Le 10/01/12, 22:48
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Lundi 9 janvier 2012
Ce lundi Gaëlle nous laisse à notre vie de touristes, "toubabs", et s'en va pour sa journée au centre. Nous partons donc tous les quatre au marché local de Diofior. Impression générale : dans cette ville terne et sablonneuse les rassemblements humains sont éclatants de couleurs. Chaque marchand est installé sur une natte à même le sol avec quelques fois une tôle en guise de protection du soleil.La grande majorité des vendeurs sont des femmes. On s'est promené entre les étales de légumes (tomates, ignames, oignons, aubergines, aubergines amères, courge, carotte, choux), d'arachides, d'épices en vrac mai le plus souvent conditionné en petits sachets, de poisson séché, de tissu, d'ustensiles de cuisine, de vêtement de style européen et des sous-vêtements, des vêtements de secondes main et enfin des tongs, des vendeuses de beignets et de sandwichs. Un peu à l'écart sous une hall et sur des bancs carrelés, des marchandes de poissons frais. Enfin tout au fond des hommes marchandent des bestiaux. Tout le monde cause, les collégiens qui n'ont pas école à cause des grèves se baladent là aussi, on en reconnait certains du soutien scolaire de l'association qui nous salue.
Des gamins aident à transporter une charrette endommagée, manifestement cela ne sont plus scolarisés, ils doivent être apprentis.
De là nous faisons les boutiques de la grand rue et nous stationnons longuement dans l'échoppe du bijoutier. Nous l'observons faire deux alliances en argent, puis il confectionnera une bague à notre demande.
Emmanuelle
Ce lundi Gaëlle nous laisse à notre vie de touristes, "toubabs", et s'en va pour sa journée au centre. Nous partons donc tous les quatre au marché local de Diofior. Impression générale : dans cette ville terne et sablonneuse les rassemblements humains sont éclatants de couleurs. Chaque marchand est installé sur une natte à même le sol avec quelques fois une tôle en guise de protection du soleil.La grande majorité des vendeurs sont des femmes. On s'est promené entre les étales de légumes (tomates, ignames, oignons, aubergines, aubergines amères, courge, carotte, choux), d'arachides, d'épices en vrac mai le plus souvent conditionné en petits sachets, de poisson séché, de tissu, d'ustensiles de cuisine, de vêtement de style européen et des sous-vêtements, des vêtements de secondes main et enfin des tongs, des vendeuses de beignets et de sandwichs. Un peu à l'écart sous une hall et sur des bancs carrelés, des marchandes de poissons frais. Enfin tout au fond des hommes marchandent des bestiaux. Tout le monde cause, les collégiens qui n'ont pas école à cause des grèves se baladent là aussi, on en reconnait certains du soutien scolaire de l'association qui nous salue.
Des gamins aident à transporter une charrette endommagée, manifestement cela ne sont plus scolarisés, ils doivent être apprentis.
De là nous faisons les boutiques de la grand rue et nous stationnons longuement dans l'échoppe du bijoutier. Nous l'observons faire deux alliances en argent, puis il confectionnera une bague à notre demande.
Emmanuelle