Les escapades des Portauloins.

Après nos cinq jours à Barcelone, nous avons repris le train pour Alicante, sur la Costa Blanca. Nous avions tout d'abord voulu descendre jusqu'à Malaga, mais sur internet nous avons vu qu'il y avait des alertes météorologiques, en raison des trop fortes températures là-bas.

Nous nous sommes donc arrêtés en chemin, mais à notre arrivée il faisait tout de même 38 degrés, et depuis une semaine la température tourne autour de 34°C.

Evan a très bien supporté ces 6 nouvelles heures de train. Il a dormi durant 1h30 seulement mais le reste du voyage s'est bien passé.




Au sujet des voyages en train, j'ai eu quelques déboires avec du personnel de la RENFE. :
- 1er jour : je vais à la gare de Barcelone pour acheter des billets pour plusieurs destinations. Je donne au vendeur un papier avec les dates de voyages désirées mais il le repousse avec indifférence. Du coup l'agent me fait tous les billets pour Alicante, Barcelone, Paris.... à la même date. En plus le vendeur s'énerve parce que je lui demande des infos et que je ne comprend pas ses réponses (je précise que l'homme a coupé le micro de son hygiaphone car il y avait du larcen donc il me répond juste par geste...)
Je rentre à l’hôtel et découvre donc que les billets ont de mauvaises dates. Comme avec Olivier nous avions déjà connu la même mésaventure en Espagne il y a 10 ans, je suis très étonnée par le niveau de réflexion des vendeurs qui ne s'étonne pas que vous preniez plusieurs billets aller-retour le même jour à la même heure.
- Jour 2 : je retourne à la gare pour changer les dates de mes billets. La vendeuse refuse de me servir car on est dimanche et le dimanche elle ne fait que les billets de la journée. Je tente de lui expliquer mon problème (je ne vais pas venir à la gare tous les jours) et je me mets à parler en Anglais. Elle m'envoie promener en exigeant que je parle Espagnol. Comme j'arrive encore vaguement à me débrouiller dans cette langue je lui parle en Espagnol. Elle me coupe alors la parole pour me reprocher de connaitre l'Espagnol mais de préférer lui parler en Anglais. Finalement comme "on est dimanche" elle refuse toujours de changer mes billets.
- Jour 3 retour a la gare : je tombe sur un agent qui me change enfin les dates de voyage mais qui me fait des billets en seconde classe (après m'avoir demandé confirmation que je les voulais bien en 1ere classe, comme indiqué sur nos cartes FIP "réduction pour les cheminots"). Je rends les armes pour Barcelone...
- Jour 4 : nous arrivons a Alicante. Je vais au guichet pour demander à changer mes billets pour de la 1ère classe, (ce qui est plus confortable car Evan n'a pas encore de place attitrée). On me fait faire 3 guichets différents (on se croirait dans "les 12 travaux d'Asterix", ce n'est pas le bon guichet, l'agent est fin de service donc il ne veux pas traiter mon dossier car il risque de finir en retard...). Enfin un vendeur me dit qu'il ne peut pas changer des billets FIP. Sur mon insistance il fini par se tourner vers son ordinateur et en moins de 2 minutes il modifie les billets pour Barcelone (sois disant impossible selon lui). Mais il a refusé de modifier les billets internationaux. Et encore une fois je n'avais qu'à me débrouiller en Espagnol si je voulais comprendre ce qu'on me disait.

Enfin, c'est le charme du voyage


Notre hôtel était installé dans un ancien couvent dans le centre d'Alicante. Nous donnions sur les toits de la ville et l'ancien fort du XVII ième siécle.








La piscine sur le toit avait une vue magnifique...

D'ailleurs la ville d'Alicante est beaucoup plus belle que ce que nous pensions.











Le cloître de l'église St Nicolas









Nous sommes allés à la plage San Juan, en prenant un bus qui nous a éloigné de la foule qui se presse sur la plage du centre ville.






C'est une très longue bande de sable claire entourée de montagne et où la mer est délicieuse.

Au bout de quelques jours, nous avons décidé de prolonger notre séjour à Alicante, mais notre hôtel était complet. Nous avons donc déménagé dans un gros complexe qui donne directement sur la plage du centre ville.


(comme vous le voyez je ne vous ai pas menti en vous disant qu'il y avait beaucoup de monde sur cette plage là).

au balcon de notre chambre (ma soeur m'appelait "bébé pain d'épices" quand j'étais enfant, mais aujourd'hui c'est Evan le bébé pain d'épices...


Notre hôtel est doté d'une jolie piscine (mais dont l'eau est assez froide).


Elle surplombe la plage, et le soir des lampes multicolores décorent l'ensemble.


Nous sommes aussi allés visiter la réplique grandeur nature d'un navire de guerre Espagnol, coulé lors d'un bataille contre l'amiral Nelson en 1805.


Cela faisait des jours qu'Evan regardait avec admiration le "gros gros bateau pirate". Cela a été l'un des grands moments de sa semaine. Il nous en parle depuis 2 jours "c'était bien sur le bateau". Au moins cet enfant n'hésite pas à dire ce qui lui a plu.









Le long du port, une promenade ombragée pleine de terrasses de restaurants, glaciers et jeux pour enfants.



Le port de plaisance.
Nous repartons bientôt d'Alicante et retournons vers Barcelone. C'est un peu dommage car nous avons beaucoup apprécié ces quelques jours dans la jolie station balnéaire. Malgré tout, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que c'est peut être un peu plus prudent de s'éloigner de cette ville.

En effet nous avons toujours un certain talent pour être au mauvais endroit au mauvais moment. Ainsi souvenons nous que durant le tour du monde nous étions à Buenos Aires alors qu'il y avait une épidemie de Dengue, que nous sommes passés en Uruguay alors que le Choléra sévissait, que nous étions au Méxique, dans l'épicentre de la grippe H1N1 (dite grippe Mexicaine, quand l'épidémie a atteins son plus haut niveau...
Et aussi accessoirement que nous avons été en Tanzanie, au Kenya, en Thaïlande, Méxique,.... durant les périodes de paludisme. Bref, nous sommes un peu habitué à ce type de situation. Mais nous avons tout de même moins ris, lorsque nous avons appris avant hier qu'il femme souffrant du virus Ebola venait d'être admise en urgence à l'hôpital d'Alicante. Les médias se veulent rassurant, les risques d'épidémie sont contenus... ouf nous voilà rassuré

A bientôt... (enfin on espère )