En route Bouboute

Dernière destination de mon périple, le Brésil ! J'y ai passé 15 jours alors que je pense qu'il faut bien y passer 2 mois pour en savourer toutes les différentes facettes de ce pays qui fait comme 16 fois la France... Mon « mode de voyage » aura été différent de celui jusqu'alors adopté, puisque c'est sans carte bancaire et presque sans un sou que j'ai dû m'organiser pour voyager, me loger et manger, un vrai routard fauché !

En effet, après l'épisode bolivien du vol de passeport, carte bancaire et appareil photo, c'est le clone de ma seconde carte bancaire qui a été à l'origine de cette seconde mésaventure. Environ 800€ ont été retirés de mon compte, en deux retraits, à Sao Paulo alors que je n'y étais pas au moment de la date valeur du retrait ! Du coup, opposition de ma seconde carte (celle de secours) oblige... C'est un peu l'esprit rongé et tracassé que j'ai dû finir ce beau voyage.

J'ai donc dû aller deux fois à la Police Touristique (Rio et Iguazu) et finalement, ce sont des moments plutôt agréables que j'y ai passé (si si), l'accueil et l'enthousiasme des policiers à recevoir des touristes français m'ont impressionnés (un policier m'a proposé de me ramener gratuitement à mon auberge en voiture de police et l'autre a commencé par me demander l'adresse de mes blogs et mon compte facebook avant de commencer à rédiger ma plainte!).




En bleu les trajets en bus, flèches rouges vols en avions

Je suis donc arrivé le 28/01 à Sao Paulo pour une nuit avant de mettre les voiles vers Paraty où je suis resté trois jours et deux nuits, jolie citée coloniale située entre Sao Paulo et Rio de Janeiro. Ensuite direction Rio pour 4 jours où la géographie de la ville est vraiment impressionnante, alternance de « pains de sucre » (sorte de petite colline aux pentes abruptes), de forets et de plages... La visite du Mont Corcovado où le fameux Christ Redempteur veille sur la ville s'avère être une halte incontournable de la ville, tant la statue est impressionnante d'une part, et la vue dégagée sur la ville procure une vision panoramique époustouflante ! Le soir du jour où j'ai effectué cette visite, c'est mon second appareil photo qui m'a joué des tours puisque je ne l'ai plus retrouvé !! Oublié dans un taxi ou égaré/volé lors d'une soirée anniversaire d'une amie vivant à Rio, je ne sais pas, toujours est-il que c'est sans carte bancaire et sans appareil photo que mon séjour s'est achevé... et les photos prises du Christ se sont envolées avec l'appareil... autant dire que les souvenirs resteront dans la tête ! Egalement au programme à Rio, la viste du « Pao do Acucar », le pain du sucre le plus célèbre de la ville. La visite des plages les plus connues de Rio, Copacabana et Ipanema, ont été sacrifiées au « profit » de deux visites rendues à la Police Touristique ! Le seul créneau libre où j'ai entrepris d'y aller, c'est la pluie cette fois qui a joué les trouble-fêtes !

Ensuite direction Florianopolis, ville insulaire dont la caractéristique principale est la présence de 42 plages sur l'île ! Après Buenos Aires, j'ai renouvelé l'expérience Couchsurfing et encore une fois celle-ci s'est avérée très enrichissante : découverte des plages et points de vues sur l'île, dîners dans des restaurants locaux, etc. C'est aussi en voulant bronzer un max avant de rentrer que j'ai littéralement brûlé sur une bonne partie de mon corps, et oui la crème solaire était restée dans le sac, lui-même entreposé dans la voiture de mon hôte Couchsurfing !

Les trois jours suivants, c'est à Foz do Iguaçu que j'ai séjourné, dans une auberge avec piscine, bar, hamac et une super ambiance entre voyageurs... atmosphère bien relaxante, agréable lorsqu'il fait près de 38°C à l'ombre ! C'est seulement du côté brésilien que j'ai visité les célèbres chûtes d'Iguaçu... très impressionnantes ! Ces chûtes se visitent généralement des deux côtés, argentin et brésilien. J'ai renoncé à aller du côté argentin, manque de pépettes !

Enfin, pour mes trois derniers jours, c'est à Sao Paulo que je suis retourné, mon vol retour en France du 13/02 étant au départ de cette ville. Là aussi hébergement en Couchsurfing. Rien de bien particulier au programme, si ce n'est une journée passée au tournoi ATP de Sao Paulo (tennis, circuit professionnel).

Je me suis promis intérieurement de prendre une « revanche » avec le Brésil, n'ayant pas pu profiter à 100% de ce que ce pays a à offrir ! Ne serait-ce que le festival de Rio, qui s'est déroulé du 8 au 13 février, et que j'ai « squizzé », les tarifs à cette période étant largement supérieurs à mes prétentions du moment !!!

Le 13/02, 18h15 vol British Airways à destination de Londres, puis vol dans la foulée pour Paris où une belle surprise m'a été préparée, un petit comité d'accueil tout à fait inattendu m'ayant été réservé par Caro, Marie et Rémi... le tout en live avec Toon et Romain !!! Merci mes loulous pour cette surprise, je n'aurais pas imaginé meilleur accueil, qui m'a d'ailleurs un peu désorienté dans ma capacité à me concentrer sur la suite de mon trajet:) !

C'est fatigué et la tête remplie de souvenirs exceptionnels que j'ai rejoint ma terre natale, la bonne vieille Vendée nom de diou de boudiou, après un voyage retour d'une durée d'environ 20 heures sans dormir !

A bientôt pour le prochain voyage

Après avoir passé une vingtaine de jours en Argentine (9 au 28/01) à la vitesse de l'éclair, c'est presque la boule au ventre que je quitte ce fabuleux pays en direction du Brésil ! Sensation étrange, en tous cas nouvelle pour moi depuis le début du trip... plusieurs raisons à cela : tant de paysages incroyables, de moments partagés avec les autres routards et locaux... et sûrement que la fin du Voyage approche à (trop) grands pas !

=> Retour sur l'expérience argentine :



Trajet en bus de A (Valparaiso, Chili) à B (mendoza) puis C (Buenos Aires)

* 2 jours à Mendoza, ville agréable et réputée pour ses vins, avec ses fameux Malbec, Merlot et Cabernet... Il s'agit même du principal intérêt touristique de la région, bon nombre d'agences et d'hostels proposent des tours d'une journée (bus, VTT, cheval) à la découverte des bodegas du coin, en fin d'après-midi car la journée les températures à l'ombre avoisinent les 35/36°C ! Autres activités possibles : rafting et randonnées dans la Cordillère des Andes. Mon programme aura été... euh... rien de tout ça, car les prix sont prohibitifs ! C'est d'ailleurs la mauvaise nouvelle de l'Argentine : ça coûte très cher (pour un budget de routard j'entends...) ! C'est pour cette raison que j'ai annulé mon projet de rejoindre et visiter la ville de Cordoba sur le trajet Mendoza-Buenos Aires, car d'ajouter un tronçon revenait hors de prix... déjà le trajet en bus (classique, sans repas) de Mendoza à Buenos Aires m'est quasiment revenu à 70€, après ristourne de 10%... autant dire quasiment une semaine d'hébergement!

* 4 jours à El Calafate, après une nuit de transit à Buenos Aires (avion). Première étape de la visite de la Patagonie argentine, l'intérêt de cette partie de l'Argentine réside dans la visite du glacier Perito Moreno, impressionnante mer de glace d'une surface de 250 km² et située à quelques 80 km de El Calafate, véritable ville-refuge à touristes située toutefois dans un cadre agréable : sur les rives du Lago Argentino (plus grande réserve d'eau du pays) et avec vue sur les impressionnants pics enneigés des glaciers alentours.. Attrait aussi indéniable du coin, le village El Chalten situé à 200 km de Calafate, point de départ de nombreux trekkings et randonnées autour du mont Fitz Roy, célèbre pour sa forme pyramidale formée par le vent, la neige et la glace. Également rencontre très sympa avec un groupe de 4 toulousaings de passage, barbecue en mode local (l'«asado») et mes deux premiers tremblements de terre !

* 5 jours à Ushuaia, ville la plus australe du monde connue des français grâce à l'émission du même nom présentée par Nicolas Hulot à l'époque, et aux savons... de nombreux étrangers que j'ai rencontrés ne connaissent pas de nom Ushuaia. Abondance de touristes français sur place assurée... pendant cette saison idéale (été, entre 20 et 25°C, soleil, etc). En hiver, le mercure peut frôler les -30°C et les journées ne peuvent durer que quelques heures... En été, il faisait jour jusqu'à environ 23h. Programme : randonnées (Glacier Martial, Lago Esmeralda, Parc National de Tierra del Fuego) et croisière sur le Canal de Beagle, frontière naturelle avec le Chili (lions de mer, cormorans, pingouins Magellan, phare...). Et là aussi, rencontres à gogo (autre Julien tour-du-mondiste, brésiliens, suisses, argentins, UK, canadiens, australiens, ...) et deux soirées BBQ asados d'affilée, régal assuré ! Qu'une chose en tête, y retourner en hiver : on peut y skier à moins de 1000m d'altitude dans une station proche (Cerro Castor)... Ushuaia est aussi le point de départ des croisières en Antartique, de nombreux touristes se rendent à Ushuaia pour dégoter des réductions de dernière minute sur les dernières places disponibles dans les bateaux de croisières... après réduction d'envergure, les 10 jours de croisière reviennent minimum à 3000 / 4000 $ USD ! Autant dire qu'on repassera... Enfin, un « temps-fort » de mon séjour aura été la chute de mon voisin de lit superposé en pleine nuit, par 2m de haut ! Ahah le boulet...




* Retour sur Buenos Aires pour une petite semaine. Ville pas la plus belle du monde mais tellement agréable à vivre (du moins l'été). Et accueil exceptionnel par des locaux par l'intermédiaire de Couchsurfing (hébergement gratuit chez l'habitant), 3ème essai après Auckland et Bora-Bora ! Encore une fois expérience enrichissante !

Et comme toujours, lien vers les photos => https://picasaweb.google.com/106293928472181069772

Aujourd'hui au Brésil, je retournerai cependant en Argentine pour quelques heures autour du 10 février pour visiter les célèbres chûtes d'Iguazu, frontière nord argentine.

A bientôt pour un des derniers messages ...

Suite des aventures sud-américaines avec la (re)-découverte du Chili ! « Re » car déjà eu un court passage lors de ma halte de 5 jours à l'île de Pâques fin novembre début décembre.

C'est le 4 janvier 2013 que j'arrivai à San Pedro de Atacama (SPA) pour 2 nuits, après un petit trajet en bus depuis La Paz de près de 1 200 km (pause de quelques heures et changement de bus à Arica, extrémité nord du Chili).



B : Arica, C : SPA et D : Calama, vol pour Santiago

SPA est un village-oasis situé en plein désert d'Atacama et le centre touristique du nord du Chili. Également au premier rang en terme de fréquentation des touristes français ! Après Ubud et Gili Trawangan en Indonésie, c'est la deuxième fois que j'ai cru que j'étais en France... pas déplaisant pour autant ! Plusieurs attractions aux alentours : visites des geysers El Tatio, baignade dans le salar Celar, vallées de La Luna et de La Muerte, salar de Tara, lagunas altiplanicas, observation des étoiles, ascension du volcan Licancabur (5 916 m d'altitude), etc. N'étant sur place qu'une journée complète, c'est la visite du salar de Tara que j'ai privilégiée... le reste me rappelant la région du Sud Lipez récemment visitée en Bolivie. Pas d'appareil photo mais quelques photos prises toutefois avec mon téléphone...

Deuxième destination au Chili, c'est à Valparaiso que j'ai posé mes sac-à-dos pour 3 nuits. Ancien port de pêche incontournable d'Amérique du sud et située à 115 km à l'ouest de Santiago de Chile sur la côte pacifique, cette ville fait aujourd'hui figure de véritable carte postale et dont le centre historique est inscrit au patrimoine cultuel de l'Humanité par l'Unesco depuis 2003. La particularité et l'attrait principal de « Valpo » (pour les intimes...) tient dans sa géographie : la ville ne compte pas moins de 44 collines sur lesquelles près de 95% de la population vit... et le tout dans des maisons colorées ! Coup de cœur photogénique garanti... Une des marques de fabrique également de Valpo réside dans la présence d'une quinzaine d'ascenseurs permettant un accès plus rapide et moins contraignant à certaines collines (« cerros »), dont le plus ancien remonte à 1883, c'est l' « ascensor Concepcion », le seul que j'aurais testé tiens... Enfin, autre caractéristique de la ville, elle est un véritable musée à ciel ouvert car quasiment tous les murs de la ville sont couverts de graffitis colorés ! Voila pour les généralités admises...

Liens vers les photos de San Pedro de Atacama et Valparaiso... => https://picasaweb.google.com/106293928472181069772

Le 9 janvier 2013 c'est vers l'Argentine et Mendoza que j'ai mis les voiles... J'y suis encore actuellement (en Argentine..), et ce, jusqu'au 28 janvier !

Deuxième destination de l'Amérique du sud, c'est en Bolivie que j'ai poursuivi l'aventure du 19 décembre 2012 au 3 janvier 2013, soit deux semaines (pour une prévue initialement...). Cela reste quand même une visite éclaire puisque mon programme peut se condenser en une seule semaine, n'ayant pas visité les mines de Potosi, ni la capitale constitutionnelle Sucre. Mon passage en Bolivie peut se résumer en 4 temps forts :

=> Visite de la Isla del Sol du 17 au 19/12, en plein cœur du lac Titicaca,

=> Première visite express de Nuestra Senora de La Paz du 19/12 au 21/12, capitale économique et siège du gouvernement bolivien.

=> Trajet vers Tupiza, sud-ouest de la Bolivie, après 17h de bus le 22/12, pour un Tour de 4j/3n du 23 au 26/12 dans la région du Sud-Lipez et du salar d'Uyuni : paysages époustouflants, soleil au rdv, participants sympa, soirées jeux de cartes-vin rouge, etc... bref un bon moment, et sûrement les plus beaux paysages que j'ai vus depuis mon départ, avec ceux de la Nouvelle-Zélande ! Petite présentation du Salar d'Uyuni :
* Plus vaste désert de sel du monde, faisant 150 km sur 100...
* Situé à 3 658 m d'altitude
* Ancien lac géant qui s'est desséché il y a environ 1000 ans
* 64 000 milliards de tonnes de sel
* Plus grande réserve de lithium au monde (entre un tiers et la moitié de la capacité mondiale)... future richesse de la Bolivie ?

=> Départ le 27/12 de la Bolivie pour le Chili, vol de ma sacoche d'appareil photo dans un bus de nuit entre Uyuni et Avaroa (poste-frontière chilien) comprenant notamment mon passeport. Retour forcé, direction La Paz. Arrivée à La Paz un vendredi matin, l'ambassade de France était fermée du vendredi après-midi jusqu'au mardi après-midi, cause de week-end et de nouvel an. Obtention d'un passeport d'urgence la matinée du 2 janvier 2013, départ pour le Chili le 3 janvier...



(la boucle noire fléchée représente le trajet effectué pendant le Tour de 4 jours au départ de Tupiza et arrivée à Uyuni, soit près de 1200km en 4 jours en jeep et dans le désert !)

Concernant les photos, le traditionnel lien suivant (https://picasaweb.google.com/106293928472181069772) présente les photos de Isla del Sol et de l'excursion Sud Lipez / Salar de Uyuni. Pas de photos de La Paz... pourtant capitale économique la plus haute du monde, située entre 3200 et 4000m d'altitude !

Prochain message très rapidement concernant le Chili...

Hasta luego !

C'est avec un petit jour de retard que j'ai décollé de Hanga Roa, île de Pâques, pour rejoindre les terres de l'Amérique du Sud et atterrir à Lima le 3 décembre. Je suis resté 14 jours au Pérou et (forcément) le moment phare de mon séjour au pays des lamas et de la coca aura été la saisissante visite du Machu Picchu !

Tout d'abord fini l'avion pour un petit bout de temps, c'est en effet en bus que se visite le mieux le Pérou, et la Bolivie ensuite. L'avion coûte cher en Amérique du sud ; il n'y a pas de compagnies low-cost comme on peut avoir en Europe et comme il en existe beaucoup en Asie. Les mêmes compagnies aériennes sont déjà bien installées depuis des années et il y a peu de concurrence et de pression sur les prix finalement... aussi, le relief n'est certainement pas une aide à la construction et l'exploitation d'aéroports (les régions d'Arequipa, Cuzco et du lac Titicaca culminent en moyenne à 3000/4000m d'altitude, avec des chaines de montagnes environnantes à 5000/6000m d'altitude) !

Bref c'est donc au départ de Lima, la capitale, et en bus que je suis parti à la découverte du pays des ex-Incas, surtout la partie sud / sud-est qui concentre les « Must Do » :




=> Lima (3 jours / 2 nuits) : Ce n'est pas dans le centre de Lima mais dans le quartier sud et côtier de Miraflores que j'ai posé mon sac-à-dos, là où se concentre hôtels, centres commerciaux, activités... Finalement pas grand chose à faire dans cette sombre mégalopole tentaculaire de 9 millions d'habitants, à part flâner quelques heures dans les rues aux alentours de la Plaza de Armas et des cathédrales avoisinantes. J'en ai donc profité pour mettre mon appareil photo en réparation, le circuit électronique ayant été en partie oxydé (je me rappelle qu'il avait pris l'eau quelques mois auparavant en Australie...). Pas de photos de Lima donc, mais sans regrets je vous assure...

=> Cap vers Arequipa, après 16h30 de bus et quelques 1025 km parcourus, surtout de nuit. Arequipa, surnommée la « ville blanche », due à la roche volcanique claire, le « sillar », et à taille humaine (on s'y ballade aisément à pied), est réputée être l'une des plus belles villes du Pérou. Son centre historique (le « Cercado ») est bondé d'églises et monastères et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Située au pied du volcan Misti (5825m, un peu le jumeau du Mont-Fuji) et de la chaîne de montagne Chachani (6075m), Arequipa est un excellent tremplin pour la visite de la vallée et du canyon de Colca, deuxième plus grand profond canyon au monde (3400m)... Notamment au programme traversée de déserts arides, rencontres et petit cours avec/sur les lamas, vigognes et alpagas, passage à 5000m d'altitude avec une tempête de neige/grêle, mets locaux, fête de l'Immaculée Conception à Chivay (petit village à l'entrée de la vallée de Colca), baignade dans des sources d'eau chaude, découverte du canyon, de la vallée et de ses nombreuses terrasses d'agriculture traditionnelle, observation du vol gracieux des condors (oiseau sacré emblématique des Andes qui peut mesurer jusqu'à 3,5m d'envergure et qui attend d'être emporté dans des thermiques pour se déplacer sans battre des ailes, des bonnes feignasses quoi^^), etc...

=> Direction Cuzco, capitale de la civilisation Inca, surnommée la « Rome des Incas », aux portes de la vallée sacrée des Incas et passage obligé avant d'atteindre le Machu Picchu ! Belle cité coloniale où musées et églises s'ordonnent gentiment autour de la Plaza de Armas. J'aurai passé 6 nuits dans le coin, soit 4 à Cuzco même et 2 à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu.

=> Machu Picchu et ascension du Wayna Picchu : lever 4h30, entrée au site 6h15, début ascension Wayna Picchu 7h40, arrivée Wayna Picchu 8h30, il est où le Machu Picchu ?, disparition de la pluie et des nuages 11h, descente et visite Machu Picchu 12h, arrivée de la pluie 13h, départ du site 14h... longue journée d'attente pour quelques clichés !

Qu'est-ce que le Machu Picchu ? Pour sûr une grande citée perdue, un site spectaculaire plongé dans les nuages et qui n'a pas peur du vide, mais c'est surtout un lieu qui enterre plein de mystère : était-ce une capitale religieuse, un lieu de culte consacré au Soleil, la résidence d'un Empereur, ou bien la dernière capitale inca ? Pas de réponse. Toujours est-il que les conquistadores espagnols se sont désintéressés de ce lieu qui resta à l'abandon près de 3 siècles, avant d'être « re-découvert » par un archéologue américain en ... 1911 !

Commentaires sur la visite du Machu Picchu : il est assez compliqué de s'organiser et de tout comprendre du premier coup pour savoir comment accéder au site du Machu Picchu ! En effet, tout a été fait pour rendre la tâche compliquée aux touristes qui de toute façon devront mettre le porte-monnaie à contribution, avec ou sans excursion organisée (pire avec!), jugez plutôt :

- L'accès au site du Machu Picchu se fait en bus (ou pour les plus motivés à pied) depuis Cuzco ? Et bien non, seulement depuis Aguas Calientes, « ville » sans intérêt située au pied de la montage et bondée d'hôtels et resto.
- Comment accède-t-on à Aguas Calientes, par la route ? Et bien non, Aguas Calientes n'est qu'accessible en train, depuis Cuzco ? Et bien non, depuis Ollantaytambo ou d'un autre gare à qqs km de Cuzco (billet plus cher). Trois compagnies effectuent le trajet, dont deux à des prix prohibitifs.... Perurail sort du lot et propose des billets plutôt accessibles, à condition d'avoir réservé des mois à l'avance en saison haute et quelques semaines/jours à l'avance en saison basse...
- Comment entre-t-on dans le site du Machu Picchu ? Avec un ticket, bravo ! Mais qui, quand, comment, où ? Sur internet, sur le site officiel du gouvernement, il faut être dans les 2 500 premiers à réserver pour un jour voulu, et dans les 400 premiers pour l'accès au Wayna Picchu ! Comment payer ? Bah en ligne, oui bravo ! Mais qu'avec une Carte Visa, sinon Machu Picchu tu ne verras point... Évidemment j'ai une MasterCard, alors il faut faire une réservation et payer dans les 6 heures dans une banque partenaire, grrr....

En lisant, on se dit que c'est faisable, je rassure ça l'est (je l'ai fais..) mais quand on ne sait pas tout ça, que le Routard n'est pas à jour, qu'on glane les infos au compte-goûte, c'est trèèèèès long d'organiser son périple jusqu'au Machu Picchu sans passer par une agence : « j'achète le billet de train une fois que j'ai le ticket du Machu Picchu », « Non finalement j'achète un ticket lorsque je suis sûr d'avoir une place dans le train », raaaaahhhhhh ! Faut payer, en priant que ça passe...

Coût de l'opération : A/R colectivo de Cuzco à Ollantaytambo : 7$, A/R train de Ollantaytambo à Aguas Calientes : 86$ (les locaux sont dans des wagons du même train, 10 fois moins cher...), A/R bus de Aguas Calientes au site Machu Picchu : 17$, ticket combiné Machu/Wayna Picchu : 50$... soit 160$ ou 120€, ce qui revient hors-de-prix pour le Pérou ! J'ai même croisé quelques péruviens qui ne sont jamais allés au Machu Picchu et qui rêveraient d'y aller...
Tout ça sans compter le fait qu'une fois dans le site, aucun panneau d'information (vous incitant à payer les services d'un guide à l'entrée) et interdiction de manger à l'intérieur (heureusement il y a un resto à l'entrée du site...). Remercions chaleureusement la société Orient Express, société américaine, qui a tout racheté et qui aujourd'hui effectue un racket en règle des touristes... Cette société possède l'hôtel hors-de-prix à l'entrée du site, le resto à l'entrée du site, des hôtels à Aguas Calientes et à Cuzco, ainsi qu'une des trois compagnies de train qui relie Ollantaytambo à Aguas Calientes... pfiou !

Dans les guides, sur de nombreux forums et dans les faits, de plus en plus de touristes s'insurgent contre ce racket public... certains visitent même le Pérou sans aller au Machu Picchu, les autres (la majorité) repartent un peu dégoûtés du Machu Picchu... et du Pérou !

=> Puno et ses alentours : lac Titicaca (Isla de Taquile et les îles flottantes Uros construites sur des roseaux...) et Sillustani, ancienne cité funéraire des Collas, peuple pré-inca...

Petit laïus sur le lac Titicaca, connu de tous de nom :
* Partagé entre le Pérou (55%) et la Bolivie (45%) ;
* Plus haut lac navigable au monde, du haut de ses 3 810m d'altitude ;
* 200 km de long, 15 fois le lac Léman ;
* Température moyenne à l'année : 9°C... aouuch !
* Aurait pu s'évaporer, comme le lac d'Uyuni devenu Salar, mais sa profondeur l'a sauvé ! Alimenté par 25 torrents et rivières, un(e) seul(e) en ressort, le tout causé par une intense évaporation due à l'altitude (93% d'évaporation!).


Enfin, j'ai à plusieurs reprises été surpris d'être interpellé dans la rue pour savoir d'où je venais et d'entamer des conversations en français ! Le français est curieusement la deuxième langue étrangère enseignée après l'anglais (non vérifié, on me l'a dit...) ! Aussi, les péruviens sont contents que des touristes étrangers visitent leur pays, eux qui ne peuvent pratiquement pas quitter le Pérou, les visas touristiques hors Pérou ne leur étant quasiment jamais attribués....

Voila pour le Pérou ! On se couchera moins bête ce soir n'est-ce pas ?

Après quelques 2900 km parcourus au Pérou en bus, bateau et train, place à la Bolivie où je suis actuellement depuis le 19 décembre 2012...

Les photos d'Arequipa, de la vallée de Colca, de Cuzco, du Machu Picchu et de Puno/Titicaca sont accessibles au lien suivant : https://picasaweb.google.com/106293928472181069772

Hasta pronto et Feliz ano nuevo 2013 !

Petit topo et quelques généralités sur l'île de Pâques, tant internet, TV et bouquins peuvent évoquer ce lieu, sans vérité admise sur sa découverte et le mode de vie de ses indigènes d'antan, donc faisons vite, faisons bien !
Déjà, voici où se trouve exactement ce bout de terre chilien, pas grand (23 km de long), de l'île Rapa Nui (nom local) :


(Oui je sais c'est une copie d'écran, la flaime de recadrer l'image. Et oui j'ai le FC Nantes en favoris...)

C'est donc un des lieux les plus isolés du monde que j'ai visité du 27 nov au 2 déc : 3 700 km de Santiago de Chile et 4 300 km de Tahiti, d'où je venais.
Pourquoi ce nom ? Car découverte par un explorateur hollandais (encore un) le soir du dimanche de Pâques, en 1722. Pas bête. C'est un peu comme nommer le stade de France le Stade de France.

Concernant son histoire, rien que des suppositions et des légendes, tantôt habitée à partir de l'an 500 par des indonésiens, tantôt découverte par les fils d'un roi polynésien déchu, en fuite et en quête d'une nouvelle terre... Toujours est-il que les premiers habitants de cette île étaient divisés en tribus, souvent en guerre, et que leur puissance allait être symbolisée à partir de 1300 par des Moais (statues de basalte de 4 à 8m de haut).

Au maximum, l'île aurait comptée près de 10 000 habitants, nombre qui aurait commencé à décliner à cause de différents écologiques de l'île, notamment causés par la surpopulation...

Aujourd'hui, on compte environ 300 Moaïs sur l'île, chiffre pouvant varier selon qu'on recense ceux allongés, abîmés, enfouis où même à peine démarrés. Chaque Moaï pèse environ 1,5 tonne... d'où le mystère de savoir comment avaient-ils été fabriqués à l'époque, mais surtout transportés ! On pense que c'était avec plates-formes de bois, que cela aurait contribué à la déforestation progressive de l'île et au déclin de la population qui commençait à quitter l'île. Le plus grand Moaï découvert n'a jamais été achevé, il mesure plus de 24m et aurait pesé environ 150 tonnes ! Pourquoi n'a-t-il jamais été terminé, tout comme tant d'autres ? Sûrement un arrêt soudain de leur fabrication suite à un massacre entre peuple...
Tous les Moaïs sont orientés vers l'intérieur de l'île, à l'exception du site de Ahu Akivi où 7 Moaïs regardent en direction de la mer. Coïncidence ou non, les fils du sus-cité roi polynésien qui auraient découverts l'île étaient au nombre de ... 7 !

Voila pour une petite description, qui vous permettra de découvrir les photos sans trop d'ignorance je l'espère...
Pour ma part, la visite de l'île aura été plutôt brève, pas de guide, pas de tour organisé, pas besoin d'entendre (et de payer) pour avoir des infos hypothétiques et largement accessibles par ailleurs. Le meilleur moyen de partir à la découvert de l'île est de louer une voiture sur place, dans le seul village de l'île, Hanga Roa. Ce que j'ai fais avec Léo (français qui m'a hébergé à Bora Bora et rencontré sur Routard.com) et deux personnes rencontrées à l'auberge de jeunesse (chilienne et péruvienne). Un seul site est payant et ça ne rigole pas, 70 USD$ pour visiter le site de Rano Raraku, carrière où était extrait le basalte et fabriqués les Moaïs. Tant pis, prochaine fois (ou pas...). Moment magique : la visite de l'Ahu Tongariki (15 Moaïs d'affilée) de nuit, par pleine lune, sans bruit, sans vent, sans pluie, sans touristes (même pas un japonais !). Retour sur ce site pour le lever de soleil, avec une bonne cinquantaine de touristes...

Lien des photos de l'île de Pâques : https://picasaweb.google.com/106293928472181069772/Nov2012ChiliIleDePaquesRapaNui

Prochain message bientôt sur le Pérou où je suis actuellement depuis le 3 décembre. D'ailleurs je reviens tout juste de la visite du Machu Picchu, lieu mystérieux quand tu nous tiens...

A plus

Ia ora na,

Suite de la découverte de la France des antipodes, avec une halte de 12 jours en Polynésie française du 14 au 26 novembre, juste suffisante pour découvrir un des cinq archipels que composent ce territoire : l'archipel de la Société qui regroupe les îles de :

* Tahiti, île principale dont la capitale est Papeete. Pas grand chose à faire ou à visiter d'un point de vue touristique, je n'y aurais que transité par l'aéroport (point d'entrée et de départ de la Polynésie),

* Moorea, à peine 10 minutes de vol de Tahiti, elles sont tellement proches qu'on pourrait croire qu'il s'agit de la même île, mais elles sont bien au contraire totalement différentes ! Plus touristique, Moorea possède quelques Resort de grandes chaînes hôtelières et jouit de quelques petites plages de sable blanc entourant un relief accidenté au centre de l'île. La culture de l'ananas et du pamplemousse en fait sa marque de fabrique locale. J'y ai passé une journée (1 nuit), l'occasion de faire le tour de l'île en scooter (environ 70 km) et de manger un peu local (thon cuit et « mahi-mahi »).

* Raiatea, surnommée « l'île sacrée », qui possède le Marae le plus célèbre de Polynésie (Celui de Taputapuatea). C'est aussi l'île la plus peuplée après Tahiti qui concentre commerces, éducation, administration, etc. Grâce à des amis habitant cette île, j'ai pu y passer 6 jours et découvrir quelques facettes de la vie à la polynésienne : accueil/départ avec colliers de fleurs/coquillages, ouverture et râpage de la coco, soirée et danses polynésiennes, j'ai même dansé le tamure (tous les vendredis à l'Hawaiki Nui), journées de pêche sur le lagon (principalement carangues et « mata ana ana » - rougets?), journée sur un motu (îlot au large de l'île principale), tour de l'île en voiture (une centaine de km), balade et point de vue au Tapioi et même un peu de sport (tennis) sous un soleil et une chaleur de plomb (bon... défaite 6/3 – 6/3, revanche prévue au Groeland hein Eric ??)

* Tahaa, l'île jumelle de Raiatea, surnommée « l'île Vanille » avec qui elle partage le même lagon. Seulement 3 km les séparent. Excursion à la journée en pirogue à balancier avec au programme snorkeling dans un jardin de corail, visite d'une ferme perlière et d'une vanilleraie, déjeuner local (salade de poisson cru en entrée, thon sauce vanille en plat, salade de fruits frais, vin et pain coco) puis balade en 4x4 sur l'île jusqu'à un point de vue + bonne rigolade avec une dizaine de retraités ! Excursion à recommander ! (Edwin Tour).

* Bora Bora, la seule île que tout le monde connaît finalement tellement la Polynésie y est associée grâce au tourisme des « honeymooners » (couple en voyage de noces), surtout américains et asiatiques. L'île centrale est ordinaire, le lagon l'entourant est magnifique et les complexes hôteliers qui se sont installés sur les motus entourant le lagon vert-clair l'ont bien compris ! J'y ai passé 2j/3n, hébergé dans le village du staff du Resort le plus classe (et le plus cher, le max étant 14 500€ la nuit en Suite Deluxe...) de l'île, grâce à Léo rencontré sur Routard.com !

* Maupiti, petite île paradisiaque préservée du tourisme de masse et des hôtels-resort. Difficile d'accès car les trajets en avion et bateaux sont chers et peu fréquents. Je n'y suis pas allé.

* Huahine, 2j/2n pour finir ma boucle autour des îles « Sous-le-Vent ». Tour des deux îles en scooter et repos.



C'est en avion avec le pass aérien « Découverte » d' Air Tahiti Nui que j'ai pu faire un « islands hopping » au sein de l'archipel de la Société. Je suis allé à Bora Bora depuis Raiatea en bateau avec le Maupiti Express, mais il est tout à fait possible d'y aller en avion avec d'autres pass, tout comme d'aller sur les 4 autres archipels de la Polynésie : les Tuamotu (ensemble d'atolls), les îles Gambier, les Australes et les Marquises. Voyager en Polynésie revient très cher, même les Polynésiens trouvent ça cher et ne disposent pas de tarifs résidents, les empêchant de voyager, même au sein de la Polynésie. Monopole quand tu nous tiens...



Quelques généralités sur la Polynésie pour dire qu'il y fait beau et chaud en ce début de saison chaude (environ 28°C la nuit et 32°C la journée, à l'ombre... et une eau en lagon à environ 27-28°C), malgré quelques averses locales assez fréquentes mais furtives, en effet une légère masse nuageuse persiste toujours autour des points culminant de chaque île. Les Polynésiens vivent au jour le jour et leur rapport au temps et à l'argent n'est pas le même que sur les continents, attitude pouvant s'expliquer par la chaleur, la monotonie de la vie sur les îles, la paresse (être « fiu »), etc... Enfin, la musique fait partie du quotidien des polynésiens (son dans la rue ou là où les jeunes se rejoignent) et la pratique du ukulélé ou de la petite guitare est très répandue.

La faune et la flore locales sont très riches et c'est un régal d'en profiter chaque jour : bananes, mangues, papayes, ananas, pamplemousses, cocos, poissons de toute sorte (thon, espadon, carangues, mahi-mahi) et fleurs colorées et/ou parfumées omniprésentes (surtout tiare et tipaniers que l'on retrouve sur les colliers, sur les oreilles - attention code à respecter !- et dans les chignons). Aussi, les mordus de plongée se rendront avec frénésie à Rangiroa et Fakarava dans les Tuamotu pour observer et nager avec requins, dauphins, raies mantas et baleines migratrices de juillet à octobre/novembre.

Sur le lien suivant, les photos de Moorea, Raiatea/Tahaa et Bora Bora sont disponibles : https://picasaweb.google.com/106293928472181069772
Pas de photos de Huahine, l'appareil photo ayant un petit soucis... en espérant que cela soit réglé très vite !

Enfin, un grand merci à Eric et Véro pour leur accueil et leur disponibilité à Raiatea. C'était génial de découvrir une partie de la vie polynésienne à vos côtés et charge de revanche plus tard ! Grand merci également à Léo pour ton accueil au sein de la communauté du Saint-Régis à Bora !

Na na !

S'achèvent mes deux semaines en Nouvelle-Calédonie, avant-dernière étape de la zone Océanie. Avant d'évoquer mon itinéraire, tâchons de présenter rapidement mais efficacement ce territoire assez méconnu des étrangers d'une part (en Australie : « where are you going next ? » - « In New Caledonia » - « Where ??? »), mais sûrement aussi de beaucoup de français...



Situé dans le Pacifique Sud à environ 1500 km à l'est de l'Australie et 2000 km au nord-ouest de la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie est composée d'archipels et d'îles mélanésiennes au cœur de la Mer de corail et possède un des plus grands et plus beaux lagons du monde, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Depuis 1999, son statut institutionnel au regard de la France a évolué puisqu'elle est passée de « Territoire d'Outre-mer » à « Collectivité d'Outre-mer », lui conférant une large autonomie, qui pourrait évoluer à court terme puisqu'en 2014 un référendum local va décider du sort de la Nouvelle-Calédonie : état associé à la France, indépendance ou large autonomie au sein de la République française, etc... ceci entrant dans le cadre de « l'accord de Nouméa ».

Distante de 17 000 km de la France, la Nouvelle-Calédonie compte environ 250 000 habitants et sa taille est 30 fois inférieure à la celle de la Métropole.

Les îles les plus connues sont la Grande Terre (environ 400 km de long), dont Nouméa est le chef-lieu, les îles Loyauté à une centaine de kilomètres l'est (Ouvéa, Lifou et Maré) et l'île des Pins au sud, à environ 50 km.



Un peu de vocabulaire local :
- Le Caillou : appellation familière de la Nouvelle-Calédonie
- La Brousse : hors de Nouméa
- Les Caldoches : les descendants de colons européens
- Les Zoreilles, ou Zor, ou Zozo : les Métropolitains installés en Nouvelle-Calédonie
- « Casse pas la tête » : style de vie local nonchalant, à la « Ne me prends la tête », ou « Reste cool », ou plutôt « Arrête de m'emmerder »... On s'en rend compte à peu près tous les jours, soit en appelant des gîtes ou campings (personne ne décroche), soit en envoyant des mails pour réserver une navette ou un emplacement de camping (réponse entre 3 et 5 jours, donc trop tard) ou bien même dans les bus (« Monsieur le chauffeur, est-on bien sur la ligne qui dessert l'arrêt Rougeyron ? - « Connais pas », ah dommage de pas la connaître car 10min après j'y étais... ou bien « Monsieur, pourriez-vous m'indiquer quand nous serons à la station Moselle » - « Ok », heureusement que j'ai eu la présence d'esprit de descendre au hasard, soit deux arrêts après ladite station... bref, ne faire confiance qu'a soi-même est la réussite d'un voyage en Nouvelle-Calédonie !!!

Du 29 octobre au 14 novembre, mon programme a été le suivant :
- une dizaine de jours à Nouméa (non consécutifs), dont 3 consacrés à ma formation de plongée Niveau 1. Puis ballades le long des baies, parc zoologique et forestier, festival de danses au centre culturel Tjibaou, et repos / organisation suite du périple.
- 4 jours sur l'île des Pins, d'une beauté à couper le souffle (paysages des cartes postales), en mode camping et avec au programme bronzette, baignades, snorkelling, randonnées pédestres et VTT (ascension du pic N'Ga et tour de l'île, 40 km), dîners locaux chez l'habitant avec les autres invités (dont le fameux bougnat).
- 2 jours (nuit en camping) dans le Grand Sud, de la baie de Prony jusqu'au parc de la Rivière Bleue en passant par Goro et Yaté.

Un grand merci à Yanou et à ses collocs (Audrey, Sophie, Florent et Romano le vendéen) pour l'accueil et l'hébergement au Faubourg Blanchot ! Et une pensée pour Marie, Manu, Alex et Emeu pour les jolies rencontres et la cohabitation simultanée !!
Enfin, il est très facile de voyager en Nouvelle-Calédonie, il suffit de mettre ses tongs, son short et de ne pas oublier le trio « PMT » porte-monnaie / masque / tuba !!!

Re-enfin, il faut environ un mois pour découvrir en quasi-totalité tout ce que la Nouvelle-Calédonie a à offrir, ou bien 3 semaines en courant un peu : tour de la Grande-Terre, visite des îles Loyauté et de l'île des Pins, Nouméa (îlots Phare Amédée et Canards, les baies, parcs, centre culturel, activités aquatiques, etc). Il faudra donc que j'y retourne...

Allez, à tantôt !

PS : sur Picasa, les photos de la NC ne sont pas prêtes... bouuuh !

Hello,

Un message court pour évoquer mon passage d'une dizaine de jours à Sydney, du 18 au 29 octobre, transit entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. Sous un temps printanier annonciateur d'un été radieux, tel a été mon programme :
* 4 jours dans la ville de Sydney, aux abords des fréquentées rues George et Pitt. De jour comme à la nuit tombée, ballades dans la ville, dans le jardin botanique, près du majestueux duo Opéra / Harbour bridge ainsi qu'à travers les quais de Circular Quay et Harbourside, auront largement suffit à occuper mon temps libre,
* 3 jours à Bondi, à 30 min de bus à l'est de Sydney, sur la côte longeant la Mer de Tasmanie. Traîner sur la bondée et « m'as-tu vu » plage de Bondi Beach, regarder les surfeurs dompter (ou se vautrer méchamment dans) les puissantes vagues et marcher le long de l'East Coast Track entre Bondi et Coogee pendant l'événement « Sculpture by the sea » (100 œuvres d'artistes réparties sur 6 km) auront contribuer à satisfaire l'appétit photographique du moment !
* 4 jours à Manly, véritable coup de cœur situé au nord de la baie de Sydney, à 30 min de ferry. Au programme : repos, plage, jolies ballades (dont la marche « Manly Scenic Walkway » de 12 km, de Manly à Spit Bridge) et observation de surfeurs, perroquets sauvages et baleines au large de la plage...

Puis pour fêter mon départ d'Australie après 2 mois de vadrouille dispendieuse, un petit match de foot (sport pas véritablement adulé en Australie) entre Sydney et Perth à l'ANZ Stadium (stade olympique) devant près de 22 000 spectateurs avec en guest-star Alessandro Del Piero, 38 ans, pas loin des 35 sec au 100 mètres... (score final 2-1).

Aperçu de la baie de Sydney :


Lien Picasa des photos de Sydney (attention environ 200 photos... et oui c'était magnifique!) : https://picasaweb.google.com/106293928472181069772/Octobre2012AustralieSydneyManlyBondiSurf

La bise depuis Nouméa !

Sûrement l'un des endroits les plus beaux jusqu'à présent de mon périple, l'île Sud de la Nouvelle-Zélande réserve pleins de surprises et de contrastes saisissants ! Aussi bien les paysages, le climat que la faune peuvent changer significativement d'une heure à l'autre... On peut très bien passer d'une région les plus pluvieuses au monde (région entre les glaciers Fox et Franz-Joseph et Haast/Wanaka) à une région aride, sèche et sans aucune verdure ! Le plus frappant, à mon avis, est la couleur de certains lacs qui frôlent avec le vert clair, et souvent situés au pied de montagnes enneigées, rien que ça ! Encore faut-il que le temps soit clément... De ce côté, j'ai plutôt été chanceux, il a fait un temps digne de belles journées d'été lorsque des activités en dehors étaient programmées (kayak à Abel Tasman National Park et parapente à Queenstown notamment). Moins de chance par contre sur la route près des glaciers Fox et Franz-Joesph et pour la sortie baleines à Kaikoura (bateau annulé pour cause de tempête), pas très grave j'en ai vu hier depuis la plage à Manly (Sydney), et gratuitement^^ !

Voici ci-après le tracé du road trip de 14 jours dans l'île du Sud, puis un petit descriptif de ce que j'ai fait/vu :



petit BUG la photo ne s'affiche pas.. [edit : mais si ! Il manquait le ".". NDLR]

Abel Tasman National Park : sûrement l'endroit en NZ où le kayak de mer s'y prête le plus, et pour cause plages magnifiques, forêts sauvages, phoques (j'en ai même touché un qui frôlait mon kayak) et dauphins ont été au menu la première journée, sous un temps magnifique ! Nuit en auberge de jeunesse sur un bateau et randonné le lendemain entouré d'une multitude d'oiseaux variés...

Côte Ouest, de Westport à Haasst (Cape Foulwind, Pancakes Rocks et glaciers Fox et Franz-Joesph) : côte sauvage bordée de hautes montagnes enneigées et longeant une mer agîtée, avec quelques curiosités naturelles telles que les impressionnantes « Pancake Rocks », roches de calcaire dont l'érosion leur donne une forme de tas de crêpes... Par contre moins de chance pour les glaciers que je n'ai pu voir à cause d'un temps dès plus maussade (pluie, froid, vent, aucune visibilité) !

Queenstown : s'y rendre par la « Cardrona Valley Road » depuis Lake Wanaka, une des plus belles route du pays offrant montagnes enneigées, lacs clairs, vallées profondes, virages en lacets et vue surplombant Queenstown, le tout en moins d'une heure ! Un paradis à touristes... Mention spéciale au départ de Wanaka pour le lac Hawea !

Milford Sound : croisière d'une heure et demie avec café et muffin gratuit en réservant le premier départ de la journée. Paysage de fiords, avec des hautes montagnes dont les pentes vertigineuses plongent dans l'eau et sur lesquelles des cascades apparaissent lorsque la neige des glaciers alentours fond.

Dunedin et Otago Peninsula : ville étudiante et animée, aux parfums irlandais. L'Otago Peninsula, aux portes de la ville, permet notamment de voir une espèce en voie de disparition, les petits pingouins aux yeux jaunes. Bon, je n'en ai pas vu sortant de la mer ou en train de courir sur la plage, mais quelques-uns en train de couver dans des espèces de niches...

Lakes Pukaki et Tekapo : situés en plein centre de l'île Sud, véritable coup de cœur « photogénique », paysage inattendu sous un ciel bleu : région sèche, sans végétation, avec des montagnes enneigées qui se jettent dans des lacs d'eau bleue/verte claire !!! Pfiou... les images parlent d'elles-mêmes, jetez-y un coup d'oeil !

Christchurch et Banks Peninsula : deuxième ville du pays, et première de l'île Sud, dont le centre-ville est toujours fermé à cause du tremblement de terre de septembre 2011 qui a ravagé quasiment toutes les constructions de la zone (églises, habitations, tours d'affaires, commerces, etc). Banks Peninsula, moins d'une heure de route, est accessible depuis Christchurch par la « Summit Road » perchée sur les bords d'une succession de cratères de volcans... amazing !

Kaikoura : spot de renommée mondiale pour voir les baleines migratrices... par beau temps, enfin du moins par absence de tempête:) ! Du coup, pour s'en remettre, plateau de fruits de mer frais pour le déjeuner (région réputée pour ses langoustes notamment...). Jolie baie de Kaikoura au passage.

Retour sur Picton pour prendre le ferry, en passant par Nelson, chef-lieu des Malborough, région renommée mondialement pour son Sauvignon Blanc (très fruité). Jolis paysages de vignobles, toujours au pied de montagnes au pic enneigé...

Lien Picasa vers les photos de l'île Sud : https://picasaweb.google.com/106293928472181069772/SepOct2012NewZealandIleSud

Conclusion de la NZ : une belle claque ! Sûrement dans le top 3 pour l'instant, aux côtés du Japon et de l'Australie... mais dans quel ordre ?

Départ lundi 29/10 dans la matinée pour Nouméa, d'ici là sûrement un nouveau message sur Sydney/Bondi/Manly !

A plouche,