Escapade luinguistique à Los Angeles

Jour 14 Halloween !

Le 31/10/13, 16:53

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Aujourd'hui c'est Halloween, et première surprise de la journée : paf, le pneu arrière de mon vélo crevé. Pas grave, je l'emmène quand même et j'irai le porter à réparer là où je l'ai loué, c'est sur le chemin de la zone que je souhaite explorer aujourd'hui de toute façon.Comme tout le monde m'avait dit que tout le monde ou presque allait au travail déguisé, j'ai fait de même : perruque et barbe argentée, lunettes, cape, et slip de bain par dessus le pantalon et j'étais devenu "super gran'pa".Bon, une fois dans le bus que constate que je suis le seul gusse déguisé ^^'Pas grave, je rejoins l'école et là pas mal d'élève et quasiment tous les profs sont costumés, ouf !Et les costumes sont très variables en recherche, complétude et ridicule. Je crois que je dois me situer dans la moyenne sur les 3 critères.En classe, on attaque la sculpture de citrouille pour le concours du midi. Je dessine quelques esquisse d'idées, les élèves choisissent l'une d'elle, et je me met au travail, aidé d'un autre élève, et fort de mon expérience de la veille. Et ça donne ceci, ou encore dans le noir cela. Évidemment, c'est pas le plus mignon mais dans le thème ambiant horrifique d'Halloween, ça rend plutôt pas mal. La hache c'est Webdy qui l'a apportée. Elle a indiqué ne pas avoir de cuisine dans son appartement, car elle mange à l'extérieur à tous les repas, donc les seuls outils qu'elle a sont de cet acabit !On enchaîne avec des histoire de fantômes propres à chaque cultures, même s'il est difficile de trouver un consensus entre étudiants d'un même pays sur ce qu'est un "classique" horrifique pour eux.on continue avec un jeu "Apple to Apples" qui consiste à avoir un set de cartes décrivant quelque chose (un personnage, un lieu, un plat, n'importe quoi, l'arbitre tire une carte avec un adjectif et chacun doit proposer une carte de son jeu pour l'associer avec l'adjectif tiré et expliquer (défendre) le rapport entre les deux. Celui qui a proposé la carte la plus pertinente (drôle le plus souvent), gagne la la carte tirée. J'ai eu une victoire grâce à "Mariage" associé à "cruel" (2nd degré humour noir évidemment ^^)Le cours se termine et les étudiants se déplacent dans une salle (trop petite) pour y faire la fête et y élire la meilleure citrouille. Trop bondé pour moi, je profite de ce temps là pour préparer ma randonnée de l'après-midi depuis la salle informatique désertée. Quand je reviens, Faisal m'apprend que... notre citrouille a gagné !Je pars ensuite à West Hollywood faire réparer mon vélo avec pour objectif ensuite : Griffith park et son observatoire, Echo Park plus au Sud avant de revenir le soir à la Halloween party la plus importante au monde sur West Hollywood.seulement... je me plante d'arrêt de bus (c'est la première fois), j'en rate 2 avant d'atteindre le bon. Le suivant est très en retard, et une fois dedans, je comprends qu'il n'ira pas là où je souhaite car justement plusieurs rues sont bloquées du fait de la Halloween party de ce soir. je dois donc faire une partie du chemin à pied en poussant mon vélo. Lorsque j'arrive sur place, il est déjà plus de 16 heures, le temps de trouver un vélo qui convienne bien, 16h30, ouf je pars pour Griffith Park.Seulement en chemin, mon GPS tombe encore une fois de mon vélo et cette fois il commence à s'éteindre et se rallumer tout seul de façon continue, et je n'ai pas une carte papier assez précise pour trouver l'observatoire sans lui (parce que autant le nom des rues est très clair là-bas, autant les panneaux indicateurs pour trouver quelque chose sont quasiment inexistants...)J'en étais presque à laisser tomber quand je remarquai que la chute avait provoqué l'ouverture partielle du capot de batterie. Une fois celui-ci bien fermé, il repart, et moi aussi !Je passe par une aire de jeu pour enfant où je croise un randonneur (probablement de West Hollywood) qui me dit de faire très attention car il a vu un loup sur le chemin et, ouh là là, ça fait trooop peur, il est donc partit (le randonneur, pas le loup). Curieux, je monte et croise différents randonneurs qui ne semblent pas avoir remarqué quelque-chose de particulier. J'aperçois enfin l'observatoire avec une belle grimpette en zig-zag en perspective. Et puis soudain, au détour d'un virage... un pelage gris et jaune fauve sur le chemin... le loup ! Je ne l'aperçois que quelques secondes avant qu'il ne parte dans les fourrés. Après les dauphins, voilà un 2e animal que je n'avais encore jamais vu à l'état sauvage, mais c'est chose faite.Après quelques litres de sueurs, je parviens enfin à l'observatoire.. J'y trouve un snack (forcément), mange en terrasse en observant le soleil se coucher derrières les montagnes de Santa Monica.. Les lumières commencent à scintiller sur Los Angeles, que l'observatoire domine. je prends une vidéo (mais qui ne rend pas terrible, sa sensibilité à la lumière étant trop faible), et... plus de batterie sur l'appareil photo Triste Tant pis, je profite du spectacle rien que pour mes yeux :)Je redescend en vélo, en 30 minutes je suis sur Santa Monica Boulevard avec des milliers de gens costumés.Cela va du degré 0 (pas de déguisement) à des degrés à faire pâlir de jalousie des joueurs de GN expérimentés. Il y a des tenues très concept (et encombrantes) comme un avion, une femme poule, une chenille (à 7 personnes), l'ensemble des méchantes de Disney (celle de la petite sirène galérait avec ses tentacules ^^), quelques furies, beaucoup de femmes-flics sexy, des produits alimentaires, une équipe de Spoon killers, des mecs costumés trèèès sexy et clairement homo, le tout dans une ambiance de ballade nocturne où chacun veut se faire prendre en photo avec les costumes les plus impressionnants. Plusieurs scènes avec des musiques variées (j'y ai vu des danses langoureuses, un big band de Louisiane, du jazz rappé, du DJ (bof, pas mon style)) mais globalement les gens étaient plus là pour voir et se faire voir que pour la musique. Beaucoup de (vrais) flics dans les rues aussi, pour veiller au grain. Notamment 4 ou 5 pour faire barrage préventif entre la foule et 4 ou 5 chrétiens militants exhortant les participants à cesser de se pervertir (homosexualité, mariage homo, cannabis, sexe avant le mariage et déguisement ressemblant de près ou de loin à un truc sataniste), à embrasser la foi en Jesus sous peine de rôtir en enfer.Et moi je me baladais là dedans avec mon vélo et mon costume de super gran'pa.Retour en bus où je rencontre une étudiante japonaise très sympa que je dépanne pour rentrer chez elle (coup de bol je savais comment aller chez elle précisément)De retour chez ma famille d'accueil, 23h, tout le monde dort et je ne tarde pas à faire de même...

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Posté par stoil

Jour 13 : Vol au dessus de L.A.

Le 30/10/13, 16:08

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Ce matin en classe écoute d'une vidéo de lecture d'un long poème d'Edgard Allan Poe sur le thème de la peur et de la perte d'un être cher "The raven"Décidément la poésie lue et vécue ne tire pas sa substance des mêmes éléments que celle qui est lue. Une poésie structurée avec des respirations intentionnelles posée par écrit et ayant pour but d'être lue, est complètement transformée lorsqu'elle est "racontée et vécue" comme dans cette vidéo, les respirations, les symétries écrites ne pouvant naturellement pas être respectée à l'oral. Je me demande si des poèmes combinant ces deux aspects sans les opposer existent...Puis on passe sur un Taboo (le jeu), un travail de vocabulaire et un autre de grammaire.Le midi je teste  des frites à base de pomme de terre douces (bof, trop naturellement sucré), et un burger avec (entre autres) des côtes de bête, et c'est pas mal du tout !L'après-midi je récupère Grace et Faisal et nous partons en bus/tram  pour l'aéroport d'Hawthorne pour rejoindre Star Helicopter tour pour un VIP tour. Seulement Google maps nous indique 1h20 de trajet en transport en commun. Nous mettrons un peu plus de 2 heures à y arriver, donc même avec la marge que nous avions prévu, nous arrivons avec plus de 20 mins de retard. Heureusement, ils n'ont pas de client après nous et acceptent de bonne grâce de ne pas raccourcir le temps de trajet en hélico.Nous montons à bord d'un Raven II, construit ici à Hawthorne. Faisal et Grace me poussent à aller devant étant donné que j'ai organisé le tout.Et c'est partit pour le décollage !Bon, je ne vous gaverai pas de toutes les photos et vidéos prises pendant ce vol, je vous en donne juste un petit échantillon :Le paquebot Queen Mary sur le port de Long Beach, qui sert d'Hôtel depuis sa mise à la retraite.Les riches collines de Palos VerdesLa marina del rey et les canaux de Venice que j'ai visités le premier dimanche.La palissade de Santa MonicaLe petit quartier de Westwood où se situe mon école, entre Santa Monica et Beverly HillsLes collines de Berverly hillsLes collines d'Hollywood que j'ai grimpées pour atteindre le signe.Echo Park au Nord de Downtown avec le Silver Lake Reservoir, que je ferai plus tard à vélo.Le Colyseum (à droite) et le musée des sciences (au centre) avec dans le hangar blanc la navette spatiale Endevour (que je visiterai plus tard).La vidéo du survol des tours de Downtown (pas très stable)Une bonne heure de trajet donc qui nous aura coûté 210$ par personne (plus le pourboire pour le pilote, très sympa donnant beaucoup de détail sur ce qu'on voyait).Retour en transport en commun avec mes compagnons de classe qui, eux non plus, ne sont pas déçu du voyage !Le soir, j'aide Shivey, le garçon de 10 ans de la famille, à créer sa citrouille personnalisée pour le concours de l'école le lendemain. Et on s'en tire pas trop mal (il aura la 4e place du concours)

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Jour 12 : Topanga canyon

Le 29/10/13, 14:20

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Mardi matin, c'est le jour de l'arrivée des nouveaux ! (le lundi étant réservé à leur évaluation et la présentation de l'école). Cela tombe bien car plusieurs de la déjà petite classe ont quitté LA (ah oui, quand je dis LA ou L.A., c'est pour Los Angeles) en fin de semaine dernière et j'ai besoin de compléter avec une 3e personne notre voyage en hélico que je prépare pour le lendemain.Wendy nous passe une vidéo TED sur l'industrie alimentaire et la recherche de la sauce spaghetti parfaite. Les conférences vidéo de TED sont très connues ici, et ce fut pour moi une source radiophonique importante pour habituer mon oreille tout en écoutant des sujets intéressants (mais critiquable, il faut toujours savoir prendre de la distance avec ce qu'on vous raconte). Débat dans la classe sur le sujet, et exercice de prise de position en 15 secondes sur un sujet et en faire un mini-exposé en 45 secondes. Enfin lecture et débat autour d'un extrait de bouquin sur un sociologue ayant épluché les statistiques autour des gens les plus riches de l'histoire de l'humanité.Entre-temps, en plus de Faisal (un saoudien) et moi-même, Grace, une étudiante en mathématique coréenne, se propose pour nous rejoindre dans l'hélicoptère le lendemain.L'après-midi, départ pour le canyon Topanga !La carte de ma rando du jourJe prends donc le bus jusque ce qu'ils appellent "la vallée", qui est en fait la vallée de San Fernando qui regroupe San Fernando (que certains lecteurs connaissent sous le nom de Mokba), Van Nuys et Burbank.Un cactus donne le signal du départ de la randonnée vélo. Bon, des cactus il y en a plein à Los Angeles, presque autant que des palmiers, mais celui-là il avait des couleurs intéressantes.La route est une 2 voies à double sens avec pas mal de circulation. Heureusement les paysages sont sympas et aucune voiture n'a la mauvaise idée de me percuter dans un virage.Après pas mal de montée et encore plus de descente, j'arrive de nouveau sur le bord du Pacifique, où l'on voit toute la baie de Los Angeles jusque Palos Verdes et Santa Catalina derrière, puis et empreinte la freeway (4 voies où les gens roulent à ~70km/h où les vélos ont le droit de circuler) jusque la "palissade" de Santa Monica.Je m'offre une pause au bord de la plage à un Perry's cafe avec un smoothie et une part (qui ferait la taille de 2 chez nous) de tarte aux pommes.Retour en bus chez ma famille d'accueil où, avec un peu de leur aide pour trouver et manipuler les outils de cuisine qu'ils ont chez eux, je leur prépare un "flar" (far/flan) qui tournera plus far que flan. Il doit refroidir et ne sera donc pas mangé avant le lendemain !

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Jour 11

Le 28/10/13, 20:51

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Après le week-end que j'ai eu, aujourd'hui je n'ai pas trop envie de refaire une randonnée vélo.
Le matin je présente à Wendy mon travail de commentaire sur le dessins bizarre (vous vous souvenez ?). Je l'ai fait sous la forme d'un poème (14 pieds avec hémistiche, rimes embrassées, nommé "tangle speech"). Visiblement on été que 2 à faire ce travail sous une forme ou une autre. Elle a adoré et va le donner à l'auteur du dessins qu'elle connaît bien. Moi je l'ai surtout fait pour répondre à l'art par l'art et faire des recherches de sens et de vocabulaire. J'ai donc sensiblement augmenté celui-ci sur le thème de l'emberlificotage Wink

L'après-midi je rentre rapidement pour planifier ma semaine. Le soir, j'aide Shivey, le garçon de 10 ans avec un devoir sur le thème de la punition corporelle à l'école. Il doit trouver des arguments pour (d'autres élèves montent l'argumentaire contre). Bien que résolument contre, je n'ai pas trop de mal à lui donner des pistes.
Angie, la mère, me montre les photos de leur famille (elle est grande) et de leurs vacances. Je sens le lien que je travaille avec ma famille d'accueil se resserrer (Angie en particulier et un peu les enfants étaient distants envers moi, je pense que cela était du au fait qu'ils voient tourner de nombreux étudiants qu'ils accueillent tout au long de l'année et que de ce que j'ai pu voir de l'étudiant chinois présent en même temps que moi (et depuis déjà 5 mois), il y a très peu de contacts entre-eux. Ni les uns ni les autres ne cherchent à mieux se connaître. De mon côté j'ai fait des "efforts" (bien que cela n'en soient pas réellement) constants d'ouverture qui commencent à payer Smile
Il faudra que je leur montre des photos de mon environnement familial, mais la prochaine étape, ce sera leur préparer un far-flan (ou flar) Smile

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Jours 9 & 10 : Santa Catalina

Le 26/10/13, 19:13

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Voici la carte de mon péripleDonc de bon matin, sac à dos sur le dos avec tout mon nécessaire de survie pour le week-end, je file à vélo vers l'océan pacifique.Il fait brumeux, comme dans un nuage, mais c'est beaucoup plus lumineux que sur le rendu des photos que vous allez voir. Sur certaines d'entre-elles on a même l'impression qu'il pleut. En fait pas du tout. La pluie à Los Angeles je l'ai vu 4 minutes, un soir alors que j'étais rentré chez ma famille d'accueil.Je passe devant L.A.X (l'aéroport) en longeant la plage tout en entendant sans les voir les avions qui décollent ou atterrissent au dessus de moi.Puis les plages et municipalités qui vont avec (oui parce que ce qu'on appelle Los Angeles est un comté (~équivalent à un département) qui rassemble un ensemble de municipalités. L'une d'elle est Los Angeles qui est en fait le coeur historique à savoir Downtown) : Manathan Beach, Hermosa Beach, Redondo Beach...Ma première surprise arrive lorsque je m'approche du rivage dans un coin sans promeneurs. Et là, à 20 mètres, j'aperçois une puis deux dorsales : aucun doute ce sont bien des dauphins. Evidemment, le temps que je sorte l'appareil photo ils avaient disparu :pJ'y croise aussi plus de mouettes et goélands que de surfeurs, ce qui me semble être un club Mickey, mais pour adultes, je passe sur un "pier" (~équivalent ponton) énorme (plus vaste que celui de Santa Monica avec sa mini fête foraine) comprenant plusieurs "rues" avec boutiques, restaurants...Puis j’aperçois enfin les (la ?) collines de Palos Verdes qui constitue le bord Sud de Los Angeles. En y montant je croise un groupe de "trolleyers" (des types montés sur des trolleys, ces larges trottinettes à 3 roues potentiellement motorisées) tous déguisés pour une longue ballade en faveur d'une cause quelconque. L'un d'eux est un officier romain monté sur un char et ça rend super bien :DJe monte (c'est raide) Palos Verdes qui est visiblement actuellement un lieux où résident des gens qui ont les moyens de se payer de superbes maisons. C'est quasi uniquement du résidentiel avec des petites (pour les USA!) rues serpentant à flanc de colline et surplombant le pacifique.Je redescends vers San Pedro sur une route défoncée régulièrement par les tremblements de terre (elle doit être une un coin particulièrement sensible) avant d'apercevoir au loin, enfin, après 3 heures de vélo, le port de Long Beach.En attendant le bus qui me fera traverser un pont surplombant le port, où théoriquement les vélos peuvent aller, mais où je ne m'y risquerait pas, j'assiste à une opération de routine de la brigade K9 (K9 se prononçant "canine" est la brigade spécialisée dans les animaux et utilisant des chiens pour le secours, la détection de drogue, le pistage etc.)Après le trajet en bus, j'arrive au Catalina Express center où je prend mes billets. Santa Catalina fête ses 100 ans (de quoi, je suis pas sûr), mais comme c'est aussi mon anniversaire, mes billets de bateau aller / retour sont gratuits ! Je paye simplement la place de mon vélo (7$). Un repas à la cafet du coin (que je ne mange qu'à moitié tellement il y en a, sauvegardant le reste pour le soir), et je grimpe dans le bateau.En quittant Long Beach, nous passons devant le célèbre paquebot "Queen Mary", mis à la retraite ici et transformé en hôtel de luxe visitable. Nous passons à côté de plusieurs porte-containers (Long Beach est une plaque tournante des marchandises sur la côte Ouest), dont des engins vraiment énormes !Une heure de trajet plus tard (j'ai piqué une petite sieste), la baie d'Avalon est devant nous, avec son "casino" (qui n'en n'est pas un mais c'est comme ça qu'on l'appelle ici) caractéristique. Dans le port, je vois une otarie (à moins que ce ne soit un phoque particulièrement noir ?) qui fait la planche (et non, elle n'est pas morte Wink)Il y a pas mal de véhicules différents dans le ports, tous types de bateaux (sauf industriels), un hydravion, et même... un sous-marin ! Nous arrivons pile au moment d'un show aérien se déroulant au dessus du port, avec avions et hélicoptères effectuant d'impressionnantes manœuvres.Je vais chercher ma licence pour avoir le droit de randonner à vélo le lendemain (c'est une rentrée d'argent pour la sauvegarde du patrimoine naturel de l'île), je pose mes affaires à l'hôtel, prend une douche bien méritée et ressort finir mon repas du midi suivi d'une glace de chez Olaf, sur le port. Il fait doux, les lumières de la ville d'Avalon dans ce creux de montagnes en font une sorte de joyaux dans un écrin. Très peu de voitures ici (il faut être résident et avoir un permis spécial je crois), mais comme les gens ne veulent quand même pas marcher trop loin, le véhicule standard ici (que l'on peut louer), est la voiturette de golf !Je fais un peu le tour de la ville, des magasins, de la faune. J'ai un peu l'impression d'être sur la côte d'azur. La ville est décorée de fontaines art-déco, des statues, de mini-répliques de phares. Je fais le tour du "casino" et à 3 mètres, dans l'ombre des palmiers, un chevreuil mâle, sa femelle (je suppose) et leur petit, broutent les parterres des plantes. Visiblement, ils ne sont pas effrayés par les humains, mais sont clairement sauvages. Je prends plusieurs photos mais la luminosité est trop faible pour mon appareil (et je ne veux pas les effrayer avec le flash).Lendemain 7h30 je suis au départ du bus pour grimper tout en haut des montagnes jusque "l'aéroport dans le ciel" (c'est son nom). Ca grimpe très sec et je suis content de ne pas faire la montée en vélo ! Une fois en haut, je m'attendais à ce qu'il fasse frisquet, même pas, il est 8h du matin on est au dessus des nuages et il doit faire dans les 22°C ! C'est ici que son posés les avions pour le show aérien. Il y en a un qui a une mascotte accrochée à l'aile.Et c'est partit pour la descente ! Sauf si je m'attendais à une partie de plaisir, c'est en fait une randonnée super difficile. D'abord la route goudronnée est craquelée de partout et très dure, ce qui fait que mon vélo vibre énormément. Cela fait sauter mon GPS de sa coque. Il est arrimé par un mousqueton mais parvient à se glisser juste entre ma roue et le montant de celle-ci et se fait rapper sévèrement sur quelques mètres avant que ne parvienne à m'arrêter. Il est un peu défoncé mais il fonctionne encore, ouf ! Ensuite les pentes. IL y a au départ pas mal de petites montées assez raides, et surtout les descentes sur une route pareil m'obligent à freiner tout le temps pour ne pas voler sur un nid de poule. Bon au delà de ça, les paysages sont magnifiques, et le silence absolu (j'entends le "flap flap" des ailes des corbeaux volant au dessus de moi).Une fois revenu à Avalon, j'embarque dans le Nautilus, le fameux sous-marin que j'avais aperçu la veille. En fait, il ne s'immerge pas, mais sa partie inférieure est totalement immergée et permet l'observation des fonds marins au travers de larges hublots. Il est même possible à certains endroits, d'envoyer des "torpilles" de nourriture pour attirer les poissons. La ballade sous-marine dure 45 minutes, suite à quoi je ré-embarque pour le continent, prend un bus direct et après 2h45 de voyage, je suis de retour chez ma famille d'accueil.

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Jour 8

Le 25/10/13, 2:22

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Vendredi !Ce matin là pour la première fois Wendy nous donne du travail à faire pour la prochaine fois : écrire nos impressions sur un dessins artistique bizarre. Je choisis un homme malheureux dont les bras, immenses, s’emmêlent de façon inextricable (je ne le choisi pas parce qu'il est malheureux, pour ceux qui seraient tentés par de la psychologie de comptoir, mais parce que j'y vois une potentielle allégorie et que les autres dessins sont au moins aussi dépressifs)Le midi, sur les conseils de Wendy, je dégotte un restaurant bio et pour la première fois, en dehors de mes repas indiens avec ma famille d'accueil, je mange bien et pas gras. Toujours grâce à quelques indications dégottées à l'école, je trouve la "farmacie", en gros une boutique où l'on vent du cannabis sous pleins de formes différentes (dont space cakes qu'ils appellent ici "eatables", et où il est possible de s'en faire prescrire par un médecin sur place si tant ait qu'on ait quelques vagues troubles. Bref, les "Green Doctors du coin". Dans la boutique, discutant joyeusement avec les tenancier, un flic du LAPD Smile)Dehors, une camionnette avec un jeu de mot amusant que je vous laisse deviner.N'ayant pas de rando prévue cette après-midi là, je vais à 2 pas de là voir un film au cinéma (Gravity avec Sandra Bullock et le beau Clooney), mais surtout j'y vais pour voir comment ça marche chez eux. De fait c'est très différent. D'abord je ne comprenais pas pourquoi ils appellent un cinéma un "movie theater", sachant qu'il n'y a rien de relatif au théâtre dans cette affaire. En fait si : les théâtres d'autre-fois ont été transformés en cinéma, mais du coup, chaque "théâtre" n'a qu'une seule salle et ne propose qu'un seul film. Donc selon ce qu'on veut aller voir, il faut aller à tel ou tel théâtre. Ensuite, les trucs à manger et boire. Je m'attendais à ce que ce soit gros. J'ai pourtant pris les tailles minimum à chaque fois. Résultat, je me suis retrouvé avec un énoooorme cône de popcorn au caramel (dont j'ai réussi à manger le 10e) et un 1/2 litre de "doctor pepper", boisson gazeuse que je ne connaissais pas (ben c'est pas terrible, c'est à la cerise)Et ensuite, j'entre dans la salle, et là, ok, pas de doute, on est bien dans un théâtre.Le soir, revenu dans ma famille d'accueil, je prépare mon voyage du week-end : l'île de Santa Catalina à vélo et bateau !

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Jour 7

Le 24/10/13, 1:57

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Ce jour là, notre professeur, Wendy, nous amène en bus au centre "Getty", du nom de Paul Getty, un multi-milliardaire qui a construit ce musée et y a assemblé des oeuvres de tous temps et toutes origines. L'ensemble est perché dans les collines de Santa Monica, et le tout est gratuit (il était vraiment vraiment riche puisque sa fondation paye toujours l'entretien, les employés, le tram automatique pour grimper jusque là etc.)De là haut on a une belle vue sur L.A. mais la journée est nuageuse. Sur cette photo une partie du petit groupe que nous sommes, avec Wendy toute souriante au fond. Les oeuvres exposées (sans protection apparente) sont les originales, m'assure Wendy. Quand je voit qui sont les auteurs de certaines peintures (Van Gogh, Monet...), je me dis que cet édifice doit abriter pour des centaines de millions de dollars d'oeuvres d'art. Personnellement les oeuvres me touchent peu (j'en ai peut-être trop vu en France) mais c'est l'occasion de discuter avec d'autres étudiants dans un cadre sympa.L'après-midi est consacré à une destination : Chinatown.Après le déjeuner, je prends donc un bus qui passe par le quartier d'affaire (new Downton) et je poursuis en vélo. Bon globalement c'est pas très étendu (3-4 rues de large), l'urbanisme y est très américain, j'ai juste noté la présence d'une tour, d'un centre commercial (gardé par une milice chinoise à VTT), et une porte du quartier surplombée de dragons, en face de la mairie de L.A. Mais globalement le reste ça ressemble à un quartier classique de L.A., les écritures chinoises en plus. Assez différent, donc, de ce que l'on peut imaginer derrière le mot "Chinatown", mais je suis content de l'avoir fait.Le retour se fait pour une fois en métro souterrain (enfin c'est comme à Paris, c'est autant en dessous qu'au dessus, voir bien plus au dessus). J'expérimente le système, je me débrouille, j'arrive à destination.Et encore une journée de plus !

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Jour 6

Le 23/10/13, 1:30

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Comme d'habitude, lever 6h30, petit dej pain demi-nutella-banane-jus de mangue, j'enfourche mon vélo à 7h20 pour choper un bus. 3h15 de cours avec Wendy (élèves plus attentifs aujourd'hui, c'est mieux)Lunch (déjeuner)A ce propos, ce que j'ai découvert c'est qu'ici il y a des snack partout, mais genre... partout, n'importe où on peut donc manger diverses variétés de burgers, de burritos, de tacos, de salades mixtes à emporter sous container plastique, agrémenté du verre (1/2L) de boisson gazeuse ou sa bouteille d'eau minérale. Généralement tu payes un verre, et tu te ressers autant de fois que tu veux au distributeur (tu peux donc avaler 1,5L de pepsi si tu en es capable). Couverts (plastiques), serviettes et multiples agréments (divers ketchups, sauces, oignons, cornichons...) sont à libre disposition. Tous les burgers que j'ai mangé ici sont meilleurs que ceux que j'ai pu manger en France dans les chaines de fast-food (meilleure cuisson : oignons caramélisés et viande fondante, meilleur pain) Pour la première partie le secret est probablement que les américains (que j'ai pu observer ici) mangeant à n'importe quelle heure, il n'y a pas d'"heure de pointe" comme chez nous le midi ou le soir. Les employés ont donc plus de temps pour préparer chaque burger.Une autre digression : la taxe : elle n'est jamais incluse dans le prix, et si tu rajoute le pourboire variable selon les commerces (15% pour les taxis, 10 à 20% pour les restaurants...) et c'est quasi automatique, si tu n'en donnes pas c'est que tu veux exprimer un mécontentement), cela t'oblige à galérer pour savoir à combien va monter la note finale.Encore une : la bière Budweiser (plus connue sous le nom "Bud" et reconnue pour être la kro des USA) existe bien en version light ! et même en version light&citron ! Je dis ça parce que certains n'y croyaient pas (et j'étais du lot) Bref, après le déjeuner, je pars en bus vers ma destination du jour : le mondialement célèbre signe "Hollywood" sur les collines du même nom. L'objectif n'est pas de le voir (trop facile), mais d'arriver derrière lui, le surplomber. Touts les renseignements officiels du web indiquent que l'accès est impossible, interdit, sous quelque forme que ce soit, avec rangers et caméras de sécurités qui surveillent... Un forum de français expatriés m'avait pourtant  donné une sérieuse piste que je suis grâce à mon GPS.Après un trajet en bus, je passe sur une partie du walk of fame (vous savez, la zone à Hollywood où les stars américaines (pour la plupart) ont leur étoiles sur le trottoir), puis je commence à grimper les petites rues pavillonnaires d'Hollywood. Après pas mal de grimpette tortueuse, je commence à voir des panneaux du genre "no access to Hollywood sign" Je persévère mais bon sang, la pente est rude (et la route n'est pas du tout droite ^^). Je finis par arriver, déjà bien essoufflé, assez haut, devant une grille cadenassée avec pleins de panneaux d'interdiction de passer, de randonner, de faire du vélo, voire de même penser à rentrer ^^A côté de la grille, un petit porche pour piéton. A 10 mètres, un type visiblement habitant là lisant son journal. Je lui demande si c'est possible de passer par le porche avec mon vélo, et il répond oui, pas de soucis, les panneaux c'est pour passer par la grille...Sachant que les deux mènent sur la même route, hein ! Je passe, et ça continue à grimper et surtout pas en ligne droite. Je croise quelques randonneurs à pied et même un cycliste. Quelques rares voitures passent également (certainement des employés du parc ou des pompiers travaillant dans la station au dessus du signe), et personne ne semble incommodé par ma présence. Je commence à bien dominer Los Angeles et après 2h de randonnée cycliste, ça y est, j'arrive derrière les fameuses lettres avec une vue imprenable sur L.A. (la photo est dirigée vers le Sud, les buildings que l'on distingue en haut à gauche sont ceux de Downtown)Tout en haut je rencontre 3 jeunes randonneurs à pied, un allemand et 2 californiens sympathiques. Une pause, et je reprends mon vélo pour à mi-chemin, décrocher vers l'Ouest pour atteindre l'observatoire de Griffith que je vois plus en contrebas. Seulement le chemin devient de la terre et je croise un ranger monté sur un cheval (le tout assez impressionnant tant la carrure des deux étaient imposante) qui m'indique que les vélos ne sont pas autorisés dans le parc sur les chemins en terre. Des accidents ont eu lieu avec des chevaux, surpris par des vélos, qui ont eu peur et sont tombés dans des falaises. Je descend donc de vélo et rebrousse chemin, en me disant que je parviendrai à l'observatoire un autre jour.La descente se fait en 10 minutes, oreilles au vent ! Je reprends le walk of fame (Hollywood boulevard) que j'arpente jusqu'au bout cette fois. Bon, globalement c'est assez surfait. Le quartier a mal vieilli, les peep-show prennent la place des vieux cinémas et le soir, les "belles de nuit" remplacent les touristes. Il n'y a que du 100m que cela s'anime un peu devant le "chinese theater" qui n'a de chinois j'ai l'impression que sa décoration, car on y passe des premières mondiales de films (ce jour là tapis rouge et journalistes pour "bad granpa" avec Jackass. Sur ces 100m, des cars de touristes et des sosies de personnages célèbres qui se font prendre en photo pour quelques dollars (j'ai vu 2 Maryline Monroe, 1 Iron Man, 1 Robin des Bois et 2 capitaines Jack Sparrow.Puis bus - vélo - famille d'accueil - coup de barre à 21h - dodo.

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Jour 5

Le 22/10/13, 10:57

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Premier jour de classeLever avant l'aurore (de toute façon le décalage horaire ne me donne encore pas le choix). Petit déjeuner nutella-banane-mangue, le bus et hop ! Dans la circulation matinale de LA. A 1 km de l'arrivée, des embouteillages, le bus reste coincé au même endroit pendant 15 minutes. Je descends pour faire le reste à vélo mais j'arrive tout de même en retard a mon premier cours.J'arrive dans le noir au milieu d'une conférence vidéo projetée dans une petite salle de classe avec une 10aine d’élèves. Je m'installe discrètement et ouf, je comprends 98% de ce que raconte le type a propos de la relation entre connaissance et ignorance. Les lumières se rallument, et le cours continue. La prof, Wendy, est très sympa et ouverte et nous encourage a parler. Ses élèves sont de toute nationalités (une polonaise, un saoudien, une chinoise, une allemande, un coreen, une bresilienne, une française dont une partie de la famille vit a Los Angeles, un hollandais, quelques absents sécheurs récidivistes, et moi). Mais je m’aperçois vite que son cours est "free style", pour ne pas dire complétement déstructuré : les conversations qu'elle lance sont suivis par ceux qui veulent, les élèves discutent entre-eux comme ils veulent, sortent et rentrent comme ils veulent, passent tout le cours a tapoter sur leur iphone s'ils veulent, font les exercices proposes par Wendy s'ils veulent et comme ils veulent. C'est assez perturbant pour moi, et ça me rappelle une école allemande que j'ai fréquenté il y a très longtemps. bon apparemment c'est assez spécifique au cours de Wendy, d'autres profs de Kaplan étant beaucoup plus structures...Mais bon, dans l'ensemble j'apprends des choses et le niveau me convient effectivement.  Je vais m'apercevoir un peu plus tard que je suis loin d'y être le moins bon, même si certains sont encore au dessus de mon niveau. Bref 11h45, la fin du cours sonne.Je dois être à 17h30 à l'école pour le match des Lakers. Je prends donc le bus pour Santa Monica où j'aperçois enfin (pour la première fois de ma vie) l'océan pacifique. Seulement pour y descendre, il faut passer au dessus d'une autoroute (freeway). C'est vrai qu'ici, la voiture est reine (mais le feu tricolore est roi, d'ailleurs je me demande pourquoi ils n'adoptent pas les ronds-points, cela soulagerait beaucoup les problèmes de circulation de cette ville ? Peut-être pour la même raison qu'ils ne changent pas leur système métrique/poids, à savoir que cela coûterait trop cher ?)Quoi qu'il en soit j'atteins rapidement le "pier" (ponton) de Santa Monica. Un mini parc d'attraction, pleins de touristes, pleins de trucs à manger, dont un restaurant Boubba Gump, ce qui parlera à ceux qui ont vu le film "Forest Gump", et des goélands visiblement pas farouches.Je continue vers le Sud pour arriver à Venice Beach, avec ses maisons et sa faune si... colorés. J'arrive au lieu dit de la "Muscle Beach" où Arnold Schwarzenegger a fait ses débuts en montrant ses muscles aux touristes pour quelques dollars. Je ne sais pas si c'était ce jour là ou quoi, mais il y avait bien des culturistes qui montraient leurs muscles, seulement ils avaient du s'entrainer avec Schwarzi... à son époque !Je croise aussi quelques échoppes et activistes "Green doctor" et apprends ainsi, qu'il y a qqs années, un couple gay atteint du sida a gagné un procès pour pouvoir légalement utiliser de la marijuana pour les soulager, et que depuis, au royaume de Californie, tout un chacun, sur avis positif d'un médecin, peut sa faire prescrire du cannabis en toute légalité, à partir du moment où il a au moins un mal de crâne à faire passer... Smile Je pourrais donc sans problème en acheter mais je doute que les douaniers français aient lu la fabuleuse histoire du royaume de Californie ;)Je reviens sur Santa Monica mange un burger au Perry's cafe (certains lecteurs s'en souviennent peut-être) et ayant le temps, je remonte tout à vélo jusque Westwood en passant par une rue piétonne (la première que je vois), avec des dinosaures (et j'ai pris une photo parce que les dinos, c'est forcément cool !)C'est partit ensuite pour le match des Lakers ! Dans le bus, la climatisation est mise à fond, il gèle dedans alors qu'il doit faire 25°C dehors. Nous la faisons stopper. Je fais plus ample connaissance avec Deniz, la généticienne allemande de ma classe, et Ingrid, une étudiante vénézuélienne. Nous arrivons à destination. C'est moderne, pleins d'écrans géants avec de la pub, des spots qui éclairent le ciel, on dirait le centre-ville de Tokyo en plus... américain :pJe visite un peu le coin avant de rentrer dans le Staple Center. J'y rencontre des gens s'occupant d'une soirée de gala organisée en l'honneur des "héros locaux", récompensés par leur fondation pour leurs actes de bravoure ou d'abnégation. A l'entrée du Staple Center, je lis qu'il est interdit d'y introduire pleins de choses, dont... des balais !? A l'intérieur, sur 3 niveaux pleins de gens habillés aux couleurs des Lakers, et des snacks tous les 5 mètres !J'entre dans les gradins. Le match n'a pas encore commencé que c'est déjà impressionnant ! L'ouverture se fait par l'hymne américain chanté par une demoiselle au milieu du terrain. Puis les "meneuses de sourire" (~pompom-girls) chauffent la salle tandis que les joueurs rentrent un à un. Le joueur vedette (un certain Kobe), n'est pas là pour ce match (blessure je crois). Les Lakers affrontent les Jazz de l'Utah. Et c'est partit pour 4 fois 12 minutes de match ! Bon, c'est un match de basket avec des lumières et pubs dans tous les sens (jusque sur le montant des panneaux de basket), des thèmes musicaux joués au synthé que les spectateurs reprennent en clappant des mains, le tout entrecoupés de chorégraphies des "Lakers Girls". Quelques trucs sympas aussi pendant les pauses : la dance camera : la caméra filme des spectateurs qui doivent se déhancher et apparaître à tous sur écran géant. Et puis la kiss camera qui cible des couples (ou supposément) qui doivent, par coutume, s'embrasser devant tout le monde (avec ce que ça peut comporter de gêne et maladresse évidemment, mais vu de l'extérieur, c'est très drôle !) Finalement après avoir été longtemps menés, les Lakers gagnent. (ça c'est du commentaire sportif !)Nous rentrons en bus, et retour dans ma famille d'accueil en taxi, et c'est tout pour ce jour là !

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Posté par stoil

Jour 4

Le 21/10/13, 9:57

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[font=Arial:7c85a2bc93] Réveil naturel 6h30 du matin, pas mal, j'aurais pensé plus tôt :)Brunch au guest house au milieu d'étudiants et certainement éminents professeurs. Jambon de dinde, de cochon, cube de fromage, pâte à tartiner au poivron, raisins durs et sans pépins (!) oeuf, énorme demi-muffin et du jus de Cranberries pour passer le tout.Je pars ensuite à pied, muni de mon GPS, après avoir repéré mon itinéraire sur Google maps, pour 3 objectifs :- récupérer mon vélo- acheter un téléphone portable à carte pré-payée- acheter un pass de transport pour les busIl est 9h du matin, je fais 50m et je reviens dans ma chambre chercher... crème solaire et casquette. On est le 19 octobre et j'ai l'impression d'être cet été en Bretagne, l'après-midi.Je suis dans le quartier de la prestigieuse université UCLA, en bordure de Beverly Hills, et... ça se voit. Des baraques superbes (même si un peu serrées), des grands arbres partout, et des petites rues vallonnéesJour d'intégrationLe petit dejeuner dans ma famille d'accueil est encore moins formel que le diner. Chacun se sert et se gere, au moment qui l'arrange. Pour ma part, j'opte, et ce de façon definitive, je pense, pour un sandwich pain-demi au nutella, une banane et un grand verre de jus de mangue. Puis, sac prepare j'enfourche mon velo pour rejoindre l'arret conseille par Neal. Le bus arrive et cette fois je ne galere plus pour le positionner sur le devant du bus. Ce systeme est super pratique, j'aimerais bien le voir appliquer en France.Comme ma carte ne fonctionne toujours pas sur ce bus, je paye 1$. Je suis le trajet sur mon GPS pour ne pas rater l'arret qui me concerne. En theorie 45mn de bus, mais dans la pratique, avec des travaux en cours, ce sera plutot 70. J'arrive jute à temps pour la présentation de l'école aux nouveaux arrivants, globalement ça a l'air pas mal organisé, et les choses sont expliquées très clairement. Je passe une entretien oral d'une minute, suivi d'un QCM de 75 minutes de compréhension orale et écrite/grammaire/vocabulaire. Je n'hésite que sur quelques questions. Pendant que l'ordinateur traite nos réponses, on continue à se faire présenter l'école, les environs, les usages etc. J'en profite pour m'inscrire au match des Lakers (équipe de basket de Los Angeles mondialement connue dont j'ai vaguement entendu parler, mais c'est plus pour voir le Staple Center et y goûter l'ambiance des shows sportifs à l'américaine). Je m'inscris également au week-end à San Francisco toujours organisé par la compagnie touristique qui a un partenariat avec l'école.Les résultats tombent, j'ai eu 95% ou plus de bonnes réponses, je suis donc placé en classe "proficiency", la plus haute. Mes cours seront de 8h30 à 11h45 le matin, avec Wendy. Mon après-midi est libre, je décide donc de partir en expédition vers la mairie Culver City pour y charger ma carte de bus avec du cash, afin d'avoir toujours à me trimbaler de la monnaie avec moi. Et ce la n'est pas simple ! D'abord, après 30 mns de bus et autant de vélo, à l'adresse indiquée par Google maps à Culver City, on trouve des bureaux de Sony pictures. Ensuite, une fois la mairie finalement repérée à quelques encablures de là, j'ai du mal à trouver une porte ouverte et un plan (parce que trouver une âme qui vive dans les abords semble encore plus compliqué). Finalement je trouve mais celui-ci donne pleins de noms de bureaux très explicites, vous vous en doutez, mais rien qui ressemble de près ou de loin à un service des transports publics.Je tente quand même ma chance et m'aperçois que de toute façon, 90% des portes étant fermées, globalement il n'y a qu'un seul chemin de portes ouvertes à suivre. Je parviens dans un hall avec différents guichets, et par pur chance je tombe sur une petite affichette de 10cm par 10cm indiquant "approvisionnement carte de bus". Personne au guichet bien sûr mais une employée me demande ce que je fais là (genre j'ai rien à y faire), et quand je lui expose mon cas, elle prend ma carte, mon argent, me rend ma carte chargée... et voilà...Bon, au moins, j'ai réussi la mission du jour. Reste à rentrer chez ma famille d'accueil.Je prend en direction des Baldwin Hills, les collines de Culver City, je tombe sur le canal de la rivière de Los Angeles (le même que celui d'hier mais plus en amont). Une chance ! Du coup la piste cyclable est beaucoup plus agréable. J'y croise sur quelques centaines de mètres un rassemblement de corbeaux très bruyants. J'arrive à destination avec un peu d'avance sur l'horaire estimé, du coup je reprends la route pour atteindre le proche et très célèbre Randy's Donuts, à la limite de Inglewood. Vous ne connaissez pas ? C'est pourtant un truc qui apparaît dans beaucoup de films SmileJ'y prends un assortiment de beignets pour ma famille d'accueil tout en discutant avec un vieux californien qui n'aime pas les françaises, parce quand il est venu 2 jours en 1986, il en a vu qui ne s'épilaient pas sous les bras, et ça franchement, c'est pas sérieux ! Et pis les français ils ont trop de vacances ! Un peu de contextualisation et de prise de distance donné à ce monsieur plus tard, j'avais mes donuts et revenais à la maison, la nuit tombant.Dîner indien, donuts partagés et appréciés, et à 21h, je tombe dans les bras de Morphée.. Et il y a une odeur citronnée dans l'air, sans que je parvienne à trouver de quel plante cela vient. Je surprend un de ces fameux écureuils américains, croise des maisons où la décoration d'Halloween n'es pas un vain mot, passe à côté d'un parc qui me semble plus un aménagement d'un terre-plein d'une 50aine de mètres de largeur entre deux rues. Mais pour un terre-plein, il a la classe : un terrain de golfe, une aire de jeu, et même un bowling sur gazon.Je sors de la zone résidentielle (avec des noms de rue en dr = drive) pour m'engager sur des artères plus grandes (av, blvd). Je longe l'immense terrain du Los Angeles Country Club (en gros le club des gens riches qui aiment bien faire du golfe, comme à la campagne). Je remonte jusqu'au blvd Santa Monica où se tient un marché aux arts avec beaucoup de peintures, poteries, sculptures et autres trucs assez classiques, le tout sur un fond musical cool et un magnifique soleil. Mon attention est toutefois attiré par le carosse en diamant des 7 Wheel Wonders, le lapin percussionniste qui a un petit côté Donnie Darko, une sculpture en acier avec un système de rotation entièrement basé sur l'impulsion manuelle. Le marché dépassé, je tombe sur un panneau watchmen qui qu'il faut par faire ch*** à Beverly Hills, non... faut pas !Toujours remontant Santa Monica Blvd, je tombe dans une petite rue annexe sur un spa qui porte bien son nom. J'arrive bientôt sur West Hollywood et un truc dans le paysage qui semble être décliné partout,  me dit que ce quartier est gay friendly. Cela se confirme dans la boutique Bike & Hike ou les clients croisés, comme le tenancier, étaient manifestement gay friendly voir gays tout court.Je me renseigne pour récupérer un pass pour les bus, on m'indique un bâtiment "Metro" où travaillent des gens pour le réseau de transport publique, à 50m, cool ! Sauf que les gars à l'intérieur... ne savent pas où on peut acheter une carte de bus ! Pas démonté, je remonte North Santa Monica Blvd pour trouver un supermarché "Target" où le type de Bike&Hike m'a dit que je pourrais trouver un téléphone. Je tombe sur une petite place où une radio locale tient un stand et met la musique à fond, et où je me fais aborder par une demoiselle d'Amnesty International qui me parle des conditions des femmes natives américaines (indiennes), qui ne sont pas couvertes par la loi fédérale sur les droits des femmes car "oubliées" dans le statut spécial de ces communautés, et qui donc se font violer en toute impunité par des hommes non-natifs extérieurs qui repartent ensuite chez eux. Amnesty veut faire combler ce vide juridique.Je rentre dans le Target (tout est rouge ici) et en quelques minutes de vente et d'aide, je me retrouve avec un téléphone activé, prêt à appeler. D'ailleurs, si vous ne savez pas quoi faire de votre argent, vous pouvez toujours m'appeler au 323 445 8372 (je vous laisse chercher l'indicatif international ^^). Je flâne dans les rayons, pour l'essentiel cela ressemble beaucoup à ce que nous avons, l'ambiance Halloween déclinée aussi dans tous les produits aussi (spray nettoyant à base de potiron, kit de sculpture de citrouille, accessoires de déguisement de citrouilles (Yoda, Angry Bird, Mr patate...)Toujours à la recherche de mon pass, je repose la question à une employée qui m'indique un bureau de la Western Union à 100m de là (100m c'est ce l'autre côté de la rue mais vue la taille des rues, et des parkings intermédiaires...)Dans le petit bureau, en attendant mon tour je regarde les affiches. Beaucoup avertissent contre les arnaques associées à Western Union, et d'autres vantent la parfaite probité du système. Le type me dit que non, pas de carte de bus (!) mais il m'oriente vers la "main station" à quelques kilomètres au Sud. Et c'est reparti pour un tour en vélo !Je descends La Brea et passe visiblement dans le (un ?) quartier juif. A un stop, alors que quelque-uns, en habits traditionels, traversent la rue devant moi, un vieux black cycliste me dit en riant "ça ce sont des gangster noir !" J'arrive à la "main station" qui n'a rien d'une station, c'est un bâtiment avec 4 guichets, un banc et des flyers sur les transports en commun. Je demande un pass pour pouvoir prendre tous les bus de LA pendant 2 semaines. 20$ et ça y est, ma quête s'achève !... (en fait non, il y aura un rebondissement dans la saison 2)Vu que je me suis rapproché de Downtown, je file plein Est pour l'atteindre. Je croise, virevoltant à 1m de moi un papillon Monarque qui pourrait, sinon est, un symbole de la Californie. Je longe Korean town (visible aux inscriptions en koréen et à la tête de pas mal de gens croisés, mais rien dans l'architecture qui change). J'entame une grande descente vers les immenses buildings de New Downtown. Je passe devant une enseigne savoureuse pour un français : [i:7c85a2bc93]Escrow compagny, since 1967[/i:7c85a2bc93]Je passe devant le Good Samaritan Hospital que certains lecteurs connaissent bien. Je croise la Jewelry street et Broadway sans m'arrêter (un autre jour...) et arrive enfin sur Main Street pour remonter vers la mairie de Los Angeles et tous les buildings officiels du Civic Center, la mairie apparaît enfin devant moi, quand soudain... ma chaine se bloque Surpris Après quelques essais, je maudis mon incompétence mécanique. Et puis je me rappelle que j'ai une clé à laine sur moi et avec beaucoup de chance, elle est à la taille du mécanisme qui coince... YES, je débloque le tout, reserre, et c'est repartit vers [b:7c85a2bc93]Pueblo, le coeur historique[/b:7c85a2bc93] et hispanisant de Los Angeles. Les mains sales, assoiffé, je prends un verre (donc immense par défaut) de jus de Gwayava (ou qq chose du genre) avec pleins de glaçons, et me repose au kiosque alors que deux artistes Sud américains, de Cancoon, en guerrier jaguar et en mort se font prendre en photoRafraichi, je visite Olvera Street dans les 2 sens, passe dans le musée gratuit "Avila Adobe", qui n'a rien à voir avec l'éditeur du logiciel Acrobat PDF reader mondialement connu. Adobe signifie "boue, terre". C'est l'une des première maisons de Los Angeles qui a été fondée à la base par des mexicains avant que les colons dits "européen" n'arrivent. Je m'arrête dans un boui boui mexicain, choisi pour la visible bonne humeur du cuistot, pour manger un Burrito Mojado accompagné d'un Sierra Mist (aucune idée ce qu'est cette boisson mais ça sonne "local". Bon, après explication de la serveuse, c'est une variante du 7up fabriqué aux USA. Pour le typique mexicain, je repasserai, mais c'est typique américain, finalement ^^. 16h 50, le restaurant se vide (les américains mangent à n'importe quelle heure, visiblement, mais finalement je prends moi aussi le pli), je me fais entourer de moineaux (des mâles, pour ceux qui attendent cette précision Wink) qui attendaient de pouvoir nettoyer la zone. Je note que passe et repasse toujours la même policière qui doit être affectée à la surveillance de la rue en permanence.Toujours dans Olvera Street, je croise 2 vieux mariachis, un tas de conneries mexicaines dont des poupées top-moches, et la fameuse déesse de la mort, très en vogue actuellement, qui est déclinée partout et à toutes les sauces.A côté D'olvera Street, je tombe sur un mini-bal hispanique au pied de la statut d'Antonio Aguilar qui contrairement à ce que la statut pourrait laisser penser n'est pas un père fondateur, chef de guerre révolutionnaire ou du même genre, mais un acteur et chanteur colombien apparemment très apprécié ici Smile.Je traverse la rue pour rentrer dans la [b:7c85a2bc93]gare ferroviaire de Los Angeles[/b:7c85a2bc93] qui est plutôt jolie, même si les trains semblent vétustes.[b:7c85a2bc93]Direction Little Tokyo[/b:7c85a2bc93], à deux coups de pédale de là.Assez différent de ce que j'imaginais. En garant mon vélo je me fais aborder par un hobos (SDF) à qui je prétends ne pas parler anglais. Le vieux ne se démonte pas et se fait comprendre par mimiques et gestuelles tout en souriant largement de ses dents clairsemées. Amusé par son talent, je lui donne 1$ et en profite pour lui demander les limites géographiques de Little Tokyo, ce qu'il me donne sans hésiter. Je passe à côté de ce qui ressemble à... un truc japonais (?) et rentre dans le tout petit quartier piéton de Little Tokyo[size=10:7c85a2bc93][Petit jeu : quelque chos change a partir de ce chapitre, si vous trouver ce que c'est et pourquoi, dites le en commentaire et vous gagnerez [s:7c85a2bc93]un voyage a Los Ange[/s:7c85a2bc93] toute ma consideration Smile][/size:7c85a2bc93]Je visite quelques magasins, persuade de ne rien trouver que je voudrais ramener... et finalement si : un petit accessoire bien utile et une chemise japonaise que j'ai trouve sympa et surtout tombee a point avec la nuit qui tombe avec la temperature. Je me renseigne sur les festivites du soir. on me parle d'un truc a la Japan Art Community Center mais sans me dire ce que c'est, ni ou c'est. Je croise un grand type dans la rue, lui demande. le type, K. Towler, est un SDF qui gagne son pain en ecrivant des poemes-minute sur n'importe quel sujet. Je lui propose "cherchant son chemin" et il repond : [i:7c85a2bc93]The only way to find Your path, is to bepasionate enough tobe free. And freeenough, to do whatyou choose to do.Your path is inyour dreams[/i:7c85a2bc93]Bon, ça ne rime pas franchement, mais le type me dit "[i:7c85a2bc93]c'est plus mon style[/i:7c85a2bc93]". Soit :p Puis il m'indique precisement le JACC. Je passe voir ce qu'il y aura puis revient au coeur de little Tokyo prendre une glace tout en savourant quelques prestations de karaoke où, de façon surprenante, les japonais d'origine sont loins d'etre les plus representés.Retour au JACC qui fait un festival sur le theme "Samourai et Geisha" et ou finit une conference avec des intervenants pointus du monde de l'entertainment aui parle des echanges japano-americains dans le domaine des arts de scene. S'ensuit la projection d'une representation theatrale japonaise "Les 7 ames dans le chateau du crane" Les premieres minutes je me demande ce que je fous la, le theatre japonais m'ayant toujours gonfle. Et puis je commence a voir que la mise en scene est tres actuelle, les textes bourres d'humour (c'est pourtant sous-titre en anglais donc je pense que la moitie des blagues se perdent en routes) et la performance de tous les acteurs excellente. C'est dynamique, les combats (a l'epee) sont nombreux, de masse et superbement choregraphies. Seule la premiere partie est projetee, mais comme le scenario, lui, est somme toute assez standard (pour un manga), je ne me sens que fatigue (encore un peu de decalage horaire) et pas frustre. Je reprend mon velo pour repartir a Berverly Hills dans mon Guest House. il fait nuit et frais... Et c'est la que je prends conscience que los Angeles est... grand. J'ai fait un peu plus de 22 kms pour rentrer. Apres une journee pareil, je me suis ecroule dans mon lit.... ouf ![/font:7c85a2bc93]

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