Le 25/09/14, 15:42
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Arrivés dans un hôpital, nous devons tout d’abord rencontrer le directeur pour annoncer notre présence. Nous l’avons appris à nos dépens la première fois en nous adressant directement au responsable d’hygiène et assainissement. Nous nous faisons donc rappeler à l’ordre par un employé qui nous redirige vers la direction qui nous renvoie chez nous, nous disant qu’on ne peut pas visiter l’établissement tant qu’ils n’ont pas reçu une lettre de notre part. Ces petits déboires arrivent le plus souvent dans les cliniques privées. Nous avons remarqué que celles-ci sont souvent plus réticentes à nous faire visiter leur établissement. D’autres au contraire sont très heureux de nous montrer tous les équipements derniers cris qu’ils ont acheté. D’autres encore répondent allègrement à nos questions, nous faisant miroiter une gestion parfaite des déchets, puis, lorsque nous demandons si nous pouvons prendre quelques photos pour corroborer leurs dires, nous expliquent qu’ils ont perdu la clé du local à ordures.
Les établissements publiques sont plus accueillants en général, même si certains nous ont parfois fait attendre plus de deux heures devant le bureau du directeur pour une simple visite de courtoisie de trente secondes, avant de pouvoir rencontrer le responsable hygiène et assainissement. Une fois arrivés là, nous pouvons commencer notre interview d’une vingtaine de minutes. Les salutations commencent souvent par une petite plaisanterie sur Ebola :
« Bon, on ne devrait pas se serrer la main à cause d’Ebola mais tant pis ! » ou « Ah vous n’avez pas peur d’Ebola vous alors ! »
Ensuite il faut parfois faire vite, le responsable hygiène assainissement étant aussi responsable de la vaccination ainsi que de l’hygiène des restaurants et des habitations du quartier. A la fin de l’interview, nous demandons si nous pouvons prendre quelques photos en visitant l’établissement. C’est à ce moment là que nous nous rendons parfois compte que les réponses notées dans le questionnaire ne sont pas tout à fait valables.
«Ah oui, les sacs poubelles ! En fait on n’en a plus pour le moment. Et puis les affiches sont tombées mais on va les raccrocher bientôt ! »
Nous demandons toujours à photographier quelques poubelles, sous le regard étonné de tous. Et finalement l’incinérateur, le clou du spectacle. Le personnel hospitalier est heureux de nous montrer que celui-ci ne marche pas, tout en nous demandant si nous ne pourrions pas faire quelque chose pour les aider. Nous devons donc expliquer que nous ne sommes là que pour une étude et n’avons pas de moyens financiers à disposition mais que nous leur transmettrons notre rapport contenant les résultats de l’étude, les aspects positifs et négatifs ainsi que les solutions proposées.
Une chèvre dans l'enclos d'un incinérateur
Au choix: gynécologie togolaise ou gynécologie chinoise?
Des motos malades?
La morgue ne passe pas par la porte. Elle reste donc bien emballée dehors.
Les établissements publiques sont plus accueillants en général, même si certains nous ont parfois fait attendre plus de deux heures devant le bureau du directeur pour une simple visite de courtoisie de trente secondes, avant de pouvoir rencontrer le responsable hygiène et assainissement. Une fois arrivés là, nous pouvons commencer notre interview d’une vingtaine de minutes. Les salutations commencent souvent par une petite plaisanterie sur Ebola :
« Bon, on ne devrait pas se serrer la main à cause d’Ebola mais tant pis ! » ou « Ah vous n’avez pas peur d’Ebola vous alors ! »
Ensuite il faut parfois faire vite, le responsable hygiène assainissement étant aussi responsable de la vaccination ainsi que de l’hygiène des restaurants et des habitations du quartier. A la fin de l’interview, nous demandons si nous pouvons prendre quelques photos en visitant l’établissement. C’est à ce moment là que nous nous rendons parfois compte que les réponses notées dans le questionnaire ne sont pas tout à fait valables.
«Ah oui, les sacs poubelles ! En fait on n’en a plus pour le moment. Et puis les affiches sont tombées mais on va les raccrocher bientôt ! »
Nous demandons toujours à photographier quelques poubelles, sous le regard étonné de tous. Et finalement l’incinérateur, le clou du spectacle. Le personnel hospitalier est heureux de nous montrer que celui-ci ne marche pas, tout en nous demandant si nous ne pourrions pas faire quelque chose pour les aider. Nous devons donc expliquer que nous ne sommes là que pour une étude et n’avons pas de moyens financiers à disposition mais que nous leur transmettrons notre rapport contenant les résultats de l’étude, les aspects positifs et négatifs ainsi que les solutions proposées.
Une chèvre dans l'enclos d'un incinérateur
Au choix: gynécologie togolaise ou gynécologie chinoise?
Des motos malades?
La morgue ne passe pas par la porte. Elle reste donc bien emballée dehors.