Le 22/07/10, 18:25
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Ce matin, petit dejeuner encore une fois a la boulangerie francaise [cafe, jus de banane, pain perdu et patisserie danoise qui est un petit pain a la creme vanille] en compagnie de Farshid que j'ai rencontre hier quand j'etais sur l'ordi a l'hotel. C'est une jeune Iranien qui fait des etudes de medecine, il a termine sa quatrieme annee de medecine generale et va debuter sa specialisation en neurologie a la rentree. Nous papotons pendant une heure puis nous partons chacun de notre cote pour la journee.
J'en profite pour saluer les deux couples de Francais , forts sympathiques, avec qui j'ai partage des petits dejeuners a Tokyo : Dorothee et Bernard d'une part, Sabine et Gwenael [pardon si ce n'est la bonne orthographe ] d'autre part. J'espere que la suite de leur sejour se deroule sous des auspices aussi favorables que les miens et que la "patte folle" de Gwenael ne l'empeche pas de profiter au maximum de son voyage...
Je file en velo au sud de la ville voir le temple de Nishi- Hongaji, principal lieu de culte de l'ecole bouddhiste Jodo Shinshu qui regroupe au moins 12 millions d'adeptes au Japon. A mon arrivee, l'immense "Goei-do" [salle de priere] est ouvert et accessible car un important groupe d'enfants s'y trouve. Visiblement, il s'agit de jeunes membres du Jodo Shinshu qui sont encadres par des moines. J'en profite pour faire des photos des murs peints, des poutres et des lanternes finement dorees et de l'autel dedie a Bouddha. Les enfants sortent ensuite sur le parvis du temple pour etre pris en photo par groupes avec 3 moines ages, visiblement haut places car tres proteges par le staff. Je suis obligee de descendre les marches de l'escalier pour recuperer mes basketts et je dois expliquer, en anglais, ce que je viens faire au milieu de tout ce beau monde pour eviter l'incident diplomatique J'en profite pour faire discretement une photo des "grands pontes "...
Je tente de discuter en "petit Japonais" avec une charmante dame de 72 ans, qui ne fait pas du tout son age d'ailleurs, et nous arrivons a echanger quelques mots. Cependant, cela montre rapidement ses limites car je ne peux que mettre bout-a-bout des mots que je peche dans mon mini dico et cela ne constitue aucunement une vraie phrase. Sans syntaxe ni conjugaison, mon charabia ne va pas bien loin...
Je reprends mon velo pour aller a l'est au sanctuaire de "Kiyomizu-dera". La fin du trajet est pentue car ce sanctuaire est accroche a flanc de colline et je souffle comme un boeuf sous le soleil de plomb mais je monte jusqu'en haut sur mon velo [haha, fierte mal placee quand tu nous tiens]. Ce sanctuaire qui date de 798 comprend une trentaine de batiments plus ou moins grands et le temple principal a ete rebati en 1633 contre la falaise, sur d'immenses pilotis, pour offrir un superbe panorama sur la ville. Avant de m'attaquer a la visite, je deguste un bol de soupe d'Udon [les nouilles de sarrasin] avec une tranche de tofu frit : bon et roboratif.
En dehors de la splendide vue de Kyoto depuis la terrasse du "Hondo", il y a egalement une superbe pagode a 3 etages, une cascade purificatrice dont les pelerins boivent l'eau et un temple dedie a l'amour devant lequel se trouvent deux grosses pierres separees l'une de l'autre d'environ 10 metres : si on reussit a parcourir cette distance les yeux fermes et a toucher la pierre sans tricher, on va trouver l'amour La tradition veut que ceux qui se marient suite a cela previennent le temple qui inscrit leur nom sur un grand tableau face a l'entree. Effectivement, il y a enormement de noms inscrits y compris des prenoms europeens donc c'est certainement efficace mais je n'ai pas teste puisque je suis mariee depuis 20 ans deja
J'essaie quelque chose de tres deroutant : on descend dans un couloir totalement noir dans lequel on circule en se tenant a une rampe pour atteindre un autel de pierre a peine eclaire. Arrive la, il faut toucher l'autel en faisant un voeu puis repartir toujours en se tenant a la rampe et dans le noir absolu jusqu'a la sortie. C'est extremement perturbant car au bout d'un metre a peine dans le noir on a totalement perdu ses repaires. Une sorte de peur irrepressible de percuter un obstacle pousse a avancer a la vitesse de l'escargot alors qu'on sait bien qu'il n'y a pas de risque et on s'accroche a la rampe comme a une bouee de sauvetage... c'est une sacree experience entre le train fantome et la decouverte de la cecite.
La promenade dans le parc boise du sanctuaire est fraiche et je clos ce moment en degustant un delicieux "hiyashi-ame" [boisson a base de sirop de gluten avec du gingembre, du miel et de la pomme].
Un petit parcours en velo m'amene a "Gion" qui est le quartier des "machiya" [maisons de bois tres anciennes] et des "geishas". Je m'arrete a "Ryozen-Kwan-on" qui rend hommage au soldat inconnu a travers un memorial pacifiste et la statue de 24 metres de haut du Bouddha Kwannon qui symbolise la compassion. Les moines presents sur le site celebrent 4 ceremonies par jour en l'honneur du bouddha et des 2 millions de Japonais morts durant la seconde guerre mondiale. Leurs noms sont portes sur des tablettes conservees dans des tiroirs dores que l'on peut ouvrir. C'est tres emouvant de voir toutes ces tablettes alignees dans un tiroir et d'imaginer leur nombre total devant les murs entiers de tiroirs...
Je me promene dans "Gion" et au coin d'une ruelle m'attend une enorme surprise : une "maiko" [apprentie geisha] encore adolescente pose pour des photos officielles. J'ai donc tout le loisir de la photographier, ce qui en temps normal est complique car elles se cachent loin des touristes. Cette jeune fille est magnifique avec son maquillage blanc, son kimono traditionnel chatoyant ceinture et son long "obi" [large ceinture artistiquement nouee sur le kimono] qui permet de la differencier d'une "geiko" [geisha cofirmee] qui porte un obi court. J'en profite pour preciser que les geishas ne sont plus que 200 a Kyoto et qu'elles ne sont aucunement des prostituees. Ce sont de veritables artistes polyvalentes qui doivent maitriser l'art de la ceremonie du the et de l'ikebana [art foral japonais tres epure] et savoir chanter, danser, jouer de la musique afin de divertir des clients fortunes lors de diners. Les maiko entrent dans une "okiya" [maison de geishas] apres leurs etudes au college pour apprendre tous les arts cites plus haut.
Je fais une pause gouter dans un petit salon de the : un capuccino et un chou fourre a la creme de sesame [original et tres bon] et je vais me presenter au "sento" [bain public traditionnel] que m'a gentiment indique un membre du personnel de mon hotel ce matin. Et la, ma crainte se confirme : je ne peux pas acceder au sento a cause de mes tatouages. Sauf enorme coup de chance, ce sera pareil partout ou je vais passer et pire encore, je ne pourrai pas aller dans un "onsen" [source thermale] car les tatouages y sont egalement prohibes Au Japon, les seules personnes traditionnellement tatouees sont les "Yakusa" [membres de la mafia] et ces messieurs ont leurs sento et onsen reserves. De nos jours, les tatouages ne sont plus l'exclusivite des Yakusa puisque j'en ai vu sur de jeunes adultes [garcons et filles] mais ils restent culturellement attaches a l'appartenance a la mafia et sont donc toujours source d'exclusion. Mes tatouages m'attirent de nombreuses remarques tres gentilles dans la rue, surtout de la part des dames d'un certain age qui s'emerveillent devant le kiku [le chrysantheme etant la fleur nationale] mais dans ce cas precis ils m'empechent de me plonger [litteralement] dans une tres importante part de la culture nippone...
Je profiterai au maximum des bains prives, lorsqu'il y en a, dans mes lieux d'hebergement comme ceux du Ryokan Sawanoya a Tokyo.
Je rend mon velo au loueur, j'achete la petite valise a roulette pour ranger tous mes achats, et ils sont nombreux je l'avoue, puis je dine dans un restaurant ou les sushis circulent sur un long tapis roulant afin que les clients choisissent au fur et a mesure ce qui leur donne envie. Je commence par admirer la grande variete des paires de sushis posees sur de petites assiettes qui defilent devant mes yeux et je me lance en choisissant un sushi avec un poisson gras [sardine ou maquereau] et un sushi de poulpe avec les tentacules. Je prends ensuite un maki d'oeufs de saumon et concombre et un sushi superbe mais dont je n'ai pas la moindre idee de ce que cela peut etre. On dirait une fine lamelle de pamplemousse mais en fait, ce sont des oeufs de poulpe agglomeres. Je mange un sushi de poisson gras fume, suivi d'un sushi de crabe et d'un sushi de poisson blanc tres ferme. On dispose egalement d'un ecran sur lequel sont repertoriees toutes les assiettes existantes et l'on peut en choisir une. Elle ne sera pas differente de celles qui circulent mais au lieu d'attendre que l'assiette choisie fasse le grand tour sur son tapis roulant, on est livre directement par le Shinkansen [TGV japonais] !! Je ne plaisante pas, au-dessus du tapis roulant se trouve un rail sur lequel circule un modele reduit de Shinkansen et les cuisiniers y posent le sushi commande via l'ecran qui porte un numero indiquant la place du client le long du rail. Le train demarre et vient s'arreter pile devant le client qui prend son assiette et renvoie le train en cuisine en appuyant sur un bouton.
Evidemment, je ne me refuse pas le plaisir de la livraison par train et je choisis un beau sushi compose de morceaux d'un violet soutenu. Ce doit etre un fruit de mer ou quelque chose comme cela mais quand il arrive, je realise que c'est de l'aubergine en saumure, bravo pour ma perspicacite Je conclus ce festin par un dessert mais je prefere une simple tranche de melon d'eau rafraichissante aux assiettes de gateaux et cremes sucrees qui defilent egalement. Comme dans tous les restaurants japonais, le the [chaud ou glace] est gratuit et a volonte.
Resultat des courses : 8 paires de sushis absolument delicieux plus le melon pour un total de 997 yens [9 euros et 97 cents] Je vais recommencer plusieurs fois d'ici la fin de mon sejour
J'en profite pour saluer les deux couples de Francais , forts sympathiques, avec qui j'ai partage des petits dejeuners a Tokyo : Dorothee et Bernard d'une part, Sabine et Gwenael [pardon si ce n'est la bonne orthographe ] d'autre part. J'espere que la suite de leur sejour se deroule sous des auspices aussi favorables que les miens et que la "patte folle" de Gwenael ne l'empeche pas de profiter au maximum de son voyage...
Je file en velo au sud de la ville voir le temple de Nishi- Hongaji, principal lieu de culte de l'ecole bouddhiste Jodo Shinshu qui regroupe au moins 12 millions d'adeptes au Japon. A mon arrivee, l'immense "Goei-do" [salle de priere] est ouvert et accessible car un important groupe d'enfants s'y trouve. Visiblement, il s'agit de jeunes membres du Jodo Shinshu qui sont encadres par des moines. J'en profite pour faire des photos des murs peints, des poutres et des lanternes finement dorees et de l'autel dedie a Bouddha. Les enfants sortent ensuite sur le parvis du temple pour etre pris en photo par groupes avec 3 moines ages, visiblement haut places car tres proteges par le staff. Je suis obligee de descendre les marches de l'escalier pour recuperer mes basketts et je dois expliquer, en anglais, ce que je viens faire au milieu de tout ce beau monde pour eviter l'incident diplomatique J'en profite pour faire discretement une photo des "grands pontes "...
Je tente de discuter en "petit Japonais" avec une charmante dame de 72 ans, qui ne fait pas du tout son age d'ailleurs, et nous arrivons a echanger quelques mots. Cependant, cela montre rapidement ses limites car je ne peux que mettre bout-a-bout des mots que je peche dans mon mini dico et cela ne constitue aucunement une vraie phrase. Sans syntaxe ni conjugaison, mon charabia ne va pas bien loin...
Je reprends mon velo pour aller a l'est au sanctuaire de "Kiyomizu-dera". La fin du trajet est pentue car ce sanctuaire est accroche a flanc de colline et je souffle comme un boeuf sous le soleil de plomb mais je monte jusqu'en haut sur mon velo [haha, fierte mal placee quand tu nous tiens]. Ce sanctuaire qui date de 798 comprend une trentaine de batiments plus ou moins grands et le temple principal a ete rebati en 1633 contre la falaise, sur d'immenses pilotis, pour offrir un superbe panorama sur la ville. Avant de m'attaquer a la visite, je deguste un bol de soupe d'Udon [les nouilles de sarrasin] avec une tranche de tofu frit : bon et roboratif.
En dehors de la splendide vue de Kyoto depuis la terrasse du "Hondo", il y a egalement une superbe pagode a 3 etages, une cascade purificatrice dont les pelerins boivent l'eau et un temple dedie a l'amour devant lequel se trouvent deux grosses pierres separees l'une de l'autre d'environ 10 metres : si on reussit a parcourir cette distance les yeux fermes et a toucher la pierre sans tricher, on va trouver l'amour La tradition veut que ceux qui se marient suite a cela previennent le temple qui inscrit leur nom sur un grand tableau face a l'entree. Effectivement, il y a enormement de noms inscrits y compris des prenoms europeens donc c'est certainement efficace mais je n'ai pas teste puisque je suis mariee depuis 20 ans deja
J'essaie quelque chose de tres deroutant : on descend dans un couloir totalement noir dans lequel on circule en se tenant a une rampe pour atteindre un autel de pierre a peine eclaire. Arrive la, il faut toucher l'autel en faisant un voeu puis repartir toujours en se tenant a la rampe et dans le noir absolu jusqu'a la sortie. C'est extremement perturbant car au bout d'un metre a peine dans le noir on a totalement perdu ses repaires. Une sorte de peur irrepressible de percuter un obstacle pousse a avancer a la vitesse de l'escargot alors qu'on sait bien qu'il n'y a pas de risque et on s'accroche a la rampe comme a une bouee de sauvetage... c'est une sacree experience entre le train fantome et la decouverte de la cecite.
La promenade dans le parc boise du sanctuaire est fraiche et je clos ce moment en degustant un delicieux "hiyashi-ame" [boisson a base de sirop de gluten avec du gingembre, du miel et de la pomme].
Un petit parcours en velo m'amene a "Gion" qui est le quartier des "machiya" [maisons de bois tres anciennes] et des "geishas". Je m'arrete a "Ryozen-Kwan-on" qui rend hommage au soldat inconnu a travers un memorial pacifiste et la statue de 24 metres de haut du Bouddha Kwannon qui symbolise la compassion. Les moines presents sur le site celebrent 4 ceremonies par jour en l'honneur du bouddha et des 2 millions de Japonais morts durant la seconde guerre mondiale. Leurs noms sont portes sur des tablettes conservees dans des tiroirs dores que l'on peut ouvrir. C'est tres emouvant de voir toutes ces tablettes alignees dans un tiroir et d'imaginer leur nombre total devant les murs entiers de tiroirs...
Je me promene dans "Gion" et au coin d'une ruelle m'attend une enorme surprise : une "maiko" [apprentie geisha] encore adolescente pose pour des photos officielles. J'ai donc tout le loisir de la photographier, ce qui en temps normal est complique car elles se cachent loin des touristes. Cette jeune fille est magnifique avec son maquillage blanc, son kimono traditionnel chatoyant ceinture et son long "obi" [large ceinture artistiquement nouee sur le kimono] qui permet de la differencier d'une "geiko" [geisha cofirmee] qui porte un obi court. J'en profite pour preciser que les geishas ne sont plus que 200 a Kyoto et qu'elles ne sont aucunement des prostituees. Ce sont de veritables artistes polyvalentes qui doivent maitriser l'art de la ceremonie du the et de l'ikebana [art foral japonais tres epure] et savoir chanter, danser, jouer de la musique afin de divertir des clients fortunes lors de diners. Les maiko entrent dans une "okiya" [maison de geishas] apres leurs etudes au college pour apprendre tous les arts cites plus haut.
Je fais une pause gouter dans un petit salon de the : un capuccino et un chou fourre a la creme de sesame [original et tres bon] et je vais me presenter au "sento" [bain public traditionnel] que m'a gentiment indique un membre du personnel de mon hotel ce matin. Et la, ma crainte se confirme : je ne peux pas acceder au sento a cause de mes tatouages. Sauf enorme coup de chance, ce sera pareil partout ou je vais passer et pire encore, je ne pourrai pas aller dans un "onsen" [source thermale] car les tatouages y sont egalement prohibes Au Japon, les seules personnes traditionnellement tatouees sont les "Yakusa" [membres de la mafia] et ces messieurs ont leurs sento et onsen reserves. De nos jours, les tatouages ne sont plus l'exclusivite des Yakusa puisque j'en ai vu sur de jeunes adultes [garcons et filles] mais ils restent culturellement attaches a l'appartenance a la mafia et sont donc toujours source d'exclusion. Mes tatouages m'attirent de nombreuses remarques tres gentilles dans la rue, surtout de la part des dames d'un certain age qui s'emerveillent devant le kiku [le chrysantheme etant la fleur nationale] mais dans ce cas precis ils m'empechent de me plonger [litteralement] dans une tres importante part de la culture nippone...
Je profiterai au maximum des bains prives, lorsqu'il y en a, dans mes lieux d'hebergement comme ceux du Ryokan Sawanoya a Tokyo.
Je rend mon velo au loueur, j'achete la petite valise a roulette pour ranger tous mes achats, et ils sont nombreux je l'avoue, puis je dine dans un restaurant ou les sushis circulent sur un long tapis roulant afin que les clients choisissent au fur et a mesure ce qui leur donne envie. Je commence par admirer la grande variete des paires de sushis posees sur de petites assiettes qui defilent devant mes yeux et je me lance en choisissant un sushi avec un poisson gras [sardine ou maquereau] et un sushi de poulpe avec les tentacules. Je prends ensuite un maki d'oeufs de saumon et concombre et un sushi superbe mais dont je n'ai pas la moindre idee de ce que cela peut etre. On dirait une fine lamelle de pamplemousse mais en fait, ce sont des oeufs de poulpe agglomeres. Je mange un sushi de poisson gras fume, suivi d'un sushi de crabe et d'un sushi de poisson blanc tres ferme. On dispose egalement d'un ecran sur lequel sont repertoriees toutes les assiettes existantes et l'on peut en choisir une. Elle ne sera pas differente de celles qui circulent mais au lieu d'attendre que l'assiette choisie fasse le grand tour sur son tapis roulant, on est livre directement par le Shinkansen [TGV japonais] !! Je ne plaisante pas, au-dessus du tapis roulant se trouve un rail sur lequel circule un modele reduit de Shinkansen et les cuisiniers y posent le sushi commande via l'ecran qui porte un numero indiquant la place du client le long du rail. Le train demarre et vient s'arreter pile devant le client qui prend son assiette et renvoie le train en cuisine en appuyant sur un bouton.
Evidemment, je ne me refuse pas le plaisir de la livraison par train et je choisis un beau sushi compose de morceaux d'un violet soutenu. Ce doit etre un fruit de mer ou quelque chose comme cela mais quand il arrive, je realise que c'est de l'aubergine en saumure, bravo pour ma perspicacite Je conclus ce festin par un dessert mais je prefere une simple tranche de melon d'eau rafraichissante aux assiettes de gateaux et cremes sucrees qui defilent egalement. Comme dans tous les restaurants japonais, le the [chaud ou glace] est gratuit et a volonte.
Resultat des courses : 8 paires de sushis absolument delicieux plus le melon pour un total de 997 yens [9 euros et 97 cents] Je vais recommencer plusieurs fois d'ici la fin de mon sejour