Le 12/06/14, 3:41
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Mayas: Le terme regroupe des populations distinctes partageant un patrimoine linguistique et culturel.
Les indigènes représentent environ 60% de la population guatémaltèque (la plus grande proportion d'indigènes d'Amérique latine). Ils sont pourtant marginalisés depuis la colonisation espagnole et ne possèdent que 20% des terres.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire en se promenant dans les centres commerciaux, les complexes de loisirs et les restaurants, le Guatemala est un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale avec un indice de développement humain très faible (133ème sur 187, avant-dernier du continent américain).
Dictatures et génocides
Depuis la proclamation de son indépendance en 1821, le pays enchaîne les coups d'Etat et les régimes dictatoriaux. Au fil des régimes, les indigènes sont exploités, déplacés, enrôlés de force dans l'armée et parfois assassinés. En 1982, le général Rios Montt se proclame président du Guatemala. Pendant les 3 années qui suivirent, plus de 100 000 indigènes seront tués et 400 villages rayés de la carte. Il sera condamné en 2013 à 80 ans d'emprisonnement pour ce génocide. Or 10 jours plus tard, le procès est annulé par la Cour constitutionnelle. Au printemps 2014, le congrès guatémaltèque votera à 78% pour la négation du génocide, faisant ainsi disparaître tout espoir de justice.
Les indigènes représentent environ 60% de la population guatémaltèque (la plus grande proportion d'indigènes d'Amérique latine). Ils sont pourtant marginalisés depuis la colonisation espagnole et ne possèdent que 20% des terres.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire en se promenant dans les centres commerciaux, les complexes de loisirs et les restaurants, le Guatemala est un des pays les plus pauvres d'Amérique centrale avec un indice de développement humain très faible (133ème sur 187, avant-dernier du continent américain).
Dictatures et génocides
Depuis la proclamation de son indépendance en 1821, le pays enchaîne les coups d'Etat et les régimes dictatoriaux. Au fil des régimes, les indigènes sont exploités, déplacés, enrôlés de force dans l'armée et parfois assassinés. En 1982, le général Rios Montt se proclame président du Guatemala. Pendant les 3 années qui suivirent, plus de 100 000 indigènes seront tués et 400 villages rayés de la carte. Il sera condamné en 2013 à 80 ans d'emprisonnement pour ce génocide. Or 10 jours plus tard, le procès est annulé par la Cour constitutionnelle. Au printemps 2014, le congrès guatémaltèque votera à 78% pour la négation du génocide, faisant ainsi disparaître tout espoir de justice.