Le 08/07/10, 3:58
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Il y a peu, c'est un jour entier qui disparaissait de ma vie à cause du jeu des fuseaux horaire. Là je viens de retourner 2 siècles en arrière, au dix-neuvième siècle. C'est en arrivant à Levuka que le processus c'est enclenché. Depuis Suva (l'actuelle capitale) il faut environ 6heures en bus puis en bateau puis de nouveau en bus pour rejoindre Levuka. C'est la ville qui a accueillit la première capitale des îles Fidji. Alors sous gouvernement Britannique. En arrivant sur Ovalau (l'île où se trouve Levuka) on change de siècle. On traverse des villages où on peut facilement imaginer quelques guerriers, les cheveux dressé sur la tête pour effrayer l'ennemi, prêt à bondir et munit de « club » pour broyer les cranes de leurs adversaires, observant l'arrivée des nouvelles têtes.
Non!!! les gens des villages vivent très simplement dans des « maisons » rudimentaires, faîtes de taules et de bois. Au passage du bus, les enfants viennent en courant pour saluer les passagers qui rentrent de la (nouvelle) capitale. On voit les visages heureux, avec un énorme sourire et les cris pour avertir ceux qui n'auraient pas vu le bus. Puis on continue, un peu plus loin une personne a actionné la sonnette qui court tout le long au dessus de nos tête dans le bus, le bus s'arrête dans un endroit improbable. On est Samedi, et la traversée des villages nous offre quasiment à chaque fois un match de Rugby local. Pas vraiment de terrain marqué, les buts sont fait de longs bambou ou de longues branches d'arbres. Catch me if you can... les « joueurs » courent aussi bien à travers de l'herbe haute que dans les trous de boue...même un champ de patate ne se trouverait pas bien ici! À Fidji il y a d'abord Dieu et ensuite le Rugby.
En arrivant à Levuka on se croirait presque dans un bon western. Les maisons ont gardées leur style coloniales. Les frontons sont peints comme il y a deux siècles, il ne manque qu'un fauteuil à bascule et une botte de paille qui roule...c'est ici que j'ai passé 3 jours plus que authentique. C'est avec un couple de jeune français, Stéphanie et Florent un Grenoblois (décidément ils sont partout) que j'ai fait ce voyage temporel. Ça été d'autant plus intéressant puisque Stéphanie est anthropologue, travail au musée de Suva et écrit une thèse sur la période pré-coloniale des îles Fidji. Génial pour avoir toutes les explications. On a surtout été reçu comme des rois par Emosi le propriétaire de Marry's lodge la pension dans laquelle j'ai passé les 3 jours. Cette maison dans le style colonial uniquement en bois m'a rapidement rappelé la cabine familiale sur la plage de NDDM. Il ne manquait que la fleure orange et les inscriptions « face ouest, face Est... » sur les grands panneaux bois de ma chambre pour me croire en Vendée...
Le dimanche à Fidji personne ne travail,jour du seigneur, que ce soit pour le professionnel ou le privé. Se sera donc une petite exploration de le rue principale, je pousse un peu plus loin d'un côté puis de l'autre... pas grand chose à faire. On prend son temps, on discute avec Emosi, une tasse de thé, bref Fiji Time. Emosi nous a tout organisé. C'est dos à la mer qu'on commence ce beau lundi ensoleillé. Une bonne rando à travers la forêt à l'assaut d'un pic qui surplomb la baie. Une jeune guide nous montre le chemin, c'est simple c'est « dré dans le pentu ». Après plus d'un mois sur le bateau j'ai le jambes d'un sédentaire passionné de jeu vidéo. Une fois en haut la vue est juste magnifique, on domine tout , la forêt, la ville mais surtout la barrière de corail. Magique...
Mardi Emosi nous conduit dans un village à l'autre bout de l'île. Ancien village allier au temps où les Fidjiens se faisaient tous la guerre les uns les autres et où ils adoraient se fracasser le crâne à grand coup de « club » plutôt bien sculpté. Aucun lien de parenté, simplement une loyauté qui dur depuis quelques siècles. Emosi est largement salué par les villageois. La vie dans les villages est simple, il y a quelques plantations qui apportent le nécessaire, le reste est vendu à la ville. Quand on est pas dans les champs, on pêche, sinon on dort...Fiji Time. Une lois récente impose à un homme qui veut se marier de posséder une maison et une plantation. Et toujours dans les villages, les femmes ne peuvent pas porter le pantalon et doivent avoir les jambes entièrement couverte. Wellcome in the 19th centuary.
On prend un repas à l'ombre d'un bel arbre (je ne suis pas botaniste et je ne retiens pas les noms des végétaux donc pas de nom d'arbre). Papaye, roti (plat indien à basse de pomme de terre enroulé dans une sorte de crêpe) une noix de coco pour finir le repas puis vient le temps du KAVA. Breuvage traditionnel de certaines îles du Pacifique. On frappe deux fois dans les mains, ensuite il faut boire d'un coup et re-frapper dans les mains pour rendre la demi noix de coco qui sert de tasse. Ça engourdi la langue et détend les muscles, mais il faut quand même en boire quelques bonnes lampée pour vraiment en sentir les effets...
Maintenant retour vers le futur, passage rapide par Suva puis direction la « Coral coast »
Sota tale pour la suite des aventures....
Non!!! les gens des villages vivent très simplement dans des « maisons » rudimentaires, faîtes de taules et de bois. Au passage du bus, les enfants viennent en courant pour saluer les passagers qui rentrent de la (nouvelle) capitale. On voit les visages heureux, avec un énorme sourire et les cris pour avertir ceux qui n'auraient pas vu le bus. Puis on continue, un peu plus loin une personne a actionné la sonnette qui court tout le long au dessus de nos tête dans le bus, le bus s'arrête dans un endroit improbable. On est Samedi, et la traversée des villages nous offre quasiment à chaque fois un match de Rugby local. Pas vraiment de terrain marqué, les buts sont fait de longs bambou ou de longues branches d'arbres. Catch me if you can... les « joueurs » courent aussi bien à travers de l'herbe haute que dans les trous de boue...même un champ de patate ne se trouverait pas bien ici! À Fidji il y a d'abord Dieu et ensuite le Rugby.
En arrivant à Levuka on se croirait presque dans un bon western. Les maisons ont gardées leur style coloniales. Les frontons sont peints comme il y a deux siècles, il ne manque qu'un fauteuil à bascule et une botte de paille qui roule...c'est ici que j'ai passé 3 jours plus que authentique. C'est avec un couple de jeune français, Stéphanie et Florent un Grenoblois (décidément ils sont partout) que j'ai fait ce voyage temporel. Ça été d'autant plus intéressant puisque Stéphanie est anthropologue, travail au musée de Suva et écrit une thèse sur la période pré-coloniale des îles Fidji. Génial pour avoir toutes les explications. On a surtout été reçu comme des rois par Emosi le propriétaire de Marry's lodge la pension dans laquelle j'ai passé les 3 jours. Cette maison dans le style colonial uniquement en bois m'a rapidement rappelé la cabine familiale sur la plage de NDDM. Il ne manquait que la fleure orange et les inscriptions « face ouest, face Est... » sur les grands panneaux bois de ma chambre pour me croire en Vendée...
Le dimanche à Fidji personne ne travail,jour du seigneur, que ce soit pour le professionnel ou le privé. Se sera donc une petite exploration de le rue principale, je pousse un peu plus loin d'un côté puis de l'autre... pas grand chose à faire. On prend son temps, on discute avec Emosi, une tasse de thé, bref Fiji Time. Emosi nous a tout organisé. C'est dos à la mer qu'on commence ce beau lundi ensoleillé. Une bonne rando à travers la forêt à l'assaut d'un pic qui surplomb la baie. Une jeune guide nous montre le chemin, c'est simple c'est « dré dans le pentu ». Après plus d'un mois sur le bateau j'ai le jambes d'un sédentaire passionné de jeu vidéo. Une fois en haut la vue est juste magnifique, on domine tout , la forêt, la ville mais surtout la barrière de corail. Magique...
Mardi Emosi nous conduit dans un village à l'autre bout de l'île. Ancien village allier au temps où les Fidjiens se faisaient tous la guerre les uns les autres et où ils adoraient se fracasser le crâne à grand coup de « club » plutôt bien sculpté. Aucun lien de parenté, simplement une loyauté qui dur depuis quelques siècles. Emosi est largement salué par les villageois. La vie dans les villages est simple, il y a quelques plantations qui apportent le nécessaire, le reste est vendu à la ville. Quand on est pas dans les champs, on pêche, sinon on dort...Fiji Time. Une lois récente impose à un homme qui veut se marier de posséder une maison et une plantation. Et toujours dans les villages, les femmes ne peuvent pas porter le pantalon et doivent avoir les jambes entièrement couverte. Wellcome in the 19th centuary.
On prend un repas à l'ombre d'un bel arbre (je ne suis pas botaniste et je ne retiens pas les noms des végétaux donc pas de nom d'arbre). Papaye, roti (plat indien à basse de pomme de terre enroulé dans une sorte de crêpe) une noix de coco pour finir le repas puis vient le temps du KAVA. Breuvage traditionnel de certaines îles du Pacifique. On frappe deux fois dans les mains, ensuite il faut boire d'un coup et re-frapper dans les mains pour rendre la demi noix de coco qui sert de tasse. Ça engourdi la langue et détend les muscles, mais il faut quand même en boire quelques bonnes lampée pour vraiment en sentir les effets...
Maintenant retour vers le futur, passage rapide par Suva puis direction la « Coral coast »
Sota tale pour la suite des aventures....