Le 08/11/13, 14:43
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Après 5 heures dans un bus qui devait être climatisé et qui en fait ne l’était, à côté de gens debout dans le couloir central, on arrive soulagé a Chiang Mai.
On pose nos affaires et on va manger car il est 15h et qu’on a rien mangé depuis ce matin. On mange notre premier pad thaï (spécialité de nouilles sautés) dans la rue sur la route de chinatown (et oui même en Asie il y a des chinatown). A chinatown, on a pu faire un marché assez local, avec des stands de fringues, de fruits exotiques, de tissus, de breloques et donations diverses. Il y avait des larves séchées qu’on n’a pas osé gouter !
Pour finir cette journée toujours dans les marchés, rendez-vous au night bazaar pour encore quelques emplettes. Il y a une multitude de petits stands, vendant quasiment les mêmes choses ce qui laisse place à une rude concurrence et donc une négociation bien franche. On s’est bien marrés avec les commerçants et on remplit lentement mais surement nos sacs... comment va-t-on faire au bout d’un mois ?! On a diné dans un petit resto indien bien sympa, pour changer.
Le lendemain matin, grande journée qui s’annonce ! On vient nous chercher dans un van pour faire le marché et prendre un cours de cuisine thaï. Notre cuisinier est super sympa, il a ouvert son école il y a à peine depuis 3 mois et nous sommes seulement 4 pour ce sours, ce qui est une chance quand on voit les autres groupes au marché. Il inspire la confiance sur ses capacités culinaires parce qu’il est bien en chair. Le petit marché local est super intéressant, plein de stands différents. Il y’a des légumes colorés, des épices, des parfums de curry. Les gens sont souriants. Il y’a des étals de fruits magnifiques, du riz d’une blancheur éclatante et des pâtes de curry multicolores. On en prend plein les yeux et les narines. Yohann remplit son petit panier avec les ingrédients nécessaires à la confection de nos plats... et c’est parti pour le cours de cuisine dans une petite maison à l’extérieur de Chiang Mai.
On démarre avec des nems de bananes et on commence à manger. C’est le début d’une longue série de plats ; finalement on mangera tout le long de cette journée ! Yohann regrette déjà son american breakfast de ce matin. On a cuisiné un plat de poulet sauté aux noix de cajou, enchainé par une soupe de poulet au lait de coco et à la citronnelle, puis une salade de papaye verte, suivi d’un panang curry dont on a réalisé la pâte nous-mêmes et enfin un dessert : le sticky rice with mango (riz gluant cuit à la vapeur et arrosé de lait de coco, avec de la mangue fraîche). Un vrai festin et tellement délicieux ! On en finit pas de s’émerveiller de cette cuisine. Magali est ravie et full !
La soirée a été aussi très riche en nouveautés : on réalise un des rêves de Yohann en continuant dans le thaï : ce soir c’est Muay Thaï, combats de boxe thaïlandaise. On est dans un petit stade, des bancs et des bars autour du ring, avec un groupe de musiciens qui font de la musique traditionnelle pendant les combats. C’est un vrai stade et pas un endroit à touristes. Il y a tout un rituel autour de chaque match, avec des prières avant le début du combat, des danses bizarres de chaque combattant pendant qu’un présentateur introduit le palmarès de chacun. Certains sportifs ont à peine 8 ans. Et ça tape vraiment, c’est pas du flanc ! Les mecs se frappent violement, coups de pieds dans la tête, coups de coudes et de genoux. L’un d’entre eux ne relèvera pas d’un coup de pied dans le plexus et un autre repartira en sang après un coup de coude dans le crâne. C’était trash mais super sympa de voir un match véritable, sans mise en scène touristique. Ce sport fait vraiment partie de leur culture ; on sentait beaucoup de respect entre les combattants et de l’admiration dans les yeux des spectateurs locaux.
Le lendemain, on fait encore un truc de dingue : nous allons devenir Mahuts ! Qu’est-ce que c’est ? Vous allez voir... On prend un saewong pendant 1 heure et demi, pour gagner l’extérieur de la ville et les contreforts des montagnes. Le paysage urbain a laissé place aux rizières, aux champs et aux villages de campagne. On s’enfonce dans les collines pour arriver enfin à l’Elephant Camp. On nous habille en paysan thaïlandais et on va nous présenter notre nouveau meilleur ami : un énorme éléphant de 3,5 tonnes et 40 ans d’âge. On nous a enseigné le langage des conducteurs d’éléphants : les Mahuts. On a nourrit la bête (qui mange quand même 250kg de nourriture par jour) avant de grimper dessus, à cru. C’est fantastique de se retrouver seul sur le cou de l’éléphant, de sentir sous ses doigts le cuir, les poils durs, de se faire fouetter par ses oreilles et de sentir son souffle lorsqu’il vient te renifler avec sa trompe si agile. Il est gigantesque et pourtant il obéit aux ordres quand on lui demande de soulever la patte pour te hisser sur son dos. Yohann est passé maître dans l’art de diriger l’éléphant avec sa baguette. Mag adore lui donner à manger en lui ordonnant d’ouvrir grand la bouche pour lui glisser des bananes ou de la canne à sucre. On a fait une promenade à dos d’éléphant avant d’entrer dans une rivière et de l’amener jusqu’à une marre pour y prendre son bain. L’éléphant s’allonge dans l’eau et il attend que tu le mouille à grands seaux d’eau, que tu le savonne avec l’enveloppe filandreuse de la noix de coco et que tu le rince. Ca se voit qu’il kiffe le bain ; il joue avec sa trompe dans l’eau et il a même volé le savon de Yohann avec sa trompe si puissante pour le manger ! Il n’a rien pu faire... le plus fort c’est vraiment le pachyderme ! On a fini la promenade dans un terrain très accidenté où l’éléphant progresse avec aisance mais ça secoue beaucoup sur ses épaules. Enfin, on a nourrit les éléphants. Il y avait un petit Dumbo et aussi un jeune éléphant près pour être engagé dans un cirque puisqu’il disait bonjour, dansait, levait les pattes sur commande et surtout faisait des gros bisous avec sa trompe ! On a reçu notre certificat de conducteur d’éléphant attesté. On n’aurait vraiment jamais cru pouvoir faire ça dans notre vie !
On passe notre dernière soirée au marché du dimanche, réunissant des petits artisans de la région. Il y a des stands de vêtements, de bijoux, d’objets en bois, de peintures... etc. Ils se mêlent aux stands de brochettes et de dumplings. Une belle soirée avant de quitter Chiang Mai le lendemain.
On pose nos affaires et on va manger car il est 15h et qu’on a rien mangé depuis ce matin. On mange notre premier pad thaï (spécialité de nouilles sautés) dans la rue sur la route de chinatown (et oui même en Asie il y a des chinatown). A chinatown, on a pu faire un marché assez local, avec des stands de fringues, de fruits exotiques, de tissus, de breloques et donations diverses. Il y avait des larves séchées qu’on n’a pas osé gouter !
Pour finir cette journée toujours dans les marchés, rendez-vous au night bazaar pour encore quelques emplettes. Il y a une multitude de petits stands, vendant quasiment les mêmes choses ce qui laisse place à une rude concurrence et donc une négociation bien franche. On s’est bien marrés avec les commerçants et on remplit lentement mais surement nos sacs... comment va-t-on faire au bout d’un mois ?! On a diné dans un petit resto indien bien sympa, pour changer.
Le lendemain matin, grande journée qui s’annonce ! On vient nous chercher dans un van pour faire le marché et prendre un cours de cuisine thaï. Notre cuisinier est super sympa, il a ouvert son école il y a à peine depuis 3 mois et nous sommes seulement 4 pour ce sours, ce qui est une chance quand on voit les autres groupes au marché. Il inspire la confiance sur ses capacités culinaires parce qu’il est bien en chair. Le petit marché local est super intéressant, plein de stands différents. Il y’a des légumes colorés, des épices, des parfums de curry. Les gens sont souriants. Il y’a des étals de fruits magnifiques, du riz d’une blancheur éclatante et des pâtes de curry multicolores. On en prend plein les yeux et les narines. Yohann remplit son petit panier avec les ingrédients nécessaires à la confection de nos plats... et c’est parti pour le cours de cuisine dans une petite maison à l’extérieur de Chiang Mai.
On démarre avec des nems de bananes et on commence à manger. C’est le début d’une longue série de plats ; finalement on mangera tout le long de cette journée ! Yohann regrette déjà son american breakfast de ce matin. On a cuisiné un plat de poulet sauté aux noix de cajou, enchainé par une soupe de poulet au lait de coco et à la citronnelle, puis une salade de papaye verte, suivi d’un panang curry dont on a réalisé la pâte nous-mêmes et enfin un dessert : le sticky rice with mango (riz gluant cuit à la vapeur et arrosé de lait de coco, avec de la mangue fraîche). Un vrai festin et tellement délicieux ! On en finit pas de s’émerveiller de cette cuisine. Magali est ravie et full !
La soirée a été aussi très riche en nouveautés : on réalise un des rêves de Yohann en continuant dans le thaï : ce soir c’est Muay Thaï, combats de boxe thaïlandaise. On est dans un petit stade, des bancs et des bars autour du ring, avec un groupe de musiciens qui font de la musique traditionnelle pendant les combats. C’est un vrai stade et pas un endroit à touristes. Il y a tout un rituel autour de chaque match, avec des prières avant le début du combat, des danses bizarres de chaque combattant pendant qu’un présentateur introduit le palmarès de chacun. Certains sportifs ont à peine 8 ans. Et ça tape vraiment, c’est pas du flanc ! Les mecs se frappent violement, coups de pieds dans la tête, coups de coudes et de genoux. L’un d’entre eux ne relèvera pas d’un coup de pied dans le plexus et un autre repartira en sang après un coup de coude dans le crâne. C’était trash mais super sympa de voir un match véritable, sans mise en scène touristique. Ce sport fait vraiment partie de leur culture ; on sentait beaucoup de respect entre les combattants et de l’admiration dans les yeux des spectateurs locaux.
Le lendemain, on fait encore un truc de dingue : nous allons devenir Mahuts ! Qu’est-ce que c’est ? Vous allez voir... On prend un saewong pendant 1 heure et demi, pour gagner l’extérieur de la ville et les contreforts des montagnes. Le paysage urbain a laissé place aux rizières, aux champs et aux villages de campagne. On s’enfonce dans les collines pour arriver enfin à l’Elephant Camp. On nous habille en paysan thaïlandais et on va nous présenter notre nouveau meilleur ami : un énorme éléphant de 3,5 tonnes et 40 ans d’âge. On nous a enseigné le langage des conducteurs d’éléphants : les Mahuts. On a nourrit la bête (qui mange quand même 250kg de nourriture par jour) avant de grimper dessus, à cru. C’est fantastique de se retrouver seul sur le cou de l’éléphant, de sentir sous ses doigts le cuir, les poils durs, de se faire fouetter par ses oreilles et de sentir son souffle lorsqu’il vient te renifler avec sa trompe si agile. Il est gigantesque et pourtant il obéit aux ordres quand on lui demande de soulever la patte pour te hisser sur son dos. Yohann est passé maître dans l’art de diriger l’éléphant avec sa baguette. Mag adore lui donner à manger en lui ordonnant d’ouvrir grand la bouche pour lui glisser des bananes ou de la canne à sucre. On a fait une promenade à dos d’éléphant avant d’entrer dans une rivière et de l’amener jusqu’à une marre pour y prendre son bain. L’éléphant s’allonge dans l’eau et il attend que tu le mouille à grands seaux d’eau, que tu le savonne avec l’enveloppe filandreuse de la noix de coco et que tu le rince. Ca se voit qu’il kiffe le bain ; il joue avec sa trompe dans l’eau et il a même volé le savon de Yohann avec sa trompe si puissante pour le manger ! Il n’a rien pu faire... le plus fort c’est vraiment le pachyderme ! On a fini la promenade dans un terrain très accidenté où l’éléphant progresse avec aisance mais ça secoue beaucoup sur ses épaules. Enfin, on a nourrit les éléphants. Il y avait un petit Dumbo et aussi un jeune éléphant près pour être engagé dans un cirque puisqu’il disait bonjour, dansait, levait les pattes sur commande et surtout faisait des gros bisous avec sa trompe ! On a reçu notre certificat de conducteur d’éléphant attesté. On n’aurait vraiment jamais cru pouvoir faire ça dans notre vie !
On passe notre dernière soirée au marché du dimanche, réunissant des petits artisans de la région. Il y a des stands de vêtements, de bijoux, d’objets en bois, de peintures... etc. Ils se mêlent aux stands de brochettes et de dumplings. Une belle soirée avant de quitter Chiang Mai le lendemain.