Le 26/06/10, 6:08
178.4419-18.1416
îles Fidji
vraiment pas fâché d'être enfin arrivé! Quelle fût longue cette traversée. 12 jours de navigations non stop...le temps passe tout doucement.
Avant de partir ma déception était déjà grande puisque Bernard ne veut finalement pas faire la route en passant par Surravow (NZ) et par les Samoa pour ensuite redescendre sur Fidji. En prenant la route Nord ou Sud il y a possibilité de faire des étapes tout les 3 ou 4 jours. Pour nous sera donc la route directe, 12 jours!
Les Deux premiers jours se passent tranquillement un bon vent arrière, on est sous spi, ça avance bien et la mer est belle. 3Ème et 4ème jours, ça comment à bien bouger on passe les 25 nœuds de vent et la mer devient agitée. Les conditions vont faire que forcir pour atteindre 35nds établis et des rafales à 50nds. La mer se transforme alors en belle machine à faire du roulis pour monocoque. Les creux atteignent facilement les 6mètres, ça fait moins marrer là!!! Enfin les 2 derniers jours la mer redevient belle, j'en suis que plus heureux.
Le bateau à souffert un peu, quand le vent est fort et en rafale, le pilot auto à du mal à suivre, voir il lâche prise! Du coup à un moment (toujours au pire moment) Marcel le pilot ne tient pas le bateau, il remonte rapidement au vent, le bateau se couche, entame un virement . Le temps d'intervenir et le bateau va faire un empannage c'est sûr!!! Pas le temps et voilà que la baume passe brusquement de l'autre côté. On reprend le cap mais malheureusement le chariot grand voile est arraché. On attend le levé du jour pour jouer à Bob le bricoleur en pleine mer, pas simple.
Dans ces conditions rien n'est très simple, pour faire à manger et le vaisselle, on est obligé de s'attacher à la gazinière tellement ça bouge. En escalade on dit « vaché » quand on est au sommet d'une voie, là c'est pareil. Sur un bateau comme il n'y a pas grand chose à faire, on lit. Sauf que quand le mer est démontée, impossible. D'une part ça rend malade et de deux, il faut se tenir. Donc pas beaucoup de lecture au milieu de la traversée. Pour dormir ce n'est pas simple non plus. On est très souvent réveillé par les bruits impressionnant que produit le bateau, de quoi stresser un peu. Et puis il y a les quarts, pas question de dormir plus de trois heures de suite. C'est assez éprouvant. Même le soleil n'était pas franchement de la partie, pas mal de pluie. Je suis bien content d'avoir pris ma tenue de pluie d'hiver, très utile. Pour qu'une arrivée soit belle il faut du soleil. Ce n'était pas le cas sur les premières îles Fidji. Du coup je n'ai quasi pas pris de photo.
J'ai été déçu aussi de ne voir aucun animal marin! On a pêché une dorade et un thon et c'est tout. Pas vu un seul aileron, pas une seule nageoire, pas le moindre bout d'écaille.
Voilà j'ai vraiment trouvé le temps long, 12 jours ce n'est pas énorme mais quand les heures ne passe pas! Je confirme qu'une journée fait bien 24h, j'ai eut le temps de compter, comme j'ai largement eut le temps de me poser des milliers de questions, réfléchir à des tonnes de chose...
la plaisance c'est le pied!!!
vraiment pas fâché d'être enfin arrivé! Quelle fût longue cette traversée. 12 jours de navigations non stop...le temps passe tout doucement.
Avant de partir ma déception était déjà grande puisque Bernard ne veut finalement pas faire la route en passant par Surravow (NZ) et par les Samoa pour ensuite redescendre sur Fidji. En prenant la route Nord ou Sud il y a possibilité de faire des étapes tout les 3 ou 4 jours. Pour nous sera donc la route directe, 12 jours!
Les Deux premiers jours se passent tranquillement un bon vent arrière, on est sous spi, ça avance bien et la mer est belle. 3Ème et 4ème jours, ça comment à bien bouger on passe les 25 nœuds de vent et la mer devient agitée. Les conditions vont faire que forcir pour atteindre 35nds établis et des rafales à 50nds. La mer se transforme alors en belle machine à faire du roulis pour monocoque. Les creux atteignent facilement les 6mètres, ça fait moins marrer là!!! Enfin les 2 derniers jours la mer redevient belle, j'en suis que plus heureux.
Le bateau à souffert un peu, quand le vent est fort et en rafale, le pilot auto à du mal à suivre, voir il lâche prise! Du coup à un moment (toujours au pire moment) Marcel le pilot ne tient pas le bateau, il remonte rapidement au vent, le bateau se couche, entame un virement . Le temps d'intervenir et le bateau va faire un empannage c'est sûr!!! Pas le temps et voilà que la baume passe brusquement de l'autre côté. On reprend le cap mais malheureusement le chariot grand voile est arraché. On attend le levé du jour pour jouer à Bob le bricoleur en pleine mer, pas simple.
Dans ces conditions rien n'est très simple, pour faire à manger et le vaisselle, on est obligé de s'attacher à la gazinière tellement ça bouge. En escalade on dit « vaché » quand on est au sommet d'une voie, là c'est pareil. Sur un bateau comme il n'y a pas grand chose à faire, on lit. Sauf que quand le mer est démontée, impossible. D'une part ça rend malade et de deux, il faut se tenir. Donc pas beaucoup de lecture au milieu de la traversée. Pour dormir ce n'est pas simple non plus. On est très souvent réveillé par les bruits impressionnant que produit le bateau, de quoi stresser un peu. Et puis il y a les quarts, pas question de dormir plus de trois heures de suite. C'est assez éprouvant. Même le soleil n'était pas franchement de la partie, pas mal de pluie. Je suis bien content d'avoir pris ma tenue de pluie d'hiver, très utile. Pour qu'une arrivée soit belle il faut du soleil. Ce n'était pas le cas sur les premières îles Fidji. Du coup je n'ai quasi pas pris de photo.
J'ai été déçu aussi de ne voir aucun animal marin! On a pêché une dorade et un thon et c'est tout. Pas vu un seul aileron, pas une seule nageoire, pas le moindre bout d'écaille.
Voilà j'ai vraiment trouvé le temps long, 12 jours ce n'est pas énorme mais quand les heures ne passe pas! Je confirme qu'une journée fait bien 24h, j'ai eut le temps de compter, comme j'ai largement eut le temps de me poser des milliers de questions, réfléchir à des tonnes de chose...
la plaisance c'est le pied!!!