Le 01/04/12, 16:50
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Salut à tous ! Nous sommes à Phnom Penh, capitale du Cambodge, à la découverte du troisième pays de notre périple. Au programme de cette dernière semaine et de cet article donc: une mise en quarantaine, des heures de bus et de vélo, un mariage, du coca (pour mon petit estomac fragile ) et de la bière qui coulent à flot et toujours deux voyageurs very very Happy...
PAKSE :
De Ventiane, capitale du Laos peu enthousiasmante de prime abord et que nous n’avons pas pris la peine de découvrir outre mesure (nostra culpa...), nous avons pris un bus de nuit pour Pakse au sud du Laos. Là aussi, nous avons été quelque peu déçus par la ville en elle-même qui ne présente pas un intérêt énorme, mais heureusement qui est un point de départ idéal pour découvrir le plateau des Bolaven à une cinquantaine de kilomètres. Cette région très fertile en raison de son altitude assez élevée et d’une température plus clémente est réputée pour son café (l’un des plus recherchés et chers au monde... excellentissime !), ses paysages sauvages et les villages d’ethnies animistes.
Nous découvrons donc une culture complètement différente de celle des laotiens... et de la notre. Pas de bouddhisme : ici, on croit aux esprits. On fait donc un sacrifice pour à peu près tout et n’importe quoi, chaque habitant a déjà son cercueil qui l’attend sous sa maison, les enfants fument dès 5 ans. On découvre également des restes de bombes stockées dans une ancienne école. Le Laos a été en effet le pays le plus bombardé au monde lors de la guerre du Vietnam : les américains ont largué l’équivalent de 500kg de bombes par habitant !!!
DON DET :
Nous descendons ensuite sur Don Det que beaucoup de routards nous avaient conseillé. Il s’agit en fait d’une des « 4000 îles » sur le Mékong, à l’extrême sud du Laos, prise d’assaut par les backpackers du monde entier. Ambiance très relax et cosmopolite mais assez peu authentique au final. On retrouve donc tout ce qui fait le succès de ces endroits recherchés par les jeunes routards : soleil, hamacs et drogues...
On ne s’éternisera donc pas ici mais on prendra quand même le temps, malgré une chaleur étouffante et l’impression de fondre littéralement au soleil, de découvrir cette île qui doit vraiment être magnifique lorsque les rizières sont vertes.
On se prend donc rapidement un bus pour Kratie, au Cambodge. Le trajet annoncé en 4h durera finalement 8h. Les routes au Laos auront d’ailleurs été épouvantables et ont été véritablement un frein pour notre découverte du pays. Mais on ne va pas blâmer les laotiens là-dessus, bien au contraire. Entre les bombardements américains et la période française, ils n’auront vraiment pas été aidés. En 50 ans de présence ici, notre joli pays, n’aura rien développé en termes d’infrastructures, se servant simplement du Laos comme d’un état tampon entre le Vietnam et la Thailande. Toxique...
A la frontière Laos-Cambodge, on se fait à nouveau pointer par un pistolet-thermomètre et là, les policiers tombent sur Pauline et la placent en quarantaine... Est-ce la surchauffe à cause de la chaleur ou d’un gateau de Don Det qu’elle a du mal à digérer ??? Toujours est-il qu’elle commence à remplir les papiers de mise en quarantaine avant qu’une nouvelle prise de température ne vienne la blanchir définitivement. Heureusement, car ça m’aurait embêté de retourner une nouvelle fois à l’Ambassade (épisode raconté dans la galerie photo... elle nous les fera toutes )
KRATIE :
Nous voilà donc à Kratie dans cette ville peu connue des touristes. Nous ne pensions qu’y « transiter », nous y resterons finalement 5 jours, à notre plus grand plaisir. Dès notre arrivée, nous rencontrons Pit, un cambodgien vraiment sympa qui va épouser la fille du papa de la Guesthouse dans laquelle nous logeons. Très rapidement, il nous invite même à son mariage quatre jours plus tard. On ne s’est donc pas fait prier.
En attendant la cérémonie du mariage, on assiste aux différents préparatifs et on part surtout à la découverte des environs, sur les bons conseils de Pit. De beaux moments. Sans croiser un seul touriste, on découvre une île sur le Mékong beaucoup plus authentique que Don Det, une campagne cambogienne vraiment paisible, des temples, des enfants au sourire communicatif en étant à chaque fois accueillis très chaleureusement. Un régal !!!
Arrive le jour du mariage. Nous mettons nos habits les plus classes (les moins roots plutôt...), que nous essayons de repasser avec notre gros guide du routard... On assiste donc, de loin ou de près, aux différentes cérémonies qui émaillent la journée du mariage, qui commence dès 6h du matin (notre chambre donnait sur l’ampli de la sono...): cérémonie avec les moines bouddhistes qui apportent leurs bénédictions, cérémonie des ciseaux (les mariés se font virtuellement couper les cheveux, synonyme de passage à l’âge adulte) et surtout cérémonie de la bière...
Le soir, le repas n’est en effet qu’un prétexte : tout le monde nous expliquera qu’il faut en fait boire jusqu’à l’ivresse avant d’aller danser.
Dès qu’un convive décide de boire (toutes les 2 minutes environ...), tout le monde trinque et doit boire son verre de bière. Si l’un d’entre eux décident de le boire cul-sec (c'est-à-dire une fois sur deux), tout le monde doit l’imiter... On a donc mangé un peu, bu beaucoup... et forcément dansé. Un grand moment, là-aussi !
Bises à tous, à très vite !!
JEU :
Deux photos dans la galerie « Kratie », marquées de « ??? », ne demandent que votre petite légende... Des points à ceux qui découvrent le pourquoi de la chose ou qui nous invente une explication improbable...
PAKSE :
De Ventiane, capitale du Laos peu enthousiasmante de prime abord et que nous n’avons pas pris la peine de découvrir outre mesure (nostra culpa...), nous avons pris un bus de nuit pour Pakse au sud du Laos. Là aussi, nous avons été quelque peu déçus par la ville en elle-même qui ne présente pas un intérêt énorme, mais heureusement qui est un point de départ idéal pour découvrir le plateau des Bolaven à une cinquantaine de kilomètres. Cette région très fertile en raison de son altitude assez élevée et d’une température plus clémente est réputée pour son café (l’un des plus recherchés et chers au monde... excellentissime !), ses paysages sauvages et les villages d’ethnies animistes.
Nous découvrons donc une culture complètement différente de celle des laotiens... et de la notre. Pas de bouddhisme : ici, on croit aux esprits. On fait donc un sacrifice pour à peu près tout et n’importe quoi, chaque habitant a déjà son cercueil qui l’attend sous sa maison, les enfants fument dès 5 ans. On découvre également des restes de bombes stockées dans une ancienne école. Le Laos a été en effet le pays le plus bombardé au monde lors de la guerre du Vietnam : les américains ont largué l’équivalent de 500kg de bombes par habitant !!!
DON DET :
Nous descendons ensuite sur Don Det que beaucoup de routards nous avaient conseillé. Il s’agit en fait d’une des « 4000 îles » sur le Mékong, à l’extrême sud du Laos, prise d’assaut par les backpackers du monde entier. Ambiance très relax et cosmopolite mais assez peu authentique au final. On retrouve donc tout ce qui fait le succès de ces endroits recherchés par les jeunes routards : soleil, hamacs et drogues...
On ne s’éternisera donc pas ici mais on prendra quand même le temps, malgré une chaleur étouffante et l’impression de fondre littéralement au soleil, de découvrir cette île qui doit vraiment être magnifique lorsque les rizières sont vertes.
On se prend donc rapidement un bus pour Kratie, au Cambodge. Le trajet annoncé en 4h durera finalement 8h. Les routes au Laos auront d’ailleurs été épouvantables et ont été véritablement un frein pour notre découverte du pays. Mais on ne va pas blâmer les laotiens là-dessus, bien au contraire. Entre les bombardements américains et la période française, ils n’auront vraiment pas été aidés. En 50 ans de présence ici, notre joli pays, n’aura rien développé en termes d’infrastructures, se servant simplement du Laos comme d’un état tampon entre le Vietnam et la Thailande. Toxique...
A la frontière Laos-Cambodge, on se fait à nouveau pointer par un pistolet-thermomètre et là, les policiers tombent sur Pauline et la placent en quarantaine... Est-ce la surchauffe à cause de la chaleur ou d’un gateau de Don Det qu’elle a du mal à digérer ??? Toujours est-il qu’elle commence à remplir les papiers de mise en quarantaine avant qu’une nouvelle prise de température ne vienne la blanchir définitivement. Heureusement, car ça m’aurait embêté de retourner une nouvelle fois à l’Ambassade (épisode raconté dans la galerie photo... elle nous les fera toutes )
KRATIE :
Nous voilà donc à Kratie dans cette ville peu connue des touristes. Nous ne pensions qu’y « transiter », nous y resterons finalement 5 jours, à notre plus grand plaisir. Dès notre arrivée, nous rencontrons Pit, un cambodgien vraiment sympa qui va épouser la fille du papa de la Guesthouse dans laquelle nous logeons. Très rapidement, il nous invite même à son mariage quatre jours plus tard. On ne s’est donc pas fait prier.
En attendant la cérémonie du mariage, on assiste aux différents préparatifs et on part surtout à la découverte des environs, sur les bons conseils de Pit. De beaux moments. Sans croiser un seul touriste, on découvre une île sur le Mékong beaucoup plus authentique que Don Det, une campagne cambogienne vraiment paisible, des temples, des enfants au sourire communicatif en étant à chaque fois accueillis très chaleureusement. Un régal !!!
Arrive le jour du mariage. Nous mettons nos habits les plus classes (les moins roots plutôt...), que nous essayons de repasser avec notre gros guide du routard... On assiste donc, de loin ou de près, aux différentes cérémonies qui émaillent la journée du mariage, qui commence dès 6h du matin (notre chambre donnait sur l’ampli de la sono...): cérémonie avec les moines bouddhistes qui apportent leurs bénédictions, cérémonie des ciseaux (les mariés se font virtuellement couper les cheveux, synonyme de passage à l’âge adulte) et surtout cérémonie de la bière...
Le soir, le repas n’est en effet qu’un prétexte : tout le monde nous expliquera qu’il faut en fait boire jusqu’à l’ivresse avant d’aller danser.
Dès qu’un convive décide de boire (toutes les 2 minutes environ...), tout le monde trinque et doit boire son verre de bière. Si l’un d’entre eux décident de le boire cul-sec (c'est-à-dire une fois sur deux), tout le monde doit l’imiter... On a donc mangé un peu, bu beaucoup... et forcément dansé. Un grand moment, là-aussi !
Bises à tous, à très vite !!
JEU :
Deux photos dans la galerie « Kratie », marquées de « ??? », ne demandent que votre petite légende... Des points à ceux qui découvrent le pourquoi de la chose ou qui nous invente une explication improbable...