luna de miel 2012 marcia y guillaume

22.04 au 23.04 chilecito à cafayate par la route 40

Le 28/04/12, 2:25

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Nous avons eu droit à de la pluie toute la nuit, dans cette région c’est à n’y rien comprendre. Nous avons pu profiter du wifi sur la place principale de chilecito et sommes ensuite partis en direction de londres par la route 40. Comme d’habitude sur cette route, nous ne sommes pas trop embêtés par la circulation, pourtant aucune difficulté pour la partie de la journée. Un petit contrôle de police pour la forme, comme je le disais, plus nous avancerons vers le nord plus il y en aura. Mais le policier était très sympa et parlait même un peu français. A l’entrée de londres ( et oui nous sommes toujours en argentine ) un mendiant avec deux cannes essaie de nous arrêter mais je le contourne, il pourrai bosser dans le train fantome sans déguisement et ferai très peur aux enfants. Alors c’est une manie dans ce pays de ne mettre les panneaux que d’un seul coté, ce qui fait que quand vous arrivez du mauvais coté ( notre cas encore une fois ) vous ne voyez pas la direction qu’il faut prendre. Cela nous a permis de faire le tour de la ville mais c’est gonflant. Après avoir demandé notre chemin à plusieurs personnes nous sommes finalement arrivés aux runes de shincal. Shincal est une ancienne ville inca où il ne reste pas grand-chose. La place principale, quelques habitations et la place des cérémonies. Ce qui fait son charme ce sont les deux collines autour que l’on peut gravir pour avoir une vue magnifique sur tout l’endroit. On distingue l’ancienne cité, les plaines de la vallée et toutes les montagnes environnantes. Mais personnellement j’ai plus été captivé par la faune et la flore locale. Des cactus immense qui font 2 fois ma taille et pleins de petits insectes amusants dont certaines espèces sortent de l’ordinaire. La visite du musée est également intéressante et retrace l’histoire, les coutumes et les traditions des incas. En voyant sur une carte l’étendue de leur empire on se rend mieux compte de la grande civilisation qui était la leur. Ensuite nous nous sommes installés au camping et avons aperçu de nouveau le mendiant de l’entrée de la ville. Après avoir fait tout le tour nous n’avons trouvé personne de l’administration, donc on s’installe et quelqu’un viendra surement nous voir pour payer, sinon ce n’est pas grave. Demain nous ne savons pas encore jusqu’où nous irons mais j’espère le plus loin possible. Pour être sincère je ne suis pas très à l’aise dans cette région, que j’ai pourtant visité plusieurs fois et que j’adore mais ce coup ci c’est différent. Avec le véhicule nous attirons énormément l’attention sur nous et les regards que nous croisons ne sont pas tous amicaux. Et soyons honnête, dans le nord ouest argentin ne vivent pas que des enfants de cœur. Je pense que dans une semaine nous traverserons la frontière au chili pour arriver à san pedro de atacama. Voila pour le petit billet d’humeur et de sensation de la journée.
23.04 journée marathon qui nous a permis d’en faire deux en une. Nous sommes partis assez tot de londres et pension nous arrêter à belen mais à première vue aucun intérêt, nous avons donc poursuivi. Un passage de ripio mais assez court, un contrôle de police et par rapport à celui d’hier, le flic du jour n’était pas une flèche mais nous sommes passés sans problème. 220 kms plus loin et après nous être un peu perdu dans santa maria nous arrivions à amaicha del valle où un arrêt pour visiter le musée de la pachamama s’impose. J’avais eu la chance de le visiter il y a 6 ans et pour moi c’est tout simplement le plus beau musée que je connaisse. Sa création a duré 5 ans de 1994 à 1999, et c’est l’œuvre unique d’hector cruz, un artiste de la région. Bien sur il a été aidé par une centaine d’ouvriers et a eu besoin de dizaine de camions de pierres et cailloux pour la réalisation. Il y a 4 salles au total que l’on peut visiter et nous avons eu la chance d’avoir un très bon guide passionné pour nous donner les explications. La première est une exposition de pierres semi-précieuses que l’on extrait dans les différentes mines de la région. La deuxième est une présentation sur les coutumes et la vie quotidienne des incas. dans Les deux autres sont exposées des œuvres faites par hector cruz lui-même, peintures, scultures etc, et tout est à vendre. Mais le plus impressionnant et le plus intéressant des 10.000m² du musée, se trouve à l’extérieur. On peut y admirer une foule de figures et dessins tous réalisés à l’aide de différentes pierres. Le résultat est sublime et on pourrait passer la journée entière à regarder chaque détail de chaque partie de la cours. Les photos parlerons d’elles mêmes. Ensuite nous sommes allés aux ruines de quilmes ( non sans nous perdre avant dans le village de quilmes ) qui se trouvent à 20 kms d’amaicha. Quilmes était un village indigène de 30 hectares fondé vers l’an 1000 ( ça nous rajeunis pas ) où vivaient 5000 personnes. Ils ont survécu au contact des inca mais n’ont pas pu résisté aux espagnols qui ont déporté les 2000 derniers habitants à buenos-aires. Il y a d’ailleurs un quartier qui porte le nom de quilmes. La bière nationale également mais ça on n’en parle dans les livres d’histoire. Seulement 20% du site a été restauré et est conservé en l’état pour les visiteurs. On a donc une petite idée de la grandeur des lieux à l’origine. Nous sommes montés sur la colline du coté sud pour avoir une belle vue d’ensemble du site. On sent bien que l’on est à 2000 mètres d’altitude car la colline du coté nord nous attend encore. Ce qui me passionne le plus de l’endroit, ce sont les immenses cactus que l’on observe à perte de vue. Un cactus grandi de 1 cm par an, certains font plus de 5 mètres, je vous laisse faire le calcul, ils en ont vu passer des choses. Pas étonnant de retrouver différents objets dans les boutiques d’artisanats fabriqués en bois de cactus. Personnellement j’aime bien l’aspect mais au toucher c’est un peu rugueux ( et puis si les douaniers chiliens le trouvent ils vont nous faire chier ). Il ne nous restait plus que 45 kms à faire pour arriver à cafayate, la ville où nous dormirons ce soir. Demain nous ne savions pas si nous devions aller à cachi en suivant la route 40, 180 kms de ripio ( avec l’accumulation de la fatigue je le sentais moyen, et le pire c’est le chemin après cachi pour rejoindre salta qui est marqué d’un tout petit trait sur la carte, ce qui signifie grosse galère ) ou alors rejoindre directement salta par la route 68 ( totalement asphaltée ) . après avoir écouté les explications du propriétaire du camping, plus de doute permis, ça sera direction salta par la bonne route. En plus on a une lumière d’un phare de grillé, on pourra donc la changer.

[ Voir les photos : Argentine - El Shincal ]

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