Le 23/06/14, 4:37
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Le Belize est un tout petit pays, tranquille et discret, qui s'étend le long de la Mer des Caraïbes. Les espagnols ne l'ont jamais colonisé mais les pirates s'y trouvaient bien, jusqu'à l'arrivée des anglais au 19ème siècle, qui décidèrent de s'emparer de ce bout de côte. C'est pourquoi la langue officielle y est l'anglais, même si dans la rue on entend plutôt parler un anglais créole, peu compréhensible, ou l'espagnol.
Le Belize est depuis peu indépendant mais fait toujours parti du Common Wealth (on retrouve d'ailleurs la reine d'Angleterre sur tous les billets de banque). La population y est très hétéroclite: des mayas, des métisses, des garifunas et même quelques blancs et asiatiques.
Nous arrivons à Belize City en bus depuis le Guatemala, et de là, prenons le bateau pour Caye Caulker (prononcer "Kikokeur"), une petit île paradisiaque dans des eaux turquoises. Pas de voitures ici (seulement des voitures de golf, moyen de transport de l'île), des rues en sable, des maisons sur pilotis en bois coloré, des vélos, des chiens en liberté mais pas errants, des habitants de toutes les couleurs, et bien sûr, quelques touristes.
Maison typique
Plage de kikokeur
Les repas se composent de poisson (surtout du vivaneau) et de poulet, accompagné de riz aux haricots et de coleslaw. Les petits déjeuners sont de type anglais/américains (oeufs, bacon, haricots, pain, fromage).
Bien sûr, l'activité la plus intéressante est l'exploration des fonds marins. En effet, la barrière de corail du Belize est la deuxième la plus longue du monde (après celle de l'Australie). Nous partons ainsi pour la journée à la réserve marine de Hol Chan ("petit canal" en maya), une cassure dans la barrière de corail. Le bateau s'arrête au large de la barrière où les vagues s'écrasent, et notre bande de touristes se met à l'eau! La profondeur varie de 2 à 10 mètres. Deux grandes tortues de mer sont là pour nous accueillir, mais ne pas essayer des les toucher, ça mord! Le sol est recouvert d'énormes coquillages, comme ceux que l'on voit sur les tables des restaurants et sur les étals des magasins. Nous sommes encerclés par des poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs, aux airs plus ou moins sympathiques, c'est assez impressionnant! Les raies (aigles et d'autres plus petites mais tout de même d'un mètre d'envergure environ) nous frôlent en passant juste sous nos palmes. Les requins nourriciers les rejoignent. Ils ne sont pas du tout peureux et notre guide en prend même un dans ses bras pour que nous puissions le toucher. La sensation est proche de celui d'un cuir un peu rugueux.
Mais pas de lamantins en vue malheureusement, trop timides et peu nombreux. Nous rejoignons ensuite l'île d'Ambergris (la Isla Bonita) pour le déjeuner. Beaucoup moins sympathique que kikokeur, très grande, avec ses routes asphaltées, ses voitures, ses grands hôtels de luxe et ses magasins.
Nous repartons le surlendemain pour Belize City, l'ancienne capitale du pays. Après le passage de l'ouragan Hattie qui dévasta toute la côte en 1961, la capitale fut déplacée à l'intérieur des terres, à Belmopan. Belize City est une ville de taille moyenne, un peu déglinguée. Certaines maisons en bois donnent l'impression qu'elles vont s'effondrer d'un moment à l'autre. Quelques canaux traversent la ville, les égouts se déversent un peu n'importe où (attention aux trous dans les trottoirs si l'on ne veut pas tomber dans une flaque de détritus!) et on y croise une population très mélangée: surtout des noirs, des mayas et quelques indiens et chinois qui tiennent une grande partie des restaurants et des magasins. Il nous est aussi arrivé de croiser des mennonites, personnages atypiques, blancs de peau, tous habillés de la même façon:
Pour les hommes: une chemise (à carreaux si possible) sur un pantalon à bretelles ou une salopette, le tout accompagné d'un chapeau de paille
Pour les femmes: une longue robe avec un tablier et un fichu sur la tête.
Ce sont les équivalents des Amishs des Etats-Unis. Ils parlent une langue proche de l'allemand ancien.
Ici pas de grandes routes à 4 voies, ni de centre commerciaux flambants neufs comme au Guatemala. Le Belize est pourtant plus développé, avec un indice de développement humain plus élevé. Il faut croire que les richesses sont mieux partagée dans ce petit pays.
Nous partons en excursion au Belize zoo pour la matinée, un refuge pour animaux sauvages, situé dans la forêt. Le zoo accueille et soigne les animaux blessés ou ceux qui ont été confisqués à leur propriétaire qui les détenait illégalement. On peut y voir des ocelots, jaguars, pumas, coatis, tapirs, perroquets, pélicans, toucans, crocodiles, boa, singes et autres merveilles!
Jaguar noir
Tapirs
Le Belize est depuis peu indépendant mais fait toujours parti du Common Wealth (on retrouve d'ailleurs la reine d'Angleterre sur tous les billets de banque). La population y est très hétéroclite: des mayas, des métisses, des garifunas et même quelques blancs et asiatiques.
Nous arrivons à Belize City en bus depuis le Guatemala, et de là, prenons le bateau pour Caye Caulker (prononcer "Kikokeur"), une petit île paradisiaque dans des eaux turquoises. Pas de voitures ici (seulement des voitures de golf, moyen de transport de l'île), des rues en sable, des maisons sur pilotis en bois coloré, des vélos, des chiens en liberté mais pas errants, des habitants de toutes les couleurs, et bien sûr, quelques touristes.
Maison typique
Plage de kikokeur
Les repas se composent de poisson (surtout du vivaneau) et de poulet, accompagné de riz aux haricots et de coleslaw. Les petits déjeuners sont de type anglais/américains (oeufs, bacon, haricots, pain, fromage).
Bien sûr, l'activité la plus intéressante est l'exploration des fonds marins. En effet, la barrière de corail du Belize est la deuxième la plus longue du monde (après celle de l'Australie). Nous partons ainsi pour la journée à la réserve marine de Hol Chan ("petit canal" en maya), une cassure dans la barrière de corail. Le bateau s'arrête au large de la barrière où les vagues s'écrasent, et notre bande de touristes se met à l'eau! La profondeur varie de 2 à 10 mètres. Deux grandes tortues de mer sont là pour nous accueillir, mais ne pas essayer des les toucher, ça mord! Le sol est recouvert d'énormes coquillages, comme ceux que l'on voit sur les tables des restaurants et sur les étals des magasins. Nous sommes encerclés par des poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs, aux airs plus ou moins sympathiques, c'est assez impressionnant! Les raies (aigles et d'autres plus petites mais tout de même d'un mètre d'envergure environ) nous frôlent en passant juste sous nos palmes. Les requins nourriciers les rejoignent. Ils ne sont pas du tout peureux et notre guide en prend même un dans ses bras pour que nous puissions le toucher. La sensation est proche de celui d'un cuir un peu rugueux.
Mais pas de lamantins en vue malheureusement, trop timides et peu nombreux. Nous rejoignons ensuite l'île d'Ambergris (la Isla Bonita) pour le déjeuner. Beaucoup moins sympathique que kikokeur, très grande, avec ses routes asphaltées, ses voitures, ses grands hôtels de luxe et ses magasins.
Nous repartons le surlendemain pour Belize City, l'ancienne capitale du pays. Après le passage de l'ouragan Hattie qui dévasta toute la côte en 1961, la capitale fut déplacée à l'intérieur des terres, à Belmopan. Belize City est une ville de taille moyenne, un peu déglinguée. Certaines maisons en bois donnent l'impression qu'elles vont s'effondrer d'un moment à l'autre. Quelques canaux traversent la ville, les égouts se déversent un peu n'importe où (attention aux trous dans les trottoirs si l'on ne veut pas tomber dans une flaque de détritus!) et on y croise une population très mélangée: surtout des noirs, des mayas et quelques indiens et chinois qui tiennent une grande partie des restaurants et des magasins. Il nous est aussi arrivé de croiser des mennonites, personnages atypiques, blancs de peau, tous habillés de la même façon:
Pour les hommes: une chemise (à carreaux si possible) sur un pantalon à bretelles ou une salopette, le tout accompagné d'un chapeau de paille
Pour les femmes: une longue robe avec un tablier et un fichu sur la tête.
Ce sont les équivalents des Amishs des Etats-Unis. Ils parlent une langue proche de l'allemand ancien.
Ici pas de grandes routes à 4 voies, ni de centre commerciaux flambants neufs comme au Guatemala. Le Belize est pourtant plus développé, avec un indice de développement humain plus élevé. Il faut croire que les richesses sont mieux partagée dans ce petit pays.
Nous partons en excursion au Belize zoo pour la matinée, un refuge pour animaux sauvages, situé dans la forêt. Le zoo accueille et soigne les animaux blessés ou ceux qui ont été confisqués à leur propriétaire qui les détenait illégalement. On peut y voir des ocelots, jaguars, pumas, coatis, tapirs, perroquets, pélicans, toucans, crocodiles, boa, singes et autres merveilles!
Jaguar noir
Tapirs