Le 19/06/14, 0:49
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Départ de Livingston tôt le matin pour Rio Dulce. La petite lancha à moteur est surchargée de touristes et de locaux, qui eux, ne paient sûrement pas le prix fort! Nous remontons ainsi le Rio Dulce, grand fleuve tranquille, bordé de falaises auxquelles s'accroche une forêt très dense.
Le Rio Dulce
A Rio Dulce, nous prenons le bus (vide, lui) pour Flores, une petit île au milieu d'un lac. De là, nous repartons en bus pour El Remate, un petit village à la lisière de la jungle et au bord du lac de Péten Itza où se trouve notre hôtel. Nous partons le lendemain avec quelques autres touristes à 3h30 du matin (!) pour Tikal, situé à une trentaine de kilomètres de là pour y observer le lever du soleil et éviter les grosses chaleurs, les moustiques et la foule.
Il fait encore nuit et accompagnés de nos deux guides, nous suivons un petit chemin dans la jungle, éclairés de nos lampes de poche, en essayant de ne pas écraser de grenouilles. Nous croisons aussi le chemin de deux petits renards gris, qui ne semblent pas très effrayés. Au loin on entend le cri des singes hurleurs. Nous arrivons tout d'abord sur la place principale de la cité de Tikal, la Gran Plaza, avec ses deux immenses pyramides face à face, le temple du Grand Jaguar et le temple des masques (nommé ainsi à cause de deux grands masques qui ornent sa façade), tous deux datant du 8ème siècle. Si on tape des mains juste entre les deux temples, un "poc" bien distinct se fait entendre. En effet, Tikal porte bien son nom, "le lieu des échos". Nous continuons notre promenade dans la jungle, croisant des singes araignées sautant de branches en branches avec leurs bras disproportionnellement longs, et partons à l'ascension du Temple IV.
C'est le plus grand de la cité et le plus éloigné de l'entrée (à environ 20 minutes de marche). De là haut, nous dominons toute la cité couverte de brume que nous voyons s'élever doucement au dessus de la canopée. Les toucans sont facilement reconnaissables de là haut, perchés sur les cimes avec leur grand bec jaune.
Les Mayas s'installèrent sur le site dès le 7ème siècle avant J-C. Les bâtiments les plus importants datent cependant de l'ère classique (de l'an 250 à l'an 900 environ). Le déclin maya commence ensuite vers l'an 900. Dès lors, la nature reprendra peu à peu ses droits, jusqu'à recouvrir toute la cité, qui ne sera redécouverte qu'au 19ème siècle. De nombreuses structures sont d'ailleurs encore enfouies dans la jungle. Le centre de la cité occupe en effet une superficie de 16km2 mais elle se trouve au milieu d'un parc naturel de 576km2, recouvert de jungle.
Nous découvrons de nombreux autres édifices au détour de notre balade, parfois bien cachés sous la végétation: des palais, des pyramides ayant servi pour les mesures astronomiques, des bâtiments administratifs... Les Mayas ne détruisaient pas leurs anciennes constructions mais les intégraient aux nouvelles. On peut ainsi apercevoir plusieurs couches de pierres sur certains édifices.
Kapokier (l'arbre national du Guatemala)
Dieu de la pluie
Le Rio Dulce
A Rio Dulce, nous prenons le bus (vide, lui) pour Flores, une petit île au milieu d'un lac. De là, nous repartons en bus pour El Remate, un petit village à la lisière de la jungle et au bord du lac de Péten Itza où se trouve notre hôtel. Nous partons le lendemain avec quelques autres touristes à 3h30 du matin (!) pour Tikal, situé à une trentaine de kilomètres de là pour y observer le lever du soleil et éviter les grosses chaleurs, les moustiques et la foule.
Attention aux jaguars!
Il fait encore nuit et accompagnés de nos deux guides, nous suivons un petit chemin dans la jungle, éclairés de nos lampes de poche, en essayant de ne pas écraser de grenouilles. Nous croisons aussi le chemin de deux petits renards gris, qui ne semblent pas très effrayés. Au loin on entend le cri des singes hurleurs. Nous arrivons tout d'abord sur la place principale de la cité de Tikal, la Gran Plaza, avec ses deux immenses pyramides face à face, le temple du Grand Jaguar et le temple des masques (nommé ainsi à cause de deux grands masques qui ornent sa façade), tous deux datant du 8ème siècle. Si on tape des mains juste entre les deux temples, un "poc" bien distinct se fait entendre. En effet, Tikal porte bien son nom, "le lieu des échos". Nous continuons notre promenade dans la jungle, croisant des singes araignées sautant de branches en branches avec leurs bras disproportionnellement longs, et partons à l'ascension du Temple IV.
Un singe araignée
C'est le plus grand de la cité et le plus éloigné de l'entrée (à environ 20 minutes de marche). De là haut, nous dominons toute la cité couverte de brume que nous voyons s'élever doucement au dessus de la canopée. Les toucans sont facilement reconnaissables de là haut, perchés sur les cimes avec leur grand bec jaune.
Les Mayas s'installèrent sur le site dès le 7ème siècle avant J-C. Les bâtiments les plus importants datent cependant de l'ère classique (de l'an 250 à l'an 900 environ). Le déclin maya commence ensuite vers l'an 900. Dès lors, la nature reprendra peu à peu ses droits, jusqu'à recouvrir toute la cité, qui ne sera redécouverte qu'au 19ème siècle. De nombreuses structures sont d'ailleurs encore enfouies dans la jungle. Le centre de la cité occupe en effet une superficie de 16km2 mais elle se trouve au milieu d'un parc naturel de 576km2, recouvert de jungle.
Nous découvrons de nombreux autres édifices au détour de notre balade, parfois bien cachés sous la végétation: des palais, des pyramides ayant servi pour les mesures astronomiques, des bâtiments administratifs... Les Mayas ne détruisaient pas leurs anciennes constructions mais les intégraient aux nouvelles. On peut ainsi apercevoir plusieurs couches de pierres sur certains édifices.
Kapokier (l'arbre national du Guatemala)
Dieu de la pluie