Le 14/07/14, 2:22
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Nous partons de San Cristobal tôt le matin, direction le Guatemala. Ici la frontière se passe très rapidement. C'est d'ailleurs une vraie passoire, au milieu d'un grand marché. Après 10h de route dans un paysage montagneux et verdoyant, nous descendons dans le gigantesque cratère du lac Atitlan, entouré d'une chaîne de volcans. Les 3 volcans principaux sont le volcan d'Atitlan (le plus haut, à 3500m d'altitude), le volcan Toliman et le volcan San Pedro.
Les trois volcans (à gauche le Toliman et caché derrière, le Santiago, et à droite, le San Pedro)
A Panajachel, la plus grande ville du lac, nous prenons une lancha pour San Pedro, ville dans laquelle nous allons loger les 3 prochains jours. San Pedro est une ville animée et plutôt touristique. En effet, tous les restaurants proposent leur menu en anglais et parfois en hébreu, mais jamais en espagnol!
Le lendemain nous partons en lancha à la découverte de villages plus traditionnels. Nous arrivons à Santa Cruz la Laguna, perché dans la montagne. Ici, pas de touristes. Des ruelles pentues donnant toutes sur la petite place de l'église. Nous prenons le petit-déjeuner au centre d'apprentissage du village, surplombant le lac.
Nous partons ensuite pour Santa Catarina Palopo (Palopo siginfie "ficus" en kakchikel). Ici, la plupart des femmes portent un huipile (blouse) et une jupe brodés dans les tons de bleu avec un turban sur la tête ou les cheveux tressés avec des rubans de couleurs. Nous repartons ensuite, entassés dans un pick-up avec une quinzaine de locaux pour le prochain village, San Antonio Palopo. Les ruelles du village sont très raides. Les femmes sont toutes en bleu ici, de la plus jeune à la plus âgée, comme en uniforme (mais en joli bien sûr). De nombreuses femmes tissent des huipiles agenouillées à même le sol. L'une d'entre elles nous explique qu'il lui faut deux mois pour en tisser un. Ce que l'on peut très bien imaginer vue la complexité et la richesse des motifs. Contrairement au Mexique où des motifs assez simples sont brodés sur des vêtements de couleur uni, au Guatemala les femmes sont habillées de toutes les couleurs, de la tête aux pieds. Leur tzut, épais tissu brodé, leur sert à tout: porte-bébé, sac à marchandises, couvre chef...
San Antonio Palopo
Le jour suivant, nous partons tôt le matin pour l'ascension du volcan San Pedro, culminant à 3000m d'altitude. Nous avons donc plus de 1500m de dénivelé à gravir depuis l'embarcadère de San Pedro. Jusqu'à mi-chemin, nous croisons des hommes portant du bois ou travaillant dans les champs de maïs ou de café. Nous avons du mal à imaginer grimper jusqu'ici tous les jours pour aller travailler! Après 4h de dure grimpette dans la forêt, nous arrivons en haut du cratère, recouvert d'arbres. De là haut, nous avons une vue plongeante sur tout le lac et ses villages.
Vue depuis le volcan San Pedro
Les trois volcans (à gauche le Toliman et caché derrière, le Santiago, et à droite, le San Pedro)
A Panajachel, la plus grande ville du lac, nous prenons une lancha pour San Pedro, ville dans laquelle nous allons loger les 3 prochains jours. San Pedro est une ville animée et plutôt touristique. En effet, tous les restaurants proposent leur menu en anglais et parfois en hébreu, mais jamais en espagnol!
Le lendemain nous partons en lancha à la découverte de villages plus traditionnels. Nous arrivons à Santa Cruz la Laguna, perché dans la montagne. Ici, pas de touristes. Des ruelles pentues donnant toutes sur la petite place de l'église. Nous prenons le petit-déjeuner au centre d'apprentissage du village, surplombant le lac.
Nous partons ensuite pour Santa Catarina Palopo (Palopo siginfie "ficus" en kakchikel). Ici, la plupart des femmes portent un huipile (blouse) et une jupe brodés dans les tons de bleu avec un turban sur la tête ou les cheveux tressés avec des rubans de couleurs. Nous repartons ensuite, entassés dans un pick-up avec une quinzaine de locaux pour le prochain village, San Antonio Palopo. Les ruelles du village sont très raides. Les femmes sont toutes en bleu ici, de la plus jeune à la plus âgée, comme en uniforme (mais en joli bien sûr). De nombreuses femmes tissent des huipiles agenouillées à même le sol. L'une d'entre elles nous explique qu'il lui faut deux mois pour en tisser un. Ce que l'on peut très bien imaginer vue la complexité et la richesse des motifs. Contrairement au Mexique où des motifs assez simples sont brodés sur des vêtements de couleur uni, au Guatemala les femmes sont habillées de toutes les couleurs, de la tête aux pieds. Leur tzut, épais tissu brodé, leur sert à tout: porte-bébé, sac à marchandises, couvre chef...
San Antonio Palopo
Le jour suivant, nous partons tôt le matin pour l'ascension du volcan San Pedro, culminant à 3000m d'altitude. Nous avons donc plus de 1500m de dénivelé à gravir depuis l'embarcadère de San Pedro. Jusqu'à mi-chemin, nous croisons des hommes portant du bois ou travaillant dans les champs de maïs ou de café. Nous avons du mal à imaginer grimper jusqu'ici tous les jours pour aller travailler! Après 4h de dure grimpette dans la forêt, nous arrivons en haut du cratère, recouvert d'arbres. De là haut, nous avons une vue plongeante sur tout le lac et ses villages.
Vue depuis le volcan San Pedro