Le 04/03/13, 23:03
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24 février - suite
On finit la journée à Auckland, la principale ville du pays, qui réunit le tiers des habitants de Nouvelle-Zélande, et de nombreuses universités. La ville semble très cosmopolite, on rencontre des asiatiques, des maoris/polynésiens, des européens... C’est d’ailleurs l’endroit où on croisera le plus de français de notre voyage. On partage un appartement avec un type de Singapour, qui est venu aider sa fille à s’installer à Auckland, pour commencer des études de médecine.
En comparaison de tout ce qu’on a vu jusqu’ici, et même (surtout) s’il est un peu tard, Auckland nous paraît beaucoup plus animé, notamment par rapport à Wellington ou Christchurch. On trouve plein de cafés ouverts, des fast-food... et plein de gens dans les rues. On trouve un super restaurant qui se veut Belge, où on se retrouve un peu dans le style.
On confirme aussi une observation qu’on a faite depuis le début du voyage : les néo-Z ont bon goût en matière de musique, ou en tous cas, ils ont un goût qui correspond aux nôtres : partout dans les bars, restaurants dans les supermarchés, (et pendant les 5 minutes sur les 3 semaines où on a réussi à faire marcher l’autoradio de la voiture) on est toujours tombé sur des trucs plutôt sympas (Led Zeppelin, Lynyrd Skynyrd, Nirvana...). Surprise au moment de rentrer à l’hôtel, un feu d’artifice est tiré depuis la Sky Tower, toute illuminée en rouge : il s’agit de festivités pour le Nouvel An chinois. On partage le spectacle avec un groupe d’étudiants, au milieu de la rue.
Jour 15 Lundi 25 février – Le Northland : Russell et Paihia
On file vers notre dernière étape avant de revenir à Auckland pour prendre l’avion : le Northland, qui est donc la partie un peu sub-tropicale du pays. C’est amusant, les environs d’Auckland sont extrêmement urbanisés, et petit à petit, on retrouve des endroits plus sauvages. Par contre, l’île du Nord nous donne l’impression d’être beaucoup plus privatisée que l’île du Sud : impossible de s’arrêter le long d’une route pour pique-niquer, impossible d’accéder au littoral. Le plus frustrant, ce sont les routes dites touristiques ou côtières, qui longent en effet le littoral (ce qui est synonyme ici de routes qui tournent beaucoup), mais en restent suffisamment éloignées pour ne jamais voir la mer. C’est particulièrement vrai sur l’est du Northland. On réussit quand même à atteindre une plage, après quelques heures de virages. Ca se mérite, mais ça vaut le coup : des grandes plages, quelques îlots rocheux en face, et quasiment personne (à part une autre voiture de touristes avec qui on a fait la route, mais qui finissent par nous laisser la plage pour nous tous seuls). On voit par ici nos premiers kauris, mais aussi des palétuviers, qui traduisent le climat sub-tropical du secteur. Je suis super contente de voir des palétuviers, je ne pensais pas que ça poussait en Nouvelle-Zélande. On pourrait presque en avoir en France... il faudrait vérifier la latitude exacte.
On va faire un tour au village de Russell, qui a eu le privilège d’être nommée capitale après la signature du traité de Waitangi (mais s’est très vite faite détrônée pour Auckland puis Wellington). La ville avait très mauvaise réputation au 19ème siècle (« le bouge du Pacifique ») mais a beaucoup de cachet aujourd’hui. On finit notre journée à Paihia, une petite ville plutôt sympathique, très touristique, avec une jolie plage. Ces deux villes sont dans la Bay of Islands, qui est une zone balnéaire importante pour les néo-Z.
Jour 16 mardi 26 février – Le Northland / les kauris
On hésite à aller à l’extrémité nord du pays (le cap Reinga) et à la 90 miles beach (une plage de plus de 100 km de long), mais ça fait un aller-retour un peu long, on préfère se concentrer sur la découverte des kauris. Au passage, on découvre le littoral d’Opononi qui est magnifique, avec des dunes qui se jettent dans la mer. On retrouve encore des palétuviers. C’est ici qu’on a le plus chaud depuis le début du voyage.
La forêt de Waipua est une des rares forêts du pays ayant conservé son caractère originel, et n’ayant pas été totalement exploitée. On y voit notamment Tane Mahuta (le père de la forêt, arbre sacré pour les mauris), un énorme kauri de 4m de diamètre et 50 m de haut, dont l’âge est inconnu, mais estimé autour de 1250 ans par les scientifiques (les plus vieux connus avaient 2000 ans). Ca fait un beau morceau. Ces arbres sont vraiment magnifiques, ils ont la caractéristique de n’avoir pas de branche jusque très haut (près de 20 mètres pour celui-là), ce sont donc des arbres très intéressants à exploiter (en plus du fait que le bois soit de bonne qualité), et ils ont par conséquent beaucoup soufferts d’une exploitation importante, qui a d’ailleurs fait la richesse de la région pendant le 19ème et le début du 20ème. Les kauris servent de support à une plante du genre lierre mais avec des feuilles de Yuka, qui font un peu comme un exo-squelette à l’arbre. Malgré leur taille imposante, les kauris sont très fragiles : partout, des panneaux nous recommandent de ne pas marcher sur les racines, sous peine de les exposer à des maladies (d’ailleurs, tout le chemin vers Tane Mahuta est en passerelle en bois).
On va ensuite visiter le musée dédié aux kauris au sud de Dargaville. Il m’a beaucoup plu. On y voit des objets réalisés en bois de kauris, mais aussi en résine / gomme de kauri (qui ressemble à de l’ambre). Ils ont également exposé une « tranche » du dernier kauri coupé, en 1990 (il avait pris la foudre), coupée sur la longueur, du début des racines au début des branches. Ils ont également une collection impressionnante d’objet et de machines des premiers colons, et notamment des machines de scieries à vapeur, qu’ils font fonctionner (à l’électricité), et même une tondeuse de moutons à vapeur qui m’a bien plu.
On rentre ensuite sur Auckland. Il est temps de finir le voyage pour notre voiture, elle commence à faire des bruits inquiétants quand on freine, on soupçonne les plaquettes d’être franchement usées... On arrive un peu stressés là où aurait dû être notre hôtel, et là, mauvaise surprise, il est fermé. Une affiche nous informe de nous adresser au Mercure quelques rues plus loin. Ouf, ils nous ont transféré là, en fait l’hôtel a eu un problème d’ascenseurs, et on n’avait pas eu l’information par mail. Du coup, on est bien surclassé, un lit confortable et big size, ça change des back-packers.
Une 2ème soirée à Auckland nous permet de découvrir un peu le port. Mais on a encore toute la journée de demain pour visiter la ville.
Jour 17 – Auckland
Après une grosse grass’mat, on décide de réserver un bateau pour visiter la baie d’Auckland par la mer. La vue sur le centre ville depuis la mer est magnifique. On s’approche également d’un des 50 volcans de la région d’Auckland, l’île Rangitoto. C’est un joli cône écrasé, tout de basalte, qui est une réserve naturelle très protégée (on nous demande de ne pas y amener notre oppossum ou de graines de plantes) : en effet c’est un des rares lieux de Nouvelle-Zélande protégé de la colonisation par la faune ou la flore importée.
On va aussi voir de près Devonport et ses bateaux militaires de la Royal Navy kiwie (la marine néo-zélandaise c’est quand même bien 10 bateaux, et on y voit le plus gros), et puis aussi le Harbour Bridge, qui relie Auckland à Devonport et au Northland.
De retour sur le plancher des vaches, on va voir la Sky Tower, et on a la surprise de voir un gars nous tomber dessus depuis le haut de la tour. Ouf, à quelques mètres du sol, il ralentit, il est attaché à un fil... Les néo-Z sont les inventeurs du saut à l’élastique, toutes les occasions sont bonnes pour se faire des sensations fortes. Ils ont donc monté une plate-forme de saut depuis la tour, à 192 m de hauteur. On monte en haut de la tour par un ascenseur ultra-rapide (avec vue sur les cables et sur l’extérieur, impressionnant). La tour a été finie en 1998, donc elle est ultra-moderne. Elle sert pour différentes antennes, et le bas de la tour est utilisé comme casino. Tout en haut, il y a un café, et un restaurant panoramique qui tourne à 360°, plus les 2 plates-formes d’observation auxquelles on a accès. La vue là-haut est géniale ! Ca colle un peu le vertige (surtout là où le sol est en verre), mais on voit toute la ville : le port, les îles, la zone d’affaire, les endroits plus aérés avec quelques parcs, les zones résidentielles. J’adore. Et la surprise du chef : on voit les gars qui sautent passer de temps en temps devant la vitre (il y a même un panneau qui indique dans combien de temps le prochain fou va s’élancer).
On finit la journée en flanant dans la rue, Auckland nous laissera un très bon souvenir, même si c’est bien sûr très différent du reste du pays.
La maîtrise de la faune
Après avoir importé des tas d’espèces animales et végétales pour coloniser et exploiter le pays pendant des années, les Néo-Z ont entrepris de réguler les choses pour protéger la faune et la flore originelle (à 80% endémique), très fortement concurrencée par des espèces importées. Parmi les constats qu’on a pu faire : l’herbe de la Pampa s’est beaucoup plu dans le pays, on en trouve partout, mais je ne crois pas qu’ils aient pris de mesures de régulation contre elle. On trouve aussi des lupins (notamment au lac Tekapo), qui s’imposent pas mal dans ce secteur.
De même, les furets font de gros dégâts sur les populations d’oiseau indigènes, et un peu partout dans les nombreux parcs nationaux, on peut observer des cages pièges à prédateurs. Les oppossum sont apparemment aussi problématiques, même s’ils sont encore exploités pour leur fourrure (et que ces « andouilles » se font réguler par les voitures, c’est un vrai carnage d’oppossum sur les routes).
Le Departement of Conservation (DOC) s’est aussi attaqué aux pins, dans les zones de forêt pluviale. Le pin a été planté en masse dans tout le pays pour le bois, mais du coup il colonise aussi des zones restées plus naturelles. Du coup, le DOC les empoisonne dans ces zones, on voit régulièrement des pins morts dans le paysage.
Autre fléau : la Dydimo, c’est une algue qui a une allure de crapaud, qui colonise toutes les zones humides d’eau douce. Partout on voit des panneaux nous demandant de contrôler, laver, sécher les vêtements ou équipements qui ont été dans l’eau avant d’aller dans un autre cours d’eau. Et rebelote au ferry de Picton, pour aller sur l’île du Nord qui est encore indemne.
On finit la journée à Auckland, la principale ville du pays, qui réunit le tiers des habitants de Nouvelle-Zélande, et de nombreuses universités. La ville semble très cosmopolite, on rencontre des asiatiques, des maoris/polynésiens, des européens... C’est d’ailleurs l’endroit où on croisera le plus de français de notre voyage. On partage un appartement avec un type de Singapour, qui est venu aider sa fille à s’installer à Auckland, pour commencer des études de médecine.
En comparaison de tout ce qu’on a vu jusqu’ici, et même (surtout) s’il est un peu tard, Auckland nous paraît beaucoup plus animé, notamment par rapport à Wellington ou Christchurch. On trouve plein de cafés ouverts, des fast-food... et plein de gens dans les rues. On trouve un super restaurant qui se veut Belge, où on se retrouve un peu dans le style.
On confirme aussi une observation qu’on a faite depuis le début du voyage : les néo-Z ont bon goût en matière de musique, ou en tous cas, ils ont un goût qui correspond aux nôtres : partout dans les bars, restaurants dans les supermarchés, (et pendant les 5 minutes sur les 3 semaines où on a réussi à faire marcher l’autoradio de la voiture) on est toujours tombé sur des trucs plutôt sympas (Led Zeppelin, Lynyrd Skynyrd, Nirvana...). Surprise au moment de rentrer à l’hôtel, un feu d’artifice est tiré depuis la Sky Tower, toute illuminée en rouge : il s’agit de festivités pour le Nouvel An chinois. On partage le spectacle avec un groupe d’étudiants, au milieu de la rue.
Jour 15 Lundi 25 février – Le Northland : Russell et Paihia
On file vers notre dernière étape avant de revenir à Auckland pour prendre l’avion : le Northland, qui est donc la partie un peu sub-tropicale du pays. C’est amusant, les environs d’Auckland sont extrêmement urbanisés, et petit à petit, on retrouve des endroits plus sauvages. Par contre, l’île du Nord nous donne l’impression d’être beaucoup plus privatisée que l’île du Sud : impossible de s’arrêter le long d’une route pour pique-niquer, impossible d’accéder au littoral. Le plus frustrant, ce sont les routes dites touristiques ou côtières, qui longent en effet le littoral (ce qui est synonyme ici de routes qui tournent beaucoup), mais en restent suffisamment éloignées pour ne jamais voir la mer. C’est particulièrement vrai sur l’est du Northland. On réussit quand même à atteindre une plage, après quelques heures de virages. Ca se mérite, mais ça vaut le coup : des grandes plages, quelques îlots rocheux en face, et quasiment personne (à part une autre voiture de touristes avec qui on a fait la route, mais qui finissent par nous laisser la plage pour nous tous seuls). On voit par ici nos premiers kauris, mais aussi des palétuviers, qui traduisent le climat sub-tropical du secteur. Je suis super contente de voir des palétuviers, je ne pensais pas que ça poussait en Nouvelle-Zélande. On pourrait presque en avoir en France... il faudrait vérifier la latitude exacte.
On va faire un tour au village de Russell, qui a eu le privilège d’être nommée capitale après la signature du traité de Waitangi (mais s’est très vite faite détrônée pour Auckland puis Wellington). La ville avait très mauvaise réputation au 19ème siècle (« le bouge du Pacifique ») mais a beaucoup de cachet aujourd’hui. On finit notre journée à Paihia, une petite ville plutôt sympathique, très touristique, avec une jolie plage. Ces deux villes sont dans la Bay of Islands, qui est une zone balnéaire importante pour les néo-Z.
Jour 16 mardi 26 février – Le Northland / les kauris
On hésite à aller à l’extrémité nord du pays (le cap Reinga) et à la 90 miles beach (une plage de plus de 100 km de long), mais ça fait un aller-retour un peu long, on préfère se concentrer sur la découverte des kauris. Au passage, on découvre le littoral d’Opononi qui est magnifique, avec des dunes qui se jettent dans la mer. On retrouve encore des palétuviers. C’est ici qu’on a le plus chaud depuis le début du voyage.
La forêt de Waipua est une des rares forêts du pays ayant conservé son caractère originel, et n’ayant pas été totalement exploitée. On y voit notamment Tane Mahuta (le père de la forêt, arbre sacré pour les mauris), un énorme kauri de 4m de diamètre et 50 m de haut, dont l’âge est inconnu, mais estimé autour de 1250 ans par les scientifiques (les plus vieux connus avaient 2000 ans). Ca fait un beau morceau. Ces arbres sont vraiment magnifiques, ils ont la caractéristique de n’avoir pas de branche jusque très haut (près de 20 mètres pour celui-là), ce sont donc des arbres très intéressants à exploiter (en plus du fait que le bois soit de bonne qualité), et ils ont par conséquent beaucoup soufferts d’une exploitation importante, qui a d’ailleurs fait la richesse de la région pendant le 19ème et le début du 20ème. Les kauris servent de support à une plante du genre lierre mais avec des feuilles de Yuka, qui font un peu comme un exo-squelette à l’arbre. Malgré leur taille imposante, les kauris sont très fragiles : partout, des panneaux nous recommandent de ne pas marcher sur les racines, sous peine de les exposer à des maladies (d’ailleurs, tout le chemin vers Tane Mahuta est en passerelle en bois).
On va ensuite visiter le musée dédié aux kauris au sud de Dargaville. Il m’a beaucoup plu. On y voit des objets réalisés en bois de kauris, mais aussi en résine / gomme de kauri (qui ressemble à de l’ambre). Ils ont également exposé une « tranche » du dernier kauri coupé, en 1990 (il avait pris la foudre), coupée sur la longueur, du début des racines au début des branches. Ils ont également une collection impressionnante d’objet et de machines des premiers colons, et notamment des machines de scieries à vapeur, qu’ils font fonctionner (à l’électricité), et même une tondeuse de moutons à vapeur qui m’a bien plu.
On rentre ensuite sur Auckland. Il est temps de finir le voyage pour notre voiture, elle commence à faire des bruits inquiétants quand on freine, on soupçonne les plaquettes d’être franchement usées... On arrive un peu stressés là où aurait dû être notre hôtel, et là, mauvaise surprise, il est fermé. Une affiche nous informe de nous adresser au Mercure quelques rues plus loin. Ouf, ils nous ont transféré là, en fait l’hôtel a eu un problème d’ascenseurs, et on n’avait pas eu l’information par mail. Du coup, on est bien surclassé, un lit confortable et big size, ça change des back-packers.
Une 2ème soirée à Auckland nous permet de découvrir un peu le port. Mais on a encore toute la journée de demain pour visiter la ville.
Jour 17 – Auckland
Après une grosse grass’mat, on décide de réserver un bateau pour visiter la baie d’Auckland par la mer. La vue sur le centre ville depuis la mer est magnifique. On s’approche également d’un des 50 volcans de la région d’Auckland, l’île Rangitoto. C’est un joli cône écrasé, tout de basalte, qui est une réserve naturelle très protégée (on nous demande de ne pas y amener notre oppossum ou de graines de plantes) : en effet c’est un des rares lieux de Nouvelle-Zélande protégé de la colonisation par la faune ou la flore importée.
On va aussi voir de près Devonport et ses bateaux militaires de la Royal Navy kiwie (la marine néo-zélandaise c’est quand même bien 10 bateaux, et on y voit le plus gros), et puis aussi le Harbour Bridge, qui relie Auckland à Devonport et au Northland.
De retour sur le plancher des vaches, on va voir la Sky Tower, et on a la surprise de voir un gars nous tomber dessus depuis le haut de la tour. Ouf, à quelques mètres du sol, il ralentit, il est attaché à un fil... Les néo-Z sont les inventeurs du saut à l’élastique, toutes les occasions sont bonnes pour se faire des sensations fortes. Ils ont donc monté une plate-forme de saut depuis la tour, à 192 m de hauteur. On monte en haut de la tour par un ascenseur ultra-rapide (avec vue sur les cables et sur l’extérieur, impressionnant). La tour a été finie en 1998, donc elle est ultra-moderne. Elle sert pour différentes antennes, et le bas de la tour est utilisé comme casino. Tout en haut, il y a un café, et un restaurant panoramique qui tourne à 360°, plus les 2 plates-formes d’observation auxquelles on a accès. La vue là-haut est géniale ! Ca colle un peu le vertige (surtout là où le sol est en verre), mais on voit toute la ville : le port, les îles, la zone d’affaire, les endroits plus aérés avec quelques parcs, les zones résidentielles. J’adore. Et la surprise du chef : on voit les gars qui sautent passer de temps en temps devant la vitre (il y a même un panneau qui indique dans combien de temps le prochain fou va s’élancer).
On finit la journée en flanant dans la rue, Auckland nous laissera un très bon souvenir, même si c’est bien sûr très différent du reste du pays.
La maîtrise de la faune
Après avoir importé des tas d’espèces animales et végétales pour coloniser et exploiter le pays pendant des années, les Néo-Z ont entrepris de réguler les choses pour protéger la faune et la flore originelle (à 80% endémique), très fortement concurrencée par des espèces importées. Parmi les constats qu’on a pu faire : l’herbe de la Pampa s’est beaucoup plu dans le pays, on en trouve partout, mais je ne crois pas qu’ils aient pris de mesures de régulation contre elle. On trouve aussi des lupins (notamment au lac Tekapo), qui s’imposent pas mal dans ce secteur.
De même, les furets font de gros dégâts sur les populations d’oiseau indigènes, et un peu partout dans les nombreux parcs nationaux, on peut observer des cages pièges à prédateurs. Les oppossum sont apparemment aussi problématiques, même s’ils sont encore exploités pour leur fourrure (et que ces « andouilles » se font réguler par les voitures, c’est un vrai carnage d’oppossum sur les routes).
Le Departement of Conservation (DOC) s’est aussi attaqué aux pins, dans les zones de forêt pluviale. Le pin a été planté en masse dans tout le pays pour le bois, mais du coup il colonise aussi des zones restées plus naturelles. Du coup, le DOC les empoisonne dans ces zones, on voit régulièrement des pins morts dans le paysage.
Autre fléau : la Dydimo, c’est une algue qui a une allure de crapaud, qui colonise toutes les zones humides d’eau douce. Partout on voit des panneaux nous demandant de contrôler, laver, sécher les vêtements ou équipements qui ont été dans l’eau avant d’aller dans un autre cours d’eau. Et rebelote au ferry de Picton, pour aller sur l’île du Nord qui est encore indemne.