Le 01/05/11, 17:20
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Et oui, comme annonce, voila la deuxieme version de la semaine sainte. Les peruviens disent que la moitie de Lima part a Ayacucho pour la semaine Sainte et que l'autre moitie part au soleil sur les plages du sud du pays.
Moi, j'etais plutot sur la plage et a visister les parcs naturels de Paracas.
Il y a d'abord les iles Ballestas, les iles Galapagos du pauvre comme elles sont surnommees. Nous partons en tour touristique dans un bateau tres classe:
Nous en croisons aussi des moins classes mais plutot plus sympas:
Malheureusement, nous sommes trente touristes boudines dans nos gilets de sauvetage tasses a l'interieur de ce bateau de luxe. Enfin, malgre tout, je ne regrette pas, le spectacle est extraordinaire, a commencer par le "chandelier", figure enigmatique de 100m sur 70 creuse dans le sable il y a plusieurs siecles et qui, sans vent ni pluie, reste le meme annee apres annee:
Et puis nous arrivons aux iles. Les photos ne rendent malheureusement pas completement l'effet incroyable et un peu hitchcokien que donnent ces millions d'oiseaux qui bourdonnent autour de ces rochers:
Mais il n'y a pas que des mouettes:
Voila pour ces iles, 2h de decouverte geniales.
Le lendemain, visite de la reserve naturelle de Paracas. Mais cette fois, je sature un peu du groupe touristique (mon budget aussi), du coup, on se motive avec une routarde rencontree la veille dans l'auberge pour louer des velos. Nous louons le velo sans vitesse du gerant de l'auberge et un autre a un guide touristique. Nous voila partis en VTT de competition, pneus larges et un peu sous gonfles, enfrontant le vent de face pendant les 27km qui nous separent de l'entre du parc. Le chemin est droit et au soleil avec un decors un poil repetitif lorsqu'on roule a 15km/h (ou 12... ou 10!):
Bon et bien a l'entree du parc, pas de miracle, nous sommes fatigues! Du coup, on fait du stop et on monte avec les velos a l'arriere d'un pick up pour aller a l'autre bout du parc (environ 15km) et visiter avec le vent dans le dos (pas folle la guepe).
Si l'experience est un peu laborieuse jusque la, ca devient vraiment chouette a partir de ce moment. D'abord, on rencontre une famille peruvienne (proprietaire du pick up), une famille tres sympa et tres genereuse avec qui nous dejeunons. Ensuite, cette reserve est un desert magnifique au bord du Pacifique:
Pas un gramme de vegetation, nous sommes seuls en velo sur ces chemins (je decouvre avec bonheur que le tour est tres limite dans le parc).
Je me baigne dans l'eau fraiche, mais les courants forts me calment un peu. On va admirer plutot, et il y a de quoi:
Je ne vous cache pas que j'ai beaucoup aime le bateau dans le desert, du coup, pour finir, je vous mets une petite deuxieme:
Retour avec le vent dans le dos... quelle facilite!
Et puis le lendemain, je retrouve Camille a Pisco et nous partons passer 2 jours a Huacachina, une oasis au milieu des dunes de sable. Voila ce que ca donne au lever du soleil (5h...):
Le soir, on boit un pisco sour a la sante de Manu
Et puis le matin, on loue des planches et on attaque la montee des dunes pour redescendre sur le ventre, ca envoie!
A partir de 10h, le sable est brulant et on ne peut plus aller dans les dunes avant 16h, du coup, la vie est dure...
Apres ces 2 jours de dur labeur, retour vers du plus classique, du bus!
Direction Bolivie et la fraicheur des hauteurs.
Pierre
Moi, j'etais plutot sur la plage et a visister les parcs naturels de Paracas.
Il y a d'abord les iles Ballestas, les iles Galapagos du pauvre comme elles sont surnommees. Nous partons en tour touristique dans un bateau tres classe:
Nous en croisons aussi des moins classes mais plutot plus sympas:
Malheureusement, nous sommes trente touristes boudines dans nos gilets de sauvetage tasses a l'interieur de ce bateau de luxe. Enfin, malgre tout, je ne regrette pas, le spectacle est extraordinaire, a commencer par le "chandelier", figure enigmatique de 100m sur 70 creuse dans le sable il y a plusieurs siecles et qui, sans vent ni pluie, reste le meme annee apres annee:
Et puis nous arrivons aux iles. Les photos ne rendent malheureusement pas completement l'effet incroyable et un peu hitchcokien que donnent ces millions d'oiseaux qui bourdonnent autour de ces rochers:
Mais il n'y a pas que des mouettes:
Voila pour ces iles, 2h de decouverte geniales.
Le lendemain, visite de la reserve naturelle de Paracas. Mais cette fois, je sature un peu du groupe touristique (mon budget aussi), du coup, on se motive avec une routarde rencontree la veille dans l'auberge pour louer des velos. Nous louons le velo sans vitesse du gerant de l'auberge et un autre a un guide touristique. Nous voila partis en VTT de competition, pneus larges et un peu sous gonfles, enfrontant le vent de face pendant les 27km qui nous separent de l'entre du parc. Le chemin est droit et au soleil avec un decors un poil repetitif lorsqu'on roule a 15km/h (ou 12... ou 10!):
Bon et bien a l'entree du parc, pas de miracle, nous sommes fatigues! Du coup, on fait du stop et on monte avec les velos a l'arriere d'un pick up pour aller a l'autre bout du parc (environ 15km) et visiter avec le vent dans le dos (pas folle la guepe).
Si l'experience est un peu laborieuse jusque la, ca devient vraiment chouette a partir de ce moment. D'abord, on rencontre une famille peruvienne (proprietaire du pick up), une famille tres sympa et tres genereuse avec qui nous dejeunons. Ensuite, cette reserve est un desert magnifique au bord du Pacifique:
Pas un gramme de vegetation, nous sommes seuls en velo sur ces chemins (je decouvre avec bonheur que le tour est tres limite dans le parc).
Je me baigne dans l'eau fraiche, mais les courants forts me calment un peu. On va admirer plutot, et il y a de quoi:
Je ne vous cache pas que j'ai beaucoup aime le bateau dans le desert, du coup, pour finir, je vous mets une petite deuxieme:
Retour avec le vent dans le dos... quelle facilite!
Et puis le lendemain, je retrouve Camille a Pisco et nous partons passer 2 jours a Huacachina, une oasis au milieu des dunes de sable. Voila ce que ca donne au lever du soleil (5h...):
Le soir, on boit un pisco sour a la sante de Manu
Et puis le matin, on loue des planches et on attaque la montee des dunes pour redescendre sur le ventre, ca envoie!
A partir de 10h, le sable est brulant et on ne peut plus aller dans les dunes avant 16h, du coup, la vie est dure...
Apres ces 2 jours de dur labeur, retour vers du plus classique, du bus!
Direction Bolivie et la fraicheur des hauteurs.
Pierre