Les escapades des Portauloins.

Voici déjà la fin de notre voyage au Japon, 15 journées qui se déroulées beaucoup trop vite, mais ont été riches en sensations et en plaisirs.


Dimanche, nous avons repris un nouveau train (surprenant, non?) pour nous rendre 100 kms au sud de Tokyo, au bord du lac Kawaguchi.

Et là, on crie: à l'escroquerie! Toutes les photos ou peintures de ce mont, sans exception, et quelle que soit la saison, le présente couvert de neige. C'est une mystification! Il n'y avait pas le moindre flocon en vu! Par contre des nuages, ça il y en avait, on a même eu un peu de mal à voir le cône «parfait» du mont Fuji entre 2 nuages. Bref, c'était sympa à voir, mais cela ne vaut vraiment pas d'autres montagnes (le Kilimandjaro au kenya, c'est tout de même autre chose...)


Retour à Tokyo et visite du quartier des « grattes-ciels »

Ces 2 bâtiments reliés entre eux par une passerelle : c'est la mairie de Tokyo. Elle fait 48 étages.

Ensuite passage par Jingu-bashi, dans ce quartier certains jeunes Japonais aiment venir déguiser dans le costume de leur personnage de Mangas (bande dessinée) préféré.
En fait, il y en avait beaucoup moins que nous le pensions, et le parc tout proche donnait surtout l'impression d'être revenu en pleine période new age : multiples groupes de musiciens tapant sur des tambourins ou agitant des cymbales,d'autres faisant de la méditation, beaucoup pique niquaient ...

...et une dizaine de personnes s'entrainant au hulla-up. Vous savez le cerceau en plastique qu'on essaye de faire tourner autour de la taille, mais en vérité on n'y arrive jamais, à part un qui fait toujours le malin en disant "mais si, c'est facile !" (oui, j'ai des rancœurs datant du collège).
Mais il y en a aussi qui sont toujours dans les années 50


Nous sommes ensuite allés dans le très animé quartier de Shibuya.


Ce carrefour est le plus fréquenté au monde par des piétons. La vidéo que nous avons faite est mauvaise, mais cela vous donnera tout de même une idée de la situation.
Le lendemain, lundi, nous sommes repassés à ce même carrefour, il y avait moins de monde, mais il pleuvait et le mouvement des parapluies donne un très bel effet à voir :


Comme je parle des quartiers commerçants, et avant de quitter le japon, il me faut faire un cruel constat: les Françaises ne savent pas s'habiller. Les adolescentes et les femmes ont ici des tenues à tomber par terre.

La plupart montrent des jambes longues et minces qui s'achèvent toujours sur des talons aiguilles.

Certaines autres ont des tenues plus "spéciales" mais toujours très travaillées.


Même les jeunes hommes sont très lookés


Naïvement, j'ai cru que les prix défiaient toutes concurrences et j'ai voulu refaire ma propre garde robe .... Mais tout coute très cher: la question se pose, comment font elles?

Lundi, nous avons voulu aller voire le Palais Impérial, mais il pleuvait trop, alors juste une photo de l'extérieur et on est rentré.

Sur le chemin du retour, nous sommes tombés en arrêt devant une pâtisserie "Joël Robuchon".


Voilà, le Japon c'est déjà fini. On décolle pour Hong Kong dans quelques heures...(pour nous il est 5h50 le mercredi 28, d'où le mention "fatigué" dans l'humeur du jour de ce message). C'était 2 très belles semaines.

Maintenant, retour à Hong Kong.

Nath + Olivier

Après 3 jours sur l'île de Shikoku, nous avons retrouvé Honshu (la plus grande des îles Japonaises), et sommes remontés jusqu'à Tokyo.

Le trajet durait 7 heures, et en digne découvreur de l'Asie, plus rien ne nous arrête, donc comme tous les Japonais, nous déjeunons dans le train en utilisant des baguettes! Et malgré les secousses, on y arrive! On devient des pros!

Donc retour sur Tokyo, après avoir séjournés, il y a 2 semaines dans le quartier de Ueno, nous sommes maintenant dans celui de Shinjuku qui est très animé.

Les japonais sont très joueurs, mais le jeu dont ils raffolent, c'est le pachinko. Ce jeu reste un mystère pour les occidentaux. Cela tient du flipper et de la machine à sous.

Le but est de gagner des billes (les machines à sous étant interdites). Ces billes sont échangées contre des lots. Mais en réalité les lots sont ensuite échangés contre de l'argent dans des boutiques proches des salles de jeu.

Mais les règles restent totalement incompréhensibles. Nous avons essayé une partie, sans jamais comprendre ce que nous devions faire.

Première journée de découverte de la ville (sous la grisaille malheureusement).


Le midi, au déjeuner, nous rentrons dans un restaurant sans trop y faire attention et nous nous retrouvons dans un « soi-disant » restaurant Tex-Mex. Là, nous avons eu droit au repas le plus incongru que l'on puisse rêver. Tout d'abord une soupe ... à la choucroute (si, si!). Du choux, de la saucisse de Strasbourg coupée en rondelle, le tout dans le jus du choux, aucun doute, pour eux les mexicains mangent de la choucroute. Ensuite plat principale : et là ce fût des calamars frits (chaud) sur salade verte et morceaux de tomates (très froide), arrosées d'une sauce asiatique sucrée. Le tout accompagné de thé. Pas de doute, nous étions en plein far west.

En fin de journée, nous retournons en gare pour acheter les billets de trains qui nous mèneront au Fujiyama, dimanche.


Là, c'est l'instant où je demande pardon pour tous les textes de ce blogs et dans celui du tour du monde où je me suis moqué de l'Anglais d'Olivier. Il ne parle ni anglais, ni Espagnol, ni Allemand, mais il parle Japonais!
Au guichet en face de nous, nous avions un homme très aimable, mais (comme expliqué dans le texte précèdent), très très bavard en Japonais. Nous lui avons demandé des places de train, il nous fait une longue et incompréhensible réponse. J'hésite et lui répète ma demande, il nous refait réponse à laquelle je ne comprends rien. Et là le miracle se produit!
Olivier dit "yes", le gars reparle, Olivier lui tend nos Pass que l'homme regarde avant de reparler. Olivier dans un mélange d'anglais et de français lui répond encore. Moi je le regarde admirative en me disant, « mais comment il fait? ». Après 5 minutes d'échange Olivier se tourne vers moi et me dit « il y a de la place dans la première partie du trajet mais on doit changer de train et le second est complet. » Moi, totalement perdu : « mais je croyais que l'on prenait un train direct? » Et Olivier, très calme « oui, moi aussi, c'est pour cela que je ne comprends rien. » Là un doute m'assaille « mais il te parle en quelle langue? » Et là Olivier toujours aussi calme « j'en sais rien ». Cela faisait 5 minutes qu'ils se parlaient et échangeaient questions et réponses sans se comprendre! Finalement mon mari a conclu en disant qu'il n'avait pas confiance et que nous allions changer de guichet. Sage décision, 3 minutes plus tard une charmante jeune femme nous vendait en souriant nos précieux tickets!

En passant en gare nous avons fait un petit film du hall,histoire que vous voyez le flux de voyageurs qui y circulent...


Aujourd'hui nous avons pris la direction de la côte Pacifique, et sommes arrivés à Kamakura, à 1 heure de train de Tokyo.

La ville est un lieu très apprécié des Tokyoites le week end en raison de ses temples entourés de beaux jardins, et en raison de sa plage.


Kamakura est un spot de surf particulièrement apprécié, il suffit de voir le nombre incalculable de surfeur qui s'y pressaient.


On a tout de même mis la main dans l'Océan Pacifique, cela ne nous était plus arrivé depuis notre départ de Los Angeles, en décembre dernier.

C'est tout pour ce soir...

Nath + Olivier

Nous avons poursuivi notre voyage en nous rendant à Himeji, le plus beau château féodal encore intact au Japon.


Pas de chance pour nous, en ce moment, le château est en travaux. Et les Japonais, lorsqu'ils font des travaux, ils ne lésinent pas sur la taille de l'échafaudage. Du coup, nous n'avions qu'une vue très parcellaire du donjon.


Après cette visite, reprise du train. L'autre jour, je vous disais que lire les panneaux d'affichage en gare, était un grand moment d'émotions. Mais j'en entends qui doivent ricaner : et bien pour des cheminots, ils ne sont pas dégourdis! Et bien voilà:
Alors, qui pourra me dire ce que signifie le rond vert, le trait bleu et la croix rouge (il existe aussi le triangle jaune, tout aussi mystérieux que le reste...).

Et nous sommes arrivés à Hiroshima.

A l'hôtel, grand moment de conversation polyglotte. Nous descendons dans une chaîne de buisness hôtel très propre mais dont le personnel ne parlent pas l'anglais. A notre arrivée, la jeune femme qui nous accueille, se donne pourtant comme mission de nous parler Anglais. Je lui demande une « double room » (une chambre double). D'un air désolée, elle me répond qu'elle n'a que « 2 single bedroom ». Ah ! 2 chambres pour une personne, c'est pas très sympa. Je traduit à Olivier ce qu'elle vient de me dire. Mais mon mari, qui ne cesse de progresser en anglais, me répond, «non, elle vient de te proposer une chambre avec 2 lits d'une personne.». Je me mets à douter et demande à la jeune femme de répéter. Bon là, il faut 5 minutes pour qu'elle comprenne ma question et redise «2 single bedroom ». olivier très content me dit « tu vois!» moi, je réponds «euh non, elle ne me propose pas:  2 bed, mais 2 bedroom ». Là Olivier est surpris par ma mauvaise foi, et moi je songe : Olivier a forcément dû sécher les cours d'Anglais!
Dans le doute, on se retourne vers la jeune femme et par geste on lui demande «2 chambres séparées ou 1 seule chambre?», et elle, toujours souriante, mais visiblement perplexe devant notre pauvre niveau d'Anglais qui nous répond «no, juste one with 2 single bedroom». Et Olivier tout content: «tu vois que j'avais bien compris». Effectivement il avait raison, en fait, il a fait « anglais option japonaise ».

Mais revenons Hiroshima. La ville est tristement célèbre pour avoir été la cible de la première bombe atomique été utilisée contre des humains. C'était le 6 aout 1945.

Le symbole de cette attaque nucléaire, est le «Dome». Situé à 100 mètres du point d'explosion de la bombe, l'effet de souffle l'a épargné. Ce bâtiment est aujourd'hui considéré comme un lieu de mémoire.

Mais Hiroshima, est aujourd'hui une ville jeune, dynamique et agréable.

Une pendule fait le décompte du nombre de jours écoulés depuis l'attaque atomique : 23785, et depuis le dernier essai nucléaire dans le monde : seulement 482 !


Le jour suivant nous avons pris un bateau pour l'île sacrée de Miyajima. Elle est célèbre pour son Tori (portique qui délimite les zones sacrées).

Il est interdit de naître ou mourir sur l'île (naître, on veux bien, mais mourir ??? Parfois cela ne prévient pas!).


Il est aussi interdit d'y couper des arbres ce qui donne un île encore sauvage et très belle.

Nous avons aussi gouté la spécialité locale fabriquée et emballée sous nos yeux : des "viennoiseries" fourrés aux ... haricots rouges Bon, là on vous conseille d'éviter, il faut être japonais pour aimer.

Et puis hier, nous avons changé d'île pour poser quelques jours nos sacs à dos sur Shikoku, une île beaucoup moins touristique.

Hier soir nouveau restaurant, et donc ... nouvelle confrontation avec le barrage de la langue. L'une des particularité des Japonais, c'est leur incroyable politesse et gentillesse. Une autre particularité c'est leur insistance à faire de longue phrase en Japonais même s'ils voient bien que vous n'y comprenez rien. Donc notre serveur nous apporte des Sushis, et s'évertue à nous en faire une explication. Nous multiplions les « Aligato » ("merci", seul mot que nous connaissions). Mais à la fin du repas, il revient vers nous, et nous explique que « today, it's the Shubun no hi » (là je fais la maligne car j'ai le Lonely Planet sous les yeux, mais sur l'instant je ne comprenais rien). Et il répétait « Today, it's the ???? » puis, en Japonais, il nous fait une explication incompréhensible. Évidemment, on ne comprenais rien et on se contentait de sourire en répétant « merci, aligaoto, thank you» (au moins, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas être poli!)
Enfin on fini par comprendre qu'il nous propose du Thé glacé. Franchement, le thé japonais est assez acre, mais par politesse, on accepte en inclinant la tête. On attend et on voit arriver: un sorbet au thé ! Bon, on n'est pas encore au point question Japonais. Olivier pragmatique me dit "cela doit être le D-Day » Le D-Day, ? Le jour du débarquement ? Mais de débarquement de qui ? Et où ?
Moi, je dis « non, cela doit être son anniversaire!»
Bref, nous n'en savons rien et quittons le restaurant sur ce mystère. Pour finir la soirée nous passons chez Starbucks, histoire d'y prendre un dessert. Là, la serveuse souri, s'incline 10 fois et attaque une longue explication à laquelle nous ne comprenons rien. Mais à laquelle nous répondons en inclinant la tête en souriant 10 fois aussi. Finalement, elle nous donne notre dessert, plus d'autres gâteaux, et des cafés. Là nous en avons conclu qu'au choix, elle aussi fêtait son anniversaire, où il se passait quelque chose ce soir là.

Finalement c'est le Lonely Planet, qui nous a apporté la réponse. Les Japonais fêtent... l'équinoxe d'automne ! Cela on ne l'aurait jamais deviné.

Aujourd'hui nous avons décidé de faire une visite locale et typique en nous rendant dans un "Onsen", c'est a dire un bain public d'eau de source chaudes. C'est pour cela que la ville de Matsuyama est réputée, elle possède le "Onsen" le plus vieux du Japon. Le bâtiment à été construit en 1894 et même la famille impériale y possède une salle privée.

Évidement nous étions absolument les seuls touristes, mais le personnel a été très accueillant et par geste et quelques mots d'anglais nous a fait comprendre la procédure à suivre pour ne pas commettre d'impair.


Après le bain, on passe un kimono et l'on se repose dans une salle commune pendant que du personnel nous sert du thé vert et des biscuits. Nous avons adoré cette expérience.

Pour poursuivre la journée nous sommes "montés" au château de Matsuyama.
Encore une très belle visite.

Bref, vous l'avez compris .... on adore le Japon

Nath + Oliv

Changement de lieu de résidence, nous avons quitté Tokyo que nous découvrirons réellement à la fin de notre séjour Nippon, et nous avons pris la direction du Sud. Destination : Kyoto, l'ancienne capitale du Japon.

La ville est parcourue de ruelles plus ou moins larges dont les installations électriques nous rappellent bien que nous sommes en Asie.

Ici les anciennes maisons de bois ont survécu aux siècles et aux incendies.


Nous avons commencé notre visite par le marché couvert.

Il s'agit en réalité d'un labyrinthe de galeries marchandes, où l'on peu manger, faire son marché (une allée entière est réservée aux poissonniers), faire du shopping (les magasins de vêtements sont à la pointe de la mode), jouer dans les innombrables salles de jeu dont raffolent les Japonais, acheter des chiens ou des chats dans une animalerie, ou encore prier dans l'un des temples qui donnent directement dans la galerie, et même ... aller au cimetière! (l'un des accès du cimetière donne lui aussi dans la galerie marchande).

A Kyoto, tout comme à Tokyo, nous avons découvert avec surprise que, bien que minoritaire, le Kimono est encore beaucoup porté (y compris par quelques hommes).

Nous avons poursuivi notre visite par quelques temples.

Nous avons aussi visité un château datant de 1543. Il appartenait à un Shogun.


Ce château à la particularité de posséder un « parquet Rossignol ». Il s'agit d'un parquet en bois émettant un bruit proche du cri du Rossignol lorsque l'on marche dessus. Cela permettait aux gardes d'être alertés si un intrus pénétrait en cachette dans le château.


Nous avons poursuivi la découverte de la ville en visitant les plus anciens quartiers.


Le Lonely Planet «conseille de se perdre dans ses ruelles le soir», pour espérer y croiser une «Geisha». Très franchement nous n'y croyons pas du tout. Et puis la chance nous a souri.

En fait une Maiko est une apprentie Geisha. Il n'y en a qu'à Kyoto, car les toutes les écoles de Geisha se trouvent dans cette ville. Pour tous les occidentaux qui fantasmeraient, je rappelle que les Geisha ne sont pas des prostituées. Elles animent des soirées en cuisinant, tenant la conversation, en chantant, en jouant de la musique et en dansant. Et c'est tout !

La journée s'est achevée par un passage obligé au 7-Eleven (dire Seven Eleven), le meilleur ami de tous les voyageurs à travers le monde.

On y trouve à boire, à manger, et tout ce qui peut être indispensable à un Backpacker loin de chez lui. Ces magasins que l'on trouve un peu partout sont ouvert très tard, parfois même 24 heures sur 24.

Le 3ème jour à Kyoto, nous avons pris le train pour Nara. C'est un très bel ensemble de temples, particulièrement célèbres pour les cerfs qui y vivent en liberté (et qui s'aventurent largement en ville pour chercher à manger au milieu des passants sur les trottoirs). Et qui est aussi connu pour ses 3000 lanternes.




L'un des dieux qui garde le temple (voyez la taille d'Olivier devant la statue).
Nara possède le plus grand bâtiment en bois du monde (et encore il ne fait que les 2/3 du temple d'origine qui a brûlé). Ce bâtiment contient un imposant Bouddha de 16 mètres de haut.




Après cette très belle visite, nous sommes rentrés à Kyoto et affamés, nous avons choisi un restaurant Japonais qui n'accueillaient que des autochtones, ce qui laissait présumer que le repas devait être bon. C'était une bonne déduction, c'était excellent. Heureusement que la serveuse a eu la gentillesse de nous montrer par geste le fonctionnement, car chaque client doit faire ses propres mélanges,

Cela n'avait vraiment rien à voir avec les restaurants japonais que nous connaissons en France.

Voilà, fin de ce message. Ce soir, nous sommes à Hiroshima, les photos de la ville viendront dans quelques jours.

Nathalie + Olivier

Premiers jours aux Japon.


Et nous voici sur le sol Japonais. Comme prévu nous sommes arrivés lundi après midi depuis Hong Kong.



Nous avons atterri à Tokyo et découvert qu'avant d'autoriser l'accès à leur territoire, les Japonais demandent quelques informations qui ne sont pas sans rappeler le célèbre questionnaire de sécurité des Etats Unis, à savoir « avez vous déjà été expulsés du Japon ? Avez vous déjà tenté des actions armés contre le japon, transporté de la drogue ou des médicaments illicites?.... » D'un naturel assez peu joueur nous avons répondu « non » à chacune de ses questions.

Après de rapides formalités nous avons pu quitter l'aéroport et rejoindre la ville. Nous avons tout d'abord changé le forfait « Rail pass » acheté en France, contre une carte qui nous donne accès gratuitement à tous les trains.

Nous avons en même temps voulu réserver nos billets pour les 15 jours à venir.Mais les trains de nuits étant déjà tous complets, nous avons été obligé de modifier tout notre programme. Nous ne pourrons donc pas monter sur l'ile d'Okaïdo, dommage....

Mardi soir, premier hôtel, et découverte de la difficulté de se faire comprendre et de comprendre les Japonais qui ne parlent pas anglais (ni naturellement Français, Espagnol, ou tout autre langue qui nous serait vaguement familière). Nous avons tout de même trouvé des personnes très patientes et qui nous ont aidé à atteindre notre logement.
Nous résidons dans un « buisness hôtel ». Comme dans tous ses hôtels, nous bénéficions d'une chambre avec salle de bains occidental (même si les toilettes sont assez surprenantes -ceux qui connaissent le Japon comprendront ce que je veux dire), mais la chambre est minuscule (tout juste la taille du lit).


Mercredi, nous sommes allés visiter les temples de Nikko. Un moment de panique dans la gare de Tokyo-Central. Elle est vaste, pleine de monde (la police organise des fils pour éviter aux passagers de se bousculer), et tout est écrit en Japonais ! Nous avons cru louper notre train.

Nikko fût une belle découverte. Il manquait malheureusement de lumière et de soleil pour mettre ses dorures et ses peintures en valeur.





Comme le veux la tradition, nous avons mis une pièce et tiré au hasard un papier donnant des prédictions. Evidemment le tout en Japonais, nous n'avons donc rien compris de ce que l'avenir nous réservait.


Olivier a quand à lui fait des ablutions dans une fontaine sacrée.




Retour à Tokyo par le train.



Puis un Shinkansen (un train que l'on peut assimiler au TGV).


Aujourd'hui, mercredi, nous avons repris un nouveau Shinkansen, pour nous rendre à Kyoto, où nous resterons quelques jours. En gare, tous les trains étaient en retard (de 30 à 60 minutes, des trains annulés, et des changements de quais annoncés uniquement en Japonais). Autant dire que nous étions un peu perdus.

La preuve par l'image, cela peut ne pas paraître évident ici, mais le train n°467 est à destination de Kyoto, et son départ est prévu à 10h03, hors il est déjà 10h24 et il n'est toujours pas à quai! Ah le mythe du chemin de fer Japonais s'effrite!


Enfin notre train est arrivé, difficile de bien le prendre en photo car ce type de rame entre en gare et redémarre à une vitesse très impressionnante.


Et nous voici donc ce soir à Kyoto, où il fait pour l'instant très beau et chaud.

Voilà, vous connaissez le récit de ses dernières journées.
A bientôt.

Nathalie + Olivier