Le 26/06/12, 6:59
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Salut à tous !!
Et bonnes vacances pour les plus chanceux. On va d’ailleurs en retrouver quelques uns dans quelques jours en Indonésie puisque Ben, Anne-Laure et Flo viennent nous piquer quelques vagues balinaises. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, mes deux petites sœurs seront également de la partie, elles viennent tout juste de prendre les billets et partageront donc 5 semaines de notre périple. La suite s’annonce donc grandiose et forte en belles émotions, mais la dernière semaine n’aura pas été en reste. Au programme de cet article, des villes et kampungs paisibles de la cote orientale malaise, l’exceptionnelle Singapour et enfin quelques jours à Malacca la portugaise.
Le sud de la côte Est :
Après le petit paradis découvert sur l’ile de Pulau Kapas, on reprend donc avec une pointe de nostalgie la mer puis la route. On monte dans un bus en direction de Cherating, village de surfeurs. Mais le chauffeur nous oubliera et nous déposera quelques kilomètres plus loin. On en profitera donc pour refaire du stop et rencontrer Jamie et Joe, un couple de Kuala Lumpur en vacances ici qui nous chargeront dans leur voiture malgré nos énormes sacs à dos et leur timing serré. Vraiment sympas !! On risque d’ailleurs de les recroiser sur Kuala Lumpur...
A Cherating, il n’y a pas grand-chose à faire. Aux vues des photos, les surfeurs locaux s’en donnent à cœur joie lors de la mousson. Mais le reste du temps, c’est un village qui semble hiberner. On enchaine donc assez rapidement sur Pekan, petite ville très peu touristique. On sera d’ailleurs les seuls occidentaux lors de notre séjour là bas. La ville en elle-même n’a pas un grand intérêt mais elle est entourée de Kampungs, ces fameux villages traditionnels malais. On s’y balade avec grand plaisir et on y découvre un mode de vie vraiment tranquille.
Direction ensuite Mersing, encore plus au sud. Nous n’irons pas sur l’ile de Tioman comme tous les touristes ici (après Pulau Kapas, on avait un peu peur d’être blasé...) mais découvrirons sur une trop courte journée le lac Chini, où vivent des familles Orang Asli, la population aborigène de Malaisie.
Après ces quelques étapes vraiment reposantes, nous sommes donc prêts pour la folie de Singapour, ville-état au sud de la péninsule malaise, qui présente un mode de vie complètement différent de tout ce que nous avons pu voir ici...
SINGAPOUR :
Surréaliste !!! Il n’y pas d’autres termes pour la décrire. On arrive en effet dans une mégalopole de la consommation. Les trottoirs sont des podiums où défilent les singapouriens accoutrés des derniers ensembles à la mode ici. Tous ont leurs tablettes numériques à la main ou leurs téléphones à l’oreille.
Ici, chaque building comporte au moins un grand centre commercial, deux starbucks et une bonne centaine de magasins de sacs à mains. C’est parfait, Pauline en cherche un. Elle en essaiera donc une bonne cinquantaine (le jurassien pas bien dégrossi que je suis découvre en effet qu’un sac à main, c’est comme une chaussure, il faut l’essayer avant de l’acheter...) mais ne trouvera pas sa pointure... Je rêverai de sacs à main pendant une bonne semaine...
Comme dans toutes les grandes villes d’Asie, on retrouve cependant des quartiers aux identités bien marquées. On visitera donc Little india, Chinatown, le jardin botanique, les quais et le centre des affaires, tous très photogéniques.
Mais cette ville nous laissera une impression mitigée. On est loin de la ville idéale, avec un mode de vie utopique.
Tout est vraiment très artificiel, superficiel (Les journaux accordent par exemple ici tout un article à une nouvelle brosse à dent prétendument révolutionnaire...), presque irréel et inhumain.. Les relations humaines en effet, encrassées de technologie, ne semblent plus vraiment très authentiques.
Tout est de plus régi par des lois et sanctionné par de lourdes amendes. Traverser hors des passages piétons, c’est une amende. Cracher par terre, c’est une amende. Mâcher du chewing-gum dans un lieu public, c’est une amende (10000 dollars !!!).
Pour construire toujours plus de centres commerciaux (en faisant appel à des travailleurs du bengladesh pour un contrat précaire de deux ans...), les derniers paysans de l’ile sont expropriés. Singapour importe donc presque toutes les denrées alimentaires présentes dans les magasins...
Mais heureusement le tableau n’est pas tout noir et la ville a quand même de nombreux atouts. L’urbanisme ici a été plutôt bien pensé et il fait vraiment bon s’y promener. L’architecture également est magnifique, avec des ensembles très aérés et photogéniques.
Et la cuisine y est délicieuse. On continuera donc ici nos découvertes gastronomiques, souvent « à l’aveugle » avec des menus incompréhensibles. Asam Laksa, Cendol (glace improbable au soja et aux haricots rouges !!), Nasi Lemak, curry de foie de poulet (qui aura presque eu raison de mon estomac pourtant solide...), et un délicieux plat birman au basilic.
Voilà, pour Singapour, étape vraiment différente, au milieu de ce périple asiatique. On enchainera ensuite avec Malacca, ville de la cote ouest malaise, qui aura connu une histoire vraiment chargée avec des présences pas toujours désirées d’ « envahisseurs » portugais, hollandais, anglais, japonais et même chinois...
Et là, nous venons tout juste d’arrivés à Kuala Lumpur, capitale du pays où nous resterons une semaine avant de prendre l’avion pour Bali !
Bises à tous, et à très vite pour certains !!!
QUIZ :
Réponse à la question précédente :
A Cherating, comme il n’y avait pas grand-chose à faire, nous avons ressorti nos tap-taps de plages achetés aux Perenthians pour ne pas trop perdre au badminton. Malheureusement, la plage est criblée de trous de crabes et notre petite balle a fini au fond de l’un d’eux. Il a donc fallu quelques coups de tap-tap pour la retrouver...
Question de la semaine :
« Le grand blond à la chaussette noire »... Pourquoi, comment, où ?
Et bonnes vacances pour les plus chanceux. On va d’ailleurs en retrouver quelques uns dans quelques jours en Indonésie puisque Ben, Anne-Laure et Flo viennent nous piquer quelques vagues balinaises. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, mes deux petites sœurs seront également de la partie, elles viennent tout juste de prendre les billets et partageront donc 5 semaines de notre périple. La suite s’annonce donc grandiose et forte en belles émotions, mais la dernière semaine n’aura pas été en reste. Au programme de cet article, des villes et kampungs paisibles de la cote orientale malaise, l’exceptionnelle Singapour et enfin quelques jours à Malacca la portugaise.
Le sud de la côte Est :
Après le petit paradis découvert sur l’ile de Pulau Kapas, on reprend donc avec une pointe de nostalgie la mer puis la route. On monte dans un bus en direction de Cherating, village de surfeurs. Mais le chauffeur nous oubliera et nous déposera quelques kilomètres plus loin. On en profitera donc pour refaire du stop et rencontrer Jamie et Joe, un couple de Kuala Lumpur en vacances ici qui nous chargeront dans leur voiture malgré nos énormes sacs à dos et leur timing serré. Vraiment sympas !! On risque d’ailleurs de les recroiser sur Kuala Lumpur...
A Cherating, il n’y a pas grand-chose à faire. Aux vues des photos, les surfeurs locaux s’en donnent à cœur joie lors de la mousson. Mais le reste du temps, c’est un village qui semble hiberner. On enchaine donc assez rapidement sur Pekan, petite ville très peu touristique. On sera d’ailleurs les seuls occidentaux lors de notre séjour là bas. La ville en elle-même n’a pas un grand intérêt mais elle est entourée de Kampungs, ces fameux villages traditionnels malais. On s’y balade avec grand plaisir et on y découvre un mode de vie vraiment tranquille.
Direction ensuite Mersing, encore plus au sud. Nous n’irons pas sur l’ile de Tioman comme tous les touristes ici (après Pulau Kapas, on avait un peu peur d’être blasé...) mais découvrirons sur une trop courte journée le lac Chini, où vivent des familles Orang Asli, la population aborigène de Malaisie.
Après ces quelques étapes vraiment reposantes, nous sommes donc prêts pour la folie de Singapour, ville-état au sud de la péninsule malaise, qui présente un mode de vie complètement différent de tout ce que nous avons pu voir ici...
SINGAPOUR :
Surréaliste !!! Il n’y pas d’autres termes pour la décrire. On arrive en effet dans une mégalopole de la consommation. Les trottoirs sont des podiums où défilent les singapouriens accoutrés des derniers ensembles à la mode ici. Tous ont leurs tablettes numériques à la main ou leurs téléphones à l’oreille.
Ici, chaque building comporte au moins un grand centre commercial, deux starbucks et une bonne centaine de magasins de sacs à mains. C’est parfait, Pauline en cherche un. Elle en essaiera donc une bonne cinquantaine (le jurassien pas bien dégrossi que je suis découvre en effet qu’un sac à main, c’est comme une chaussure, il faut l’essayer avant de l’acheter...) mais ne trouvera pas sa pointure... Je rêverai de sacs à main pendant une bonne semaine...
Comme dans toutes les grandes villes d’Asie, on retrouve cependant des quartiers aux identités bien marquées. On visitera donc Little india, Chinatown, le jardin botanique, les quais et le centre des affaires, tous très photogéniques.
Mais cette ville nous laissera une impression mitigée. On est loin de la ville idéale, avec un mode de vie utopique.
Tout est vraiment très artificiel, superficiel (Les journaux accordent par exemple ici tout un article à une nouvelle brosse à dent prétendument révolutionnaire...), presque irréel et inhumain.. Les relations humaines en effet, encrassées de technologie, ne semblent plus vraiment très authentiques.
Tout est de plus régi par des lois et sanctionné par de lourdes amendes. Traverser hors des passages piétons, c’est une amende. Cracher par terre, c’est une amende. Mâcher du chewing-gum dans un lieu public, c’est une amende (10000 dollars !!!).
Pour construire toujours plus de centres commerciaux (en faisant appel à des travailleurs du bengladesh pour un contrat précaire de deux ans...), les derniers paysans de l’ile sont expropriés. Singapour importe donc presque toutes les denrées alimentaires présentes dans les magasins...
Mais heureusement le tableau n’est pas tout noir et la ville a quand même de nombreux atouts. L’urbanisme ici a été plutôt bien pensé et il fait vraiment bon s’y promener. L’architecture également est magnifique, avec des ensembles très aérés et photogéniques.
Et la cuisine y est délicieuse. On continuera donc ici nos découvertes gastronomiques, souvent « à l’aveugle » avec des menus incompréhensibles. Asam Laksa, Cendol (glace improbable au soja et aux haricots rouges !!), Nasi Lemak, curry de foie de poulet (qui aura presque eu raison de mon estomac pourtant solide...), et un délicieux plat birman au basilic.
Voilà, pour Singapour, étape vraiment différente, au milieu de ce périple asiatique. On enchainera ensuite avec Malacca, ville de la cote ouest malaise, qui aura connu une histoire vraiment chargée avec des présences pas toujours désirées d’ « envahisseurs » portugais, hollandais, anglais, japonais et même chinois...
Et là, nous venons tout juste d’arrivés à Kuala Lumpur, capitale du pays où nous resterons une semaine avant de prendre l’avion pour Bali !
Bises à tous, et à très vite pour certains !!!
QUIZ :
Réponse à la question précédente :
A Cherating, comme il n’y avait pas grand-chose à faire, nous avons ressorti nos tap-taps de plages achetés aux Perenthians pour ne pas trop perdre au badminton. Malheureusement, la plage est criblée de trous de crabes et notre petite balle a fini au fond de l’un d’eux. Il a donc fallu quelques coups de tap-tap pour la retrouver...
Question de la semaine :
« Le grand blond à la chaussette noire »... Pourquoi, comment, où ?