Le 06/07/10, 13:29
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[font=Verdana]Retour vers La Havane et départ :
Le retour en bus vers La Havane est plein de nostalgie... déjà le départ pour la France en vue. Après quelques jours à la Havane pour faire les dernières visites et les dernières courses, nous serons déjà à Paris. Je suis déjà triste à l’idée de devoir laisser Fabien repartir au travail, 3 semaines, c’est finalement peu ! Les dernières visites, que ce soit celle du musée des arts décoratifs ou le palais des gouverneurs nous montrent une dernière fois La Havane comme nous pouvions l’imaginer il y a plus d’un siècle.
Le musée d’art décoratif est le palais d’une duchesse extrêmement riche qui du partir au moment de la révolution. A l’intérieur, le mobilier et les porcelaines prouvent que ces riches cubains vivaient aussi bien que les plus riches européens. Porcelaines Chinoise, de Sèvres, de Limoges, Tapisserie d’Aubusson, Horlogerie Française, etc... rien n’était trop cher pour la propriétaire qui donnait de somptueuses fêtes dans sa demeure. Au moment de son départ, elle pensait la révolution passagère et croyait à son retour dans son château. Elle avait donc fait emmurer l’argenterie et les autres objets de valeurs pour les retrouver à son retour. Mais elle n’est jamais revenue.
Dans le palais des gouverneurs, la statue de Christophe Colomb surveille les entrées. Un paon fait le beau à l’ombre du patio. Quant au palais lui-même, il abrite de très beaux salons, du même luxe ostentatoire que le palais de la duchesse. On peut aussi y voir des uniformes de soldats, et de nombreux vestiges de l’histoire, notamment un faximilé de ce « traité » imposé par les USA après avoir repoussé les Espagnols de l’île. Car ce sont bien les Etats-Unis qui ont directement agit pour la décolonisation de l’île à leur profit faisant au début du vingtième siècle de Cuba un protectorat qui deviendra bientôt le « bordel de l’Amérique ».
Après quelques achats de souvenir, nous voici près à repartir vers la France. Mais les vrais souvenirs sont dans nos têtes et dans nos yeux. J’étais venu à Cuba car j’étais curieuse de voir ce pays révolutionnaire. Je dois avouer que certains détails m’ont surpris, et je pense que l’évolution actuelle du régime laisse penser à une ouverture forte très prochaine. Des inégalités sont en train de s’installer, tout le monde ne profite pas du tourisme et des devises. La Havane est en train de rajeunir grâce à cet argent justement, mais on s’aperçoit que les petites villes de provinces ont moins vieilli que la capitale et sont plus agréables à vivre. On peut quand même dire que les villes sont propres, les maisons colorées et chaleureuses. L’éducation est également omniprésente avec des messages dans la rue à l’attention des familles (« l’éducation est la plus grande des richesses »), les enfants restent polis et indifférents aux touristes, ce que je trouve bien. Toutes ces petites qualités sont celles que je voudrais voir un jour dans mon pays. Et autant de raisons de regretter la fin de ce voyage...
Le retour en bus vers La Havane est plein de nostalgie... déjà le départ pour la France en vue. Après quelques jours à la Havane pour faire les dernières visites et les dernières courses, nous serons déjà à Paris. Je suis déjà triste à l’idée de devoir laisser Fabien repartir au travail, 3 semaines, c’est finalement peu ! Les dernières visites, que ce soit celle du musée des arts décoratifs ou le palais des gouverneurs nous montrent une dernière fois La Havane comme nous pouvions l’imaginer il y a plus d’un siècle.
Le musée d’art décoratif est le palais d’une duchesse extrêmement riche qui du partir au moment de la révolution. A l’intérieur, le mobilier et les porcelaines prouvent que ces riches cubains vivaient aussi bien que les plus riches européens. Porcelaines Chinoise, de Sèvres, de Limoges, Tapisserie d’Aubusson, Horlogerie Française, etc... rien n’était trop cher pour la propriétaire qui donnait de somptueuses fêtes dans sa demeure. Au moment de son départ, elle pensait la révolution passagère et croyait à son retour dans son château. Elle avait donc fait emmurer l’argenterie et les autres objets de valeurs pour les retrouver à son retour. Mais elle n’est jamais revenue.
Dans le palais des gouverneurs, la statue de Christophe Colomb surveille les entrées. Un paon fait le beau à l’ombre du patio. Quant au palais lui-même, il abrite de très beaux salons, du même luxe ostentatoire que le palais de la duchesse. On peut aussi y voir des uniformes de soldats, et de nombreux vestiges de l’histoire, notamment un faximilé de ce « traité » imposé par les USA après avoir repoussé les Espagnols de l’île. Car ce sont bien les Etats-Unis qui ont directement agit pour la décolonisation de l’île à leur profit faisant au début du vingtième siècle de Cuba un protectorat qui deviendra bientôt le « bordel de l’Amérique ».
Après quelques achats de souvenir, nous voici près à repartir vers la France. Mais les vrais souvenirs sont dans nos têtes et dans nos yeux. J’étais venu à Cuba car j’étais curieuse de voir ce pays révolutionnaire. Je dois avouer que certains détails m’ont surpris, et je pense que l’évolution actuelle du régime laisse penser à une ouverture forte très prochaine. Des inégalités sont en train de s’installer, tout le monde ne profite pas du tourisme et des devises. La Havane est en train de rajeunir grâce à cet argent justement, mais on s’aperçoit que les petites villes de provinces ont moins vieilli que la capitale et sont plus agréables à vivre. On peut quand même dire que les villes sont propres, les maisons colorées et chaleureuses. L’éducation est également omniprésente avec des messages dans la rue à l’attention des familles (« l’éducation est la plus grande des richesses »), les enfants restent polis et indifférents aux touristes, ce que je trouve bien. Toutes ces petites qualités sont celles que je voudrais voir un jour dans mon pays. Et autant de raisons de regretter la fin de ce voyage...