Le 26/02/13, 11:59
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Jour 14 Dimanche 24 février
On décide d’aller voir un 2ème site géothermique, Wai-O-Tapu, qui communique beaucoup sur son geyser, qui se déclenche tous les jours à 10H15. Comme on a un peu de route à faire ensuite, on décide d’être à l’ouverture du site, et de finir la visite par le geyser. Le site est vraiment génial : du rouge, du jaune, du bleu, des terrasses d’argile toutes blanches... il y a de tout. Ca fume de partout, ça bouillonne, c’est super. Notamment, la fin du parcours, un lac d’un vert surréel, qui est dû à un mélange de soufre et de sels ferreux. Les autres couleurs proviennent de l’antimoine (orange), des oxydes de manganèse (orange), de la silice (le blanc), du H2S (jaune).
C’est après que ça se gâte... on plonge à fond dans l’industrie touristique, c’en est décevant. On arrive sur le site du geyser (Lady Knox de son petit nom), ils ont organisé des gradins pour que tout le monde puisse bien voir, bon, admettons. A 10H15, un gars habillé en ranger arrive avec un micro et commence à nous expliquer : on est sur un très grand site géothermique de 18km2 (on n’en voit qu’une toute petite partie). Le site servait au 19ème siècle de prison, particulièrement rustique. Ce sont les prisonniers qui ont découvert le geyser en lavant leur linge dans une mare d’eau naturellement chaude. En y mettant de la lessive, ils ont eu la surprise de voir surgir un geyser, alors qu’ils pensaient avoir affaire à une simple mare. A l’époque, ils ont construit une espèce de cheminée autour, pour que le « jet » du geyser soit plus concentré. Aujourd’hui, le geyser (qui n’en n’est donc pas un naturellement) est complètement artificialisé : après sont petit speech, le gars y verse un sachet d’un équivalent de savon pour le faire cracher. Effectivement, c’est sympa à regarder... mais le décorum gâche tout... surtout pour nous, privilégiés, qui avons eu la chance de voir le geyser de Geysyr en Islande, qui lui est resté une flaque d’eau, crache tout seul (et plusieurs fois par heure en plus), et est accessible gratuitement... Le tourisme en Nouvelle-Zélande et en Islande, ce n’est pas tout à fait le même genre...
Pour se consoler, on va quand même voir un peu plus loin les mares de boue qui clapotent, qui valent quand même le détour.
La suite du trajet c’est la péninsule de Coromandel. On traverse le « pays des kiwis », spéciale dédicace à Stéphanie. Le kiwi est originaire de Chine, lorsque les européens l’ont importé en Nouvelle-Zélande, ils le connaissaient sous le nom de groseille à maquereau de Chine. Il s’est bien acclimaté, et un producteur s’est aperçu qu’en le réfrigérant, il pouvait tenir 6 mois. Quasiment du jour au lendemain, une industrie est née, les producteurs sont devenus riches, et la Nouvelle-Zélande a fait connaître le fruit au monde sous le nom de kiwi fruit (les néoZ s’appellent eux-mêmes kiwis en référence à l’oiseau, kiwi est en fait synonyme de néo-zélandais : ici on mange de l’agneau kiwi par exemple, et ils revendiquent clairement les productions locales (l’étiquetage de tout produit mentionne toujours ce qui est local et ce qui est importé parmi les ingrédients, et même au restaurant, la carte précise souvent la provenance kiwie de la viande).
Bref la côte au sud-est d’Auckland est une importante zone de production des kiwis, on voit des vergers partout, et ils ont même fait un genre de parc d’attraction avec des petites trains en forme de kiwis (mais on n’y est pas allés).
On part ensuite faire un tour sur la péninsule de Coromandel. Comme partout en NZ, on observe les collines pelées et roussies par le soleil, et l’œuvre du « bucheron fou ». En fait, ils sont encore en train de déboiser une grande partie du territoire, et partout, on voit de grandes zones qui ont été coupées récemment, et où les troncs sont encore par terre, en vrac. C’est un peu particulier dans le paysage. Une grande partie des terres conquises sert à l’élevage (d’ailleurs plutôt bovin sur l’île du Nord), et le reste est planté (ou replanté) en forêts de conifères pour la production de bois.
Notre principal objectif sur la péninsule de Coromandel, c’est la plage « Hot Water Beach », qui comme son nom l’indique a des sources d’eau chaude directement sur la plage, où l’on peut creuser dans le sable des trous qui se remplissent d’eau chaude... Mais comme à chaque fois qu’on a eu l’occasion d’aller voir une curiosité géologique qui doit nécessairement être vue à marée basse (par exemple dans les Catlins sur l’île du sud, des grottes accessibles uniquement à marée basse), et ben on arrive à marée haute, et bien haute... C’est sûr, on aurait pu regarder les horaires de marée sur internet, mais faut croire qu’on est joueurs... Bref, on profite quand même de la plage, très belle, et on rigole devant la boutique qui loue des pelles pour faire des trous dans la plage. Ici (et aujourd’hui), l’océan est beaucoup plus agité que ce qu’on avait vu jusqu’ici, ça doit être bien pour les surfeurs (c’est plus genre Atlantique en France).
On décide d’aller voir un 2ème site géothermique, Wai-O-Tapu, qui communique beaucoup sur son geyser, qui se déclenche tous les jours à 10H15. Comme on a un peu de route à faire ensuite, on décide d’être à l’ouverture du site, et de finir la visite par le geyser. Le site est vraiment génial : du rouge, du jaune, du bleu, des terrasses d’argile toutes blanches... il y a de tout. Ca fume de partout, ça bouillonne, c’est super. Notamment, la fin du parcours, un lac d’un vert surréel, qui est dû à un mélange de soufre et de sels ferreux. Les autres couleurs proviennent de l’antimoine (orange), des oxydes de manganèse (orange), de la silice (le blanc), du H2S (jaune).
C’est après que ça se gâte... on plonge à fond dans l’industrie touristique, c’en est décevant. On arrive sur le site du geyser (Lady Knox de son petit nom), ils ont organisé des gradins pour que tout le monde puisse bien voir, bon, admettons. A 10H15, un gars habillé en ranger arrive avec un micro et commence à nous expliquer : on est sur un très grand site géothermique de 18km2 (on n’en voit qu’une toute petite partie). Le site servait au 19ème siècle de prison, particulièrement rustique. Ce sont les prisonniers qui ont découvert le geyser en lavant leur linge dans une mare d’eau naturellement chaude. En y mettant de la lessive, ils ont eu la surprise de voir surgir un geyser, alors qu’ils pensaient avoir affaire à une simple mare. A l’époque, ils ont construit une espèce de cheminée autour, pour que le « jet » du geyser soit plus concentré. Aujourd’hui, le geyser (qui n’en n’est donc pas un naturellement) est complètement artificialisé : après sont petit speech, le gars y verse un sachet d’un équivalent de savon pour le faire cracher. Effectivement, c’est sympa à regarder... mais le décorum gâche tout... surtout pour nous, privilégiés, qui avons eu la chance de voir le geyser de Geysyr en Islande, qui lui est resté une flaque d’eau, crache tout seul (et plusieurs fois par heure en plus), et est accessible gratuitement... Le tourisme en Nouvelle-Zélande et en Islande, ce n’est pas tout à fait le même genre...
Pour se consoler, on va quand même voir un peu plus loin les mares de boue qui clapotent, qui valent quand même le détour.
La suite du trajet c’est la péninsule de Coromandel. On traverse le « pays des kiwis », spéciale dédicace à Stéphanie. Le kiwi est originaire de Chine, lorsque les européens l’ont importé en Nouvelle-Zélande, ils le connaissaient sous le nom de groseille à maquereau de Chine. Il s’est bien acclimaté, et un producteur s’est aperçu qu’en le réfrigérant, il pouvait tenir 6 mois. Quasiment du jour au lendemain, une industrie est née, les producteurs sont devenus riches, et la Nouvelle-Zélande a fait connaître le fruit au monde sous le nom de kiwi fruit (les néoZ s’appellent eux-mêmes kiwis en référence à l’oiseau, kiwi est en fait synonyme de néo-zélandais : ici on mange de l’agneau kiwi par exemple, et ils revendiquent clairement les productions locales (l’étiquetage de tout produit mentionne toujours ce qui est local et ce qui est importé parmi les ingrédients, et même au restaurant, la carte précise souvent la provenance kiwie de la viande).
Bref la côte au sud-est d’Auckland est une importante zone de production des kiwis, on voit des vergers partout, et ils ont même fait un genre de parc d’attraction avec des petites trains en forme de kiwis (mais on n’y est pas allés).
On part ensuite faire un tour sur la péninsule de Coromandel. Comme partout en NZ, on observe les collines pelées et roussies par le soleil, et l’œuvre du « bucheron fou ». En fait, ils sont encore en train de déboiser une grande partie du territoire, et partout, on voit de grandes zones qui ont été coupées récemment, et où les troncs sont encore par terre, en vrac. C’est un peu particulier dans le paysage. Une grande partie des terres conquises sert à l’élevage (d’ailleurs plutôt bovin sur l’île du Nord), et le reste est planté (ou replanté) en forêts de conifères pour la production de bois.
Notre principal objectif sur la péninsule de Coromandel, c’est la plage « Hot Water Beach », qui comme son nom l’indique a des sources d’eau chaude directement sur la plage, où l’on peut creuser dans le sable des trous qui se remplissent d’eau chaude... Mais comme à chaque fois qu’on a eu l’occasion d’aller voir une curiosité géologique qui doit nécessairement être vue à marée basse (par exemple dans les Catlins sur l’île du sud, des grottes accessibles uniquement à marée basse), et ben on arrive à marée haute, et bien haute... C’est sûr, on aurait pu regarder les horaires de marée sur internet, mais faut croire qu’on est joueurs... Bref, on profite quand même de la plage, très belle, et on rigole devant la boutique qui loue des pelles pour faire des trous dans la plage. Ici (et aujourd’hui), l’océan est beaucoup plus agité que ce qu’on avait vu jusqu’ici, ça doit être bien pour les surfeurs (c’est plus genre Atlantique en France).