Le 07/09/13, 9:22
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Yogya est une ville immense ; on n’avait pas idée de sa taille avant de débarquer. Beaucoup de trafic, de pollution, du monde partout, du bruit, les appels à la prière plusieurs fois par jour. On a plongé dans les grandes villes de l’île de Java et ça nous change radicalement de la petite Bali hindouiste.
On débarque à l’aéroport et comme d’hab, négociation interminable de taxi. Notre guesthouse est excentrée et finalement c’est un très bon choix parce qu’on se serait pas supporté au centre-ville. C’est une immense maison et la chambre est spacieuse et belle. Nous avons pris notre premier repas à Java dans un petit resto local : ici on ne parle pas anglais et les prix sont beaucoup moins chers qu’à Bali. Du coup tu commandes sans trop savoir ce que tu vas manger et ça fait marrer les serveurs. Ici il y’a beaucoup de resto dans la rue le soir, sur le trottoir ou dans des petites échoppes. Tu manges des noodles pour presque rien et les Indonésiens sont vraiment morts de rire quand tu te brûles la langue parce que t’as été trop enthousiaste sur le piment ou que tu goûtes une sauce étrange dont le nom indonésien et la tronche de la bouteille ne te rassurent pas vraiment sur son contenu.
Yogya est réputée pour ses temples : Borobudur le plus grand temple bouddhiste du monde (alors que finalement ce n’est pas du tout ne religion pratiquée dans ce pays) et Prambalan un temple hindouiste gigantesque (le plus grand de Java), dont la tour centrale dédiée à Chiva s’élève à 47 mètres. Ils datent du 9ème siècle et la restauration est complexe, surtout depuis le tremblement de terre de 2006 qui a ruiné ce travail de fourmis. C’est impressionnant et c’est surtout le temple bouddhiste qu’on a adoré. Il y a deux détails de routard à signaler : d’abord tu paies 6 fois plus que les Indonésiens pour visiter ce qui est un peu vexant quand même ; mais cependant, ce serait vite remboursé si tu demandais 1000 roupies à chaque personne qui veut te prendre en photo parce que t’es un blond aux yeux bleus !
En tout cas, on n’oubliera pas de sitôt les trajets interminables en minibus bondés. Tu pars quand le bus est plein mais le chauffeur trouve toujours le moyen de rajouter du monde en route. Les arrêts sont à la demande, ce qui fait que le trajet peut être long, même si on ne perd pas trop de temps à chaque escale puisque les gens montent en courant dans le véhicule qui ne s’arrête pas ! Il y’a beaucoup de gens bien sûr, tous émerveillés de voir les deux blancs-becs avec eux ; il y a aussi les animaux : poulets, canards... etc. Tout le monde fume dans le bus et la clim n’existe pas donc tu roules la porte ouverte... et ressort noir de poussière. Quand tu t’approches du conducteur, tu es surpris de constater qu’il manque le tableau de bord et que tu peux voir la route à travers un énorme trou dans le plancher. Peut-être le fait que certaines personnes soient assises directement sur la monture métallique des vieux fauteuils ou carrément sur des bancs en bois rajoutés aurait dû te mettre la puce à l’oreille sur l’état du bus. Il faut aussi veiller à payer le prix juste et ne pas céder aux arnaqueurs qui viennent te voir. Mais tout ça n’est rien à côté de la panne ! Parce que oui, on a dû descendre au milieu de nulle part au bord d’une route et attendre qu’un autre bus passe pour continuer la route. En même temps, le chauffeur a bien essayé de rajouter de l’huile contenue dans sa petite bouteille plastique plusieurs fois pendant le trajet... Ah que c’est bon le bus !!
Il est temps de quitter Yogya ; on prend le train à 23h30 pour un trajet de 8h de nuit, heureusement en première classe. C’était confortable avec des sièges inclinés, coussin, couverture, clim... mais pourquoi on n’est pas en bus ?!
On débarque à l’aéroport et comme d’hab, négociation interminable de taxi. Notre guesthouse est excentrée et finalement c’est un très bon choix parce qu’on se serait pas supporté au centre-ville. C’est une immense maison et la chambre est spacieuse et belle. Nous avons pris notre premier repas à Java dans un petit resto local : ici on ne parle pas anglais et les prix sont beaucoup moins chers qu’à Bali. Du coup tu commandes sans trop savoir ce que tu vas manger et ça fait marrer les serveurs. Ici il y’a beaucoup de resto dans la rue le soir, sur le trottoir ou dans des petites échoppes. Tu manges des noodles pour presque rien et les Indonésiens sont vraiment morts de rire quand tu te brûles la langue parce que t’as été trop enthousiaste sur le piment ou que tu goûtes une sauce étrange dont le nom indonésien et la tronche de la bouteille ne te rassurent pas vraiment sur son contenu.
Yogya est réputée pour ses temples : Borobudur le plus grand temple bouddhiste du monde (alors que finalement ce n’est pas du tout ne religion pratiquée dans ce pays) et Prambalan un temple hindouiste gigantesque (le plus grand de Java), dont la tour centrale dédiée à Chiva s’élève à 47 mètres. Ils datent du 9ème siècle et la restauration est complexe, surtout depuis le tremblement de terre de 2006 qui a ruiné ce travail de fourmis. C’est impressionnant et c’est surtout le temple bouddhiste qu’on a adoré. Il y a deux détails de routard à signaler : d’abord tu paies 6 fois plus que les Indonésiens pour visiter ce qui est un peu vexant quand même ; mais cependant, ce serait vite remboursé si tu demandais 1000 roupies à chaque personne qui veut te prendre en photo parce que t’es un blond aux yeux bleus !
En tout cas, on n’oubliera pas de sitôt les trajets interminables en minibus bondés. Tu pars quand le bus est plein mais le chauffeur trouve toujours le moyen de rajouter du monde en route. Les arrêts sont à la demande, ce qui fait que le trajet peut être long, même si on ne perd pas trop de temps à chaque escale puisque les gens montent en courant dans le véhicule qui ne s’arrête pas ! Il y’a beaucoup de gens bien sûr, tous émerveillés de voir les deux blancs-becs avec eux ; il y a aussi les animaux : poulets, canards... etc. Tout le monde fume dans le bus et la clim n’existe pas donc tu roules la porte ouverte... et ressort noir de poussière. Quand tu t’approches du conducteur, tu es surpris de constater qu’il manque le tableau de bord et que tu peux voir la route à travers un énorme trou dans le plancher. Peut-être le fait que certaines personnes soient assises directement sur la monture métallique des vieux fauteuils ou carrément sur des bancs en bois rajoutés aurait dû te mettre la puce à l’oreille sur l’état du bus. Il faut aussi veiller à payer le prix juste et ne pas céder aux arnaqueurs qui viennent te voir. Mais tout ça n’est rien à côté de la panne ! Parce que oui, on a dû descendre au milieu de nulle part au bord d’une route et attendre qu’un autre bus passe pour continuer la route. En même temps, le chauffeur a bien essayé de rajouter de l’huile contenue dans sa petite bouteille plastique plusieurs fois pendant le trajet... Ah que c’est bon le bus !!
Il est temps de quitter Yogya ; on prend le train à 23h30 pour un trajet de 8h de nuit, heureusement en première classe. C’était confortable avec des sièges inclinés, coussin, couverture, clim... mais pourquoi on n’est pas en bus ?!