blog de larosedesvents

Nous partons pour une randonnée le long du canal de Beagle. Normalement nous devrions arriver jusqu´à une estancia abandonnée. Nous nous sommes renseignés la veille pour savoir d'où partait le chemin et on nous a conseillé de prendre un taxi, mais sur le plan ça n'a pas l'air d'être trop loin et préférons y aller a pied. Terrible erreur, pendant plus d'une heure nous traversons les barrios d'Ushuaia ainsi que les zones industrielles.























Enfin, il y a une piste mais même là nous découvrirons que ce n'est pas le début du sentier.



Encore une heure à marcher mais c'est plus agréable malgré la pluie, le vent, la grêle alors que sur la berge en face il parait faire super beau.














J'espère pouvoir voir un arc-en-ciel et mon voeu se réalise.








Nous commençons le sentier avant de manger dans un endroit un peu abrite.






Nous passons sous les arbres, la plupart sont délabrés et tordus par le vent. Le chemin est boueux et bien sur il a fallut que je glisse et que je tombe.

Au bout d'un moment nous arrivons dans une super prairie, et non Sarah en Nouvelle Zelande, tu n'as pas la primeur du seigneur des anneaux, car nous arrivons au royaume de Rohan (ou enfin ca y ressemble beaucoup)avec les montagnes














il y a même la forêt des Ents a cote


etalà je fais le gobelin


Un peu après se trouve un ruisseau ou nous croisons des Brésiliens de l'hôtel.















Romain n'en peux plus et veux rentrer, je continue quelques centaines de mètres pour essayer de voir l'estancia mais rien, juste le phare des éclaireurs au loin.

Nous faisons donc demi tour jusqu'au bout du sentier. Là se trouvent les Brésiliens qui attendent leurs taxis, nous leur demandons si nous pouvons partager avec eux et nous rentrons a l'auberge.

Après un petit repos nous allons en ville voir un musée qui est fermé. Il se met a neiger et faire beau en même temps. Comme souvent nous avons eu les quatre saisons dans la journée.













Le soir nous allons manger du crabe royal de mer, on peut les voir dans leur aquarium et Romain voudrait adopter celuialà.

Je n'ai pas fini de mettre toutes les photos de ce post mais promis ça va venir bientòt, c'est juste que ça prend un temps fou et que j'ai toujours des galeres des que je veux m'occuper du blog.

Nous nous levons à 5h du matin pour prendre le bus qui nous emmenera à Punta Arenas au Chili.

Nous avons entendu dire qu'il y avait une eclipse de lune visible partiellement du Chili à 6h, de plus ce sera une lune rouge ce qui est assez rare. Hélas ce sont les nuages qui nous attendent.


le peu de l'éclipse que l'on voit


Je connais déjà ce trajet pour l'avoir fait en grande partie en 2007.
Mais heureusement le lever de soleil va compenser la visibilité de l'éclipse.




Le lac escondido habituellement a une eau turquoise est paré de mille couleurs.











Nous changeons de bus à Rio Grande (Romain dira même qu'il ne pensait pas trouver pire que Réalmont tellement la ville est sale et pas belle, mais un panneau devant les bidonvilles à l'entrée nous indique quand même que c'est la ville de nos rêves- à méditer). Quelques formalités de douane et nous repartons.

Au bout d'un moment nous arrivons à l'endroit que j'attendais le plus: San Sebastian, la frontière où je retrouve notre Bagdad café du premier voyage. Bon ca a un peu changé, c'est un peu plus moderne et ça parait plus propre et moins perdu. Mais il y a toujours son vent et son petit hôtel, café pour les routiers ainsi que sa belle plage.





On nous fait décharger les bagages pour les passer à la machine à rayons, le tampon sur le passeport et nous repartons vers la frontière chilienne où là c'est la totale, les chiens, de nouveau enlever les sacs... il n'y a pas le droit d'emmener de nourriture et d'artisanat au Chili. Au bout d'un long moment enfin nous remontons dans le bus.

Au bout d'un moment nous arrivons au détroit de Magellan pour prendre le ferry.







Nous voyons un éléphant de mer et un bébé orque.


De l'autre coté direction Punta Arenas, au milieu des guanacos (le lama local) et des ñandou (l'autruche locale).









Une fois arrivés, nous trouvons de suite une auberge de jeunesse, la fin del mundo, qui nous parait un peu morne au début mais nous changerons d'avis dans les jours suivants.
Une petite visite sur les quais pour profiter du beau soleil et nous allons manger des sushis pour faire plaisir à Romain.

Nous ne dormons qu’une heure et demie avant de prendre un taxi pour l’aéroport. Le vol est à 4h45 pour Ushuaia.


Nous sommes tellement fatigues que nous nous endormons directement et ne sentons pas le décollage. Il y a trois heures et demie de trajet et malheureusement nous ne sommes pas près de la fenêtre parce que l’arrivée se fait au-dessus du canal de Beagle et des montagnes que nous rasons.
Nous arrivons à 8h30 et nous déposons nos affaires a l’auberge de jeunesse Antartica hostel avant d’aller chercher des billets de bus pour Punta Arenas. Ceux-ci sont très demandes et la première agence la moins chère n’en a plus pour mercredi, la deuxième nous les vends très chers, 700 pesos soit environ 70 euros pour 12h de trajet.
Un petit tour en ville, qui n’a pas beaucoup changé depuis sept ans et nous rejoignons l’auberge pour dormir un peu avant de se restaurer.







Dans la photo suivante, papa, maman, Eric et Elisabeth vous devez trouver quelque chose que vous connaissez:










spécial dêdicace pour Sarah:


L’après-midi est consacré à se promener et à discuter avec les autres personnes de l’auberge.

Nous reprenons le métro puis nous devons pas mal marcher sous une pluie battante pour aller au musée d'art latino américain. Avant tout, Romain a une grosse envie depuis le matin, d'un brunch mais bon pour en trouver, on y croit pas trop.
En arrivant au musée, le premier resto qu'il trouve en propose!!! C'est français et nous en partageons un alors que des salades qui ont l'air délicieuses me font baver. Malgré tout le brunch est énorme avec des pains différents, du saumon et des langoustines. Le service a été un peu long mais on nous a resservi des boissons chaudes pour avoir patienté.

Ensuite direction le musée, toujours sous la pluie.
Le mérite de ce musée, c'est d'avoir réconcilié Romain avec l'art moderne, chose qu'il avait perdu depuis sa visite au musee Soulages de Rodez.


Diego Rivera

Frida Kalho


Pour ma part je trouve les oeuvres inégales.

Nous prenons un taxi pour rentrer car il pleut toujours autant.
Le soir nous allons dans une cafétéria où le serveur nous propose de goûter plusieurs vins délicieux. Bientot, une catégorie coups de coeur et a savoir va devoir être créée.

Encore une fois nous nous sommes levés tôt (8h30) et nous retournons plaza de mayo pour voir cette fois ci le musée du bicentenaire ouvert depuis 2011. Nous sommes accueillis par une chorale d'enfants en visite aussi. Le musée explique comment a été créé Buenos Aires, en partie grâce a des fouilles archéologiques du premier fort qui constituait alors la ville.



A travers films et objets, on peut se rendre compte de l'évolution de l'histoire de l'Argentine. Par exemple, les voiles ci dessous sont ceux portés par les mères des disparus de la dictature. Sur un, on voit même les traces de sang de coups qu'elles ont reçu. Elles tournaient tous les jeudis autour de l'obélisque de la plaza des mayo et du coup étaient appelées les folles de mai.



On voit quand même que le musée a été fait par les Kirchner (couple présidentiel au pouvoir depuis plusieurs années) car quand onarrive a leur période, c'est le moment du renouveau, tout est beau, tout est mignon.

Des tableaux concluent le musée.



Nous revoyons le tableau officiel des Peron et voici l'explication de pourquoi beaucoup d'Aveyronnais le connaissent.



Assez intéressante et surtout gratuit, attention, il n' est ouvert que le dimanche (et oui ici les musées ont des jours d'ouverture bizarre).

Nous sommes bien arrivé s mais j ai des problèmes avec les photos, il va falloir attendre un peu pour les premiers posts

j'ai toujours un probleme de photos que j'essaierai d'arranger.

Avec le décalage horaire, nous nous levons pas si tard que ça, surtout pour Romain qui avait prevu de une grosse grasse matinée: 9h 30.
Nous allons prendre un bon petit déjeuner avant de prendre le métro pour le centre ville. Nous débarquons à Florida, la grosse artère piétonne de la ville: Notre but? échanger des euros mais pas à n'importe quel prix. Avec la crise, un euro vaut 10 pesos, alors qu'il y a quelques années, il était a 4,5. Tous les mois ou presque, il augmente. Seulement, les Argentins se font une spécialité de les échanger a des taux encore plus faibles: 17,50 pesos pour un euro. Et tout ça avec le pseudo aval du gouvernement qui est impuissant face a la crise et sait qu'il ne peut rien y faire. Nous pensions que ce serait plus compliqué que ça pour trouver, en fait, il suffit de remonter la rue et tous les 10 m. (sauf aux croisements où il y a la police), on te dit "cambio, cambio". Il suffit d'en choisir un et de vérifier le compte, ainsi que si les billets ne sont pas faux.


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la calle Florida



En descendant, nous arrivons au parc San Martin.


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Deuxième étape: trouver du tabac a rouler pour Romain. Parcours du combattant car les magasins te disent dans telle rue sans t'indiquer le nom du commerce.
Du coup nous slalomons de cuadra en cuadra en montant puis en redescendant, ah non maintenant, il faut revenir en arrière, ah et la, c'est la rue d'à côté? Bref, au bout d'un moment, nous trouvons un paquet mais attention, ce n'est pas suffisant pour Romain et c'est reparti.

Avec tout ça, on arrive plaza de Mayo, où se trouve la casa rosada, la maison présidentielle.



Depuis 2011, il est possible de la visiter le week-end.



Les premières salles sont des portraits des grands Hommes latino americains offerts par différents pays lors du bicentenaire de l'indépendance.

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Puis nous suivons une visite guidée avec un début sur l'histoire du pays.



et diverses salles



dont la galerie des femmes célèbres argentines qui sert de lieu pour les discours

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Puis c'est le tour du salon d'Eva Peron et le balcon ou elle harangait les foules



Enfin nous allons dans le salon blanc qui a priori est très connu ici et les parties privées des bureaux.

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Certains reconnaitront ce portrait, pour les autres la reponse avec le post de la journée du 5 octobre.

Cette partie a été attachée à l'autre palais et la couleur rose viendrait du fait qu'autrefois les murs étaient badigeonnés d'un mélange de graisse d'animaux dans lequel, il restit du sang. La visite vaut le coup mais c'est assez touristique et les groupes sont multiculturels pour nous, il devait y avoir des gens de tous les pays d'Amérique. De plus il faut comprendre l'anglais et l'espagnol car le guide parlait très très vite.
Après cette visite longue mais intéressante, nous allons mager une pizza aux amandes, il est 16h.

Florencia nous a expliqué la veille qu'on voit de plus en plus les effets de la crise dans les rues. Celle ci a lieu tous les 10 ans. En effet, en 2007, on voyait la pauvreté le soir seulememt, maintenant, ce sont des familles entières qui dorment dans les rues.



Nous rentrons a 17h.
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avenue 9 de julio avec ses 12 voies.

Un orage éclate, ce qui parait bizarre avec ce temps mais il parait que c'est normal a Buenos Aires.

Avant tout, je tiens a préciser qu écrivant sur tablette, il y a beaucoup de problèmes, ecriture, photos, pas dans le bon sens ou pas au bon endroit, j essaierai d'arranger ça quand j'aurai acces à un ordinateur.


Bien arrivés, en partant à 15h de chez Flo å Toulouse

le 2 octobre jusque chez Florencia le 3 octobre à 18h30 (heure locale) il nous a fallut 32h dont 26h dans des aéroports ou des avions.

Notre premier avion fait Toulouse Francfort et à 15 mn de retard. Nous avons peu de temps entre les deux vols et nous fonçons à notre porte d'embarquement. Bien sur Romain n'a pas enlevé la tablette de son sac et on perd du temps car il faut la passer dans un scanner spécial. C 'est bon ce n'est pas une bombe, on peut repartir.

Dans l'avion pourRio, nous sommes très mal placés, on comprend vraiment le terme de bétaillère: dans la rangée du milieu coincés entre un vieil Allemand qui a du mal à se lever pour moi (génial pour aller pIsser) et une jolie Brésilienne pour Romain (heureusement il est trop absorbé par son joujou: l'écran de television pour regarder des films). C 'est parti pour 11h de vol.

Nous arrivons juste à l'heure et nous nous dépêchons encore carnous n'avons qu'une heure pour changer de terminal et nousne sommes pas enregistrés, en effet nous changeons de compagnie. Dans un couloir un monsieur avec un panneau Buenos Aires nous dit qu'on va nous emmener en bus, très bien, on ira plus vite. Deux autres femmes sont avec nous. Alors que nous nous inscrivons sur une feuille, nous apprenons que notre vol est annulé... une des femmes nous explique qu'elle a reçu un mail il y a un mois pour lui dire et qu'elle est sur le vol d'après à 10h20. Nous supposons que ce doit être la même chose pour nous. Nous attendons une heure et un monsieur d'aeroline argentina nous enregistre, c'est bon pour nous.

Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre et pas de salle fumeur! Il faut imaginer Romain qui n'a pas fumé depuis Francfort. Le terminal est petit et nous avons vite fait le tour et pour encore plus l'énerver, nous n'avons droit qu' à une demi heure d'internet.

encore 4,3,2,1heure à tenir!

Enfin nous repartons mais je suis déçue, il y a trop de nuages pour boir le pan de azucar du ciel.


Le vol parait long, 13h30, nous atterissons.



Douane, bagages, change, nous devons prendre un taxi pour être à 16h à la plaza de mayo près de laquelle nous avons rdv avec ma petite cousine Florencia au café Tortoni, le premier café de Buenos Aires, autant dire qu'il est courrut et qu'il faut attendre.
Florencia arrive et elle nous fait entrer malgré nos gros sacs. L'intérieur est très beau. Nous prenos des cafés s et chocolats et des churros, le temps de papoter une heure, Florencia doit ensuite partir pour Pigüe chez ses parents.



[img]https://www.enroutes.com/album_pic-135503.jpeg[/img]

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Elle nous a laissé son appartement pour le week-end. Nous devons prendre le métro a catedral mais surprise une queue interminable, juste pour rentrer. Même à Paris, il n 'y a pas ça! Nous devons donc encore marcher jusqu'à l'arrêt suivant.

Son appartement est assez loin du métro entre Palermo et la Recoletta, deux quartiers bien connus.
Nous arrivons en sueur et avec un soulagement extrême nous posons enfin nos sacs. Nous sommes littéralement morts. Une bonne douche et une petite quilmes, la bière nationale s'impose avant d'aller manger... dans un restaurant péruvien. Nous allons vite nous coucher ensuite.

budget: taxi:120 $ar, cafés: 130$ ar, métro: 10$ar pour deux.

Voici enfin venu le temps de faire notre voyage de noce! Nous partons deux mois et dix jours en Argentine et au Chili. Au programme, Buenos Aires, la terre de feu et la Patagonie chilienne, remontée du Chili jusqu'au désert d'Atacama (si nous avons le temps un petit détour par la Bolivie) et retour en Argentine pour aller à la fête de Pigüe.
Que ce soit l'un ou l'autre nous sommes déjà allés en Argentine: Romain au nord et Aude au sud, aussi repasserons nous par des endroits que nous avons déjà visité.

Merci à toutes les personnes qui nous ont financés ce voyage!
Aude et Romain