Le 09/03/08, 15:07
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Depuis 4 jours sur la plage deserte de Long Beach à Kho Chang on commençait gentiment à s’habituer à ne rien faire. Pas d’Internet, pas d’électricité, pas de musique jusqu’à 2 heures du mat... la tranquillité à l’état pur quoi ! A une heure et demi de route du premier village, nous avons opté pour le Treehouse resort sur Long Beach, (en fait on n’a pas vraiment eu le choix vu que c’est le seul resort à des kilomètres et que la route est réservée aux conducteurs chevronnés).
Compte tenue de sa position (très) isolée sur l’ile, au Treehouse c’est la vie en communauté qui prédomine : wc communs, prise électriques à partager 3 heures par jour dans le restaurant pour recharger les pc, bidons communs pour remplir ses bouteilles d’eau potable et summum du roots : la bucket shower... comprendre « douche à seau » (en gros on se lave avec des seaux d’eau puisés dans un puit, ... personnellement je pensais que ce serait pire... mais c’est parfait, j’ai même pu faire mon shampoing quotidien). Enfin une superbe plage de sable blanc de 1 km de long à se partager entre 20 personnes.... c’est tout l’intérêt du truc en fait.
On se sent vite isolés au bout de 4 jours mais certaines personnes adorent cela et y restent pendant des mois. Nous y avons retrouvé Helena notre copine canadienne de Siem Reap (à qui on avait donné l’adresse).. et beaucoup d’autres routards qui n’ont pas vraiment de but en particulier dans la vie... si ce n’est de « ne pas travailler »... bref les rencontres que nous avons faites étaient assez étonnantes.
C’est donc avec un petit pincement au coeur que nous avons du quitter Long Beach hier matin pour poursuivre notre périple... direction la frontière de Hat Lek avec le Cambodge pour faire étendre notre visa. Ce dernier n’étant valable que 30 jours, soit jusqu’au 19 mars... nous avions besoin d’un nouveau visa de 30 jours pour rester en Thailande jusqu’au 8 avril. On a donc simulé une entrée expresse au Cambodge (15 minutes de passage sur le territoire Cambodgien) pour repasser la frontière dans l’autre sens. C’est un trajet assez courant parmi les touristes (enfin surtout auprès des Rmistes de Pattaya qui vivent en Thailande depuis 15 ans.... et qui passent tous les deux ou trois mois dans un pays voisin pour refaire leur visa...). Les agences de voyage proposent même des tarifs spéciaux pour ces « extensions de visa-aller-retour dans la journée »... En guise de « tarif » on s’est plutôt fait avoir en fait, mais inutile d’évoquer ce mauvais épisode... on commence à être habitués aux arnaques près des postes frontières de toutes manières. Dans le bus on a rencontré un français très intéressant qui vit au Népal. Il nous a parlé pendant 3 heures du chamanisme et de la magie noire... et chose assez rare, il avait beaucoup d’humour et de recul sur « sa spiritualité ». Il y avait un vrai échange d’idées contrairement aux illuminés obtus qui nous serinent d’habitude avec leurs théories alambiquées.
Deux heures de bus vers la frontière donc puis 7 heures de bus dans l’autre sens pour rejoindre Bangkok qu’on atteint vers 22 heures. Débarqués à la gare de routière, on partage un taxi avec un belge et un japonais pour gagner Kho San Road, le quartier mythique des routards. Quand on arrive la fête bat son plein, c’est le concours à qui fera le plus de bruit entre les bars.
On suit la belge dans un hôtel miteux. Notre chambre donne directement sur la rue (on a du mal à s’entendre dans la chambre tellement il y a de bruit dans la rue).
Concerts improvisés, sono à fond dans tous les bars, un thaïlandais répare sa moto en pleine rue (une moto énorme genre Harley Davidson) et fait hurler le moteur toutes les 3 secondes devant un bar ... les touristes ont l’air d’adorer cette musique d’un autre temps, ils applaudissent... On doit avouer qu’on ne comprend pas très bien ce que tout le monde trouve à ce quartier : mauvaise musique techno, mauvaise bière, nourriture de base... et impossible d’échanger 3 mots en pleine rue à cause du niveau sonore. En débarquant de Kho Chang on doit dire que la transition est un peu lourde... et pourtant on se prend au jeu et on finit par apprécier de déambuler parmi les passants ou simplement observer depuis la terrasse d’un bar cette foule déjantée.
Pour ceux qui ne savent pas à quoi ressemble Kho San Road c’est ça : (avec un brouhaha continu de techno « cheap » en arrière plan qui arrache les oreilles mais qu’on entend mal sur la vidéo).
Bref c’est avec un certain soulagement que nous avons rejoint notre chambre d’hôtel vers minuit pour tenter de trouver le sommeil grâce à nos boules quiès...
Compte tenue de sa position (très) isolée sur l’ile, au Treehouse c’est la vie en communauté qui prédomine : wc communs, prise électriques à partager 3 heures par jour dans le restaurant pour recharger les pc, bidons communs pour remplir ses bouteilles d’eau potable et summum du roots : la bucket shower... comprendre « douche à seau » (en gros on se lave avec des seaux d’eau puisés dans un puit, ... personnellement je pensais que ce serait pire... mais c’est parfait, j’ai même pu faire mon shampoing quotidien). Enfin une superbe plage de sable blanc de 1 km de long à se partager entre 20 personnes.... c’est tout l’intérêt du truc en fait.
On se sent vite isolés au bout de 4 jours mais certaines personnes adorent cela et y restent pendant des mois. Nous y avons retrouvé Helena notre copine canadienne de Siem Reap (à qui on avait donné l’adresse).. et beaucoup d’autres routards qui n’ont pas vraiment de but en particulier dans la vie... si ce n’est de « ne pas travailler »... bref les rencontres que nous avons faites étaient assez étonnantes.
C’est donc avec un petit pincement au coeur que nous avons du quitter Long Beach hier matin pour poursuivre notre périple... direction la frontière de Hat Lek avec le Cambodge pour faire étendre notre visa. Ce dernier n’étant valable que 30 jours, soit jusqu’au 19 mars... nous avions besoin d’un nouveau visa de 30 jours pour rester en Thailande jusqu’au 8 avril. On a donc simulé une entrée expresse au Cambodge (15 minutes de passage sur le territoire Cambodgien) pour repasser la frontière dans l’autre sens. C’est un trajet assez courant parmi les touristes (enfin surtout auprès des Rmistes de Pattaya qui vivent en Thailande depuis 15 ans.... et qui passent tous les deux ou trois mois dans un pays voisin pour refaire leur visa...). Les agences de voyage proposent même des tarifs spéciaux pour ces « extensions de visa-aller-retour dans la journée »... En guise de « tarif » on s’est plutôt fait avoir en fait, mais inutile d’évoquer ce mauvais épisode... on commence à être habitués aux arnaques près des postes frontières de toutes manières. Dans le bus on a rencontré un français très intéressant qui vit au Népal. Il nous a parlé pendant 3 heures du chamanisme et de la magie noire... et chose assez rare, il avait beaucoup d’humour et de recul sur « sa spiritualité ». Il y avait un vrai échange d’idées contrairement aux illuminés obtus qui nous serinent d’habitude avec leurs théories alambiquées.
Deux heures de bus vers la frontière donc puis 7 heures de bus dans l’autre sens pour rejoindre Bangkok qu’on atteint vers 22 heures. Débarqués à la gare de routière, on partage un taxi avec un belge et un japonais pour gagner Kho San Road, le quartier mythique des routards. Quand on arrive la fête bat son plein, c’est le concours à qui fera le plus de bruit entre les bars.
On suit la belge dans un hôtel miteux. Notre chambre donne directement sur la rue (on a du mal à s’entendre dans la chambre tellement il y a de bruit dans la rue).
Concerts improvisés, sono à fond dans tous les bars, un thaïlandais répare sa moto en pleine rue (une moto énorme genre Harley Davidson) et fait hurler le moteur toutes les 3 secondes devant un bar ... les touristes ont l’air d’adorer cette musique d’un autre temps, ils applaudissent... On doit avouer qu’on ne comprend pas très bien ce que tout le monde trouve à ce quartier : mauvaise musique techno, mauvaise bière, nourriture de base... et impossible d’échanger 3 mots en pleine rue à cause du niveau sonore. En débarquant de Kho Chang on doit dire que la transition est un peu lourde... et pourtant on se prend au jeu et on finit par apprécier de déambuler parmi les passants ou simplement observer depuis la terrasse d’un bar cette foule déjantée.
Pour ceux qui ne savent pas à quoi ressemble Kho San Road c’est ça : (avec un brouhaha continu de techno « cheap » en arrière plan qui arrache les oreilles mais qu’on entend mal sur la vidéo).
Bref c’est avec un certain soulagement que nous avons rejoint notre chambre d’hôtel vers minuit pour tenter de trouver le sommeil grâce à nos boules quiès...