Le 02/07/10, 4:21
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Me voilà matelot sur le « Restaterre ».
Dans le dernier post, j'évoquais la longue traversée, le temps qui ne s'écoulais pas assez vite. Voilà quelques raisons qui m'ont poussé à prendre mon sac sur le dos et à quitter le bateau. Je veux surtout découvrir un maximum les îles, les gens, la culture... faire mon propre chemin. Mais la plus grande motivation à quitter le bateau est la capitaine qui me l'a donné. Je crois que je n'en ai jamais parlé dans les posts précédant. Et pour cause j'attendais de voir un peu comment ça allait ce passer. Je me suis tout de suite trouvé face à un homme très peu causant, qui parle si doucement qu'il faut tendre l'oreille pour chaque mots prononcé et qui met à peu près 3 minute pour finir une phrase. Bref un mec totalement dans son monde avec qui il n'est pas possible de tenir une longue conversation...et qui à forcement toujours raison! Moi aussi j'ai toujours raison!
J'ai donc décidé à quitter la bateau. Depuis Savusavu sur l'île de Vanna Levu j'ai pris un ferry (bon vieux bateau qui transporte un peu de tout, et où les passagers dorment par terre un peu partout) pour aller à Suva la capitale Fidjienne sur l'île de Viti Levu.
Il y a une chose extra sur les îles Fidjiennes, se sont les Backpakers. Un genre de pension chez l'habitant le plus souvent où on peut trouver de quoi dormir manger et se doucher pour pas grand chose comparer à la France! Et puis il y en a un peu partout, c'est vraiment pratique.
Parlons un peu de Fidji, le style de vie... c'est incroyable ici comme rapidement on se sent bien. Les fidjiens sont vraiment ouvert, ils viennent discuter pour savoir un peu d'où vient ce jeune Européen. Sont heureux d'avoir un Français en face d'eux, certains me sortent le nom de club Français de Rugby. Forcement il y a certaine personnes qui viennent discuter pour essayer d'en profiter un peu. Un mec est venu me voir deux fois pour me vendre des objets touristique fabriqué en Chine. Il demande ton nom puis l'inscrit le l'objet. Une fois ton nom écrit t'es obligé d'acheter l'objet. J'avais été mise en garde contre ces gens là, heureusement. Et puis il y a ceux qui prêche la bonne parole, et il y en a beaucoup ici. La religion est omniprésente. Indu, Chrétiens et quelques Musulmans.
Suva est assez grande, et il y a un peu de tout. Ça passe par les grands magasins aux supermarchés aux petits bouï-bouï tenu par les Indu, restos chinois... ça grouille pas mal. Les passages piétons sont presque inexistant, il faut alors se transformer en Indiana Jones pour traverser la rue, surtout qu'ils conduisent à gauche, flippant au début.!
Je me suis rapidement fait à ce style de vie. J'ai mis un peu plus de temps pour intégrer l'accent avec lequel ils parlent Anglais. Surtout ils ne prononcent pas toutes les lettres comme nous, exemple: un C vas se prononcer « th », le B « mb » et c'est pareil pour le L et le G. Pas toujours simple.
Maintenant je vais essayer d'aller voir un peu du côté sauvage de l'île de Viti Levu. La ville ça va bien 3 ou 4 jours après il faut bouger.
Cependant j'ai eu un souci à gérer, ce qui m'a retardé de quelques jours.
Explication:
Lorsque j'ai quitté le bateau ( à Savusavu) je suis partis sans signé l'acte de clearance qui indique que j'ai effectivement quitté le bateau. Je ne savais pas que je devais signé ce papier avant de partir. Pour moi il n'y a pas eu de problème puisque en entrant les douaniers mon donné un visa touristique de 4 mois. Le problème à été pour le bateau qui est resté bloqué à Savusavu. Je suis donc retourné à Savusavu depuis Suva ( une nuit de navigation) pour que le bateau puisse partir. Entre temps le skipper à fait les choses en grand puisqu'il à contacter la police, les douanes, les services d'immigration et même Mr le vise consul de France à Fidji (chose qui n'a servit à rien). J'avais fait une déclaration à la police du Suva pour manifester ma présence et la policier m'a dit que tout était OK. En fait non et à Savusavu, le skipper à dit à la police que j'avais disparu! À mon arrivé dans la ville j'ai rencontré les policiers qui ont pris l'affaire avec le sourire. Au post c'était plus que cool (café, petit gâteau et rigolade). Idem chez les douaniers chez qui les papiers ont été mis à jour. Évidement le skipper n'était pas vraiment happy mais les autorités m'ont bien fait comprendre qu'il n'y avait aucun problème. Une histoire de plus que je raconterais pendant mes vieux jours...
Me voici donc de retour à Suva d'où je vais surement aller sur la petite l'île d'Ovalau voir l'ancienne capitale, Levuka.
Bise à tous
Guillaume
Dans le dernier post, j'évoquais la longue traversée, le temps qui ne s'écoulais pas assez vite. Voilà quelques raisons qui m'ont poussé à prendre mon sac sur le dos et à quitter le bateau. Je veux surtout découvrir un maximum les îles, les gens, la culture... faire mon propre chemin. Mais la plus grande motivation à quitter le bateau est la capitaine qui me l'a donné. Je crois que je n'en ai jamais parlé dans les posts précédant. Et pour cause j'attendais de voir un peu comment ça allait ce passer. Je me suis tout de suite trouvé face à un homme très peu causant, qui parle si doucement qu'il faut tendre l'oreille pour chaque mots prononcé et qui met à peu près 3 minute pour finir une phrase. Bref un mec totalement dans son monde avec qui il n'est pas possible de tenir une longue conversation...et qui à forcement toujours raison! Moi aussi j'ai toujours raison!
J'ai donc décidé à quitter la bateau. Depuis Savusavu sur l'île de Vanna Levu j'ai pris un ferry (bon vieux bateau qui transporte un peu de tout, et où les passagers dorment par terre un peu partout) pour aller à Suva la capitale Fidjienne sur l'île de Viti Levu.
Il y a une chose extra sur les îles Fidjiennes, se sont les Backpakers. Un genre de pension chez l'habitant le plus souvent où on peut trouver de quoi dormir manger et se doucher pour pas grand chose comparer à la France! Et puis il y en a un peu partout, c'est vraiment pratique.
Parlons un peu de Fidji, le style de vie... c'est incroyable ici comme rapidement on se sent bien. Les fidjiens sont vraiment ouvert, ils viennent discuter pour savoir un peu d'où vient ce jeune Européen. Sont heureux d'avoir un Français en face d'eux, certains me sortent le nom de club Français de Rugby. Forcement il y a certaine personnes qui viennent discuter pour essayer d'en profiter un peu. Un mec est venu me voir deux fois pour me vendre des objets touristique fabriqué en Chine. Il demande ton nom puis l'inscrit le l'objet. Une fois ton nom écrit t'es obligé d'acheter l'objet. J'avais été mise en garde contre ces gens là, heureusement. Et puis il y a ceux qui prêche la bonne parole, et il y en a beaucoup ici. La religion est omniprésente. Indu, Chrétiens et quelques Musulmans.
Suva est assez grande, et il y a un peu de tout. Ça passe par les grands magasins aux supermarchés aux petits bouï-bouï tenu par les Indu, restos chinois... ça grouille pas mal. Les passages piétons sont presque inexistant, il faut alors se transformer en Indiana Jones pour traverser la rue, surtout qu'ils conduisent à gauche, flippant au début.!
Je me suis rapidement fait à ce style de vie. J'ai mis un peu plus de temps pour intégrer l'accent avec lequel ils parlent Anglais. Surtout ils ne prononcent pas toutes les lettres comme nous, exemple: un C vas se prononcer « th », le B « mb » et c'est pareil pour le L et le G. Pas toujours simple.
Maintenant je vais essayer d'aller voir un peu du côté sauvage de l'île de Viti Levu. La ville ça va bien 3 ou 4 jours après il faut bouger.
Cependant j'ai eu un souci à gérer, ce qui m'a retardé de quelques jours.
Explication:
Lorsque j'ai quitté le bateau ( à Savusavu) je suis partis sans signé l'acte de clearance qui indique que j'ai effectivement quitté le bateau. Je ne savais pas que je devais signé ce papier avant de partir. Pour moi il n'y a pas eu de problème puisque en entrant les douaniers mon donné un visa touristique de 4 mois. Le problème à été pour le bateau qui est resté bloqué à Savusavu. Je suis donc retourné à Savusavu depuis Suva ( une nuit de navigation) pour que le bateau puisse partir. Entre temps le skipper à fait les choses en grand puisqu'il à contacter la police, les douanes, les services d'immigration et même Mr le vise consul de France à Fidji (chose qui n'a servit à rien). J'avais fait une déclaration à la police du Suva pour manifester ma présence et la policier m'a dit que tout était OK. En fait non et à Savusavu, le skipper à dit à la police que j'avais disparu! À mon arrivé dans la ville j'ai rencontré les policiers qui ont pris l'affaire avec le sourire. Au post c'était plus que cool (café, petit gâteau et rigolade). Idem chez les douaniers chez qui les papiers ont été mis à jour. Évidement le skipper n'était pas vraiment happy mais les autorités m'ont bien fait comprendre qu'il n'y avait aucun problème. Une histoire de plus que je raconterais pendant mes vieux jours...
Me voici donc de retour à Suva d'où je vais surement aller sur la petite l'île d'Ovalau voir l'ancienne capitale, Levuka.
Bise à tous
Guillaume