Le 14/09/14, 14:23
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Cette semaine nous visitons encore sept hôpitaux dans les différents districts sanitaires de la ville. Ce qui nous a étonné est que les hôpitaux sont très nombreux dans la ville, certains étant débordés alors que d’autres ne reçoivent que peu de patients. La plupart des services sont tournés vers les mères et leurs enfants (planning familial, suivis de grossesse, accouchements, vaccinations). En effet, il faut savoir qu’au Togo le taux de fécondité atteint presque les 5 enfants par femme. Certains centres possèdent un petit incinérateur, d’autres non. Ceux qui n’en ont pas transportent leurs boîtes de sécurité(qui contiennent les seringues usagées) en taxi ou en moto vers des centres qui en ont. Les déchets ménagers et les déchets médicaux sont rarement séparés et sont transportés par différentes entreprises privées aux décharges de la ville. La centralisation du ramassage des déchets infectieux et des seringues d’une part, et des déchets ménagers d’autre part, semble donc être une solution plus sûre et plus économique pour les établissements de santé.
Les tissus africains : Le samedi nous partons visiter le grand marché de Lomé sous une chaleur écrasante. Nous nous faisons bousculer et klaxonner par les motos et les voitures qui circulent entre les étalages des marchands. J’admire les nombreux tissus colorés mais je suis triste d’apprendre que ces beaux tissus colorés arborés par les femmes africaines, ne sont en fait pas réellement africains. Ceux-ci retrouvent leur origine dans les tissus traditionnels indonésiens, les batiks, des motifs teints sur tissu et fixés à la cire. Les colons anglais et néerlandais décidèrent de reproduire en masse des tissus similaires afin de les revendre moins cher sur le marché indonésien. Mais ces nouveaux tissus ne plurent pas aux locaux. Le marché fut donc déplacé dans les colonies d’Afrique de l’Ouest, où ces tissus rencontrèrent un grand succès. Au fil des années, les motifs se sont modifiés pour s’adapter aux goûts africains. Aujourd'hui encore, la plupart des tissus vendus en Afrique de l’Ouest sont importés des Pays-Bas ou de la Chine, qui a récemment pris le relais de la production.
Les tissus africains : Le samedi nous partons visiter le grand marché de Lomé sous une chaleur écrasante. Nous nous faisons bousculer et klaxonner par les motos et les voitures qui circulent entre les étalages des marchands. J’admire les nombreux tissus colorés mais je suis triste d’apprendre que ces beaux tissus colorés arborés par les femmes africaines, ne sont en fait pas réellement africains. Ceux-ci retrouvent leur origine dans les tissus traditionnels indonésiens, les batiks, des motifs teints sur tissu et fixés à la cire. Les colons anglais et néerlandais décidèrent de reproduire en masse des tissus similaires afin de les revendre moins cher sur le marché indonésien. Mais ces nouveaux tissus ne plurent pas aux locaux. Le marché fut donc déplacé dans les colonies d’Afrique de l’Ouest, où ces tissus rencontrèrent un grand succès. Au fil des années, les motifs se sont modifiés pour s’adapter aux goûts africains. Aujourd'hui encore, la plupart des tissus vendus en Afrique de l’Ouest sont importés des Pays-Bas ou de la Chine, qui a récemment pris le relais de la production.