Le 06/07/10, 13:39
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3ième destination : Cienfuegos
Après un retour très court à La Havane, nous reprenons la route pour l’ouest cubain, avec un premier arrêt à Cienfuegos. Située à une distance similaire de La Havane que Viñales, la ville se situe sur la côte sud de l’île, et possède une des plus belles baies du monde, presque fermée, qui permettait notamment aux pirates de se cacher. On ne peut pas dire que la ville soit aussi ancienne que La Havane, mais le patrimoine est intéressant. Il s’agit en effet d’une des seules villes qui n’ait pas été développées par des Espagnols mais par des Français. En fait, à l’époque la couronne Espagnole cherchait à blanchir la population (horrible expression, mais on peut difficilement dire autre chose) et elle fit appel aux français (en particulier aux colons de Louisiane). Ce n’était pas la première fois que des colons français venaient s’installer à Cuba, puisque lors de la rébellion des esclaves de Haïti de nombreux propriétaires français (planteurs de canne à sucre) partirent avec leurs esclaves vers Cuba. Bizarrement, si les français se rappellent avec émotions qu’une révolution a bien eu lieu sur cette île à leur détriment (Toussaint Louverture est quand même au Panthéon français !), ils ont vite oublié qu’ils n’avaient pas fait que subir les conséquences en continuant la pratique de l’esclavage.
La mauvaise surprise de ce petit séjour est que nous devons changer de logement car notre logeuse est malade. Sa maison, grosse bâtisse néo coloniale, paraissait pourtant très agréable et bourgeoise. La maison de sa sœur chez qui nous sommes hébergés est moins ostentatoire. En fait, c’est une maison qui est directement issue du partage de la révolution. Certainement du partage d’un bâtiment officiel. En effet, le plafond est au moins à 6m de haut, et notre chambre est tellement petite que le plafond parait vraiment loin ! Mais la gentillesse de la maîtresse de maison nous fait vite oublier la déconvenue de notre arrivée.
Cienfuegos est très marquée par le néo-classicisme et le mouvement art déco, notamment sur l’avenue du Prado. Les maisons du centre ville, bien que largement moins haute que celle de la capitale, ont gardé des couleurs flamboyantes. Les vieilles américaines, elles aussi art déco, qui passent dans la rue ne font que donner encore plus de valeur à cette vision de carte postale. A l’extrémité de la ville, sur la péninsule de Punta Gorda, on retrouve aussi de nombreuses maisons en bois qui rappellent effectivement les maisons de Louisiane. Sur la route, on trouve d’anciennes demeures luxueuses qui servaient d’hôtels ou de yacht club. Seul bémol, on voit de là la centrale nucléaire - qui n’a jamais été finie - qui marque la sortie de la baie.
Finalement, le seul gros problème de la baie est la qualité de son eau. Pour profiter d’une eau claire et chaude, mieux vaut aller au Rancho Luna, qui donne directement sur la mer. L’eau est magnifiquement transparente et chaude à la fois. Les chasseurs de langouste sont aussi nombreux que les touristes sur cette plage peu visitée. De petits crabes et d’autres plus grands se promènent parmi les récifs, mais pas de plus gros prédateurs en vue !
Après un retour très court à La Havane, nous reprenons la route pour l’ouest cubain, avec un premier arrêt à Cienfuegos. Située à une distance similaire de La Havane que Viñales, la ville se situe sur la côte sud de l’île, et possède une des plus belles baies du monde, presque fermée, qui permettait notamment aux pirates de se cacher. On ne peut pas dire que la ville soit aussi ancienne que La Havane, mais le patrimoine est intéressant. Il s’agit en effet d’une des seules villes qui n’ait pas été développées par des Espagnols mais par des Français. En fait, à l’époque la couronne Espagnole cherchait à blanchir la population (horrible expression, mais on peut difficilement dire autre chose) et elle fit appel aux français (en particulier aux colons de Louisiane). Ce n’était pas la première fois que des colons français venaient s’installer à Cuba, puisque lors de la rébellion des esclaves de Haïti de nombreux propriétaires français (planteurs de canne à sucre) partirent avec leurs esclaves vers Cuba. Bizarrement, si les français se rappellent avec émotions qu’une révolution a bien eu lieu sur cette île à leur détriment (Toussaint Louverture est quand même au Panthéon français !), ils ont vite oublié qu’ils n’avaient pas fait que subir les conséquences en continuant la pratique de l’esclavage.
La mauvaise surprise de ce petit séjour est que nous devons changer de logement car notre logeuse est malade. Sa maison, grosse bâtisse néo coloniale, paraissait pourtant très agréable et bourgeoise. La maison de sa sœur chez qui nous sommes hébergés est moins ostentatoire. En fait, c’est une maison qui est directement issue du partage de la révolution. Certainement du partage d’un bâtiment officiel. En effet, le plafond est au moins à 6m de haut, et notre chambre est tellement petite que le plafond parait vraiment loin ! Mais la gentillesse de la maîtresse de maison nous fait vite oublier la déconvenue de notre arrivée.
Cienfuegos est très marquée par le néo-classicisme et le mouvement art déco, notamment sur l’avenue du Prado. Les maisons du centre ville, bien que largement moins haute que celle de la capitale, ont gardé des couleurs flamboyantes. Les vieilles américaines, elles aussi art déco, qui passent dans la rue ne font que donner encore plus de valeur à cette vision de carte postale. A l’extrémité de la ville, sur la péninsule de Punta Gorda, on retrouve aussi de nombreuses maisons en bois qui rappellent effectivement les maisons de Louisiane. Sur la route, on trouve d’anciennes demeures luxueuses qui servaient d’hôtels ou de yacht club. Seul bémol, on voit de là la centrale nucléaire - qui n’a jamais été finie - qui marque la sortie de la baie.
Finalement, le seul gros problème de la baie est la qualité de son eau. Pour profiter d’une eau claire et chaude, mieux vaut aller au Rancho Luna, qui donne directement sur la mer. L’eau est magnifiquement transparente et chaude à la fois. Les chasseurs de langouste sont aussi nombreux que les touristes sur cette plage peu visitée. De petits crabes et d’autres plus grands se promènent parmi les récifs, mais pas de plus gros prédateurs en vue !