Les Erablivores

La suite est belle aussi : la sortie du parc est très montagneuse, on a traversé plusieurs secteurs vallonnés et on est passé par Beartooth Pass, un col niché a plus de 13000 pieds d'altitude, c'est a dire plus de 4000m ! Le sommet était plein de petits pikas qui ramassaient des herbes et qui avaient l'air en pleine forme, c'est vraiment taillé pour la montagne ces petites bêtes ! On vous met aussi quelques photos de paysages.

Enfin une photo d'un des fameux petits pikas










Après ca on a rejoint les plaines, avec de grandes forêts, des prairies, des lacs. Mais dès qu'on approche des secteurs peuplés, c'est quand-même nettement moins beau : on dirait que les américains ne se préoccupent pas trop de l'esthétique et vont plutôt au plus pratique. Par exemple, les bords de lac s sont souvent très aménagés, avec plein de maisons tout le long et des embarcadères un peu partout, le tout agencé de façon... rectiligne en général.
On a traversé deux réserves d'indiens, Cheyenne et Crow, qui ne changent pas trop de celles du Canada : maisons délabrées, carcasses de voitures, meubles usagés devant la maison. La seule différence avec les indiens canadiens est qu'ils sont généralement plus gros, mais bon aux États-Unis tout le monde est plus gros. C'est normal, le buffet a volonté chez KFC est a 6.99$, soit environ le prix d'un demi kilo de poivrons (2$ pour des tomates de moyenne qualité et pas très mures). On essaie quand même de manger des légumes, mais c'est pas évident d'en trouver !
Bref, l'étape suivante c'est le mont Rushmore avec les sculptures géantes des présidents des US (Washington, Jefferson, Lincoln, Roosevelt), aves des panneaux d'infos sur les Présidents et un musée sur le sculpteur qui semblait être hors norme... C'est pour soigner le patriotisme, tu ressors en ayant presque envie de demander la carte verte!

Notez l'allée avec les drapeaux de chaque état... on a versé une petite larme !




Puis cap sur le parc national des Badlands, une sorte de mini-Cappadoce avec des buttes de terre nue sculptées par l'érosion. Peu de précipitations, une chaleur a crever, d'ou leur nom.... le royaume des serpents a sonnettes, des chiens de prairies, des bisons, des antilopes, des mouflons et des coyotes. C'est vraiment joli, et c'est aussi intéressant a visiter car ils expliquent l'évolution de la végétation et des animaux sur le secteur en fonction des fossiles trouvés dans les différentes strates du sol.

Des paysages beaux mais inhospitaliers






Chien de prairie


Bighorn sheep




Après on a roulé comme des fous pendant 2 jours pour arriver a Chicago où on a été hébergé chez Yakov, un couchsurfeur d'origine ukrainienne qui accueillait en même temps un autre couple de français bien sympas (dont une de Lons-le-Saunier!). Yakov aussi a été vraiment super gentil et nous a donné de bons conseils pour la suite du voyage et la visite de la ville.

Le Bean


Chicago c'est immense, évidemment, et donc en une journée de visite on en a vu bien peu mais c'est impressionnant de voir les gratte-ciels qui ont poussé au fil du temps, dans un style différent.





Et puis le centre ville nous a paru très axé sur la culture avec beaucoup de sculptures diverses et variées, ses différents musées gratuits (qu'on n'a pas eu le temps de faire bien sur) et le centre culturel également avec ses salles imposantes et ses expositions de petits artistes dont les diagrammes commerciaux ou la feuille de canson arrosée de sperme et bombée de peinture argentée n'ont pas réussi a toucher notre corde sensible!

On vous épargne le moche, voici le beau !




Le plus impressionnant était deux fontaines énormes qui se faisaient face dans le parc au bord du lac Michigan, constituées de dizaines de petits écrans plasma et qui reconstituaient un visage d'une personne qui changeait d'expression. Les photos seront plus explicites:





Un autre mini-parc dans le grand parc !


Plus on se rapproche de l'Est, plus c'est peuplé : la densité en Pennsylvanie (l'état de Philadelphie) est la même qu'en France. D'ailleurs c'est devenu beaucoup plus compliqué de trouver des coins pour dormir, et de faire de belles photos ! On s'est fait virer une nuit d'un parking sur le bord d'un lac alors que rien n'indiquait que c'était interdit... Enfin on arrive quand meme a trouver des coins un peu plus tranquilles.

Porc-épic rencontré sur le chemin de New York


Le White Lake, dans le New Jersey, a 1H30 de New-York


A part ca, les grandes villes et les gratte-ciels sont vraiment impressionnants. Vivement New-York !

Dans le Washington, il fait bien chaud, et il y a même des endroits complètement désertiques.

Ca y est, on est allé aussi loin dans le positif cet été que dans le négatif cet hiver !




En se rapprochant, le paysage devient plus vert, on commence a longer de larges rivières et de grands lacs, et c'est plus montagneux. Normal on arrive dans les Rocheuses. Un peu plus loin, c'est West Yellowstone, l'une des entrées, un village constitué d'hôtels et de magasins, où on apprend que les campings du parc sont tous pleins pour le soir et le lendemain. On dormira donc dans un camping gratuit près de l'entrée ce soir, on fera du camping dans l'arrière pays le lendemain, et on réserve des campings officiels les deux jours suivants.

Notre itinéraire dans le parc. En bleu, les nuits. En pointillés, les randos.


On passe l'après midi a préparer notre nuit dans l'arrière pays, sachant qu'on n'a plus que la bâche de la tente, et qu'ils annoncent de la pluie et des ours; on achète enfin une bombe de gaz poivré, de la corde pour suspendre nos sacs, et Laurent bidouille les arceaux de la tente pour essayer de la retransformer en tente plutôt qu'en tonnelle pour la voiture. Ca ne marche pas vraiment !

Le lendemain, jour 1 au parc, on commence la visite par la section des geysers, car c'est ici qu'on trouve les plus grandes concentrations de geysers au monde. Effectivement ca sent le souffre et il y en a partout, et on les visite méthodiquement car c'est assez incroyable ! Il y en a qui ont formé des lacs autour d'eux, d'autres qui soufflent très haut, d'autres colorés de vert, bleu, jaune ou orange, le tout souvent le long de petites rivières qui serpentent dans la vallée, c'est beau !

Les geysers


















Puis on part pour notre rando avec camping dans l'arrière-pays (Mallard Lake). Le trajet est moyennement beau, mais a l'arrivée on a un lac, un coin pour faire du feu, des toilettes (un trou qui pue, une sorte de geyser, quoi !), et un portique pour suspendre la bouffe.

Tente + feu + portique = confort !


(Les cailloux et les branches sur la bâche sont la pour nous préserver des moustiques)


On profite de tout ca, on arrive a monter la tente sans trop de problème, et on se fait cuire des patates en se disant que ca serait cool de venir la avec une bande de copains ! On est un peu les rois du monde... jusqu'à 4-5H du mat ! La pluie commence à tomber et vers 6H30, l'eau a bien traversé la toile et commence a ruisseler un peu partout, on est donc obligés de se lever !

Petit-dej en hâte sous la pluie !


On se réchauffe en finissant la rando puis on visite encore quelques geysers avant de continuer la route vers le sud en direction de notre camping (Grand Village).

Mais qu'est ce qu'ils regardent tous ?


Ah... oui ! Encore un !


On s'installe 10m de corde pour étendre toutes nos affaires mouillées puis Laurent part pour une nouvelle balade pendant qu'Alexia relaxe.



Jour 3, on voit encore des geysers.






Puis on arrive dans la partie plus sauvage, avec des grandes plaines et des animaux : des wapitis, des cerfs, et surtout d'immenses troupeaux de Bisons pas très Futés qui créent des embouteillages en s'arrêtant au milieu de la route. Il y en a partout, et ils sont complètement en liberté. Les prairies sont immenses, parsemées de troupeaux, on dirait qu'on a remonté le temps: ca a l'air tellement préhistorique un bison!

L'Empire Bisontin








Le dernier jour, on se fait une petite (4.5km) mais magnifique balade le long du grand Canyon de la rivière Yellowstone, puis une autre sur une sorte de vaste plateau qui domine la vallée, au milieu des antilopes et des bois de wapitis.

Le grand canyon


Le long de Specimen Ridge


Retrouvailles avec les pronghorns


Un bison... hors du temps !


Alexia fait un peu de ménage


On marche environ 15km dans ce cadre totalement nouveau... c'est la magie de ce parc : selon le secteur où on se trouve les paysages changent radicalement... mais les bisons sont toujours là. Pour finir, on sort par le secteur Nord-est (Lamar river), réputé pour abriter pas mal d'ours et de loups, en plus des milliers de bisons (sans exagérer), et des troupeaux d'antilopes...

Encore des beaux paysages et des bisons







Et là, juste à la tombée de la nuit, on aperçoit au loin une petite troupe de loups, qu'on a la chance d'observer au télescope car on a plein de voisins, bien sûr. Il y en a des gris, des noirs, des jeunes qui jouent, c'est chouette de les voir évoluer librement. Une belle façon de terminer la visite du parc !
En résumé, le Yellowstone est un parc magnifique, aux paysages variés, truffé de bisons sauvages et d'autres animaux mais aussi de touristes, pas idéal pour l'observation des animaux par rapport a certains parcs du Canada, en tous cas en août (on voit même pas d'ours!), mais un véritable paradis pour les randonneurs avec ses 1700km de sentiers et ses emplacements de camping gratuits dans l'arrière-pays. Et on peut féliciter les américains d'avoir réussi a restaurer et préserver cet équilibre fragile tout en permettant une fréquentation démentielle !

L'aventure commence avec le passage de la douane américaine . Rien a voir avec l'arrivée au Canada : le douanier 'ricain est une espèce beaucoup moins aimable, et c'est plus compliqué. Premièrement, ils parlent pas français, et moins bien anglais que les canadiens ! Deuxièmement, ils nous demandent d'avoir une adresse sur le territoire américain (on en trouve une au hasard sur Internet a Minneapolis, c'est bien utile...). Troisièmement, on avait eu la bonne idée de faire des courses de produits frais la veille, donc on balise a l'idée de se faire vider la glacière. On mange donc un max de prunes et d'abricots ce qui n'est pas très confortable, mais finalement ce sont les poivrons qu'ils décident de jeter. Bon prince, le douanier nous laisse nos patates vu qu'elles sont made in USA. Ils ont du savoir vivre ces américains!

Durant le ferry, une gentille dame Canadienne (pléonasme?) avec qui on discute nous explique qu'on n'aura pas de problème pour le camping sauvage, qu'il faut juste qu'on ne soit pas surpris si ils nous réveillent une nuit avec une arme entre les deux yeux. On ne fera donc pas de camping sauvage, merci! (Bon en fait si, le soir même, car c'est pas facile de trouver un camping de nuit)
En vrai, les Américains sont beaucoup plus sympas que cette première impression : ils discutent facilement, sont très courtois sur la route, dans les magasins, en randonnée, tout le temps quoi ! Et ils ont des petites voitures par rapport aux Canadiens.

On commence le voyage par Seattle : l'usine Boeing, le plus gros bâtiment au monde en volume, avec plein d'avions à tous les stades de fabrication (mais pas le droit de faire des photos).

Un petit avion Boeing


Le cockpit du 747


La Space Needle de Seattle


Le centre ville de Seattle qu'on n'aurait pas du tenter de visiter en voiture car on a surtout vu les embouteillages, et les environs car on a dormi chez Surresh (et ses collocs), un couchsurfeur d'origine indienne super sympa avec qui on a passé la soirée. Il nous a amené sur une montagne d'où on avait une super vue de la ville, et le lendemain on a fait une tres belle rando (Lac Annette)avec une amie a lui, Fissa. L'occasion de voir notre premier Pica, un des animaux préférés d'Alexia car ils sont vraiment trop mignons!

Surresh, Fassi, et Alexia


On croque aussi une part du rêve américain en allant gouter à la gastronomie locale dans un restaurant bien typique : un délicieux fish and chips accompagné d'un seau de crème glacée aux M&M's nommé «Hurricane», qui n'est pas vraiment appétissant et qu'en personnes normalement constituées on n'arrive pas a finir. Mais Laurent est content ça faisait des semaines qu'il rêvait de son fish and chips.

Vivent le gras et le sucre !


Le fameux Hurricane...




Sans mauvais jeu de mot, a part ça, on roule. Cette fois ci on a mis la vitesse supérieure, c'est que le temps passe.

Les chutes de Palouse Falls : un trou d'eau au milieu du désert




Les paysages se succèdent : on quitte les forêts humides de la côte pour les forêts de résineux, puis les champs de maïs a perte de vue et enfin les plaines arides. Petit à petit, on se rapproche de l'un des incontournables de cette traversée des US...

Prochaine station le parc du Yellowstone, 4 jours d'arrêt!

Partie Alexia: du 25 au 30 juillet

Après une nouvelle série d'au revoir et une journée de bus me voilà enfin à Vancouver en fin de soirée! Mathiew, mon couchsurfer et ses colocs m'accueillent et sont sympathiques. Je prends un peu de temps samedi matin pour me promener dans le parc Queen Elisabeth qui est magnifique et ainsi avoir une première vue de la ville de Vancouver.



Et puis c'est fou comme Couchsurfing rend le monde petit et Vancouver pleine de surprises : en contactant à peu près la moitié de la ville pour trouver un hôte pour mon séjour ou au moins en désespoir de cause un résident qui voudrait bien partager ses bons plans avec moi, j'ai eu une réponse d'un certain Jason qui voulait bien me rencontrer d'autant plus pour faire une surprise a sa copine qui vient également de Besançon. Ah ben tiens c'est marrant oui pourquoi pas! Et puis à la réflexion... et si je la connaissais sa copine? Quelques questions plus tard je vous le donne en mille : et oui je la connais! C'est même Justine, l'une de mes copines du collège que je n'ai pas vu depuis approximativement ... ben oui, 12 ans, ouch!

Jason et Mathiew, aussi excités que moi, organisent donc la rencontre surprise samedi après midi. C'est vraiment cool de revoir Justine après tout ce temps! On se rencontre donc de nouveau à différentes occasions durant mon séjour à Vancouver, et s'improvise guide puisqu'elle y est déjà depuis plus d'un an elle. On visite ensemble quelques quartiers de Vancouver, Stanley Park et on profite d'une des plages proches du centre ville.

Justine et moi a Stanley Park


Et oui Vancouver est magique, immense (un peu trop pour mon sens de l'orientation d'ailleurs!) mais tellement animée et polyvalente! Un feu d'artifice par ci, une soirée d'impros par là ou encore un nouveau bar, il n'y a jamais moyen de s'ennuyer!

En plus de la plage, il y a également la montagne qui n'est pas loin, et la célèbre Grouse Mountain. J'avais lu que depuis cette montagne on avait la plus belle vue sur Vancouver et les environs donc quand Mathiew me demande ce que je veux faire le dimanche ni une ni deux : je veux aller sur Grouse Mountain bien sur! Sauf que LA Grouse Mountain en question comme le nom l'indique c'est pas une colline et que le sentier pour y monter est à l'image des Canadiens : on ne fait pas dans la dentelle, on est efficace et on va droit au but... même si le but il est 850 mètres plus haut! Donc un sentier de 2.5 km avec 850 mètres de dénivelé, je ne vous fais pas de dessin, même si Laurent a fait tout ce qu'il a pu pour faire de moi une randonneuse, je crois mourir (et plutôt deux fois qu'une parce qu'après il faut redescendre, bref!). Arrivés en haut évidemment le sommet est parfaitement aménagé avec restaurant et tout, et déjà bondé de petits malins qui sont montés en télécabines. Mais la vue est magnifique c'est vrai, vraiment, et regarder les grizzly jouer dans leur parc fait oublier que les jambes se sont liquéfiées.

La vue sur Vancouver




Les grizzly en question


Après deux nuits chez Mathiew, je remets le sac a dos et je rejoins la coloc de mes couchsurfers suivants pour les 2 autres nuits : 4 mecs dans une maison d'après le profil et souvent pas mal de monde d'après les commentaires. Mais même prévenue je suis restée bouche bée en arrivant : la maison grouille littéralement! Une sorte d'auberge espagnole qui hébergerait une bonne trentaine de personnes qui vont et qui viennent, originaires de partout dans le monde, le tout dans la joie et la bonne humeur.
En fait la maison va être détruite en septembre et les 4 colocs ont décidés de la faire vivre pleinement ses derniers mois d'existences : j'étais donc en arrivant la 207eme couchsurfeuse depuis le mois de mars, de 26 pays différents. La maison n'est pas immense, il y a donc des gens qui dorment partout du jardin au grenier (et non pas de la cave car il n'y en a pas, sinon elle serait pleine aussi!).
L'expérience était donc vraiment géniale, à condition de ne pas se formaliser de dormir sur un bout de moquette où t'as réussi a trouver 1m2 de libre, ni d'attendre pour aller aux toilettes ou prendre une douche. Laurent me rejoint donc dans cette maison plus qu'open et on y passe finalement 2 nuits de plus que prévu, mais en dormant dans le van sur le trottoir : solution bien plus confortable!

Partie Laurent:

Après 3 semaines de vie au verger, même si l'ambiance était bien sympathique surtout a la fin avec tous les nouveaux cueilleurs, je suis bien content d'en partir et de reprendre la route pour découvrir encore et me reposer aussi (4H30-5H tous les matins ca pique) ! La route pour Vancouver est très jolie, d'autant plus que je fais un détour pour arriver par le nord et passer par une zone de montagne et le long de la cote pour finir.

Une riviere dans la montagne


Vue sur la baie de Squamish


A l'arrivée a Vancouver, je retrouve Alexia dans la colloc couchsurfing de 30 personnes, finalement ca ne change pas tellement de l'ambiance du verger !

Partie commune: à partir du 30 juillet

Le lendemain, on part visiter l'aquarium de Vancouver, en tant qu'invités car Crystal, une copine de volontariat de Laurent, travaille là-bas et nous fait visiter une petite partie des «dessous de l'aquarium». On s'extasie devant les bélougas, les phoques, poissons, méduses, le cinéma 4D (c'est un cinéma avec des ventilateurs, des mini jets d'eau et des trucs qui te tapent dans les jambes, entre autres)... on y passe quasiment la journée avant d'aller se promener dans Stanley Park pour admirer la vue de Vancouver.

L'un des fameux belougas


Un anaconda


L'aquarium du monde de Nemo!


Crystal et un crabe multicolore


Vue sur Vancouver downtown depuis Stanley Park




Puis on va manger dans un restau sur Grandville Island, le quartier un peu artiste, un peu chic, un peu bobo, mais surtout la où il y a le marché au poisson. On se régale (saumon pour Alexia, morue pour Laurent)! La soirée finit avec un spectacle de feu d'artifices et la rencontre des amis de Justine jusqu'a une heure un peu avancée...

Vue sur Vancouver depuis Granville Island


Ensuite, et pour faire bref, on a visité un bout de montagne que Laurent avait beaucoup aimé au nord de la ville, puis on est allé dormir au bord de l'océan a Squamish, prêts à prendre le ferry le lendemain pour l'île de Vancouver.

Vue sur la baie depuis Squamish




Petit pique-nique avant de prendre le ferry


On a bien fait de s'y prendre en avance car personne ne le dit jamais mais sans réservation préalable il faut l'attendre sa place dans le ferry, environ 5h en l'occurrence... première fois qu'on voit autant de monde d'un coup au Canada ! Mais le jeu en vaut la chandelle...

Le trajet est venteux...


... mais beau!


Le trajet en bateau est magnifique, on se faufile entre les îles puis on atteint la pleine mer avant d'arriver sur l'île. Nanaimo, notre port d'arrivée ressemble à un port de plaisance victime de son succès, mais on arrive quand-même à trouver des sushis pas chers et une petite plage avec des phoques où passer la nuit.



Ensuite, on va de surprise en surprise : un petit marché avec des produits artisanaux, une forêt d'arbres gigantesques de 800 ans et 70m de haut (ben oui rien que ça!), des petits lacs, des cascades, des rivières comme les gorges dans le sud de la France, des paysages de montagne, les côtes rocheuses découpées depuis lesquelles on aperçoit orques et otaries, et enfin la bien nommée Long Beach qui s'étend à perte de vue.


Little Qualicum Falls




Une ecrevisse attrapée a main nue!


Allez Laurent t'y es presque!


La riviere d'un petit spot de camping sauvage magnifique!






Lac Kennedy


Inutile de préciser que comme on n'est pas très raisonnables on prend le temps d'en profiter. Un peu trop même, puisqu'on progresse d'environ 200km en 3 jours, sachant qu'il nous reste un petit mois pour en faire environ 6000. Nos activités : baignade dans les lacs et rivières (l'océan est trop froid), visite du parc national de Pacific Rim sous toutes ses coutures, croisière en bateau pour aller observer les animaux marins (merci à la famille Guillaud pour ce super cadeau d'anniversaire !), et visite du Parlement de la Colombie Britannique a Victoria, la capitale.

Plongeon au lac Sproat


Devant le Black Fish avant le départ en croisiere d'observation


Otaries de Steller qui se font dorer la couenne


Otaries de Californie qui faignantent dans l'eau fraiche


Les orques!!


Dans un arbre pendant une promenade a Pacific Rim




Les Drosera dans une tourbière de Pacific Rim


L'ocean depuis la côte ouest


Laurent a la recherche des orques


La vue sur le port de Victoria : remarquez le bateau-taxi au premier plan!


Le parlement de la Colombie-Britannique à Victoria


Juste avant le départ, on atteint le point de départ de la Transcanadienne... ca y est, après 11 mois on a fini la traversée, maintenant on amorce le retour !

Prochaine étape : le ferry Victoria - Anacortes, les States quoi!

Oui ca va les US on arrive!