans un hôtel assez classe parce qu’il donne sur la meilleure plage de l’île. On voulait se faire « plaisir » et on doit dire qu’on est assez déçus de la prestation car à part son emplacement l’hôtel est vraiment lamentable et les employés nous traitent comme si on était des "moins que rien". Et je ne parle pas du chef cuistot, qui nous a éjecté du restaurant car « soit disant » des membres de la famille royale venaient déjeuner chez lui ... et sous entendu on ne correspondait pas au standing (je précise que nous nous rendons dans le restaurant exclusivement pour utiliser le wifi car la nourriture y est immangeable... alors « l’excuse » de la famille royale qui viendrait se délecter les babines dans ce bouiboui, on y croit à moitié). Bref tout ça pour dire qu’on ne recommande pas le Perhentian Island Resort.
Mais ça va pas nous gâcher nos vacances ! D’ailleurs à coté de ça il y a plein de restos et de resorts très simples et très sympas sur Pulau Besar et je maintiens que les Malaisiens sont vraiment très sympas et ouverts (à part ce c***... de chef cuistot).
Ce qu’on apprécie également sur cette île c’est la vie animale... qui n’est pas uniquement sous marine mais aussi terrestre. Pulau Besar est encore extrêmement sauvage et on y découvre tous les jours des insectes et des animaux que nous n’avons jamais vu ailleurs. Par exemple notre copain Victor (c’est Frank qui le surnomme comme çà), un lézard de 70 cm de long qui vient nous saluer tous les jours sous la terrasse. Il faut savoir que le père de Victor vit dans la mare d’à coté et qu’il fait pas loin de 1,50 mètre de long.
Curieux de toutes cette vie terrestre nous sommes partis en mini expédition avant-hier à travers la jungle. Objectif : traverser l’île de part et d’autre par ce qu’ils appellent ici le « jungle trek ». 1 heure de marche tranquille à travers la jungle. Le chemin est assez sauvage mais bien balisé avec des lambeaux de plastique rouge et blanc accrochés régulièrement aux arbres. On marche comme ça tranquillement jusqu’à la première plage. On croise en passant les plus grosses fourmis du monde (une espèce uniquement présente en Malaisie... elle font quand même 3 cm de long... on réfléchit à deux fois avant de les écraser )
Et une araignée pas mal non plus (j’ai déchiré sa toile avec mon chapeau en passant, heureusement je crois qu'elle ne s'en était pas encore aperçu au moment de la vidéo).
Le véritable problème s'est posé sur la deuxième partie du parcours donc... lorsqu’on s’est aperçu que les balises n'étaient plus au bord du chemin (bon ok on a peut être loupé un truc quelque part...). Qu’à cela ne tienne on décide de continuer tout doit... On a une boussole et Frank est persuadé que le chemin est là... si si juste derrière les rochers, tu vois... euh ouais ?
Bref on s’enfonce donc dans la jungle, la végétation est de plus en plus dense, les insectes de plus en plus curieux... et il y a ce bruit strident qui siffle depuis dix minutes comme une cocotte minute (en 10 fois plus fort) et qui se rapproche dangereusement... un insecte selon Frank... On commence à regretter de ne pas avoir emporté la machette de JP...
Frank prend les choses en main donc. On continue tout droit, direction plein Est qu’on suit avec la boussole. On escalade des rochers, on se prend les pieds dans des lianes, on glisse sur des feuilles mouillées, de la mousse (arg je ne préfère pas imaginer les fourmis géantes qui dorment la dessous).
On rejoint le point le plus haut de la foret en espérant avoir une assez bonne visibilité pour retrouve les balises... mais non... La végétation est extrêmement dense, pas moyen de voir à 5 mètres... Selon la boussole il faut descendre tout droit... On descend donc tout droit à travers les rochers (je pense que ça doit faire 10 ans qu’un « humain » n’a pas posé les pieds ici).
Un écureuil volant (si si ça existe) saute au dessus de nous d’arbres en arbres... il est trop mignon... mais ne nous réjouissons pas trop vite car au détour d’un rocher je tombe sur la créature la plus répugnante que j’ai jamais vue : un mille-pates de 30 cm de long... (on a eu le temps de le filmer... pas comme l’écureuil).
A force de persévérance (et de quelques chutes...) on parvient à se frayer un chemin jusqu’à la plage. On sort des bois, hagards, dégoulinants de sueur et la chemise en lambeaux.. On est sauvés ! Les vacanciers nous regardent bizarrement, on a l’air de deux extra-terrestres avec nos chaussures de randonnée et nos habits déchirés sur la plage...
Sacrée expédition... on a marché pendant plus d’une heure et demi alors que la deuxième partie du chemin ne faisait que 20 minutes.... Le pire c’est qu’on ne saura jamais si on a tourné en rond ou si on a fait un simple détour... le mystère reste entier.
Mais tout ceci n’est qu’un prélude à notre expédition de demain dan le Parc National du Teman Neggara. Je crois qu’on va prendre un guide cette fois-ci....