Le 20/02/13, 10:55
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J 8 et 9 Lundi 18 et mardi 19 - Abel Tasman National Park
De Westport, où on a passé la nuit dans un sympathique backpaper qui nous rappelle fortement l’ambiance de la Cité des élèves à Montpellier, on se met en route vers le parc National Abel Tasman, au nord de l’île du Sud. Abel Tasman est le premier européen (néerlandais en l’occurrence) à avoir découvert la Nouvelle-Zélande en 1640 et des poussières (après les Maori, qui eux venaient de Polynésie, bien avant, vers 1300). D’ailleurs, entre Tasman et Cook, un paquet de sites portent leurs noms (monts, glacier, rivière, parcs...). Bref, tout ça pour dire qu’on revient de deux jours de randonnée dans le parc Abel Tasman, et que c’était super ! On a pris un chemin qui longe la côte à mi-colline, et qui permet de passer de plage paradisiaque en plage paradisiaque : l’eau est bleue limpide, la plage est de sable, le soleil brille, la forêt pluviale vient jusqu’à la plage... Après 4h de marche, on est arrivés à notre plage, dans une petite crique : Te Pukatea, où on fait partie des 5 couples privilégiés à passer la nuit ici. Un petit bain dans la mer, plutôt bonne, et surtout un ciel étoilé absolument extraordinaire. Forcément, il n’y a pas du tout de lumière à proximité, et je suppose que la pollution lumineuse néo-zélandaise est limitée. En tous cas, on voit une quantité d’étoiles incroyables. En plus, les sand-flies ne sont pas trop nombreuses ici (faut voir les boutons qu’elles nous causent ces sales bêtes ; elles passent à l’attaque dès qu’on arrête de bouger). Et puis les oiseaux aussi : quand on arrive vers 18H, c’est un véritable concert, c’est génial. Réveil le lendemain matin, Stef voit même le soleil se lever (moi je marmotte encore un peu dans mon duvet).
Le retour est plus difficile pour Stef, qui a choppé des ampoules éléphantesques. On envisage de prendre un bateau-taxi, mais sans savoir où et quand ils s’arrêtent, c’est un peu difficile, on abandonne l’idée, et on finit à cloche-patte (enfin Stef).
Je finis la journée de mardi par un très agréable bain de mer sur l’île du lapin (Rabbit Island), près de Richmond et Nelson : plage genre La Grande Motte, sans l’urbanisation, et avec de l’eau presque tiède. C’est d’ailleurs étonnant à quel point la température de l’eau du Pacifique peut changer d’un endroit à l’autre (selon la profondeur de la plage je suppose). On passe la nuit à Nelson, grosse ville de la côte nord, étalée sur des collines.
La région entre Abel Tasman et Nelson est un peu notre sud à nous : 2400 heures de soleil par an, un hiver très doux, c’est apparemment une des régions au climat le plus agréable. On y trouve de très nombreux vergers : pommes, poires, kiwis, petits fruits, clémentines, vignes, et même du houblon tiens. Il doit quand même grêler de temps en temps, vu les importants dispositifs de filets anti-grêles qu’ils ont partout. Là aussi (comme dans le Canterbury) de nombreuses haies, faites avec toutes sortes d’arbres ponctuent le paysage.
L’urbanisation néo-zélandaise : les maisons en Nouvelle-Zélande sont en général petites, sur un seul niveau, et semblent vraiment « légères » : elles sont construites en bois. C’est assez étonnant. Mais du coup, c’est vrai qu’elles sont aussi assez discrètes dès qu’ils plantent des arbres (elles ne dépassent pas ou peu).
En Ecosse, on avait les passing place (comme les routes n’avaient qu’une voie dans tous les highland, donc ils mettaient régulièrement des zones de croisement) ; ici, la curiosité routière, ce sont les « One way bridge ». On ne sait pas pourquoi, mais les ponts ne sont jamais qu’à une seule voie, principalement sur les routes de « montagne », mais même aussi sur des routes toutes droites où on roule à 100 km/h. Du coup, c’est parfois un peu dangereux.
J10- Mercredi 20 février
Aujourd’hui, petite journée : on va de Nelson à Picton. On commence par un paysage très vert, qui ressemble au Jura ou à la Suisse, avec de grandes prairies (irriguées), et de la moyenne montagne couverte de résineux. Et tout à coup, à la place des prairies, c’est la mer qui baigne les montagnes. On est dans les Malborough Sounds, une formation très particulière. A cet endroit, l’île du Sud passe sous l’Île du Nord, car les deux îles sont sur deux plaques différentes. Du coup, ce paysage de montagne se retrouve noyé, et ça donne plein de petites baies magnifiques : l’eau est toujours bleue, des petites plages se sont créées un peu partout. Superbe ! C’est une zone plutôt résidentielle, avec des petites maisons cachées au bord des plages, chacune a son bateau, évidemment. Par contre, il faut être motivé pour y aller, la route tourne, tourne et tourne encore... Mais on a réussi à trouver un accès pour une petite plage bien mignonne, une mer chaude. Encore un pique-nique avec une vue terrible... C’est aussi un pays pour les pêcheurs, avec notamment la spécialité locale : la moule verte. Ils en sont très fiers, mais on n’a pas goûté, donc on ne pourra rien en dire ! La route pour Picton (la Queen’s Charlotte Road) permet encore quelques vues sur les sounds. Ensuite, on part à la recherche de notre backpacker à Picton. Il est de la même veine que le Basil’s à Westport : ambiance étudiant, et, la petite touche, ils font un gâteau au chocolat, servi tous les soirs à 20h avec un peu de glace à la vanille, à tous les hôtes. Globalement, les backpackers sont vraiment des endroits accueillants (celui-ci propose même un espèce de spa, enfin un bain chaud extérieur). Par contre, qu’est-ce que c’est difficile de comprendre les Néo-Zélandais ! Heureusement qu’on sait qu’ils parlent anglais (enfin quelque chose qui s’en rapproche), mais leur accent est terrible. Et on a beau leur dire qu’on est français, qu’on ne capte rien, de parler plus lentement, rien n’y fait. Alors on joue un peu aux devinettes. Heureusement que la plupart sont très sympas. Il faut vraiment leur accorder ça, n’importe quel employé de supermarché, de station essence, de Domino’s Pizza est souriant, accepte de déchiffrer péniblement nos questions, et de répéter 3 ou 4 fois la réponse...On a des progrès à faire en France... A propos de Domino’s Pizza, c’était une expérience. Bon, on partait avec un handicap, aucun de nous 2 n’avait jamais mangé de Domino’s Pizza en France : il y a plein d’options (notamment la nature de la croûte), pas une seule pizza « Regina », ensuite, il nous faut 10 essais pour se faire comprendre du jeune caissier, et encore un moment pour qu’on comprenne ce qu’il nous demande. Au final, leurs pizzas sont complètement chimiques, et arrosées de ketchup ou de sauce barbecue. Sur la mienne, il y avait des espèces de petites boulettes qui devaient être du bœuf, des tranches de saucisses et de jambon qui avaient le goût des boulettes, et là-dessus de l’ananas... Bref, je crois qu’il vaudrait mieux éviter les pizzas pour la suite !
Bref, pour en revenir à nos péripéties de la journée, on finit par faire un tour du côté de Blenheim (la Waipau Valley), pour découvrir la principale région viticole de Nouvelle-Zélande. Le site est magnifique, des plaines mélangeant domaines viticoles et prairies pâturées par des moutons, et encadrées par des montagnes un peu pelée. On va au Cloudy Bay, qui est un des domaines les plus réputés du pays. Malheureusement, il est déjà 17H, l’heure de la fermeture. Ils nous font quand même déguster un sauvignon (le « classique » de cette région), qui est d’ailleurs plutôt bien réussi avec ses arômes de cassis, puis un riesling, qui lui, est trop boisé à notre goût. Ce qui est intéressant dans ces gros domaines, c’est qu’ils ont bien sûr un magnifique caveau, mais que plusieurs font aussi restaurant le midi, et ont des espaces de détente (un petit salon extérieur pour Cloudy, un jardin botanique et un espace avec jeux pour enfants pour Hunters). C’est très beau, on a envie d’y passer du temps.
Demain, on traverse le détroit de Cook pour aller à la conquête de l’ïle du Nord.
De Westport, où on a passé la nuit dans un sympathique backpaper qui nous rappelle fortement l’ambiance de la Cité des élèves à Montpellier, on se met en route vers le parc National Abel Tasman, au nord de l’île du Sud. Abel Tasman est le premier européen (néerlandais en l’occurrence) à avoir découvert la Nouvelle-Zélande en 1640 et des poussières (après les Maori, qui eux venaient de Polynésie, bien avant, vers 1300). D’ailleurs, entre Tasman et Cook, un paquet de sites portent leurs noms (monts, glacier, rivière, parcs...). Bref, tout ça pour dire qu’on revient de deux jours de randonnée dans le parc Abel Tasman, et que c’était super ! On a pris un chemin qui longe la côte à mi-colline, et qui permet de passer de plage paradisiaque en plage paradisiaque : l’eau est bleue limpide, la plage est de sable, le soleil brille, la forêt pluviale vient jusqu’à la plage... Après 4h de marche, on est arrivés à notre plage, dans une petite crique : Te Pukatea, où on fait partie des 5 couples privilégiés à passer la nuit ici. Un petit bain dans la mer, plutôt bonne, et surtout un ciel étoilé absolument extraordinaire. Forcément, il n’y a pas du tout de lumière à proximité, et je suppose que la pollution lumineuse néo-zélandaise est limitée. En tous cas, on voit une quantité d’étoiles incroyables. En plus, les sand-flies ne sont pas trop nombreuses ici (faut voir les boutons qu’elles nous causent ces sales bêtes ; elles passent à l’attaque dès qu’on arrête de bouger). Et puis les oiseaux aussi : quand on arrive vers 18H, c’est un véritable concert, c’est génial. Réveil le lendemain matin, Stef voit même le soleil se lever (moi je marmotte encore un peu dans mon duvet).
Le retour est plus difficile pour Stef, qui a choppé des ampoules éléphantesques. On envisage de prendre un bateau-taxi, mais sans savoir où et quand ils s’arrêtent, c’est un peu difficile, on abandonne l’idée, et on finit à cloche-patte (enfin Stef).
Je finis la journée de mardi par un très agréable bain de mer sur l’île du lapin (Rabbit Island), près de Richmond et Nelson : plage genre La Grande Motte, sans l’urbanisation, et avec de l’eau presque tiède. C’est d’ailleurs étonnant à quel point la température de l’eau du Pacifique peut changer d’un endroit à l’autre (selon la profondeur de la plage je suppose). On passe la nuit à Nelson, grosse ville de la côte nord, étalée sur des collines.
La région entre Abel Tasman et Nelson est un peu notre sud à nous : 2400 heures de soleil par an, un hiver très doux, c’est apparemment une des régions au climat le plus agréable. On y trouve de très nombreux vergers : pommes, poires, kiwis, petits fruits, clémentines, vignes, et même du houblon tiens. Il doit quand même grêler de temps en temps, vu les importants dispositifs de filets anti-grêles qu’ils ont partout. Là aussi (comme dans le Canterbury) de nombreuses haies, faites avec toutes sortes d’arbres ponctuent le paysage.
L’urbanisation néo-zélandaise : les maisons en Nouvelle-Zélande sont en général petites, sur un seul niveau, et semblent vraiment « légères » : elles sont construites en bois. C’est assez étonnant. Mais du coup, c’est vrai qu’elles sont aussi assez discrètes dès qu’ils plantent des arbres (elles ne dépassent pas ou peu).
En Ecosse, on avait les passing place (comme les routes n’avaient qu’une voie dans tous les highland, donc ils mettaient régulièrement des zones de croisement) ; ici, la curiosité routière, ce sont les « One way bridge ». On ne sait pas pourquoi, mais les ponts ne sont jamais qu’à une seule voie, principalement sur les routes de « montagne », mais même aussi sur des routes toutes droites où on roule à 100 km/h. Du coup, c’est parfois un peu dangereux.
J10- Mercredi 20 février
Aujourd’hui, petite journée : on va de Nelson à Picton. On commence par un paysage très vert, qui ressemble au Jura ou à la Suisse, avec de grandes prairies (irriguées), et de la moyenne montagne couverte de résineux. Et tout à coup, à la place des prairies, c’est la mer qui baigne les montagnes. On est dans les Malborough Sounds, une formation très particulière. A cet endroit, l’île du Sud passe sous l’Île du Nord, car les deux îles sont sur deux plaques différentes. Du coup, ce paysage de montagne se retrouve noyé, et ça donne plein de petites baies magnifiques : l’eau est toujours bleue, des petites plages se sont créées un peu partout. Superbe ! C’est une zone plutôt résidentielle, avec des petites maisons cachées au bord des plages, chacune a son bateau, évidemment. Par contre, il faut être motivé pour y aller, la route tourne, tourne et tourne encore... Mais on a réussi à trouver un accès pour une petite plage bien mignonne, une mer chaude. Encore un pique-nique avec une vue terrible... C’est aussi un pays pour les pêcheurs, avec notamment la spécialité locale : la moule verte. Ils en sont très fiers, mais on n’a pas goûté, donc on ne pourra rien en dire ! La route pour Picton (la Queen’s Charlotte Road) permet encore quelques vues sur les sounds. Ensuite, on part à la recherche de notre backpacker à Picton. Il est de la même veine que le Basil’s à Westport : ambiance étudiant, et, la petite touche, ils font un gâteau au chocolat, servi tous les soirs à 20h avec un peu de glace à la vanille, à tous les hôtes. Globalement, les backpackers sont vraiment des endroits accueillants (celui-ci propose même un espèce de spa, enfin un bain chaud extérieur). Par contre, qu’est-ce que c’est difficile de comprendre les Néo-Zélandais ! Heureusement qu’on sait qu’ils parlent anglais (enfin quelque chose qui s’en rapproche), mais leur accent est terrible. Et on a beau leur dire qu’on est français, qu’on ne capte rien, de parler plus lentement, rien n’y fait. Alors on joue un peu aux devinettes. Heureusement que la plupart sont très sympas. Il faut vraiment leur accorder ça, n’importe quel employé de supermarché, de station essence, de Domino’s Pizza est souriant, accepte de déchiffrer péniblement nos questions, et de répéter 3 ou 4 fois la réponse...On a des progrès à faire en France... A propos de Domino’s Pizza, c’était une expérience. Bon, on partait avec un handicap, aucun de nous 2 n’avait jamais mangé de Domino’s Pizza en France : il y a plein d’options (notamment la nature de la croûte), pas une seule pizza « Regina », ensuite, il nous faut 10 essais pour se faire comprendre du jeune caissier, et encore un moment pour qu’on comprenne ce qu’il nous demande. Au final, leurs pizzas sont complètement chimiques, et arrosées de ketchup ou de sauce barbecue. Sur la mienne, il y avait des espèces de petites boulettes qui devaient être du bœuf, des tranches de saucisses et de jambon qui avaient le goût des boulettes, et là-dessus de l’ananas... Bref, je crois qu’il vaudrait mieux éviter les pizzas pour la suite !
Bref, pour en revenir à nos péripéties de la journée, on finit par faire un tour du côté de Blenheim (la Waipau Valley), pour découvrir la principale région viticole de Nouvelle-Zélande. Le site est magnifique, des plaines mélangeant domaines viticoles et prairies pâturées par des moutons, et encadrées par des montagnes un peu pelée. On va au Cloudy Bay, qui est un des domaines les plus réputés du pays. Malheureusement, il est déjà 17H, l’heure de la fermeture. Ils nous font quand même déguster un sauvignon (le « classique » de cette région), qui est d’ailleurs plutôt bien réussi avec ses arômes de cassis, puis un riesling, qui lui, est trop boisé à notre goût. Ce qui est intéressant dans ces gros domaines, c’est qu’ils ont bien sûr un magnifique caveau, mais que plusieurs font aussi restaurant le midi, et ont des espaces de détente (un petit salon extérieur pour Cloudy, un jardin botanique et un espace avec jeux pour enfants pour Hunters). C’est très beau, on a envie d’y passer du temps.
Demain, on traverse le détroit de Cook pour aller à la conquête de l’ïle du Nord.