Le 27/07/10, 9:27
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Добрый вечер компаньон !
Comme prévu, nous avons quitté Moscou vendredi à 13h35. Grâce à l’aide d’un jeune Moscovite, nous avons trouvé la gare assez facilement et avons pu prendre le temps de faire quelques provisions. Nous avions réservé des billets sans repas et devions donc avoir assez de nourriture pour 4 jours.
Arrivés sur le quai, notre provonitsa (chef de wagon) nous a accueilli pour un contrôle des billets et des passeports puis, voyant qu’on ne comprenait rien à ce qu’elle nous racontait, elle nous a accompagné jusqu’à notre cabine. A bord, nous avons de suite fait connaissance avec notre camarade de chambrée - Iouri 30 de service pour la SSR en tant qu’officier du régiment d’infanterie. Dans notre wagon, sur une quarantaine de personnes, nous n’étions que 5 étrangers. D’après ce que nous avions lu, les touristes étrangers sont en général plus nombreux à cette période. Le train que nous avons pris a été programmé tardivement et n’empruntait pas l’itinéraire principal du transsibérien pendant les 800 premiers kilomètres (itinéraire bis qui évite les grandes villes en périphérie de Moscou pour desservir les campagnes), ceci explique peut-être cela. Tant mieux pour nous !
Nous avons donc eu l’occasion de rencontrer des russes mais également deux italiennes en route pour le Baikal, Cristina et Ornella, ainsi que Thomas, un allemand en voyage d’affaire dans la région que nous retrouverons peut-être à Oulan Bator. Grâce à Ornella et Cristina, nous avons pu communiquer un peu plus avec Iouri. L’une d’elle parlait l’anglais et la seconde le russe. Pour nous exprimer en russe, nous devions donc parler anglais avec Ornella qui traduisait en italien à Cristina qui se chargeait de la traduction en russe. Nous avons passé de super moments en leur compagnie. Ben était également devenu pote avec les gamins du wagon, il leur a appris à checker.
Les deux premiers jours, nous avons eu très chaud. Puis après avoir passé l’Oural, les températures sont devenues plus clémentes. Nous étions ravis de retrouver un peu de fraîcheur, d’autant qu’il n’est pas facile de se rafraîchir ou de se laver dans le transsibérien lorsqu’on ne fréquente pas la 1st. Seul point d’eau nous permettant de rester propre, le lavabo des toilettes d’où coulait un mince filet d’eau fraîche. Pour 50 roubles, nous aurions pu louer un tube en plastique afin de transformer le lavabo en une magnifique salle de bain (les toilettes sont, pour l’occasion, recouverts d’un sac poubelle).
Pendant ces quelques jours, nous avons traversé beaucoup de paysages différents, 12 provinces de Russie, 5 fuseaux horaires, quelques fleuves, des villages isolés, des forêts de bouleaux, des dizaines de gares. D’un point de vue géographique, nous sommes entrés en Asie au km 1777 et en Sibérie au km 2102. Nous retiendrons beaucoup d’images… la traversée de l’Oural, les maisons en bois et leurs magnifiques jardins potagers, les visages des vendeurs de fruits et légumes sur les quais, la région vallonnée de Krasnoïarsk, la taïga à perte de vue…
Ce fut pour nous 4 jours de contemplation, de rencontres, d’échanges, de rêverie, de repos et de lecture. Nous y serions bien restés plus longtemps dans ce train. D’ailleurs un rêve en amenant un autre, on se disait que ça serait pas mal de refaire ce voyage en hiver…
On vous embrasse bien fort.
On allait oublier les photos…
ça prend énormément de temps, on vous charge donc aujourd’hui les photos, déjà triées, de Moscou que nous n’avons pas pu ajouter avant de quitter la ville.
Dans la maison où nous sommes ce soir à Irkutsk, nous n’avons pas accès à internet mais nous allons trier les photos des quatre derniers jours.
Demain matin, nous partons pour l’île de d’Olkhone. Ile, où il n’y a toujours pas le téléphone et aucun accès internet. Nous revenons le 1er à Irkutsk et nous en profiterons pour vous montrer les photos du transsibérien et du Baikal. Dans le transsibérien, Ben a surtout fait des vidéos qu’il doit retravailler. A très vite en images.
Comme prévu, nous avons quitté Moscou vendredi à 13h35. Grâce à l’aide d’un jeune Moscovite, nous avons trouvé la gare assez facilement et avons pu prendre le temps de faire quelques provisions. Nous avions réservé des billets sans repas et devions donc avoir assez de nourriture pour 4 jours.
Arrivés sur le quai, notre provonitsa (chef de wagon) nous a accueilli pour un contrôle des billets et des passeports puis, voyant qu’on ne comprenait rien à ce qu’elle nous racontait, elle nous a accompagné jusqu’à notre cabine. A bord, nous avons de suite fait connaissance avec notre camarade de chambrée - Iouri 30 de service pour la SSR en tant qu’officier du régiment d’infanterie. Dans notre wagon, sur une quarantaine de personnes, nous n’étions que 5 étrangers. D’après ce que nous avions lu, les touristes étrangers sont en général plus nombreux à cette période. Le train que nous avons pris a été programmé tardivement et n’empruntait pas l’itinéraire principal du transsibérien pendant les 800 premiers kilomètres (itinéraire bis qui évite les grandes villes en périphérie de Moscou pour desservir les campagnes), ceci explique peut-être cela. Tant mieux pour nous !
Nous avons donc eu l’occasion de rencontrer des russes mais également deux italiennes en route pour le Baikal, Cristina et Ornella, ainsi que Thomas, un allemand en voyage d’affaire dans la région que nous retrouverons peut-être à Oulan Bator. Grâce à Ornella et Cristina, nous avons pu communiquer un peu plus avec Iouri. L’une d’elle parlait l’anglais et la seconde le russe. Pour nous exprimer en russe, nous devions donc parler anglais avec Ornella qui traduisait en italien à Cristina qui se chargeait de la traduction en russe. Nous avons passé de super moments en leur compagnie. Ben était également devenu pote avec les gamins du wagon, il leur a appris à checker.
Les deux premiers jours, nous avons eu très chaud. Puis après avoir passé l’Oural, les températures sont devenues plus clémentes. Nous étions ravis de retrouver un peu de fraîcheur, d’autant qu’il n’est pas facile de se rafraîchir ou de se laver dans le transsibérien lorsqu’on ne fréquente pas la 1st. Seul point d’eau nous permettant de rester propre, le lavabo des toilettes d’où coulait un mince filet d’eau fraîche. Pour 50 roubles, nous aurions pu louer un tube en plastique afin de transformer le lavabo en une magnifique salle de bain (les toilettes sont, pour l’occasion, recouverts d’un sac poubelle).
Pendant ces quelques jours, nous avons traversé beaucoup de paysages différents, 12 provinces de Russie, 5 fuseaux horaires, quelques fleuves, des villages isolés, des forêts de bouleaux, des dizaines de gares. D’un point de vue géographique, nous sommes entrés en Asie au km 1777 et en Sibérie au km 2102. Nous retiendrons beaucoup d’images… la traversée de l’Oural, les maisons en bois et leurs magnifiques jardins potagers, les visages des vendeurs de fruits et légumes sur les quais, la région vallonnée de Krasnoïarsk, la taïga à perte de vue…
Ce fut pour nous 4 jours de contemplation, de rencontres, d’échanges, de rêverie, de repos et de lecture. Nous y serions bien restés plus longtemps dans ce train. D’ailleurs un rêve en amenant un autre, on se disait que ça serait pas mal de refaire ce voyage en hiver…
On vous embrasse bien fort.
On allait oublier les photos…
ça prend énormément de temps, on vous charge donc aujourd’hui les photos, déjà triées, de Moscou que nous n’avons pas pu ajouter avant de quitter la ville.
Dans la maison où nous sommes ce soir à Irkutsk, nous n’avons pas accès à internet mais nous allons trier les photos des quatre derniers jours.
Demain matin, nous partons pour l’île de d’Olkhone. Ile, où il n’y a toujours pas le téléphone et aucun accès internet. Nous revenons le 1er à Irkutsk et nous en profiterons pour vous montrer les photos du transsibérien et du Baikal. Dans le transsibérien, Ben a surtout fait des vidéos qu’il doit retravailler. A très vite en images.
