Le 16/06/14, 2:07
-90.33678183333315.30435275
Notre tour commence dans la zona 1 de la Ciudad de Guatemala, où l'on prie à chaque feu pour qu'il ne tourne pas au rouge, par peur des gangs qui rôdent. C'est ensuite parti pour 5h30 de bus (pour une fois, le chauffeur conduit tranquillement!) direction Puerto Barrios, un petit port défraîchi fondé par la United Fruit Company (qui avait le monopole de la production de bananes en Amérique centrale jusque dans les années 60), aujourd'hui disparue. On y croise quand même des containers et des camions de bananes Chiquita. De là, il faut prendre une lancha à moteur pour rejoindre Livingston, qui n'est accessible que par bateau. La mer est un peu agitée, la barque saute sur les vagues (il faut bien accompagner le mouvement avec les fesses, c'est très sportif), on s'agrippe comme on peut, et à la fin on aura peut-être perdu quelques centimètres. Trente minutes plus tard, arrivée au petit débarcadère de Livingston, avec de beaux bleus sur le dos et les fesses! Nous rejoignons facilement notre auberge, située dans une petite crique. Notre chambre donne directement sur la mer. Nous avons juste le temps de nous tremper dans la mer (très chaude mais pas très propre) avant que la tempête ne se déclare. Les geckos et les coupures de courant nous tiendrons ensuite compagnie.
Livingston est une petite ville tranquille accessible seulement par bateau (par la mer ou par l'embouchure du Rio Dulce): de vielles maisons en bois colorées, de petites ruelles, des scooters et des vélos, mais très peu de voitures (de toute façon on ne comprend pas bien à quoi elles servent, vu la taille de la ville!), des pélicans et des frégates, une mer qui ne sent pas très bon, du reggae en musique de fond, des chiens errants et très peu de touristes, que l'on reconnaît de très loin de toute façon.
Les habitants: des amérindiens et des garifunas. Les indiens tiennent les quelques magasins et restaurants et les garifunas habitent un peu à l'écart du centre ville. Les garifunas sont issus d'un métissage entre des esclaves noirs d'Afrique et des amérindiens, même si physiquement ils ressemblent plutôt à des africains. Ce sont eux qui fondèrent Livingston au 18ème siècle. Ils parlent le garifuna, l'anglais et l'espagnol (certains même français). Beaucoup d'hommes portent les cheveux longs, tressées ou en dreadlocks.
Livingston est une petite ville tranquille accessible seulement par bateau (par la mer ou par l'embouchure du Rio Dulce): de vielles maisons en bois colorées, de petites ruelles, des scooters et des vélos, mais très peu de voitures (de toute façon on ne comprend pas bien à quoi elles servent, vu la taille de la ville!), des pélicans et des frégates, une mer qui ne sent pas très bon, du reggae en musique de fond, des chiens errants et très peu de touristes, que l'on reconnaît de très loin de toute façon.
Les habitants: des amérindiens et des garifunas. Les indiens tiennent les quelques magasins et restaurants et les garifunas habitent un peu à l'écart du centre ville. Les garifunas sont issus d'un métissage entre des esclaves noirs d'Afrique et des amérindiens, même si physiquement ils ressemblent plutôt à des africains. Ce sont eux qui fondèrent Livingston au 18ème siècle. Ils parlent le garifuna, l'anglais et l'espagnol (certains même français). Beaucoup d'hommes portent les cheveux longs, tressées ou en dreadlocks.