Le 24/07/13, 1:58
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Etape suivante : départ de la pointe Nord depuis les pistes jusqu’aux étroites routes côtières de l’Est
On a parcouru la côte Est jusqu’à Hienghene, en faisant escale à Pouebo. La route est sportive mais comme Yohann a Sébastien Loeb dans la peau, on a pas eu de problème. Les villages côtiers font un concours de nids de poule ! Le trajet prend du temps mais c’est vraiment beau. Tu traverses les montagnes de la chaîne nord, puis tu suis la côte Est.
Sur le chemin de Hyenghene, on s’est arrêtée à Pouebo donc, dans un petit gîte tenu par une javanaise et probablement le seul blanc à des km à la ronde. On a fait une repas sympa à leur table d’hôte en compagnie d’un couple de jeunes suisses avec qui on a bien accroché (de grands voyageurs) et des instit-architecte bobos français avec leur fils (Harry Potter en blond). On a vraiment passé une soirée sympa et la cuisinières nous a explosé le bide (gratin de crabe notamment !) Près du gîte nous avons exploré une jolie cascade.
Puis nous avons repris le volant jusqu’à ce que la route... s’arrête !! Et oui, ici il y a une rivière à traverser en bac ! C’est pittoresque et la vue est fantastique. Enfin, arrivée à Hyenghène avec ses falaises noires (célèbre « poule couveuse » ) On a dormi deux nuits dans un hôtel gratuitement puisque la première nuit nous a été offerte par le directeur (grosse fête kanak jusqu’à 6 heures du mat dans la tribu d’à côté) et la seconde nuit, offerte par le passeport gourmand. Pas mal ! Le seul regret est que du coup, on n’est pas allé en tribu... puisqu’ils cuvaient tout le dimanche !
Ensuite, il a fallu retourner vers le Sud. Pour ce long trajet, après la traversée Koné-Tiwaka, nous avons fait une escale à Bourail pour déjeuner puis une nuit à Farino pour dormir. Le lendemain, direction Sud....
Dernière étape : back to Yaté et baleines !!!
La descente dans le Sud a était une belle journée de la loose. D’abord, il a fallu retourner à Nouméa et y faire plusieurs escales administratives, les courses, l’essence... retrouver tout ce monde et la circulation... bref, on est devenus antisociaux ! Puis, direction la fameuse route du Sud qui est spectaculaire mais qui nous avait pas spécialement manqué sur le plan de la conduite. Nous avons rendez-vous le lendemain matin pour les baleines dans la baie de Prony. La piste pour y descendre est abrupte et défoncée. Finalement il n’y a pas de logement là bas... donc on remonte (la piste est pas meilleure à la montée bien sûr) pour aller à la réserve de la madeleine où on est censés pouvoir camper. Et non ! Depuis les grandes inondations il y a 2 semaines, il n’y a plus d’eau courante donc c’est fermé. Ok, pas de problème... comme la route est bonne, on décide de redescendre vers Port Boisé, même si le camping est désolant là-bas. Arrivés aux abords de l’usine, les gendarmes nous arrêtent : demi-tour, les kanaks font la révolution (apparemment l’usine a relargué des acides dans le lagon et tous les poissons sont morts dans le secteur). Putain !! Donc avec le soleil qui se couche, on reprend la bagnole pour 1h, pour retrouver Yaté ! Bordel, on aurait mieux fait de poser notre cul à Nouméa.
Par contre, la journée suivante a été magique. On est partis à la rencontre des baleines à bosse qui remontent de l’Antarctique chaque année pour mettre bas et se reproduire dans la région. On a retrouvé Didier et son catamaran « La Freya ». Et cette journée a été à la hauteur de nos espérances ! Les bateaux sont en communication radio permanente avec des observateurs du pic N’Doua, qui repèrent les baleines depuis la côte. Du coup, on a facilement repéré les groupes de cétacés et on en a pris plein les yeux. Elles nous ont fait le show avec frappes de caudale, des frappes de pectorale, des sauts !! C’était tellement impressionnant. Ca vous laisse tout petit à côté de ces forces de la nature. Sur le bateau, on a eu la chance de partager la journée de travail d’une scientifique embarquée avec nous. Elle nous a expliqué beaucoup de choses sur les baleines et nous a fait prendre des photos... Figurez-vous qu’on identifie une baleine grâce à sa nageoire caudale, dont les encoches et taches en font une véritable empreinte digitale unique. Et on a fait une belle photo de caudale qu’elle a récupérée ; si cette baleine n’a pas encore été nommée, elle s’appellera « doudou » !
On a fini le séjour le lendemain par les chutes de la Madeleine... une réserve naturelle avec des chutes d’eau minuscules mais des vues sympas et un parcours botanique intéressant. Mag s’est étalée par terre comme il se doit sur ces pistes rouges glissantes mais pas de mal. Puis retour à la réalité pendant 3 jours à Nouméa. On aura eu le temps de manger une dernière fois du bon pain, du fromage (raclette chez Nicole et Roland), des pâtisseries... et de programmer la suite de l’Australie. Sydney... we come back !
On a parcouru la côte Est jusqu’à Hienghene, en faisant escale à Pouebo. La route est sportive mais comme Yohann a Sébastien Loeb dans la peau, on a pas eu de problème. Les villages côtiers font un concours de nids de poule ! Le trajet prend du temps mais c’est vraiment beau. Tu traverses les montagnes de la chaîne nord, puis tu suis la côte Est.
Sur le chemin de Hyenghene, on s’est arrêtée à Pouebo donc, dans un petit gîte tenu par une javanaise et probablement le seul blanc à des km à la ronde. On a fait une repas sympa à leur table d’hôte en compagnie d’un couple de jeunes suisses avec qui on a bien accroché (de grands voyageurs) et des instit-architecte bobos français avec leur fils (Harry Potter en blond). On a vraiment passé une soirée sympa et la cuisinières nous a explosé le bide (gratin de crabe notamment !) Près du gîte nous avons exploré une jolie cascade.
Puis nous avons repris le volant jusqu’à ce que la route... s’arrête !! Et oui, ici il y a une rivière à traverser en bac ! C’est pittoresque et la vue est fantastique. Enfin, arrivée à Hyenghène avec ses falaises noires (célèbre « poule couveuse » ) On a dormi deux nuits dans un hôtel gratuitement puisque la première nuit nous a été offerte par le directeur (grosse fête kanak jusqu’à 6 heures du mat dans la tribu d’à côté) et la seconde nuit, offerte par le passeport gourmand. Pas mal ! Le seul regret est que du coup, on n’est pas allé en tribu... puisqu’ils cuvaient tout le dimanche !
Ensuite, il a fallu retourner vers le Sud. Pour ce long trajet, après la traversée Koné-Tiwaka, nous avons fait une escale à Bourail pour déjeuner puis une nuit à Farino pour dormir. Le lendemain, direction Sud....
Dernière étape : back to Yaté et baleines !!!
La descente dans le Sud a était une belle journée de la loose. D’abord, il a fallu retourner à Nouméa et y faire plusieurs escales administratives, les courses, l’essence... retrouver tout ce monde et la circulation... bref, on est devenus antisociaux ! Puis, direction la fameuse route du Sud qui est spectaculaire mais qui nous avait pas spécialement manqué sur le plan de la conduite. Nous avons rendez-vous le lendemain matin pour les baleines dans la baie de Prony. La piste pour y descendre est abrupte et défoncée. Finalement il n’y a pas de logement là bas... donc on remonte (la piste est pas meilleure à la montée bien sûr) pour aller à la réserve de la madeleine où on est censés pouvoir camper. Et non ! Depuis les grandes inondations il y a 2 semaines, il n’y a plus d’eau courante donc c’est fermé. Ok, pas de problème... comme la route est bonne, on décide de redescendre vers Port Boisé, même si le camping est désolant là-bas. Arrivés aux abords de l’usine, les gendarmes nous arrêtent : demi-tour, les kanaks font la révolution (apparemment l’usine a relargué des acides dans le lagon et tous les poissons sont morts dans le secteur). Putain !! Donc avec le soleil qui se couche, on reprend la bagnole pour 1h, pour retrouver Yaté ! Bordel, on aurait mieux fait de poser notre cul à Nouméa.
Par contre, la journée suivante a été magique. On est partis à la rencontre des baleines à bosse qui remontent de l’Antarctique chaque année pour mettre bas et se reproduire dans la région. On a retrouvé Didier et son catamaran « La Freya ». Et cette journée a été à la hauteur de nos espérances ! Les bateaux sont en communication radio permanente avec des observateurs du pic N’Doua, qui repèrent les baleines depuis la côte. Du coup, on a facilement repéré les groupes de cétacés et on en a pris plein les yeux. Elles nous ont fait le show avec frappes de caudale, des frappes de pectorale, des sauts !! C’était tellement impressionnant. Ca vous laisse tout petit à côté de ces forces de la nature. Sur le bateau, on a eu la chance de partager la journée de travail d’une scientifique embarquée avec nous. Elle nous a expliqué beaucoup de choses sur les baleines et nous a fait prendre des photos... Figurez-vous qu’on identifie une baleine grâce à sa nageoire caudale, dont les encoches et taches en font une véritable empreinte digitale unique. Et on a fait une belle photo de caudale qu’elle a récupérée ; si cette baleine n’a pas encore été nommée, elle s’appellera « doudou » !
On a fini le séjour le lendemain par les chutes de la Madeleine... une réserve naturelle avec des chutes d’eau minuscules mais des vues sympas et un parcours botanique intéressant. Mag s’est étalée par terre comme il se doit sur ces pistes rouges glissantes mais pas de mal. Puis retour à la réalité pendant 3 jours à Nouméa. On aura eu le temps de manger une dernière fois du bon pain, du fromage (raclette chez Nicole et Roland), des pâtisseries... et de programmer la suite de l’Australie. Sydney... we come back !
