luna de miel 2012 marcia y guillaume

le cerro de los 7 colores:













passage en altitude:



salinas grandes:









maison en sel:



la prochaine fois que vous salerez, dites vous qu'il viendra peut-etre de ce camion:

Première fois du voyage que nous prenons le bus mais pour connaitre assez bien salta je ne sais où je pourrais garer le véhicule dans un endroit sur. Donc il reste au camping de quijano. 50 minutes de bus et nous voici dans le centre de salta accueilli pas un petit crachin désagréable. Malgré ce climat peu encourageant nous avons fait les visites classiques, le couvent de san francisco, la cathédrale ainsi que les rues piétonnes commerçantes où l’on trouve de nombreuses boutiques d’artisanat. La principale attraction de la journée a été le déjeuner, nous sommes allés à el solar del convento et avons fait un bon repas, biffe de lomo avec des frittes ( depuis le temps que l’on en avait envie et on ne pouvait pas quitter l’argentine sans manger ce fameux steak, la meilleure viande du monde en argentine, ceux qui ne me croient pas doivent venir la goutter ) et une pêche melba en dessert avec une bouteille de cabernet pour accompagner le tout. Et en bonus une coupe de champagne offert par le restaurant en apéritif et après le dessert. Pour faire la digestion nous avons descendu l’avenue san martin et avons pris le téléphérique pour monter au cerro san bernardo ( sans problème malgré le poid en plus ) . la colline culmine à 1454m et nous offre une belle vue d’ensemble de salta et de ses environs. Un petit jardin botanique, quelques cascades d’eau, l’endroit est bien agréable pour se poser un moment. Le retour s’est également fait par téléphérique pour nous ramener au parc san martin où nous avons fait un tour du marché artisanal avant de reprendre le bus direction quijano pour rentrer au camping. Ce soir pour aller aux sanitaire je prend mon appareil photo ( pas de mauvaise pensées ) car hier je n’ai jamais vu autant de papillons de nuit au mètre carré.
26.04 départ de quijano sous un petit crachin. Nous nous sommes arrêtés à salta pour faire changer l’ampoule du phare chez dodge ( j’ai essayé hier de la retirer mais il faut des outils spéciaux, ce que m’a confirmé le mécano ), service rapide et efficace, montre en main on a du y passer moins de 25 minutes et maintenant on ne risque plus d’amende pour une petite connerie. Nous voulions prendre l’autoroute pour aller jusqu’à jujuy mais finalement nous nous sommes retrouvés sur la route alternative par la corniche. Moins de kilomètres certes mais je crois que c’est le chemin où j’ai eu le plus peur du voyage. De toute façon nous n’aurions pas du la prendre car elle est interdite aux véhicules lourds ( et avec nos dimensions et poids, on commence à en faire partie ) . jujuy c’est une ville très moche qui ne mérite pas de s’y arrêter et nous n’avons même pas eu besoin d’y pénétrer car en faisant le tour du périphérique nous étions de nouveau sur la bonne route direction le nord toujours. Peu de temps après nous entrons dans la fameuse quebrada de humahuaca, synonyme d’amélioration du temps car le soleil et un beau ciel bleu firent leur apparition. Nous avions comme limite d’aller jusqu’au tropique du capricorne où selon le guide se trouvent un beau panneau, une horloge solaire, des vendeurs d’artisanat et surtout des alpacas qui adorent se faire photographier. Nous sommes donc allés jusqu’au point dit. Alors le panneau est un peu défréchi, l’horloge solaire affreuse ( on dirait plus un monument d’ailleurs mais sans aucun entretient ) et il n’y a pas la queue d’un alpaca, juste quelques vendeurs d’artisanat en effet. Nous repartons déçus du site et revenons sur nos pas, c’était l’endroit le plus au nord d’argentine où nous irons. 15kms plus bas nous entrons dans la ville de tilcara. Les rues très étroites me font d’ailleurs regretter d’y être entré dans un premier temps mais tant bien que mal nous arrivons tout de même à la pucara de tilcara ( après le passage d’un pont d’une autre époque ) . la pucara même principe que pour les autres que nous avons déjà visité, c’est la citée où vivaient les natifs de la région et certains signent montrent qu’ils étaient présent il y a plus de 10.000 ans. Le schéma est toujours un peu pareil, les maisons où ils vivaient, la place principale, lieux des cérémonies et le secteur des monuments qui a été construit en hommage aux archéologues ayant travaillés sur le site. Le plus passionnant fut une fois encore les cactus et cette fois il y avait carrément un jardin botanique dédié uniquement aux cactus avec des dizaines d’espèces différentes. Nous avons tout de même trouvé un camping où nous pouvions rentrer avec le véhicule et après installation nous avons fait un tour du centre de tilcara sur la place principale où les vendeurs d’artisanat sont rois. Nous sommes actuellement à 2500m d’altitude, les nuits sont très fraiches et il ne faut pas faire trop d’efforts.
27.04 avant même de quitter le camping j’ai réalisé ma B.A de la journée en faisant démarrer une voiture en panne de batterie à l’aide des pinces crocodile, elles auront au moins servis une fois. Nous partons de tilcara direction purmamarca, juste 15 kms entre les deux, pour le moment ça va. Purmamarca est dans mon top 5 des choses à voir absolument en argentine, c’est un petit village poussiéreux avec énormément de vendeurs d’artisanat mais surtout il est dominé par le cerro des 7 couleurs, une colline qui se dresse juste derrière le village et donc comme son nom l’indique, très colorée du à la diversité des minéraux dans le sol. Nous avons visité la petite église avec son balcon en bois de cactus ( verni ça a de la gueule le cactus ) , la place principale remplie de vendeurs d’artisanat et enfin nous avons fait le tour du sentier colorados, une heure de marche qui nous laisse apprécier la beauté du paysage et les couleurs des collines environnantes. Ensuite direction las salinas grandes en passant un col à 4170m et bien entendu pause à las salinas. Evidement quand on connait le salar d’uyuni en bolivie, on trouve celui là tout petit mais il est tout de même impressionnant et il y avait même une partie remplie d’eau ou se reflète tout le paysage ainsi que le ciel. Nous profitons de cet environnement pour prendre notre déjeuner. Ensuite le plus dur commence, nous passons la frontière chilienne par la passage de jama à presque 4500m avec une tempête de sable comme j’en ai rarement vu. Un passage qui a nécessité toute l’attention du pilote. Formalité sans problème coté argentin et nous voici de nouveau coté chilien mais il nous reste encore 160kms pour arriver à san pedro de atacama et la douane chilienne. Sur le chemin un œil sur le thermomètre qui nous indique -4c°. heureusement une heure plus tard nous avons descendu 2000m et la température est revenue plus clémente à 10c° mais le vent souffle toujours aussi fort. Nous sommes arrivés de nuit au contrôle, aucun problème, enfin nous avons trouvé facilement le camping, le plus cher que nous n’ayons jamais payé et en plus il n’y a même pas d’électricité, bienvenue au chili !!

sur la ligne imaginaire du tropique du capricorne:






la pucara de tilcara:







les lamas sont sympas:





même en peinture:



dans ces petits villages, on se fait vite des amis:

la cathédrale:



le couvent san francisco:






un bon déjeuner:







en route pour le cerro san bernardo:





vue de salta:





un insecte de mars:



et le meilleur pour la fin:

27 de Abril de 2012, hoy en el camping de Tilcara, cuando estábamos por irnos, unas señoras que estaban en unos dormitorios en el camping nos pidieron ayuda, ya que se habían quedado sin batería en su vehículo. Guille acercó la camioneta hasta donde estaba el auto, y con los cables conectamos las baterías y partió el auto de la señora, estaban muy agradecidas, y eran simpáticas, eran argentinas de Córdoba, y estaban de vacaciones por el norte de Argentina. Luego, nos fuimos de Tilcara, y fuimos en dirección de Purmamarca. Tomamos la ruta 52 hacia Purmamarca, lo primero que se ve al llegar al pueblo es el hermoso cerro de los 7 colores, espectacular!! Tiene colores: gris, amarillo, verde, rosado, morado, rojo, blanco. Los distintos colores corresponden a rocas sedimentadas y a minerales. Dejamos la camioneta estacionada en la entrada del pueblo y lo recorrimos a pie. Fuimos hasta la plaza, donde estaba la iglesia Santa Rosa de Lima, monumento histórico nacional desde el año 1941, y estaba lleno de artesanía en toda la plaza y en los alrededores, subimos caminando hasta el cerro de los siete colores, estaba bonito el paisaje y se notaba la altura al caminar y subir, estábamos como a 2.500 metros de altura sobre el nivel del mar. Hicimos un recorrido por el cerro y después nos devolvimos por otro camino, que pasaba al lado del cementerio. El pueblo estaba bien bonito y tranquilo. Vimos algo más de artesanía por las tiendas cercanas a la plaza y nos fuimos. Seguimos el camino hacia el Paso Jama, donde queda la frontera entre Argentina y Chile. Quedaban como 150 Km hasta la aduna argentina, ya que la aduana en el lado Chileno queda directo en San Pedro de Atacama, que quedaba a unos 100 Km más desde la aduana argentina. El camino era de alta montaña, con muchas curvas y subidas bordeando los cerros, el paisaje estaba muy bonito. A mayor altura corría mucho viento y disminuía la temperatura. Pasamos por las Salinas grandes, son unos salares llenos de sal, y tenían un poco de agua, muy lindo este lugar, se podía caminar por la sal, vendían artesanía hecha de sal. Hasta había una casa que estaba hecha completa de sal!! Luego, seguimos el camino, pasamos por Susques que vendría a ser el último pueblo de argentina y unas casas que están al lado del Paso Jama. En esta parte del camino corría mucho viento, un viento impresionante, que levantaba un montón de tierra que pasaba por el camino y se nos venía encima en la camioneta. Pasamos por la aduana argentina (en este punto había 4.320 m.s.n.m), y después en el camino hacia San Pedro de Atacama, el viento estaba más fuerte aún, se veía un poco de nieve en los cerros, llegamos a estar hasta -4 °C!!! Llegamos como a las 19:15 hrs, justo cuando estaba comenzando a oscurecer a San Pedro de Atacama,. Pasamos por el control de aduana, nos revisaron y pasamos ok. Corría mucho viento en San Pedro también, la temperatura era como de 14 °C, pero con un viento horrible, que arrastra la arena y la tierra y te entra a los ojos, y frío. Luego, buscamos dos campings que había cerca de la ciudad, en la calle caracoles, uno no tenía entrada de vehículos, y el que nos quedaba que se llamaba Takha Takha Hotel y Camping, era carísimo en comparación a los otros campings que nos hemos quedado, nos salió $ 21.000 la noche ($10.500 por persona) y sin electricidad, sólo un estacionamiento, los baños, duchas con agua caliente y al menos tenía wi-fi, así que aprovechamos de ponernos al día después de varios días sin internet. Queríamos visitar mañana la mina de Chuquicamata, pero las visitas son sólo de Lunes a Viernes, así que mañana iremos directo a Antofagasta. Ya visitamos San Pedro de Atacama en Diciembre con Guillaume y mi suegra, así que no pasearemos por San Pedro en esta oportunidad.

musée de la pachamama:















les ruines de quilmes:














qui prendra l'autre en photo le premier ?

Sur conseil du patron du camping nous avons pris la route 65 en direction de salta et je dois dire que je ne le regrette pas, le bougre avait raison, les paysages sont magnifiques. Nous sommes sur la route montagneuse dans la quebrada de cafayate et premier arrêt photo à l’obelisco, un rocher de 27 mètres de haut, en forme d’obélisque, œuvre de la nature durant ces 20 derniers millions d’années. Nous repartons juste pour 100 mètres car il y a 3 alpacas sur le bord de la route, donc autre séance photo mais marcia n’ose toujours pas les approcher. Un peu plus loin un autre arrêt, cette fois au mirador tres cruces où l’on a une belle vue d’une partie du canyon de cafayate. Nous alternons entre 1500m et 2000m d’altitude et pourtant nous ne sommes pas très en forme, qu’est que ça sera dans quelques jours à plus de 4000m. nous arrivons maintenant dans la quebrada de las conchas et nous arrêtons à l’anfiteatro, une impressionnante formation de roches en forme d’anfithéatre avec une étroite entrée et une fois à l’intérieur on se sent vraiment tout petit. Arret suivant à garganta del diablo, même principe que la pause antérieur, sauf qu’on ne connais pas bien la forme de la gorge du diable pour savoir si c’est ressemblant ou pas. Heureusement que nous avons pris la route asphaltée, car même sur cette partie il y a des déviations en chemin de terre à cause d’éboulement de terrain de la route principale ou carrément des fleuves qui la coupent en deux. Je n’imagine même pas comment est le chemin entre cafayate et cachi. A plus d’une reprise nous avons du traverser des cours d’eau que je n’aurai pas fait avec le mazda mx5 sous peine d’avoir les pieds mouillés. Nous entrons ensuite dans la vallée de lerma et dans la province de salta, personne au barrage de police, ça m’arrange car j’ai remarqué hier que j’ai une lumière de phare qui ne fonctionne plus, il va falloir la faire changer à salta. Nous avons bien ramé pour trouver le camping à salta qui se trouve à 4 kms du centre ville, selon le guide l’un des meilleur du pays et également l’un des plus grand avec ses 500 parcelles, sauf qu’il est fermé pour 3 mois à cause de travaux de rénovation. C’était le seul de la ville, hors de question de dormir dans la rue dans cette région, nous sommes donc envoyé par l’un des gardien à quijano, une ville de 15000 habitants à 25 kms de salta ( nous n’irons pas au centre à pied demain ) et se trouvant à 1500m au dessus du niveau de la mer. Nous nous installons au camping municipal pour la modique somme de 1,50 euros par jour et par personne, voila qui est tout a fait raisonnable. Nous avons même eu le temps de faire un petit tour de la ville, avant que la nuit ne tombe, afin de voir la place principale adornée d’anciennes machines agricoles, l’église ( un peu défréchi ) , la bibliothèque qui date des années 20 et une superbe locomotive à coté du passage à niveau car non loin d’ici passe sur cette ligne le train des nuage, la ligne ferroviaire la plus haute du monde avec un passage à 4220m. demain nous irons surement à salta en bus, toute une aventure en préparation.

les ruines c'est dans quelle rue ? ??



les voici:





ça monte !!



dans la vie, il y a des cactus.....







un peu de faune locale:

Nous avons eu droit à de la pluie toute la nuit, dans cette région c’est à n’y rien comprendre. Nous avons pu profiter du wifi sur la place principale de chilecito et sommes ensuite partis en direction de londres par la route 40. Comme d’habitude sur cette route, nous ne sommes pas trop embêtés par la circulation, pourtant aucune difficulté pour la partie de la journée. Un petit contrôle de police pour la forme, comme je le disais, plus nous avancerons vers le nord plus il y en aura. Mais le policier était très sympa et parlait même un peu français. A l’entrée de londres ( et oui nous sommes toujours en argentine ) un mendiant avec deux cannes essaie de nous arrêter mais je le contourne, il pourrai bosser dans le train fantome sans déguisement et ferai très peur aux enfants. Alors c’est une manie dans ce pays de ne mettre les panneaux que d’un seul coté, ce qui fait que quand vous arrivez du mauvais coté ( notre cas encore une fois ) vous ne voyez pas la direction qu’il faut prendre. Cela nous a permis de faire le tour de la ville mais c’est gonflant. Après avoir demandé notre chemin à plusieurs personnes nous sommes finalement arrivés aux runes de shincal. Shincal est une ancienne ville inca où il ne reste pas grand-chose. La place principale, quelques habitations et la place des cérémonies. Ce qui fait son charme ce sont les deux collines autour que l’on peut gravir pour avoir une vue magnifique sur tout l’endroit. On distingue l’ancienne cité, les plaines de la vallée et toutes les montagnes environnantes. Mais personnellement j’ai plus été captivé par la faune et la flore locale. Des cactus immense qui font 2 fois ma taille et pleins de petits insectes amusants dont certaines espèces sortent de l’ordinaire. La visite du musée est également intéressante et retrace l’histoire, les coutumes et les traditions des incas. En voyant sur une carte l’étendue de leur empire on se rend mieux compte de la grande civilisation qui était la leur. Ensuite nous nous sommes installés au camping et avons aperçu de nouveau le mendiant de l’entrée de la ville. Après avoir fait tout le tour nous n’avons trouvé personne de l’administration, donc on s’installe et quelqu’un viendra surement nous voir pour payer, sinon ce n’est pas grave. Demain nous ne savons pas encore jusqu’où nous irons mais j’espère le plus loin possible. Pour être sincère je ne suis pas très à l’aise dans cette région, que j’ai pourtant visité plusieurs fois et que j’adore mais ce coup ci c’est différent. Avec le véhicule nous attirons énormément l’attention sur nous et les regards que nous croisons ne sont pas tous amicaux. Et soyons honnête, dans le nord ouest argentin ne vivent pas que des enfants de cœur. Je pense que dans une semaine nous traverserons la frontière au chili pour arriver à san pedro de atacama. Voila pour le petit billet d’humeur et de sensation de la journée.
23.04 journée marathon qui nous a permis d’en faire deux en une. Nous sommes partis assez tot de londres et pension nous arrêter à belen mais à première vue aucun intérêt, nous avons donc poursuivi. Un passage de ripio mais assez court, un contrôle de police et par rapport à celui d’hier, le flic du jour n’était pas une flèche mais nous sommes passés sans problème. 220 kms plus loin et après nous être un peu perdu dans santa maria nous arrivions à amaicha del valle où un arrêt pour visiter le musée de la pachamama s’impose. J’avais eu la chance de le visiter il y a 6 ans et pour moi c’est tout simplement le plus beau musée que je connaisse. Sa création a duré 5 ans de 1994 à 1999, et c’est l’œuvre unique d’hector cruz, un artiste de la région. Bien sur il a été aidé par une centaine d’ouvriers et a eu besoin de dizaine de camions de pierres et cailloux pour la réalisation. Il y a 4 salles au total que l’on peut visiter et nous avons eu la chance d’avoir un très bon guide passionné pour nous donner les explications. La première est une exposition de pierres semi-précieuses que l’on extrait dans les différentes mines de la région. La deuxième est une présentation sur les coutumes et la vie quotidienne des incas. dans Les deux autres sont exposées des œuvres faites par hector cruz lui-même, peintures, scultures etc, et tout est à vendre. Mais le plus impressionnant et le plus intéressant des 10.000m² du musée, se trouve à l’extérieur. On peut y admirer une foule de figures et dessins tous réalisés à l’aide de différentes pierres. Le résultat est sublime et on pourrait passer la journée entière à regarder chaque détail de chaque partie de la cours. Les photos parlerons d’elles mêmes. Ensuite nous sommes allés aux ruines de quilmes ( non sans nous perdre avant dans le village de quilmes ) qui se trouvent à 20 kms d’amaicha. Quilmes était un village indigène de 30 hectares fondé vers l’an 1000 ( ça nous rajeunis pas ) où vivaient 5000 personnes. Ils ont survécu au contact des inca mais n’ont pas pu résisté aux espagnols qui ont déporté les 2000 derniers habitants à buenos-aires. Il y a d’ailleurs un quartier qui porte le nom de quilmes. La bière nationale également mais ça on n’en parle dans les livres d’histoire. Seulement 20% du site a été restauré et est conservé en l’état pour les visiteurs. On a donc une petite idée de la grandeur des lieux à l’origine. Nous sommes montés sur la colline du coté sud pour avoir une belle vue d’ensemble du site. On sent bien que l’on est à 2000 mètres d’altitude car la colline du coté nord nous attend encore. Ce qui me passionne le plus de l’endroit, ce sont les immenses cactus que l’on observe à perte de vue. Un cactus grandi de 1 cm par an, certains font plus de 5 mètres, je vous laisse faire le calcul, ils en ont vu passer des choses. Pas étonnant de retrouver différents objets dans les boutiques d’artisanats fabriqués en bois de cactus. Personnellement j’aime bien l’aspect mais au toucher c’est un peu rugueux ( et puis si les douaniers chiliens le trouvent ils vont nous faire chier ). Il ne nous restait plus que 45 kms à faire pour arriver à cafayate, la ville où nous dormirons ce soir. Demain nous ne savions pas si nous devions aller à cachi en suivant la route 40, 180 kms de ripio ( avec l’accumulation de la fatigue je le sentais moyen, et le pire c’est le chemin après cachi pour rejoindre salta qui est marqué d’un tout petit trait sur la carte, ce qui signifie grosse galère ) ou alors rejoindre directement salta par la route 68 ( totalement asphaltée ) . après avoir écouté les explications du propriétaire du camping, plus de doute permis, ça sera direction salta par la bonne route. En plus on a une lumière d’un phare de grillé, on pourra donc la changer.