Le 18/01/11, 2:29
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Après les steppes mongoles, nous franchissons un nouvel espace temps pour atterrir dans l'empire du milieu, ou plutot l'empire au milieu d'un communisme de facade (bon le portrait de Mao orne toujours l'entrée de la citée interdite, son cadavre embaumé se visite toujours, la place Tian An Men est toujours entourée de drapeaux rouges). Alors que tout autour n'est que capitalisme tapageur voire tape à l'oeil.
En tout cas, nous dans tous ça, nous avons considérablement élargi notre répertoire gastronomique : on a retrouvé nos copains de Mongolie qui avaient partagé nos traumatismes papillaires, le colon de cheval n'est plus qu'un lointain souvenir, nous sommes passés à des mets bien plus élaboré : Vincent fait dans le ver et les insectes, moi j'ai une petite préférence pour le serpent.
Ce séjour à Beijing aurait été parfait, Grande Muraille et Cité Interdite comprise, si ce n'est le trajet de train qui nous a amené ce matin à notre deuxième destination chinoise : Xi an. Une chose nous avait échappé, dans 2 semaines c'est le nouvel an chinois, et tout le monde rentre chez soi pour manger du canard laqué avec sa famille, et ça c'est terrible. J'en viendrais presque à regretter les grèves de la SNCF : la SNCF au moins, quand les trains sont pleins, elle arrète de vendre des tickets en disant ; "les trains sont pleins", ou alors elle en rajoute des trains, enfin je sais pas mais en tout cas elle ne fait pas passer aux gens 15h en position assis-bout entre deux rangées de siége. (une position que nous avons bien étudié cette nuit où on est ni assis, ni debout, mais souvent dérangés par les gens qui veulent passer pour aller chercher de l'eau chaude pour leur nouilles et qui ferait mieux de s'abstenir parce que la difficulté des 20 metres du trajet vaut le coup de se poser la question de plutot mourir de faim, et qu'en plus après ils auront envie d'aller aux toilettes ce qui leur fera un deuxième horrible trajet, sans parler de l'odeur pestilencielle des toilettes d'un wagon de 150 personnes (mais prévu pour 40), et sans parler du fait que nous devrons nous lever une 246ième fois pour les laisser passer sans nous marcher dessus). Claustrophobes, s'abstenir !
Ceci dit, à part moi tout le monde s'en accomode avec une bonne humeur incompréhensible . Bon les petits francais on va les s'assoir sur le sac du militaire, une demi place sur la banquette pour la mamie, toi tu mets ta tete sur mon épaule, pousse un peu tes pieds, c'est bon ? Que personne ne bouge, on va tous essayer de dormir. Happy New Year chinois.
Pour d'évidents problémes de narration je, sous entendu vincent, me choisis une police pour mes interventions.
Un drame capillaire a eu lieu a Beijing. Bien conscient du risque d'aller chez un coiffeur chinois je précise avec force démonstration la longueur désirée. Quel mal m'avait pris ! Ma charmante coiffeuse respecte à la lettre mes instructions, puis, brutalement me tond copieusement la tempe droite à environ 5 mn, ce qui semble le standard chinois et ne peut préter à discussion. Mon regard affolé n'y a rien changé il a bien fallu égaliser. Marie explose de rire à chaque fois que j'oublie de mettre un bonnet. Cela me vaut par contre les accointances de la junte militaire chinoise qui m a étonnament traité avec la plus grande déférence pendant tout notre trajet en train.
En tout cas, nous dans tous ça, nous avons considérablement élargi notre répertoire gastronomique : on a retrouvé nos copains de Mongolie qui avaient partagé nos traumatismes papillaires, le colon de cheval n'est plus qu'un lointain souvenir, nous sommes passés à des mets bien plus élaboré : Vincent fait dans le ver et les insectes, moi j'ai une petite préférence pour le serpent.
Ce séjour à Beijing aurait été parfait, Grande Muraille et Cité Interdite comprise, si ce n'est le trajet de train qui nous a amené ce matin à notre deuxième destination chinoise : Xi an. Une chose nous avait échappé, dans 2 semaines c'est le nouvel an chinois, et tout le monde rentre chez soi pour manger du canard laqué avec sa famille, et ça c'est terrible. J'en viendrais presque à regretter les grèves de la SNCF : la SNCF au moins, quand les trains sont pleins, elle arrète de vendre des tickets en disant ; "les trains sont pleins", ou alors elle en rajoute des trains, enfin je sais pas mais en tout cas elle ne fait pas passer aux gens 15h en position assis-bout entre deux rangées de siége. (une position que nous avons bien étudié cette nuit où on est ni assis, ni debout, mais souvent dérangés par les gens qui veulent passer pour aller chercher de l'eau chaude pour leur nouilles et qui ferait mieux de s'abstenir parce que la difficulté des 20 metres du trajet vaut le coup de se poser la question de plutot mourir de faim, et qu'en plus après ils auront envie d'aller aux toilettes ce qui leur fera un deuxième horrible trajet, sans parler de l'odeur pestilencielle des toilettes d'un wagon de 150 personnes (mais prévu pour 40), et sans parler du fait que nous devrons nous lever une 246ième fois pour les laisser passer sans nous marcher dessus). Claustrophobes, s'abstenir !
Ceci dit, à part moi tout le monde s'en accomode avec une bonne humeur incompréhensible . Bon les petits francais on va les s'assoir sur le sac du militaire, une demi place sur la banquette pour la mamie, toi tu mets ta tete sur mon épaule, pousse un peu tes pieds, c'est bon ? Que personne ne bouge, on va tous essayer de dormir. Happy New Year chinois.
Pour d'évidents problémes de narration je, sous entendu vincent, me choisis une police pour mes interventions.
Un drame capillaire a eu lieu a Beijing. Bien conscient du risque d'aller chez un coiffeur chinois je précise avec force démonstration la longueur désirée. Quel mal m'avait pris ! Ma charmante coiffeuse respecte à la lettre mes instructions, puis, brutalement me tond copieusement la tempe droite à environ 5 mn, ce qui semble le standard chinois et ne peut préter à discussion. Mon regard affolé n'y a rien changé il a bien fallu égaliser. Marie explose de rire à chaque fois que j'oublie de mettre un bonnet. Cela me vaut par contre les accointances de la junte militaire chinoise qui m a étonnament traité avec la plus grande déférence pendant tout notre trajet en train.