From china with love

Désolé de ne pas vous donnez plus de nouvelles ces derniers temps mais on manque cruellement de temps.

Nous sommes donc au Laos depuis 10 jours, nous laissons tomber la Thailande (encore un problème de temps). Il faut que nous postions le post sur Jinghong, la dernière ville chinoise que nous avons faite, puis nous rédigerons 2 posts sur le Laos (Le nord et le sud). Voilà on essaye de faire ça vite, mais les connections internet du Laos sont vraiment dégueulasses.

M&W

Et oui on l'a fait, on est a jour sur le blog, ne ratez pas le post de Lijiang ainsi que celui du trek dans les gorges du saut du tigre auquel nous avons ajouté les photos.



Nous voilà donc à l'étape des rizières en terrasses de Yuanyang. Nous nous sommes arrêtés un jour à Kunming où nous avons rencotrés Helena, professeur d'anglais à Notthingam qui nous accompagnée tout au long de cette étape.

Après plusieurs heures de bus, nous arrivons dans la ville embrumés de Xinjie (Yuanyang) où l'humidité a imbibée notre chambre, nos draps. nous sommes moites, collants, dégueux quoi ! Et on a beau prendre une douche c'est la même 30 min après.



Le lendemain nous nous lancons donc à l'assaut des ces rizières. Il est fréquent d'entendre le récit d'autres voyageurs qui ont été déçus de leur visite de Yuan yang car le brouillard cachait complètement les rizières. Bah pas nous !!!! nananère. Super beau temps, soleil, chaleur... On a louer un minivan qui nous a déposé au pied d'un des meilleurs points des rizières (le site en lui même s'étend sur des 10aines de km). Nous avons marchés au bord, traversant des petits villages de quelques centaines d'habitants, on s'est fait payer le thé, on a marché dans le caca de cochon, que du bon quoi.



Le lendemain on est allez faire un tour dans le petit marché de Xinjie où Marjo et Helena ont achetés des épices pendant que moi je testait les "bangs" locaux (seulement du tabacs attention !) puis nous avons rencontrés 2 belges, frère et soeur avec qui on ss'est mit d'accord pour prendre un mini van et aller admirer ensemble le coucher de soleil sur les rizières (nous ne nous quitterons qu'à Jinghong, prochaine étape).




Les couleurs vraiment sympas du coucher de soleil nous a fait penser à ce que nous disait notre prof de Chinois quand elle nous racontait sa visite.

Par contre nous n'avons pas pu voir le lever de soleil à cause... à cause de la flemme de se lever à 5h du matin pour voir pratiquement la même chose le soir merde quoi !!

Nous avons vite fuit ce climat humide et nous avons laisser le mauvais temps aux nouveaux arrivants .



Cette fois on est à jour, prochain post Jing Hong qui sera certainement écrit depuis... la Thailande

W&M

Oula mais c est qu on a au moins 2 posts de retard et toujours pas telecharge les photos !!! Desole mais on a vraiment des connections internet de merde donc on a prit pas mal de retard, promis ce soir on fait tout ce qu on peut pour mettre les photos des gorges du saut du tigre et de Lijiang et, si on a le temps, de faire le post de Yuanyang.




Bref, apres avoir redescendu les gorges du saut du tigres, nous arrivons dans la ville de Lijiang. C est une sorte de Dali en plus grand, plus beau, et sans les mamies dealeuses.Beaucoup nous avait avertit sur le nombre important de touristes, mais ca nous a pas choque, peut etre commencons nous a nous y habituer.




Lijiang, du moins sa vieille ville, est traversee par 3 rivieres ou les locaux lavent encore leur linge dedans, leurs aliments et eux memes . La ville n est pas organisee comme Dali ou les autres vieux bourgs qui sont cadrilles a l americaine, c est un vrai labyrinte ou l on se perd aisement dedans. Les facades sont decorees de lanternes rouges et sont envahies par les plantes.

Une colline domine la ville, qui fait etrangement pensee a la Croix Rousse Lyonnaise au sommet de laquelle se trouve un grand parc et une pagode.




Il y a egalement un grand parc, l entree de 80RMB nous a empecher d aller le visiter, mais, une vieille dame a bien compris a nos tetes degoutees que le prix nous avait fait peur et c est pourquoi elle nous a proposee, contre 20 RMB, de nous montrer un chemin "secret" . Et c est partit pour une mission commando pour ne pas se faire voir par les gardiens.




La ville de Lijiang n a pas vraiment de grand site touristiques, l interet de cette ville est de flanner et se perdre dans ses nombreuses ruelles (choses que nous avons faites, presque 2h pour retrouver notre chemin) et la aucune carte ne vous sert, elles ne sont pas a jour.

Enfin on voit que c est bien pense pour les touristes, les nombreux bars disposent de 2/3 musiciens qui nous jouent des chansons d amour chinoises, des morceaux des Eagles ou alors la BO de Helene et les gracons (le meilleur morceau francais voyons). Bon les prix des consos sont chers, il faut bien remunerer les musiciens mais ca a son charme.




Les chinois sont fanas de rythme, ils adorent jouer du djembe (au djembe man, oh ouais tu jous mal, et en plus tu jous fort) et autres percus, le seul hic, c est qu ils ont vraiment pas le rythme dans la peau et du coup quand ils essayent d accompagner les chanteurs des bars, ca donne une cimcophonie (pas sur de lorthographe) insupportable. On s est bien marre a les voir se prendre pour des pros alors qu en fait, bah non t es nul mec.

Il y a egalement de nombreuses discotheques (ou les chinois ne dansent pas) qui crachent du son vraiment bizarre et vraiment trop fort, heureusement notre AJ (Auberge de Jeunesse) etait eloignee de tout ce tumulte qui sentait bon la Tsingtao chaude et le vomi une fois le nuit tombee . Notre AJ etait encore une fois vraiment cool !

Voila on essaye de se faire le prochain post ce soir et de mettre les photos.

Marjo et Will

Un petit détour par un lieu magique avant les terribles gorges du saut du tigre nous a donné la force d'affronter ces dernières.
Partis de Shangri-La, nous nous rendons à Baishuitai. Nous empruntons des routes sinueuses pour arrivés à notre destinations. Les routes de hauts plateaux sont parsemés de nos amis les Yacks, les Chèvres et de toutes personnes susceptibles de prendre le bus dans un endroit dénué de toutes habitations. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons attendus 30min au milieu de nul part, entourés de nos amis les animaux, un jeune homme arrivant de la deuxième colline sur la gauche après le buffle et derrière la quatrième chèvre noir et blanche sans corne ... Ouff !
Après le énième tournant, nous arrivons à Baishuitai. Ce sont des piscines naturelles de calcaires. après nombreuses supplications de ma part, William a cédé et accepté de se rendre sur les lieux.

NB dans les discussions qui ont lui entre les deux protagonistes de cette histoire chinoise : Quand nous étions à Songpan ( Songpan ? Trek ... Cheval ... Montagne. Ah oui, c'est bon ! ), il s'est avéré qu'un lieu similaire à Baishuitai ne soit que très porche de notre lieu d'hébergement. Pendant presque une semaine j'ai cassé les pieds ( je peut être extrêmement casse pied ! ) de William pour que nous y allions. Impossible de le faire céder.
J'ai donc sauté sur l'occasion quand j'ai vu qu'un tel lieu recroisait notre route. Et Oura, il a accepté. ( ajoutant même être ravi d'avoir fait un petit détour jusqu'à cette pure merveille de la nature ).



Donc, arrivé pour l'heure du déjeuner, on s'arrête dans le premier restaurant. Nous avons pu manger entre une vache et un chien un peu glouton. Assez atypique mais ça nous à plu. Après avoir pris des forces nous commençons l'ascension jusqu'au lieu ( nous sommes encore à une altitude assez élevé ). Je ne peux décrire la beauté de ce lieu. J'espère que les photos le feront pour moi ...




Après la visite de ces fabuleuses piscines, nous voulons rallier la première ville des Gorges pour commencer le trek le lendemain. Il s'averra que la route fût longue, que nous avons commencés à pied, terminés dans un taxi-bus, nous étions 10 à l'intérieur pour 8 places d'origine. Voyage assez drôle au vu de la situation.

Après un petit déjeuner vraiment copieux nous commençons notre ascension. Le soleil est au rendez vous ... Peut être un peu trop. Nous finirons le trek comme deux magnifiques coquelicots en fleur malgré notre crème solaire. L'altitude est au rendez vous et nous montons, montons, montons. après une courte pause nous nous attaquons au fameux 28 tournants de ce trek. Soyons réalistes, absolument horrible !
Nous aurons marchés toute la journée, arrivé à 7h à notre auberge après 17 km de montées et une petite descente à la fin quand même pour récupérer.



Après une nuit à chercher quelle position serait la meilleure pour ne pas dormir sur nos coups de soleil, nous reprenons la route jusqu'au Tina's Guest house qui est le point de chute de tout les Trekkeurs.




Je vous avoue que je ne sais pas trop ce qui m'est passé par la tête quand j'ai décidé d'aller voir l'eau qui grondait au fond de la Gorge. 2h aller-retour. William un peu plus réaliste que moi à préféré m'attendre en gentleman en haut de la gorge en me soutenant mentalement.
Après une descente rapide pour ne pas perdre trop de temps, passé par des échelles de fortune et remonter pour être à l'heure, je peux confirmer que la nuit qui suit on dort bien. On dort même TRÈS bien !

A très bientôt, William et Marjolaine.

Si les dernières lignes du dernier post vous ont intrigués, vous serez déjà ce qu'il en est de cette cité mythique : Shangri-La. Je m'explique : en 1933, un brave homme publie un livre "Horizon perdus". Ce dernier connaîtra le succès et même une adaptation en film. Le livre raconte l'aventure de 4 personnes perdus dans une fertile vallée de la Lune bleue, dirigé par un homme de 163 ans. Il faudrait marché, depuis Pékin, vers le sud-ouest pendant des mois pour trouver ce petit bout de paradis bien cachées après une ville marchande chinoise qui déversent son thé destinés au Tibétains.


Certains expert chinois, après avoir lu le livre se sont penchés avec une véracité inouïe sur la localisation ( plausible ) de ce bout de Terre si merveilleux. C'est en 1997, que les chinois ont certifiés avoir trouver "Shangri la" dans la préfecture de Deqin dans le Yunnan.
Bien évidemment, les autochtone flérrant le bon filon touristique se sont empressé de rebaptisé la ville ainsi. Et on fait la manne de cette région reculée.

Dans toute cette histoire mystique qui pris, il faut bien l'avouer des proportions énormes, je ne vous ai pas dis que l'auteur du livre avait écrit avec bonheur son livre dans le Nord-Ouest de Londres ...
Les avis diverge quant à l'inspiration de ce brave homme : inspiration dans le "National Géographique" de l'époque ou tout simplement déformation du nom d'origine "Shambhala" désignant le paradais Bouddhique Tibétain ?

Maintenant que vous connaissez toute l'histoire, à vous de vous forgez votre propre opinion ... ( en avant les suppositions )



Après moult explications sur cette jolie petite ville, je vais un peu vous parlez de notre périple ( on est aussi là pour ça ! ). On arrives donc de Dali ou les derniers jours ont été malheureusement pluvieux. On sait, arrivé ici, que Shangri-la est notre dernière étape dans "les villes de froid". Et on est bien contents ! On va pouvoir rangé nos jolies pulls et doudounes encombrantes. Mais pour l'instant, on attend encore un peu.

Shangri-La est une ville Tibétaine avec toute la vision que vous pouvez vous en faire. Un ciel bleu sans nuage, un soleil éclatant, un froid digne des hautes altitude ET la haute altitude. Et oui, Shangri-La est tout de même bien perchée avec ses 3200m. Alors chaque montée d'escaliers nous coupait le souffle et chaque effort se transformait en une épreuves d'un biathlon infernal. Après avoir pris connaissance de tout ça, on va doucement le matin, doucement l'après midi et doucement le soir.
Comme beaucoup de villes touristiques, Shangri-La est dotée d'une nouvelle ville et d'une ancienne ville. La première revêt d'immenses carrefours que les automobilistes doivent en tout temps partagés. Parce que oui, en Chine la circulation se fait AUSSI avec les animaux et SURTOUT grâce aux animaux. Dans la ville même, il n'est pas rare de partagé son trottoire avec un buffle trop fainéant pour marcher sur l'asphalte. De même que les chiens, en nombre supérieurs à la population ce qui est a signalé, régule le flux des automobiles au heures de pointes et font marché avec beaucoup de bonheur les klaxonnes.

Dans le bus n°1, en direction de la gare de bus longue distance :
- "on pourraît .... Mais pourquoi on s'arrête ?
- "oh c'est rien c'est un buffle qui saute le terre-plein centrale pour brouter l'herbe qui doit être plus verte de l'autre coté de la route"

Et ça, c'est tout les jours. Quand vous sortez d'un restaurants toujours vérifiez à droite et à gauche la venue plausible d'un autochtone locale.

L'ancienne ville est interdite aux voitures et les rues sont toutes pavées. Bien évidemment, nous n'échapperont pas dans cette ville touristique aux nombreuses échoppes de souvenirs en tout genres. Mais elle recèle aussi d'anciens temples et une lamaserie encore en activités abritant 600 moines vêtus de leur robes rouge flottant à chacun de leurs pas. Cette dernière visite nous à plongés au cœur d'un Tibet qui est inaccessible désormais. Retirés au bord d'un lac, le monastère se dresse face à la montagne avec un escalier immense pour arrivés à son sommet. Malheureusement la partie central est en rénovation mais rien n'empêche d'apprécier la beauté du lieu. Il est à noter que la cuisine est interdit aux femmes. Cela dit nous avons pu entendre avec beaucoup d'émotions une messe Tibétaine rythmé par d'énormes tambours et où les litanies des moines sont sans fin.
Au détour des maisons, vous pouvez apercevoir ces moines aux couleurs chatoyantes vous observés du coin de l'œil dans le chambranle de la porte de leur habitations.
On a eu beau chercher, nous n'avons pas croiser Tintin, ni Tchang, ni leurs porteurs Sherpa (avis aux tintinologues).

A très bientôt, William et Marjolaine.

Arrivés à Dali à la nuit, nous ne pourront apprécier sa beauté que le lendemain mais nous découvrons déjà l'animation qui y règne : les rues pavées, les boutiques aux couleurs flamboyantes. On a chercher notre hôtel pendant un certain temps. On y arrive et on a la bonne surprise d'avoir une bonne chambre pour pas grand chose. L'hôtel est peint de pleins de couleurs, l'endroit est calme, en dehors des rues animés le soirs par les bars qui gorgent la ville.


Oh surprise à notre réveil de découvrir une telle vue : la montagne s'accrochait à la ville. Dali est entouré de remparts et comporte des portes donnant sur les différents points cardinaux.

Connaissez vous le triangle d'or ? Le plus grand commerce du monde qui ne connaît pas la moindre crise : J'entends bien, la ganja l'opium et d'autres drogues dures !!

Bienvenue dans le monde des produits de la montagne, de la vente libre et surtout des dealeuses à la retraite ! Et oui, les grand-mères n'ont plus la force de travailler dans les champs mais de vendre le produit issu des champs, oui !


Elles repèrent du bout de la rue ces petits étrangers qui font la tourner la machine bien huilée à eux tout seuls. Elles vissent sur leurs têtes les coiffes traditionnelle et balancent leurs sacs à main pendus à leurs épaules pliant sous les années en attendant patiemment les clients. Parfois, certaines vous proposent de "très jolies bouclent d'oreilles". Marché beaucoup plus légal ... en surface, bien évidemment. Sinon c'est pas drôle.

Au delà de cet aspect assez surprenant de la ville, celle-ci est largement agréable et tournées vers ces jeunes "back packers" (place de choix donc pour le merveilleux commerce qui s'y développe avec allégresse). Les rues pavés sont ornées de pleins de petits restos proposant de la western food pour ceux qui sont en mal de steak ou qui tout simplement n'en peuvent plus de tout ce riz, ces centaines de kilos de riz, ... ces tonnes de riz. Et attention, décliné sous toutes ces formes cela va sans dire ! Gâteau au riz, galette de riz, plat de riz, farine de riz, alcool de riz ( appelé ici avec beaucoup d'ingénuité "vin" et qui est en fait une forme qui s'apparenterait plus à notre eau de vie national (cocorico) mais d'une manière beaucoup plus ... arrrrrrrrrrr, forte. On en reste sans voix ). Donc après tout ce riz et ces viande où les os et les nerfs, tendons ont plus de place que la chair ( aucune allusion à nos amies "les pattes de poulets" ) on avoue ... On a mangé de la Western food pendant une semaine. Mais encore plus inavouable chers lecteurs : on a mangé que des VRAIS breakfast. Pitié, plus de pâtes au petit déjeuner. Nooon, mais un jus de fruit frais, oui !


On s'est aussi initié aux différentes bières locales dans un bar sympa tenu par un anglais complétement marginal au dreds ne datant pas d'hier et de son ami, le barbu Québécois ( parce que oui, nous rencontrons beaucoup de Québécois ). Grâce à eux, on a découvert les joie d'un bar éclairés à la bougie et bercé de bonne musique avec, attention mesdames et messieurs, un violoniste Parisien dans le groupe. Parce qu'on a la classe ou on l'a pas ! Bref, on boit de la bière et surtout, on rencontre des gens. Parce que c'est ça aussi le deal d'un voyage : les rencontres. Alors on à fait dans le Norvégiens. Pas très classique mais bien sympathique. Ils vivent à Oslo, ils étaient en Thaïlande et demain, qu'est ce qu'ils font ? Un tour en vélo autour du lac avec nous ? Bah oui.
Nous voilà donc embarqués avec eux le lendemain dans un tour du lac ( qui se résumera par la suite à 1/10ème du lac et la plupart du temps dans un village de pêcheur très beau cela dit ).


On a aussi fait pas mal d'emplettes, c'était trop tentant toutes ces boutiques. Pour ma part j'ai aussi pris un cours de peinture chinoise ( pour faire couleur locale ) pendant que William, accompagné de notre premier ami Québécois, ( on verra ceux qui suivent ! ) est allé voir les trois pagodes qui font la fierté de Dali.

Nous avons passé une semaine à Dali très agréable, une petite parenthèse dans notre voyage bien mouvementé. On a donc pris le bus pour Shangri la, la ville qui est construite sur un mythe. A vous de trouver quel en est l'origine !

A très bientôt, William et Marjolaine.