Voyage autour du monde 2013/2014

2 questions sont restées en suspend. 
1- Qu'est ce qu'il y a de spécial aux dents de ma guide lors la la montée au volcan Pacaya (Guatemala) ?

2- Parmi les 11 pays traverses par l'equateur, pourquoi l'Equateur est-il le (seul) pays a avoir pris son nom ?

Réponses à la question 1 :
Si vous regardez bien, quelques unes de ces dents ont une couronne en or, juste un encadrement des dents. En général, ce sont les canines qui ont un encadrement doré. Cette tradition remonte à très très loin au temps des mayas... D'accord ce sont toujours des mayas. Plus de 2 siècles avant, les mayas se limaient déjà les canines car ils considéraient ces dents pointues trop proches de l'animalité. Les dents Iimées sont un signe de beauté...Aujourd'hui encore, beaucoup de guatémaltèques se liment les dents. Pour protéger ces dents, ils ajoutent une couronne en or. La deuxième explication complète la première. Comme dans beaucoup de civilisation, les individus ont un besoin de se différencier les uns des autres, histoire de montrer que l'on est unique ou juste différent, ou plus attrayant. Par exemple, on mettaient une plaque d'acier sur le front des futurs rois mayas (bébé) afin qu'ils aient une apparence différente du reste de la population. La plaque métallique donnait une forme aplatie sur l'avant du crâne. Les dents, le front était un signe de différenciation pour les mayas comme le nez et la forme des yeux sont des signes de differenciation pour la Chine, la Corée ou le Japon. Dans les sociétés occidentales, les différenciations physiques naturelles sont beaucoup plus variées (couleurs des yeux, des cheveux, taille...) beaucoup plus qu'en Asie de l'Est où les cheveux, la couleur des yeux et la taille sont des caractères très peu différents naturellement, tout comme les mayas. Il faut donc trouver dans ces cultures d'autres moyens de se différencier physiquement ou de créer ces différences. Je reste persuader que la coloration capillaire explosera dans ces pays lorsque la crainte des pigments/colorants aura disparu.

Réponse à la question 2 :
Le nom du pays Équateur est officialisé au moment de son indépendance en 1830. Mais, pour trouver le "pourquoi" Équateur" il faut remonter au 27 janvier 1701 à Paris. Ce jour là, nait Charles Marie de La Condamine. Il sera explorateur et un scientifique français, astronome et encyclopédiste du XVIIIe siècle. Il est célèbre pour avoir mené, de 1735 à 1743, une expédition géodésique française en Équateur qui a mesuré trois degrés du méridien afin de déterminer la figure de la Terre. Cette mesure fut effectuée près de la capitale Quito et le pays tira son nom de cette découverte.
Cette découverte confirma aussi l'hypothèse de Newton sur la forme de la terre : le globe terrestre n'est pas une sphère parfaite, mais est enflée près de l'équateur et aplatie aux pôles (en forme de « mandarine »). 
La forme de la terre à des conséquences inattendues. Le Chomolungma (dit aussi Everest) est le sommet le plus haut du monde par rapport au niveau de la mer. Mais si l'on mesure le sommet par rapport à sa base (difficile à trouver pour certaines montagnes) c'est le mont Mauna Kea à Hawai qui est le plus haut (10200m). Enfin si on mesure la hauteur des sommets par rapport au centre de la terre c'est le volcan Chimborazo (Équateur) qui est le plus haut 6300m et cela due à la forme de la terre.
Pour la mesure de l'arc du méridien il utilise un nouvel étalon : le mètre. Celui ci remplacera officiellement la toise à son retour en France. En fait, il semblerait que la distance entre l'Équateur et le pôle nord le long du méridien passant par Paris soit de 10 000m.
Condamine a laissé bien d'autres découvertes que je vous laisse lire sur Wikipédia : 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Marie_de_La_Condamine

Je sens que Laurent est frustré et voudrait savoir comment mesurer l'arc méridien. J'en conviens et m'empresse de combler cette frustration (en Anglais, c'est plus simple pour le copier coller Wikipédia ...la version française n'étant pas validée ). En fait je ne peux pas faire un copier coller de formule mathématique ! Aller, bon courage Laurent :  http://en.wikipedia.org/wiki/Meridian_arc
Je suis sûr que tu nous trouveras une quote/dicton après cette lecture....

Hello,

Tout le monde attend impatiemment les dernières aventures, les derniers exploits... 1 semaine sans nouvelle ! Vous vous dites, en 1 semaine, il a dû découvrir un nouveau paradis, peut être l'Atlantide, avec un brin d'humour certains diraient qu'il a trouvé un Boeing 777 de Malaysia Airlines sur les côtes Équatoriennes, d'autres penseront qu'il a rejoint une tribu Inca, ou bien que par esprit de revanche il s'est attaqué à nouveau au Cotapaxi ou au Chimborazo comme me l'a suggéré gentiment Équateur Info (un site francophone pour les amoureux de l'Equateur : http://www.equateur.info/). Rien de tout cela. Quand je dis rien , c'est rien. J'avais dans l'esprit d'aller à Puerto Lopez pour plonger et je n'ai pas été déçu. Non, j'ai été très déçu.
Le soir même de mon retour du Cotapaxi, je prenais le bus de nuit pour 14heures de route. L'après midi, j'avais fini mon étude de marché des centres de plongées de la ville/village de Puerto Lopez. 5 plongée pour 125 euros... Le moins cher au monde et avec des équipements tellement modernes que certains avaient encore leur étiquette. Super enthousiaste et impatient d'aller voir ces fonds. Je ne vais pas être déçu. Non, je vais être super déçu. Aucune visibilité (entre 3m et 10m), quelques poissons dont des poissons scorpions, quelques coraux mous. Très peu intéressant. Je pourrais m'arrêter là mais vous rateriez le meilleurs : le niveau de sécurité. Je vous ai conseillé de ne pas prendre de chicken bus, alors par pitié ne plongez pas avec Native Dive à Puerto Lopez. Aucune règle de sécurité n'est respectée : aucune nécessité de présenter sa carte de plongeur, aucun briefing avant plongée, aucune vérification de son binôme, d'ailleurs aucun binôme n'est proposé, pour les plongées de découverte on jète les débutants (1ère plongée) après un briefing de 5 minutes, plusieurs fois j'ai récupéré des plongeurs qui partaient dans une mauvaise direction avec une visibilité de moins de 5m, il est impossible de retrouver son groupe... Voici le pire du pire : on est parti en bateau en pleine mer, pour plonger au milieu de l'océan. Après 1:30 heures, il nous laisse dans l'eau et il réalise que le site de la plongée n'est pas là. Le bateau nous laisse et part chercher le site. Sauf que le bateau part loin, on ne le voit plus. Nous sommes 7 plongeurs flottant en surface et attendant que le bateau revienne. on rigole jaune. On se raconte ce film basé sur une histoire vrai, où le bateau avait oublié 2 plongeurs au milieu de l'océan. Grâce à la caméra retrouvée dans l'estomac d'un requin, ils ont pu reconstituer l'histoire de ces 2 plongeurs....Ça tombe bien j'ai ma caméra GoPro, ils vous pouvoir faire la suite du film. Donc, on est 7 plongeurs au milieu de l'océan, très loin des côtes et on attend tpujours que le bateau revienne, s'il nous retrouve ! Au bout d'une quinzaine de minutes nous le voyons revenir. A peine remonté à bord, notre guide de plongée se rue vers le capitaine pour lui passer un savon (je suis poli) et lui dire de ne jamais, jamais recommencer cela.

Pour ne pas vous laisser en reste, je vous propose les seules 6 photos de ce séjours à Puerto Lopez... Sa plage est magnifique, la plage d'à côté de Los Frailes est encore plus belle.









Conclusion : Si vous aimez la plage, c'est un spot à visiter mais par pitié évitez le centre Native Diving.

Ola, le troisième de la journée !

Je suis arrivé en Équateur il y a maintenant 3 jours. Un nouveau pays sur le passeport mais surtout mes premiers pas en Amérique du Sud. Je n'irai pas plus loin que l'Equateur pour la partie Amérique du Sud... Ce sera pour d'autres prochains voyages. Des pays qui font aussi rêver comme le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, le Brésil ... Des Incas aux glaciers de Patagonie...bon revenons à l'Equateur, pourquoi l'Equateur ? Et bien c'est simple, Équateur = Galápagos. Et là on commence à rêver aussi beaucoup, on pense à la faune et la flore originales, préservées et uniques. On pense à Darwin et à la théorie de l'évolution. Je ferai un message spécial sur Darwin et la théorie de l'évolution mais aussi sur les récentes modifications dans la généalogie et le regroupement des espèce : philogénie. Bien des changements dans cette science et l'histoire de la nature grâce aux dernières découvertes de la génétiques et des paléontologues. Une organisation de la nature bien différente de celle que l'on m'apprenait à l'école. Je le ferai des Galápagos évidement. D'ici là, vous pouvez visitez le musée d'histoire naturel à Paris.
Quand j'étais petit l'Équateur me faisait beaucoup rire par sa monnaie : le sucre. S'il vous plaît, arrêtez de m'envoyer du sucre en morceau ou en poudre... Ils ont arrêté leur monnaie (sucre) en l'an 2000 et maintenant, ils n'utilisent plus que des dollars. C'est moins drôle et moins exotique que de payer en sucre.
Quel est mon programme en Équateur... Franchement avant d'arriver, à part les Galápagos , je n'avais prévu que de suivre le parcours touristique classique. Et puis, suite à ma visite dans une agence de voyage le programme sera loin des sentiers battus : ascension du Cotapaxi, plage et plongées à Puerto Lopez, les Galápagos ( plongées et randonnées ) et puis 4 jours dans la forêt/jungle équatoriale. 

Mes premières découvertes se font à Quito. Étrangement moderne, des routes toutes neuves... À première vue, peu d'originalité dans les tenues vestimentaires ou parures. La première surprise provient de l'intérieur des églises ou basilique... Elles sont peintes des pieds à la tête. J'adore. 







Et puis par pur hasard, je me suis retrouvé à grimper sur les hauteurs de la basilique. Juste en dessous des voûtes, mais aussi un passage juste sur les voûtes (entre le toit et les voûtes). Je vous donne donc une vue intérieure de la basilique, une vue dans les toits et une vue au dessus du toit ! Et puis, en prime, une montée à me donner le vertige sur le petit clocheton (si le clocheton là bas, on peut monter dedans ! ) Inoubliable. 





En poursuivant ma visite de la ville, je suis tombé sur un rassemblement de différents populations équatoriennes fêtant le nouvel an andin. Grosse précision, l'Équateur est le long de la cordillère des Andes avec de beaux sommets et quelques volcans.précision importante pour la suite. Ce rassemblement est l'occasion de prendre quelques photos et je précise, en fait, que la spécificité de l'Équateur sera les chapeaux !! 







Tant de chapeaux différents et puis l'Equateur est le pays qui fabrique le chapeau "le Panama". J'en achèterai un pour vous montrer et surtout aussi pour en avoir un en souvenir.

Je vous ai parlé de ma visite à l'agence de voyage pour organiser mon séjour. Ils s'occupent des mes vols/hôtels et plongées pour les Galapogos...et puis, ils me proposent de monter au Cotapaxi demain matin. Chouette l'un des volcans actifs les plus haut du monde 5897m. Je me dis que c'est dans mes cordes. Je suis déjà monté à 5400m au Népal. Du grand n'importe quoi...Cyril superstar ! J'arrive sans préparation, sans acclimatation. Et si demain je me faisais un sommet à 5897m, histoire de prendre l'air.
Ça commence à se compliquer ou à devenir moins drôle le lendemain matin pour les équipements. Ah oui j'oubliais, la partie haute après 4800m est enneigée et il fait jusqu'à -10 degrés. Donc, le matin je vais à l'agence m'équiper. L'échange est à peu près comme ça :
- Vous avez des gants ? (échange en anglo-espagnol mais je vous fais la traduction)
- oui en laine achetés hier sur le marché local pour la montée.
- d'accord donc, une deuxième paire nécessaire (Mouffles)
- vous avez des chaussures ?
- pas pour la neige
- donc, une paire de chaussure en plastique (type chaussure de ski) pour le monsieur
- des crampons ?
- non, je n'ai pas ça !!!
- donc des crampons.
- un pantalon imperméable et un pantalon chaud ?
- j'ai un pantalon de marche + un collant
- ok , donc juste un pantalon imperméable en plus.
- une veste chaude + une veste imperméable ?
- j'ai un T-shirt épais manche longue + un pull + un gilet en alpaga (acheté la veille) + un blouson.
- ok donc juste une couche supplémentaire : une veste imperméable avec capuche.
- vous avez une cagoule ?
- non.
- donc une cagoule sur la liste.
- un harnais ?
- non je n'ai pas de harnais
- un harnais sur la liste.
- un sac de couchage ?
- non ...
- un sac de couchage en plus sur la liste.
- des guêtres ?
- non, je n'ai pas ça ...
- on ajoute des guêtres sur la liste.
- un casque ?
- oui j'ai un casque... Non je blague, j'ai pas de casque.
- vous avez pris combien de paires de chaussettes ?
- 3 paires dont une de ski
- ok ça va.
Tout habillé avant la montée, ça donne presque ça...sans la veste imperméable, sans le harnais, sans les crampons et avec encore plein de motivation. Ça c'est la photo avant...

Maintenant, il va falloir y aller. Le planning... On arrive au gîte vers 3 heures de l'après midi. Une partie de cartes pendant 2 heures avec mes compagnons de cordée (une Australienne, une Allemande et 2 Français). Un déjeuner/dîner à 17:00 heures. Et puis au dodo. Lever à 22:30 (du soir), on s'équipe, et départ à 23:00. On commence à marcher à 23:30 (altitude 4500m). Il y a 1:30 sans neige. Mais déjà le souffle est difficile. Il faut dire que mon acclimatation à haute altitude n'est pas terrible. Le Guatemala est élevé mais je ne suis pas au top pour une bonne preparation à de si hautes altitudes. On arrive à la partie enneigée (5000m) et on s'équipe avec crampon et harnais par groupe de 3 (1 guide, 2 touristes). Ma première ascension en crampons... Les crampons et le piolet, je gère...les jambes, je gère... Par contre le souffle, je ne gère pas. Je m'épuise tous les 10 mètres. Les conditions météos sont moches, neiges/pluie, vent, froid (mais je n'ai pas froid avec toutes les couches que j'ai)...je m'arrêterai vers 5400m à 6:00 du matin, épuisé, le ventre commence à faire mal ( au fait, il y a une semaine j'étais au lit en sueur avec la fièvre ! Super Cyril, ridicule...) . L'autre français avec nous n'est pas très content mais comme beaucoup font demi tour aussi et qu'il ne trouve personne pour monter plus haut, il doit s'arrêter. On voit rien avec cette neige qui tombe... Il veut le faire pour l'exploit ! Il reviendra pour son exploit. Moi je n'en peux plus, le guide me conseille aussi de m'arréter pour garder de la force pour la descente.On redescend... Ce n'est pas plus facile car mon ventre me tord dans tous les sens. On met 2 heures pour descendre et rejoindre le parking.
Malgré la météo, la nuit et le mal que j'avais, j'ai pris quelques photos de nous vers la fin avant il faisait nuit ! Vous avez la version de moi après l'effort. 
Encore une expérience ! Dure , dure... Trop dure (et pas préparé )
 







24 heures plus tard, je suis en flip-flop sur la plage à Puerto Lopez... Pour y arriver, j'ai pris un bus de nuit pendant 13 heures. Je ne connais de vrais nuits ces derniers jours, enfin ces dernières nuits. Je dors surtout pendant des siestes finallement.
Demain matin, plongées ...je vous raconterai cela la prochaine fois.

Je viens de recevoir un mail de l'hotel à Quito ... Disque dur + chargeur sont retrouvés.
Je retourne à Quito le 7 avril....
Bon le téléphone (que j'utilisais un peu) et les lunettes de soleil (que je n'utilisaient jamais) ne sont pas retrouvés.

Ola,

Mes derniers jours au Mexique seront pour Puebla à 2 heures au sud de Mexico city.
La ville de Puebla est tout aussi charmante que Oaxaca. Je passe des heures à déambuler dans les rues. La ville est connue pour ces "azuléjos": Céramiques sur les murs. Bon ça ne vaut pas celles du Portugal, mais le charme est là. Il y a aussi 70 églises... de quoi remplir mon blog pour les photos. J'allais oublier la bataille du "Cinco de mayo" contre les Français. C'est une des rares victoires mexicaines. Cette date est toujours célébrée et reste un jour férié. À l'office du tourisme, on a bien rigolé lorsque l'hôtesse m'a proposé d'aller visiter le site... Je lui ai dit que j'étais Français et que je ne pouvais donc pas y aller. 
Info Wikipédia sur cette bataille : (il y a aussi la description heure par heure mais ça je laisse Sabine consulter Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_et_siège_de_Puebla ):
La bataille de Puebla est un combat qui s’est déroulé le 5 mai 1862 autour de la ville de Puebla de los Angeles, entre les armées mexicaines, dirigées par Ignacio Zaragoza, et celles du Second Empire français, dirigées par Charles Ferdinand Latrille, comte de Lorencez, pendant l’expédition au Mexique. Malgré une armée considérée comme inférieure, les Mexicains ont gagné la bataille contre l’une des armées les plus expérimentées et respectées de son époque. Malgré son succès, la bataille n’a pas empêché l’invasion du pays, mais l’a retardée, et fut la première bataille d’une guerre finalement gagnée par le Mexique. Les Français sont revenus l’année suivante pour livrer une seconde bataille à Puebla, confrontant 35 000 Français contre 29 000 Mexicains (défense héroïque qui dura 62 jours), les faisant avancer jusqu'à la ville de Mexico et leur permit d’établir le Second Empire mexicain.
Finalement, devant l’incapacité de consolider un Empire et après avoir perdu 11 000 hommes dans la guérilla qui ne s’est jamais arrêtée, les Français se retirent du pays en 1867.

Après ce passage historique, revenons à l'architecture locale pour un défilé de photos :





















Le 18 mars, ce n'était pas vraiment ma fête à Puebla car j'ai perdu mon téléphone ! (oublié à l'hôtel le matin... Quand j'y suis revenu l'après midi, l'hôtel n'avait rien retrouvé, même pas le fil de recharge ! Je ne réponds plus aux SMS, ni aux appels ...
Maintenant, le seul moyen de communication est internet par mail ou skype ou encore FaceTime.
Depuis ces 10 derniers jours, je continue à semer mes objets partout (2nd câble de recharge, mon disque dur, mes lunettes de soleil )... Ça commence à devenir paniquant et surtout très énervant ! Je vais bientôt rentrer en slip.

J'ai passé mon dernier jour à Mexico, avec pas mal de nostalgie sur les souvenirs merveilleux de  ces 2 derniers mois entre Mexique, Belize et le Guatemala. J'ai remarqué cette ambiance orageuse au départ d'un pays mais heureusement les premiers pas dans le pays suivant (bonjour l'Equateur) avec ces découvertes relancent la bonne humeur. Comme quoi il ne faut pas s'arrêter ! À bon entendeur, salut.

Roman photo : le rouge et le noir

Préface : 

Ne voyez pas de ce titre une prétention de ma part de devenir écrivain, ni mon désir de faire des romans photos dans France Dimanche. Je ne vais pas me transformer en Stendhal, ni vous décrire les paysages comme ceux de Verrières ou une histoire d'amour entre Julien et Mme de Rénal ou encore Mathilde, non rien de tout cela...un nouveau syndrome peut être ? Pas même. Mais alors pourquoi ce titre... dans tous les cas, il ne remplacera jamais votre le livre de chevet, votre Paris match du dentiste, ou vos mots fléchés de la plage
Donatien avait proposé que je commence un livre de photo, Florent B trouvait dans mes aventures des airs de romans. Alors je leur dédie ce livre

Premier partie : Le rouge

Chapitre 1 : top départ

Plus qu'un roman photo, ce trek entre Nebaj et Todos Santos s'annonçait comme un roman d'aventure. Et cette aventure commence par un trajet en bus local. Comme lors de ma marche dans les  Pueblos Mancomunados , j'avais décidé de ne pas passer par une agence de voyage, mais de le faire avec une agence locale. Donc pour rejoindre Nebaj à partir de Pana il m'a fallu prendre 3 chicken bus et 2 mini bus. Dans tous ces trajets, j'étais le seul "étranger".  J'avais pris plusieurs photos de chicken bus mais ce sont mes premiers voyages dans ces boîtes de conserve.



Il semblerait que le jeu des transports au Guatemala soit de mettre le plus possible de voyageurs au centimètre carré...

Exemple dans un chicken bus, on met normalement 2 personnes sur une banquette. Mais peut aussi bien y mettre 3 adultes (il faut doubler le nombre si ce sont des enfants) sur les banquettes. Comment ça marche : la 3ème personne a une demi fesse sur la banquette et l'autre dans le vide du couloir central. Mais comme la 3ème personne sur banquette de l'autre coté est dans la même situation, elles se soutiennent comme une voûte au milieu du couloir. Bon, ça se complique quand il faut encore ajouter 1 personne debout entre les 2 ! Au bebut, je rigolais, mais vu la situation inconfortable de tout le monde, ce devient vraiment moins drôle au bout de quelques minutes. De mēme, que prendre une photo, serait une bonne excuse de me passer par la fenêtre et de gagner une place...donc j'évite ! Les vendeurs ambulants fourmillent à chaque arrêt pour vendre tout un tas de nourriture, fruits, glaces ou boissons.

Je me débrouille pas mal car je fais le trajet en 5 heures. Le temps de d'organiser le trek pour le lendemain plus la nuit d'hôtel à Nebaj (5 euros, mon record et toujours en chambre individuelle), et je pars à la découverte de la ville. j'allais oublier mon rendez chez le coiffeur pour 1 euro... Soit j'ai vraiment plus de cheveux soit c'est pas cher, ou les 2 !


Chapitre 2 : jupes rouges
Tel un éthologue, je cherche encore et toujours la spécificité des habitants de cette ville. Quels signes, quelles pratiques vont bien pouvoir attirer l'attention de ma pellicule photographique. Et bien,  la principales originalité des habitantes (car les hommes n'ont rien de particulier), cest qu'elles portent des jupes rouges et des pompons dans les cheveux. Si si, la preuve : 










Chapitre 3 : Enfin de l'exercice
Le lendemain, départ à 9 heures pour le trek... Qui commence par un trajet en mini bus !! Le "vrai trek Nebaj - Todos Santos se fait en 5 jours" mais dans mon cas, nous n'avons que 3 jours... donc mon guide va prendre des raccourcis mécaniques. Après avoir été déposés sur le bord de la route, on va enfin commencer à marcher, monter, descendre pendant 4 heures dans les montagnes. Le plus exceptionnel de cette balade matinale reste cette femme tissant au milieu d'un champs avec ses 2 enfants.





Quelques pauses sont demandées par le guide, qui en profite pour faire des siestes !!! On pose nos sacs vers 4 heures de l'après midi, dans notre village d'accueil pour la nuit. Le dortoir est à 2 euros et pour le dîner, il est préparé par une famille juste à côté pour 1,5 euros. Depuis que je ne peux plus retirer d'argent je fais attention aux frais,


Chapitre 3 : Perdu  dans les montagnes Cuchumatanes.
Lever 6 heures, petit déjeuner local et départ du trek de la journée à 7. Vous aurez remarqué qu'il n'y a pas de douche au programme...d'ailleurs, il n'y a pas de salles de bain... Et les toilettes sont presque des toilettes...donc service minimum...aller, c'est parti pour 3 heures de marche, de montées et de descentes pour arriver dans une vallée ou viennent paître les moutons. 




Nouvel arrêt du guide pour prendre un véhicule... Ce n'est plus un trek, c'est l'émission Pékin Express. Au bout de 2 heures d'attente, un camion plein de rondins de bois nous prend. On voyage avec le bois évidemment.

La route est juste impraticable il faut s'accrocher comme on peut et j'ai juste le temps de prendre 2 photos... Mais les paysages sont superbes, des vallées verdoyantes, des cactus à n'en plus finir, des champs des rochers comme s'il en pleuvait.


Le camion nous depose au croisement d'une vraie route goudronnée pour prendre à nouveau un mini bus qui nous amène à un point de vue sur la ville de Huehuetenango... 5 minutes plus tard on repart pour prendre un chicken bus qui lui nous emmènera à notre village pour la nuit. Il est 16 heures... Il me faut plus d'exercice que ça, donc je repars faire une marche pendant 1H30, mon guide m'accompagne. Le temps est à l'orage, le froid s'invite. Petit détail : nous sommes à 3300m, je n'avais pas prévu mes habits pour l'altitude et le froid.






Chapitre 4 : du rouge rayé au noir
La région où nous logeons pour la nuit, proche de Todos Santos est très montagneuse. Les habitants sont des descendants des mayas qui parlent toujours la langue ancestrale. Ce sont essentiellement des cultivateurs de mais, et pomme de terre, et des éleveurs de moutons et de vaches. Les hommes portent depuis la nuit des temps un pantalon rayé rouge, une chemise blanche avec une encolure brodée et un chapeau rond. Pour une fois que les hommes sont un peu orignaux, marquons une pause photos :








Nous dormons et mangeons dans une ferme. La cuisine est des plus sommaires et la chambre ressemble plus à une cellule de prison qu'à un bed & breakfast !


J'ai l'occasion de déguster un plat local : pate de mais avec du poulet au coeur enroulé une feuille de mais. Cela ressemble beaucoup au plat chinois : du riz avec de la viande au centre enroulé dans une feuille de banane.
La famille est adorabl et me demande des photos pour que je leur envoie par la poste.



J'ai déjà fais un envoie électronique et dès que je peux je leur envoie en courrier. Si quelqu'un veut s'en charger qu'il me fasse signe, je lui donne l'adresse et les photos par emails. D'ailleurs, si vous êtes plusieurs, je suis sur qu'ils adoreront recevoir plein de courrier avec leurs photos !!
  La nuit dans la chambre est glaciale et annonce mes premières heures sombres.

Deuxième partie : Le noir

Chapitre 1 : gris clair
Je n'ai pas bien dormi... La matinée  est nuageuse, et la montée à 3900m se fera sous une pluie fine et froide ! Je sens bien que je ne suis pas au mieux... La fièvre monte tout comme l'altitude !. Tout est noir, tout est gris, on ne voit rien des paysages, la ville de Todos Santos est couverte de brume. Ma tête et mon estomac sont tout aussi sombres. Je ne souhaite qu'une chose, rentrer au plus vite à Pana. Je suis à 200km de Pana, soit 2 mini bus, 2 chicken bus et un taxi : 7 heures de trajet.

Chapitre 2 : Ne prenez pas ce chicken bus, par pitié, ne prenez pas ce chicken bus.
Après 2 mini bus, je monte à Huehuetenango dans un chicken bus pour Pana, enfin je crois. Je demande à l'assistant du chauffeur combien de temps avant d'arriver : 2 heures. En fait, il ne va pas jusqu'à Pana, il va en direction de Pana et je changerai de bus au bout d'une heure...heureusement ! Il y a toujours un assistant dans les chicken bus pour payer et s'occuper des sacs à mettre sur le toit ou au fond du bus. Après quelques mètres, je me rends compte que le trajet va être épique, et surtout sportif ou plutôt mémorable. Est-ce la fièvre ? Dans tous les cas, j'ai juste l'impression d'être dans un film. La fièvre m'aide probablement à délirer et à m'inventer mon prochain message pour le blog... Le titre vient rapidement, car ce trajet me rappel le film d'horreur l'ascenseur dont le sous titre était : ne prenez pas l'ascenseur, par pitié, ne prenez pas l'ascenseur... Le chauffeur est juste "malade" ou bien très "malade". Il roule aussi vite que possible, prend les virages de montagne aussi vite que possible, débarque les passagers aussi vite que possible. A-t-il un recors à battre ?. Tout le monde s'accroche. À chaque virage, on est balancé d'un côté, puis de l'autre. De la musique pour me calmer ? Impossible car le chauffeur adore sa musique surtout lorsqu'elle est très forte. J'allais oublier, le plus souvent il téléphone en même temps. Suis-je le seul à prier ? Je prie les chants religieux de toutes les religions que je connais (et je ne suis pas croyant). Je me dis qu'une seule religion ne suffira pas pour nous aider contre ce chauffeur diabolique. Un, je vous salue Marie, quelques Omane Padme Oum, plusieurs Allah Akbar... Ça a l'air de marcher ! Tout à coup, la circulation est bloquée pour travaux, pas de souci, changement de file, et à fond sur la voie de gauche pour doubler tout le monde pendant 1 km et se mettre en premier de la file d'attente ! Je ne sais pas qui remercier pour que nous n'ayons croisé personne en face. Dans la série des films, je me dis qu'on tourne la suite du film speed. Dans ce film, un bus ne peut pas ralentir en dessous de 50 km/h autrement il y a une bombe qui explose. Plusieurs fois, le bus fait crisser ses pneus pour s'arrêter et prendre des passagers... Plusieurs fois, le bus ne peut finallement pas s'arrêter totallement et repart de plus belle sans ces nouveaux passagers qu'il laisse le long de la route ! La vitesse semble être plus important que le business. L'assistant n'est pas moins fanatique. À peine arrivé aux arrêts de bus, il ouvre la porte arrière, balance les colis/sac sur la route ! Et quand il faut monter les colis sur le toit, pour ne pas perdre trop de temps, le bus repart avec l'assistant toujours au dessus... Celui-ci réapparaît à la porte arrière quelques minutes plus tard, au milieu d'un virage !!  Je vais toujours aussi mal, et mon délire continue dans ce bus de la mort. Je me dis qu'il faut crier au monde entier la plaque de ce bus "302BBN", pour que nous soyons les derniers à prendre ce bus. Que tous les touristes et les habitants du Guatemala devraient tous connaître cette plaque.  Que si j'avais la maladie d'Alzheimer, je ne devrais jamais oublier cette plaque. Que l'on devrait tatouer à la naissance sur chaque personne le numéro de cette plaque. Que si j'étais aveugle...et bien je ne prendrais plus de chicken bus de peur de me retrouver dans celui ci.
Enfin, dans mes références aux films ou aux autre sketchs comiques, je me rappelle celui de Chevalier et Laspales... Celui de l'avion qui atterrit à Trois mais qui repart immédiatement. Ils ont du prendre ce bus pour écrire leur sketch ! Ce bus ne s'arrête pas aux arrêts, il faut être prêt, se diriger à la porte et sauter du bus. L'assistant est là pour vous prévenir que votre arrêt arrive... Je n'ai pas de photo du bus, ou de la plaque... Je m'en souviens... Souvenez vous en aussi, et par pitié ne prenez pas ce chicken bus.

Chapitre 3 : Le noir total
Il est 17:00 heures quand j'arrive à Pana... Le temps de courir aux toilettes... Et puis de plonger dans le lit pour 13 heures de sommeil ou presque... Une nuit agitée, fiévreuse... Où je continue à délirer. Je ne vous raconterai pas mes délires bien qu'ils soient assez drôles. Une prochaine fois, peut être. L'opération ventre plat a commencé !  Le lendemain sera déjà beaucoup mieux. Heureusement car je reprends les transports pour Quetzaltenango. Après 2 jours, plusieurs siestes, je me suis remis d'aplomb et commence à manger, heureusement j'ai 24h de trajet, 1100km à affronter... Au 3eme jour, un bouton de fièvre vient me taquiner la lèvre ... Non je n'ai embrassé personne ! L'aciclovir est disponible au Mexique...On verra dans quelques jours pour les effets ! Je continue les siestes. Ça calme le rythme des vacances.
Le bleu du ciel du Mexique à Puebla commence à remplacer le noir de la nuit...mais ça, c'est pour un prochain livre.

Fin

Hello,

Me voilà de retour... Pourquoi tant d'attente avec une semaine de retard sur la toile ? En 2 mots : je suis parti en trek 4 jours loin de tout.... Et je suis revenu malade, ce qui m'a cloué au lit. Un coup de froid ! J'ai pas l'habitude du froid alors j'oublie de me couvrir ...je vous expliquerai.

Reprenons où nous nous étions quitté à la ville de Panajachel (Pana). Le piratage de ma carte bancaire, les photos des papillons et Tarzan en action. Mes nouveaux amis de visas premier m'ont transféré 2000 euros et une carte provisoire de paiement (pas de retrait) pour 2 mois. Je vais survivre, enfin je vais essayé. Les photos des papillons que je croyais splendides n'ont pas suscité d'émotion de la part de mon public.... Sniff... Quant à Tarzan, il a continué ses découvertes autour du lac Atitlan.... Direction le village de Chichicastenango dit aussi Chichi.
Chichi est connu pour son marché, le jeudi ou le dimanche. Celui ci est considéré comme le plus grand marché artisanal de l'Amérique Centrale. J'espérais y voir une multitude de groupes "ethniques" avec des habits différents. Que nenni ! Biensur que l'on retrouve toutes les couleurs du Guatemala dans les vêtements des femmes mais celui ci reste assez "standard". Les hommes sont, eux, rarement en tenue traditionnelle. 
Ma journée sur le marché était néanmoins très sympa et je ne nie pas la beauté et la diversité de ce marché. D'ailleurs, j'ai acheté 2 chemises pour soutenir l'économie locale. 
Quelques photos quand même ...













Rencontre aussi avec une confrérie de ??? Devant l'église du village.






Je m'active pour la suite... Au fait, je suis à San Cristobal de la Casas, j'attends mon bus pour Puebla. Je viens donc de transférer la frontière en bus (9 heures de trajet incluant le passage la là douane et les changements de bus et mini bus)... 3 heures d'attente à San Cristobal pour prendre mon bus suivant : 11 heures de trajet. 24 heures de voyage en bus pour faire 1100 km.... Mon record.

J'ai eu l'occasion de voir 3 lieux des plus intéressants autour du lac Atitlan. 

Religion : Pâque approchant, il y a ici au Guatemala une effervescence qui grandit. Antigua est le lieu où séjourner pour cet événement. De nombreuses processions sont organisées, toutes plus folles les unes que les autres. Je me suis retrouvé l'autre jour, mercredi dernier, dans le village de San Antonio proche de Panajachel. Vers 17h, une messe a commencé, rien de bien originale ! Sauf que l'église s'est remplit progressivement,  presque tout le village était là, et puis l'église s'est mise à déborder de fidèles. Ne me demandez pas pourquoi ? Quel événement particulier ? Est ce comme cela toutes les semaines ? Je ne pense pas car ce jour là, ils ont remplacé sur le crucifix la couronne d'épines par une auréole... Moi ce qui me ravissait, c'était ces villageois... Les femmes parées des pieds aux cheveux et les hommes en jupes pour la plupart. J'avais l'impression de me retrouver dans l'atmosphère laotienne. Un village qui a gardé toute sa culture, tout son charme , toutes ces traditions. L'école du village donne sur la rue... Où est la cours d'école et bien c'est la rue elle-même : l'école de la rue !









Culture : Pour ce qui est de la culture... Le village de San Juan est couvert de fresques murales. Soit juste pour décorer la rue, soit pour illustrer les magasins. Errer dans ce village est séduisant, car on recherche à chaque coin de rue de nouvelles peintures. Il y a bien d'autres villages authentiques autour du lac mais celui ci est assez unique. La dernière fresque fera une très bonne transition pour le sujet nature.












Nature : où va t il nous emmener ? Un volcan en ébullition, au fond du lac Atitlan en plongée pour découvrir ce village à -25m...au fond d'une cave ?? Des fourmis peut être ? Sûrement ? Et bien non rien de tout ça. Je suis allé à la réserve naturelle de Panachel faire du zip Line. Le retour de tarzan...


Et puis, dans cette réserve, entre 2 averses,  il y avait une serre à papillons, ma première serre à papillons. Imaginez Cyril, dans une serre à papillons... Un enfant. Bon de quoi faire un nouveau quizz mais comme plus personne ne veut jouer, je joue tout seul à prendre des photos. Il faut dire que les papillons viennent concurrencer ma passion des fourmis. les fourmis sont intelligentes, sociales, blablabla... Mais par forcément jolies. Alors que les papillons n'ont qu'une durée de vie brève mais qu'est qu'ils sont beaux. Ils compensent leur faible intelligence par leur beauté.... Je ne ferai aucun parallèle de peur de perdre toutes mes lectrices. Je n'arrive pas à faire une sélection réduite des photos donc je les mets presque toutes, tant pis pour vous.

Suite aux peu (aucune ) réponses sur l'annonce de cette jeune femme, je me suis dit que mon public recherchait en fait un homme ??? j'ai donc diversifié mon agence matrimoniale.

Je suis un jeune homme du Guatemala de la région du lac Atitlan, vers le village de San Antonio. Je suis plutôt beau, musclé et intelligent. Je suis assez grand, enfin au delà de la moyenne nationale des hommes à 1,41m ( bien plus que celle des femmes ). Je travaille dure tous les jours, même le dimanche... Le matin, je commence la journée par une séance de sport en allant chercher du bois pour la cuisine. Ensuite, je vais au champs pour le maïs. Ici le maïs, c'est comme le riz pour l'Asie. Ensuite avec les copains on va au bord du lac pour discuter ou bien je vais pêcher le crabe avec mon frère.

Autrement, j'adore manger des gâteaux (croissants, tiramisu...) mais aussi un bon steak. Ou bien encore un poisson au four que je viens de pecher fraichement du lac Atitlan. J'ai un pêcher (beaucoup de pêche dans ce message, mais pour qui vit autour d'un lac, c'est normal) mignon  pour les vêtements, vous aurez remarqué que je pique régulièrement la jupe de ma femme, hihihi... Et je porte beaucoup de couleurs pour égayer la journée.
Je cherche une femme... Le plus important c'est de trouver la bonne personne car comme dirait Yasmina Khadra : "celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n'aura que l'âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme...". Donc j'attends avec sérénité cette belle histoire. La vie à San Antonio est paisible et reste ancestrale par certain aspect. J'ai un petit jardin secret autour de l'île, 2 petites maisons avec tout le confort. (cf photo jointe)


Ah oui, il faut aussi que cette femme aime les enfants car j'en ai plusieurs suite à différents mariages ratés. Vous verrez les photos de mes enfants ci dessous. 
Je vous joins ma photos ci dessous ainsi que celle des membres de ma famille, de mes copains et de mes enfants.

Bonjour,

Commençons par le premier pot-pourri des photos que je n'ai pas encore pu caser. J'ai reçu des centaines de mails me demandant ce que j'avais fait à Livingston. Et puis d'Antigua il reste encore quelques photos à partager. Un message plus classique de voyageur !
 Donc en 4 mots, Livingston c'était : farniente, pélican, lotus et plage.
Je vous présente Jonathan Livingston le "pélican".










Ensuite quelques photos d'Antigua...Surtout des églises et des ruines, et aussi beaucoup de couleurs.
La première photo est pour Sabine, qui devrait nous trouver facilement ce que c'est ?






















Le deuxième pot pourri devrait plutôt s'appeler : pas de pot, bien pourri... On vient de pirater ma carte bleue ... Sans me voler ma carte, ils ont effectués 3 retraits aux USA jusqu'à la limite des retraits hebdomadaires. Quant à en prendre sur mon compte, autant prendre le plus possible ! Heureusement je m'en suis aperçu après 2 jours. L'opposition sur la carte est faite mais c'était mon seul moyen de paiement et de retrait. Je suis en train de me faire des nouveaux amis à la BNP et chez visa premier. L'avantage de la visa premier, c'est que suite à une opposition ils peuvent vous mettre du liquide à disposition dans une banque où vous êtes, dans les 24-48h, ainsi qu'une carte de paiement ( pas de retrait). Ca va bien me dépanner pendant un bon moment. Ensuite on va voir avec mon conseiller BNP pour m'envoyer la nouvelle carte. C'était la nouvelle de la matinée... Pas cool. 
Ça risque de changer un peu mon programme du Guatemala car je devais partir demain de Panajachel au lac Atitlan pour Chichicastenango puis des villages bien perdus pour un trek de 3/4 jours. Du coup, je prolonge et on verra bien pour la suite.